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REMARQUES TAXONOMIQUES

Pour les Globotruncanidés, la classification adoptée est celle du Groupe de Travail Européen sur les Foraminifères Planctoniques (G.T.E.F.P. : Robaszynski et al.,1984). Pour les Heterohelicidés, la classification est conforme à celle de Nederbragt (1991). La Taxinomie des formes du Danien est basée principalement sur la récente classification (utilisant essentiellement la microstructure de la paroi) de Olsson, Hemleben, Berggren, Huber (eds., 1999); toutefois nous jugeons qu’il faut tenir compte également de certains critères morphologiques, utilisés dans des descriptions originales (Luterbacher et Premoli Silva, 1964; Blow, 1979…).

Les espèces sont regroupées par affinités morphologiques. Les listes synonymiques se limitent généralement à des références d’importance systématique (portant sur des confusions taxonomiques ou sur des différences dans les attributions génériques) et à certaines références utilisées pour les déterminations. Ces listes sont donc loin d’être complètes; des compléments de synonymie pour les espèces de Globotruncanidés se retrouvent dans certaines études de synthèse (Robaszynski et al., 1984; Caron, 1985). Pour les espèces du Danien, des listes de synonymie, plus ou moins complètes, sont données dans des atlas spécialisés (Berggren et Norris, 1997; Olsson et al., 1999).

Ne sont discutées ici que les espèces figurées dans les planches 1 à 16, qui sont, pour la plupart, des index dans les associations de zones à l'échelle mondiale.

Genre Globotruncanita REISS, 1957, emend. Robaszynski et al.,1984

Espèce type : Rosalina stuarti, DE LAPPARENT, 1918.

Principaux caractères : Le genre Globotruncanita regroupe initialement les espèces du Crétacé supérieur (auparavant attribuées au genre Globotruncana) qui se distinguent par une seule carène et un système ombilical composé de portici. L’émendation de Robaszynski et al. (1984) consiste à inclure également des formes qui présentent deux rangées rapprochées de pustules sur les premières loges du dernier tour.

Globotruncanitacalcarata(CUSHMAN, 1927) pl. 3, figs. 1 à 3

1927 - Globotruncana calcarata CUSHMAN, p. 115, pl. 23, figs. 10a-b. 1971 - Globotruncana calcarata CUSHMAN – Postuma, p. 22, pl. 23.

1983 - Globotruncanita calcarata (CUSHMAN) – Bellier, p. 107, pl. 20, figs. 4-6.

1984 - Globotruncanita calcarata (CUSHMAN) – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 224, pl. 22, fig. 4 ; pl. 25, figs. 1a-3c.

Le dernier tour montre 6 loges trapézoïdales munies d’épines périphériques sur leur côté postérieur; ce dernier caractère permet de la distinguer facilement des autres espèces du même genre. Le profil est asymétrique, la face spirale est aplatie et la face ombilicale est nettement bombée. Les loges du dernier tour augmentent rapidement de taille et entourent un large ombilic.

Distribution stratigraphique: l'extension de G. calcarata est limitée à la partie supérieure, non terminale, du Campanien.

Globotruncanitaconica(WHITE, 1928) pl. 3, figs. 4 à 6

1928 – Globotruncana conica WHITE, p. 285, pl. 38, figs. 7a-c. 1971 – Globotruncana conica WHITE – Postuma, p. 28, fig. 29.

1983 – Globotruncanita conica (WHITE) – Bellier, p. 111-112, pl. 20, figs. 10-12.

1984 – Globotruncanita conica (WHITE) – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 228, pl. 26, figs. 1a-3c. 1985 – Globotruncanita conica (WHITE) – Caron, p. 51, figs. 22 : 1-2.

Globotruncanita conica se distingue des autres espèces du même genre par son profil conique,

issue d'une trochospire haute avec un aplatissement de la face ombilicale. Contour subcirculaire à légèrement lobé sur les dernières loges, une carène périphérique sur les 7 à 8 loges du dernier tour.

Selon les études, cette espèce semble être la dernière à apparaître, au Maastrichtien, chez le genre

Globotruncanita; sa disparition coïncide avec la limite Maastrichtien/Danien.

Globotruncanitapettersi(GANDOLFI, 1955) pl. 4, figs. 1 à 3

1955 – Globotruncana (Globotruncana) rosetta (CARSEY) subsp. pettersi GANDOLFI, p. 68, pl. 6, figs. 3a-c. 1984 – Globotruncanita pettersi (GANDOLFI) – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 232, pl. 29, figs. 1a-4d. 1987 – Globotruncanita pettersi (GANDOLFI) – Ghlis, p. 87, pl. 5, figs. 4-6.

Globotruncanita pettersi est caractérisée par sa taille plus petite, un nombre réduit de loges (4 à 5)

sur le dernier tour et une trochospire nettement plus basse que celles des autres espèces du même genre. La face spirale montre des loges plus ou moins allongées et un contour lobé.

Distribution stratigraphique: Campanien terminal à Maastrichtien sommital.

Globotruncanitastuarti(DE LAPPARENT, 1918) pl. 3, figs. 10 à 12

1918 – Rosalina stuarti DE LAPPARENT, p. 11, pl. 1, figs. 5-7 ; pl. 4 ; pl. 5. 1967 – Globotruncana stuarti (DE LAPPARENT) – Pessagno, p. 356. 1971 – Globotruncana stuarti (DE LAPPARENT) – Postuma, p. 60, fig. 61.

1983 – Globotruncanita stuarti (DE LAPPARENT) nov. comb. Bellier, p. 109-111, pl. 20, figs. 7-9.

1984 - Globotruncanita stuarti (DE LAPPARENT) – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p.234, pl. 22, figs. 1a-3b ; pl. 30, figs. 1a-3c.

1985 - Globotruncanita stuarti (DE LAPPARENT) – Caron, p. 51, figs. 23 : 1-3.

La face ombilicale montre 7 à 8 loges trapézoïdales, munies de bourrelets disposés autour d'un ombilic large. Sur la face spirale, le tour de spire est régulier et les loges, de forme subrectangulaire, sont séparées par des sutures droites à légèrement courbées. Le contour du test est presque circulaire et le profil est légèrement asymétrique.

G. stuarti est une espèce communément rencontrée dans les dépôts de l'intervalle allant de la partie

supérieure du Campanien à la fin du Maastrichtien.

Globotruncanitastuartiformis (DALBIEZ, 1955) pl. 3, figs. 7 à 9

1955 - Globotruncana (Globotruncana) elevata (BROTZEN 1934) subsp. stuartiformis DALBIEZ, p. 169, figs. 10 a-c. 1971 – Globotruncana stuartiformis DALBIEZ – Postuma, p. 62, fig. 63.

1983 - Globotruncanita stuartiformis (DALBIEZ) nov. comb., Bellier, p. 105-106, pl. 19, figs .7-12.

1984 - Globotruncanita stuartiformis (DALBIEZ) – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 238; pl. 22, fig. 7 ; pl. 32, figs. 1a-c (holotype), 2 (paratype), 3a-4c (hypotypes).

1985 - Globotruncanita stuartiformis (DALBIEZ) – Caron, p.51, figs. 23: 4-5.

Le dernier tour comporte 6 à 7 loges de forme trapézoïdale sur la face ombilicale et subtriangulaire sur la face spirale. Elle se distingue également de G. stuarti par un ombilic moins large, un pas de spire nettement plus grand et un contour moins régulier.

Les auteurs citent cette espèce de la partie supérieure du Santonien à la partie terminale du Maastrichtien. Dans la coupe d'Ouled Haddou, G. stuartiformis est assez fréquente à la partie supérieure du Maastrichtien, avant de disparaître à la limite Maastrichtien/Danien.

Genre Rosita CARON,GONZALEZ DONOSO,ROBASZYNSKI ET WONDERS (IN ROBASZYNSKI ET AL.),

1984

Espèce type : Globotruncana fornicata PLUMMER, 1931

Caractères du genre : Test spiroconvexe; les loges montrent un allongement dans la direction de l'enroulement et des ondulations sur la face spirale. Contour plus ou moins lobé à polygonal. Deux carènes périphériques souvent rapprochées. Ouverture primaire ombilicale; système ombilical composé de portici.

Rositacontusa(CUSHMAN, 1926) pl. 6, figs. 7 à 9

1926 - Pulvinulina arca CUSHMAN var. contusa CUSHMAN, p. 23

1946 - Globotruncana contusa CUSHMAN, Cushman, p. 150, pl. 62, figs. 6a-c (holotype). 1962 - Globotruncana contusa galeoidis HERM, p. 74, pl. 1, figs. 3-4.

1966 - Globotruncana contusa contusa (CUSHMAN) – El Naggar, p.90, pl. 7, figs. 2, 3. 1971 – Globotruncana contusa (CUSHMAN) – Postuma, p. 30, pl. 31

1978 – Marginotruncana contusa (CUSHMAN)–Hofker, pl. 2, fig. 4.

1984 – Rosita contusa (CUSHMAN) – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 246, pl. 35, figs. 5, 6 et 9 ; pl. 36, figs. 1a- 2c ; pl. 37, figs. 1a-3c.

Se distingue facilement des autres espèces du même genre par sa trochospire très haute, donnant un profil conique. La face spirale montre 4 à 5 tours, le dernier tour comporte 5 loges à surface ondulée. Ombilic large, en forme de polygone.

Distribution stratigraphique : classiquement, les premiers représentants de R. contusa se rencontrent au cours du Maastrichtien. A Tercis-Les-Bains (Région-type du Campanien) cette espèce est citée dès la base du cet étage (Arz et Molina, 2002).

Rositapatelliformis(GANDOFLI, 1955) pl. 6, figs. 5 et 6

1955 - Globotruncana (Globotruncana) contusa (CUSHMAN) subsp. patelliformis GANDOLFI, p. 54, pl. 4, figs. 2a-c. 1966 - Globotruncana contusa (CUSHMAN) subsp. witwickae EL-NAGGAR, p. 95, pl. 7, fig. 1.

1984- Rosita patelliformis (GANDOLFI) – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P)., p. 252, pl. 35, fig. 8 ; pl. 39, figs. 1-3.

Rosita patelliformis est de morphologie voisine de celle de R. contusa, dont elle se distingue

principalement par une trochospire moins haute, des loges plus ondulées en face spirale et un contour nettement lobé.

Dans la littérature, cette espèce est citée du Campanien au Maastrichtien (non terminal). Dans notre matériel, Rosita patelliformis est commune au Maastrichtien d'Ouled Haddou, sa présence devient cependant irrégulière avant la limite K/P; elle est également très rare au Campanien de la Coupe des Mkarcha.

Genre Globotruncana CUSHMAN, 1927

Espèce type : Pulvinulina arca CUSHMAN, 1926

Principaux caractères: la présence combinée de deux carènes, d’une ouverture principale en position ombilicale et d’un système ombilical composé de tegilla, en l’absence de costellae, permet de distinguer le genre Globotruncana des autres genres de Globotruncanidés.

Globotruncanaaegyptiaca NAKKADY, 1950 pl. 1, figs. 1 à 3

1950 - Globotruncana aegyptiaca NAKKADY, p. 690, pl. 90, figs. 20-22. 1951 - Globotruncana gagnebini TILEV, pp. 50-56, figs. 14-17, pl. 3, figs. 2-5.

1956 - Rugotruncana skewesae BRÖNNIMANNET BROWN, 1956, p. 550, pl. 23, figs. 4-6. 1966 - Globotruncana aegyptiaca aegyptiaca (NAKKADY) – El-Naggar, p. 76-80, pl. 3, fig. 4. 1966 - Globotruncana aegyptiaca duwi NAKKADY – El-Naggar, pp. 80,81, pl. 3, fig. 5. 1982 - Globotruncana duwi NAKKADY – Mahmoud Faris, p. 231, pl. 11, figs. 4, 5.

1984 - Globotruncana aegyptiaca NAKKADY – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), pp. 178, 180, pl. 2, figs. 1-6 ; pl. 3, figs. 1-4.

En vue ombilicale, le dernier tour comporte seulement 4 à 5 loges bombées, séparées par des sutures légèrement arquées et déprimées. La face spirale montre des loges aplaties, augmentant rapidement de taille et séparées par des sutures arquées. Le profil montre deux carènes périphériques granuleuses.

Distribution stratigraphique: Initialement considérée comme limitée au Maastrichtien, de récentes révisions bio-chronostratigraphiques montrent sa présence dès la partie supérieure du Campanien.

Globotruncanaarca (CUSHMAN, 1926) pl. 2, figs. 9 et 12

1926 - Pulvinulina arca, CUSHMAN, p. 23; pl. 3, fig. 1.

1927 - Globotruncana arca (CUSHMAN) – Cushman, p. 91; pl. 19, fig. 11.

1973 - Globotruncana arca (CUSHMAN) – Smith et Pessagno, p. 43, pl. 18, figs. 1-6. 1980 - Globotruncana arca (CUSHMAN) – Wonders, pp. 109, 110.

1983 -Globotruncana arca (CUSHMAN) – Bellier, p. 93-95, pl. 16, fig. 11.

1984-Globotruncana arca (CUSHMAN)– Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), pp. 182, 184, pl. 1, figs. 2 et 3 ; pl. 4, figs.

1-3.

1985 - Globotruncana arca (CUSHMAN) – Caron, p. 50; figs. 19 : 4-8.

La face ombilicale montre un allongement des loges dans la direction de l’enroulement, les sutures sont courbées et légèrement déprimées. Deux carènes périphériques sont distinctes sur toutes les loges. En vue spirale, les sutures sont arquées, les premières loges du dernier tour sont en forme de croissant, les dernières deviennent pétaloïdes. Les spécimens figurés dans la planche 2 (figs. 9 et 12) montrent un nombre de loges relativement réduit au dernier tour, avec une croissance assez rapide des loges, rappelant ainsi des caractères de Rosita fornicata.

Cette espèce est signalée, dans la littérature, du Santonien terminal au Maastrichtien terminal, avec une fréquence au Campanien et au Maastrichtien non sommital. Dans la coupe d’Ouled Haddou, la disparition de G. arca coïncide avec la fin du Maastrichtien.

Globotruncanadupeublei

CARON, GONZALEZ DONOSO, ROBASZYNSKI et WONDERS (in Robaszynski et al.), 1984

pl. 1, figs. 4 à 6 1969 - Globotruncana falsostuarti SIGAL emend. Dupeuble, p. 156, pl. 3. 1983 - Globotruncana falsostuarti SIGAL – Bellier, pp. 96-97, pl. 17 ; figs. 8-14.

1984 - Globotruncana dupeublei CARON, GONZALEZ DONOSO, ROBASZYNSKIET WONDERS (in Robaszynski et al.), p. 188, pl. 1., figs. 1 et 5 ; pl. 7, figs. 1a-c (holotype), 2a-c (hypotypes).

Les morphologies typiques de cette espèce sont de grande taille (0.75-0.9 mm), avec un nombre de loges assez élevé au dernier tour (7 à 9). L’ombilic est assez large et profond, entouré de bourrelets obliques. Le contour est subcirculaire à faiblement lobé. Sur la face spirale, les sutures courbées deviennent droites au stade final, les loges sont à croissance lente et de forme pétaloïde et. La présence d’une seule carène sur toute la périphérie permet de distinguer cette espèce de G. falsostuarti.

Selon divers auteurs, la distribution stratigraphique de cette espèce est limitée au Crétacé terminal (Campanien terminal? à Maastrichtien). Dans la coupe d’Ouled Haddou, elle disparaît à la limite Maastrichtien/Danien.

GlobotruncanafalsostuartiSIGAL, 1952

1952 - Globotruncana falsostuarti SIGAL, p. 43, fig. 46.

1967 – (part.) Globotruncana stephensoni PESSAGNO, pp. 354-356, pl. 69, figs. 4-6.

1984 - Globotruncana falsostuarti SIGAL – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 194 figs. 1a-c (holotype), 2a-3c (hypotypes).

Le dernier tour comporte 8 loges, de forme trapézoïdale en vue ombilicale et pétaloïde en vue spirale. Le contour est lobé; sur toute la périphérie on distingue deux crènes qui se rapprochent vers le milieu de chaque loge. Sur la face spirale, les sutures sont plus ou moins courbées et les loges pétaloïdes.

G. falsostuarti possède une distribution voisine de celle de G. aegyptiaca, elle est connue dès la

partie supérieure du Campanien en Italie (Premoli Silva et Sliter, 1994), en Tunisie (Robaszynski et al., 1999) et à Tercis, localité-type du Campanien (Arz et Molina, 2002); Sa disparition coïncide avec la fin du Maastrichtien.

Globotruncanainsignis GANDOLFI, 1955 pl. 2, figs. 1 à 3

1955 – Globotruncana rosetta insignis, GANDOLFI p. 67, pl. 6, figs. 2a-c. 1983 - Globotruncanita insignis (GANDOLFI) – Caron, p. 145-146, fig. 2.

1984- Globotruncana (?) insignis, GANDOLFI – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 196, 198, pl. 11, figs. 1a-2c (holotype refiguré), fig. 3a-c (néotype); pl. 12, figs. 1a-3c.

La face ombilicale comporte 7 loges trapézoïdales, séparées par des sutures déprimées et radiales à légèrement courbées. La face spirale montre un contour lobé et des sutures saillantes et nettement arquées. Le profil est asymétrique, la périphérie comporte une seule carène.

Distribution stratigraphique : Campanien et Maastrichtien.

Globotruncanalinneiana (D’ORBIGNY, 1839) pl. 2, figs. 10 et 11

1839 – Rosalina linneiana D’ORBIGNY, p. 101, pl. 5, figs. 10-12.

1955 - Globotruncana linneiana (D’ORBIGNY) – Brönnimann et Brown, p. 540, pl. 20, figs. 13-15 (néotype) ; pl. 20, figs. 16, 17 (topotype) ; pl. 21,, figs. 16-18, (hypotype).

1984 - Globotruncana linneiana (D’ORBIGNY) – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 200, 202, pl. 13, figs. 1a-3c. 1985 - Globotruncana linneiana (D’ORBIGNY) – Caron, p. 50, figs. 20 : 5-6.

La face ombilicale montre 7 loges qui entourent un ombilic large et couvert de larges plaques (tegilla). Le profil est légèrement dissymétrique et comporte deux carènes développées et nettement distinctes sur toutes les loges.

Dans la littérature, cette espèce est citée du Santonien jusqu’à la partie inférieure du Maastrichtien.

GlobotruncanamarieiBANNERET BLOW, 1960 pl. 2, figs. 7 et 8

1938- Globotruncana cretacea CUSHMAN, pl. 11, fig. 6.

1955 - Globotruncana arca caribica GANDOLFI, p. 64, pl. 5, fig. 5. 1960 - Globotruncana mariei BANNERET BLOW, p. 8.

1984- Globotruncana mariei BANNERET BLOW – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P. ), p. 204,pl. 15, figs. 1a-6c.

Le dernier tour comporte 5 loges à croissance assez lente. En vue de profil, le test est relativement aplati et presque symétrique. La périphérie du test montre deux carènes bien différenciées.

Globotruncana mariei est une espèce communément rencontrée au Campanien et au Maastrichtien.

Globotruncanaorientalis EL NAGGAR, 1966 pl. 1, figs. 10 à 12

1966 - Globotruncana orientalis EL NAGGAR, p. 125, pl. 12, figs. 4a-d.

1966 - Globotruncana arca (CUSHMAN) emend. El Naggar, pl. 1, figs. 1a-c et 2.

1967 - Globotruncana stephensoni PESSAGNO, pp. 354-356, pl. 69, figs. 1-3, pl. 96, figs. 5, 6.

1984 - Globotruncana orientalis EL NAGGAR – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 206, pl. 1, fig. 4 et 7 ; pl. 16, figs. 1a-3c.

Le test à contour subcirculaire montre 6 loges au dernier tour, de forme pétaloïde sur la face spirale et trapézoïdales sur la face ombilicale. Le profil montre la forme légèrement conique du test. Deux carènes périphériques, la carène ombilicale étant absente sur la dernière loge.

Distribution stratigraphique : Campanien (non basal) et Maastrichtien.

Globotruncanarosetta(CARSEY, 1926) pl. 2, figs. 4 à 6

1926 - Globigerina rosetta CARSEY; p. 44; pl. 5, fig. 3.

1956 - Globotruncana rosetta (CARSEY) nov. comb. Brönnimann et Brown, p. 545-546, pl. 21, figs. 11-13. 1968 - Globotruncana rosetta (CARSEY) – Esker, p. 170-171, figs. 1-3.

1984 - Globotruncana rosetta(CARSEY) – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 210, pl. 18, figs. 1a-4c.

Globotruncana rosetta diffère de G. orientalis principalement par un contour plus lobé, une carène

ombilicale moins développée et des loges à croissance plus rapide. Ombilic large, entouré de bourrelets développés sur toutes les loges.

Distribution stratigraphique : Campanien (non basal) et Maastrichtien.

Genre Archaeoglobigerina PESSAGNO, 1967, emend. Caron, Gonzalez Donoso, Robaszynski et Wonders (in Robaszynski et al.), 1984

Espèce type : Archaeoglobigerina blowi PESSAGNO, 1967.

ArchaeoglobigerinablowiPESSAGNO, 1967 pl. 4, figs; 4 à 6

1967 - Archaeoglobigerina blowi PESSAGNO, p. 316, pl. 59, figs. 5-7.

1984 - Archaeoglobigerina blowi PESSAGNO – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 276, pl. 47, figs. 1a-2c ; pl. 48, figs. 1 et 3.

1985 - Archaeoglobigerina blowi PESSAGNO – Caron, p. 43, figs. 16.3-4.

Cette espèce se distingue par des loges globuleuses à surface munie de rugosité non alignée, le dernier tour comporte 5 loges à croissance rapide et à périphérie ronde. L'ouverture primaire est ombilicale, l'ombilic est assez étroit et peu profond.

Dans la littérature, A. blowi est connue du Coniacien au Maastrichtien. Dans la coupe d'Ouled Haddou, cette espèce est assez rare au Maastrichtien terminal, avant de disparaître à la fin de cet étage.

Genre Rugoglobigerina

B

RÖNNIMANN

,

1952

Espèce type : Globigerina rugosa PLUMMER, 1927

Principaux caractères: Loges globuleuses arrangées selon une trochospire basse à haute. Le contour est généralement lobé et le profil des loges est arrondi, occasionnellement comprimé et dépourvu de carène. Sutures radiales et déprimées sur les deux faces. La surface des loges montre des pustules, rugosités et "côtes", parfois disposées selon une direction méridionale. Ouverture principale ombilicale, l'ombilic est de taille variable et couvert de tegilla munis d'ouvertures accessoires.

Rugoglobigerinahexacamerata BRÖNNIMANN, 1952 pl. 8, figs. 3 et 6

1952 - Rugoglobigerina(Rugoglobigerina) reicheli hexacamerata BRÖNNIMANN, p. 23-25, pl. 2, figs. 10-12. 1955 - Globotruncana (Rugoglobigerina) hexacamerata subhexacamerata GANDOLFI, p. 34, pl., 1, fig. 11. 1973 - Rugoglobigerina hexacamerata BRÖNNIMANN – Smith et Pessagno, p. 54, pl. 23, figs. 4-6.

1984 - Rugoglobigerina hexacamerata BRÖNNIMANN – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 282, pl.49, figs.8a-c. 1985 - Rugoglobigerina hexacamerata BRÖNNIMANN – Caron, p. 72, figs. 34.1-2.

Test à trochospire basse, la face spirale étant aplatie; le dernier tour comporte 6 loges à croissance lente. La surface des loges montre une nette rugosité suivant un alignement qui converge vers la partie médiane de la périphérie de chaque loge.

Rugoglobigerina hexacamerata se rencontre dès le Campanien supérieur des Mkarcha, sa

disparition coïncide avec la limite Maastrichtien/Danien dans la coupe d'Ouled Haddou

Rugoglobigerinamacrocephala BRÖNNIMANN, 1952 pl. 8, figs. 1 et 2

1952- Rugoglobigerina (Rugoglobigerina) macrocephala macrocephala BRÖNNIMANN, p. 25, pl. 2, figs. 1-3. 1973- Rugoglobigerina macrocephala BRÖNNIMANN – Smith et Pessagno, p. 55, pl. 23, figs. 1-3, 7-11.

1984 - Rugoglobigerina macrocephala BRÖNNIMANN – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 284, pl. 49, figs.7a-c 1985 - Rugoglobigerina macrocephala BRÖNNIMANN – Caron, p. 72, figs. 34.3-4.

Cette espèce se caractérise par une trochospire basse, un contour nettement lobé et un dernier tour comportant généralement 4 loges qui augmentent rapidement de taille. La surface des loges est fortement ornée; l'ouverture principale est en position ombilicale.

Selon divers auteurs, la distribution verticale de cette espèce correspond l'intervalle couvrant le Campanien supérieur et le Maastrichtien. Rugoglobigerina rugosa est assez fréquente au Maastrichtien terminal de la coupe d'Ouled Haddou, ses grandes morphologies disparaissent à la limite K/P, mais de très petites morphologies (naines?) semblent persister tout à fait à la base du Danien (pl. 7, figs. 3 et 6).

Rugoglobigerinapennyi BRÖNNIMANN, 1952 pl. 8, figs. 4 et 5

1952 - Rugoglobigerina (Rugoglobigerina) rugosa pennyi BRÖNNIMANN, p. 34, pl.4, figs. 1-3. 1955 - Globotruncana (Rugoglobigerina) pennyi pennyi BRÖNNIMANN – Gandolfi, p. 73, pl. 7, fig. 8. 1973 - Rugoglobigerina pennyi BRÖNNIMANN – Smith et Pessagno, p.57, pl. 24, figs. 1-3.

1984 - Rugoglobigerina pennyi BRÖNNIMANN – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p.285, pl. 50, figs. 1a-c.

R. pennyi diffère de R. hexacamerata principalement par son profil spiroconvexe et par un ombilic

moins large et plus profond. Chez cette espèce le test est également plus compact et le contour moins lobé.

Distribution stratigraphique: Campanien terminal et Maastrichtien. Dans la coupe d'Ouled Haddou, sa disparition se situe légèrement au-dessous de la limite K/P

RugoglobigerinarotundataBRÖNNIMANN, 1952 pl. 7, figs. 4, 5, 7 et 8

1952 - Rugoglobigerina (Rugoglobigerina) rugosa rotundata BRÖNNIMANN, p. 34, pl.4, figs. 7-9.

1955 - Globotruncana (Rugoglobigerina) rotundata rotundata, BRÖNNIMANN, Gandolfi, p. 70, pl. 7, fig.2. 1967 - Rugoglobigerina rotundata BRÖNNIMANN – Pessagno, p. 365, pl. 65, fig. 1-3 ; pl. 68, figs. 1-3. 1971 - Rugoglobigerina rugosa rotundata BRÖNNIMANN,–Postuma, p.88, pl. 89.

1984 - Rugoglobigerina rotundata BRÖNNIMANN – Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 288, pl. 50, figs. 2a-c.

Le dernier tour comporte 5 à 6 loges globuleuses couvertes (sauf la dernière) de rugosité non alignée. L'ombilic est étroit, le profil montre un allongement axial des loges vers l'ombilic. La trochospire est basse et le profil est asymétrique (la face ombilicale étant plus convexe).

D'après la littérature, l'extension verticale de Rugoglobigerina rotundata couvre le Campanien terminal et le Maastrichtien. Dans la coupe d'Ouled Haddou, des morphotypes nains, attribuable à cette espèce, sont assez bien représentés dans les premiers niveaux daniens (pl. 7, figs. 7 et 8).

Rugoglobigerinarugosa (PLUMMER, 1926) pl. 7, figs. 1 et 2; cf., pl. 7, figs. 3 et 6 1926 - Globigerina rugosa PLUMMER, p. 38, pl. 2, figs. 10a-d.

1955 - Globotruncana (Rugoglobigerina) rugosa subrugosa GANDOLFI, p. 72, pl. 7, figs. 5a-c. 1971 - Rugoglobigerina rugosa (PLUMMER)– Postuma, p. 90, pl. 91.

1984 - Rugoglobigerina rugosa (PLUMMER)– Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 288, pl. 49, figs. 4, 6. 1985 - Rugoglobigerina rugosa (PLUMMER)– Caron, p. 72, figs. 34.9-10.

Le dernier tour montre 4 à 5 loges globuleuses, à croissance rapide et ornées d'une rugosité méridionale chez les grands morphotypes. Sutures radiaire, fortement déprimées sur la face ombilicale. Ombilic large et couvert de tegilla muni d'ouvertures accessoires (proximales et distales). Chez les spécimens de petite taille, des pustules sont disposés d'une manière aléatoire, ils deviennent rares sur les dernières loges.

R. rugosa est une espèce classiquement observée au Campanien et au Maastrichtien. Dans la coupe

d'Ouled Haddou, elle est fréquente au Maastrichtien terminal; des petites morphologies attribuable à cette espèce (cf. rugosa, pl. 7, figs. 3 et 6) persistent dans les premiers niveaux daniens.

Rugoglobigerinascotti(BRÖNNIMANN, 1952) pl. 7, figs. 9 à 12

1952 - Trinitella scotti BRÖNNIMANN, p. 57, pl. 1, figs. 4-6.

1955 - Trinitella scotti BRÖNNIMANN – Brönnimann et Brown, p.555, pl. 23, figs. 13-15.

1967 - Rugoglobigerina scotti (BRÖNNIMANN)– Pessagno, p. 367, pl. 74, figs. 9-14, pl. 76, figs. 4-6 1984 - Rugoglobigerina scotti (BRÖNNIMANN)– Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 289, pl. 50, figs. 4a-c.

Cette espèce se distingue nettement par ses dernières loges qui montrent un aplatissement et une faible rugosité. La face spirale est aplanie ou irrégulière; sur la face ombilicale les loges sont renflées et séparées par des sutures radiaires et déprimées.

A l'échelle globale, R. scotti est une espèce typiquement maastrichtienne. Dans la coupe d'Ouled Haddou, elle est régulièrement présente au Maastrichtien terminal et disparaît à la fin de cet étage.

Genre PlummeritaBRÖNNIMANN, 1952

Espèce type : Rugoglobigerina (Plummerella) hantkeninoides hantkeninoides BRÖNNIMANN, 1952.

Plummeritahantkeninoides (BRÖNNIMANN, 1952) pl. 8, figs. 7 à 12

1952 - Rugoglobigerina (Plummerella) hantkeninoides hantkeninoides BRÖNNIMANN, p. 37, pl. 3, figs. 1-3. 1952 - Rugoglobigerina (Plummerella) hantkeninoides costata BRÖNNIMANN, p. 39, pl. 3, figs. 4-6.

1952 - Rugoglobigerina (Plummerella) hantkeninoides inflata BRÖNNIMANN, p. 40, pl. 3, figs. 7-9.

1956 - Plummerita hantkeninoides inflata (BRÖNNIMANN)– Brönnimann et Brown, p. 556, pl. 21, figs. 4-6. 1984 – Plummerita hantkeninoides (BRÖNNIMANN)– Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 291, pl. 50, figs. 7a-8c.

Cette espèce se distingue par ses loges ornées de rugosité méridionale et étirées en direction radiale. Les loges se prolongeant par une épine radiale, au moins au début du dernier tour. La dernière loge est moins ornée et souvent globuleuse.

Certains auteurs considèrent que l'extension de cette espèce est limitée au Maastrichtien terminal (zone à P. hantkeninoides). D'autres auteurs notent la présence de certains morphotypes de cette espèce dès le Campanien. Ces écarts sont principalement liés aux différences de conception taxonomiques de cette espèce. Dans la coupe d'Ouled Haddou, les formes typiques de P. hantkeninoides se rencontrent dans la partie supérieure du Maastrichtien (voir sous-zone à P. hantkeninoides).

Genre GansserinaCARON, GONZALEZDONOSO, ROBASZYNSKI et WONDERS (in Robaszynski et

al.), 1984

Espèce type : Globotruncana gansseri BOLLI, 1951.

Synonyme : Globotruncana p.p.

Gansserinagansseri(BOLLI, 1951) pl. 6, figs. 10 à 12

1951 – Globotruncana gansseri BOLLI, p. 196, pl. 35, figs. 1-3. 1951 - Globotruncana lugeoni TILEV, p. 41, pl. 1, fig. 5.

1966 – Globotruncana arabica EL NAGGAR, p. 81, pl. 6, fig.3a-d. 1971 - Globotruncana gansseri BOLLI – Postuma, p. 42, pl. 43. 1978 – Marginotruncana gansseri (BOLLI)–Hofker, pl. 1, fig. 18.

1984 – Gansserina gansseri(BOLLI)– Robaszynski et al. (G.T.E.F.P.), p. 294, pl. 51, figs. 1-7, 10 et 11 ; pl. 52, figs. 1a-5c., pl. 53, figs. 1a-5c.

Le dernier tour montre des loges en nombre assez variable (4 à 7), à croissance rapide et aplaties sur la face spirale; ce qui donne un profil généralement plano-convexe. G. gansseri possède une seule carène périphérique, elle se distingue de certaines espèces du genre Globotruncanita par l'absence de bourrelets périombilicaux et par la présence de pustules sur les (premières) loges du dernier tour.

Dans les latitudes basses, la zone à G. gansseri, qui couvre l'intervalle entre l'apparition du