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2 ème Partie : Une histoire du cinéma en Afrique du Sud

2. Réflexions et initiatives cinématographiques post-apartheid

2.1. La transition démocratique

« Une nation divisée par un régime répressif ne se réunifie pas subitement au moment

où cesse la répression »291 explique Desmond Mpilo Tutu ; d’où la nécessité d’une

période transitoire pour s’éloigner d’une situation donnée et en atteindre une autre. Cependant, Javier Santiso note lui que c’est justement à ce moment si spécifique que l’on reconnaît une société en transition : « On peut d'ailleurs définir les sociétés transitionnelles par la propension à exiger un futur éminent et à espérer une

transformation imminente »292.

291 TUTU Desmond. Il n'y a pas d'avenir sans pardon. 1ère éd. Paris : Albin Michel, 2000, p. 28

292 SANTISO Javier. Les horloges et les nuages : temps et contremps des démocratisations. II. Les marques d'une personnalité démocratique. Voies et impasses de la démocratisation / dir. Dominique Wolton. 1ère éd. Paris : CNRS, 1996, p. 168

2.1.1. La transition

La transition elle-même est définie dans la Constitution sud-africaine provisoire de 1994 au chapitre 16 concernant l’unité nationale et la réconciliation : « Cette Constitution prévoit un pont historique entre le passé d'une société profondément divisée, caractérisée par des luttes, des conflits, des souffrances indicibles et des injustices, et un avenir fondé sur la reconnaissance des Droits de l'homme, de la démocratie, de la coexistence pacifique et des opportunités de développement pour tous les Sud-Africains, indépendamment de la couleur, de la race, de la classe, de la croyance ou du

sexe »293. Concrètement, l’enjeu, comme l’exprime Philippe-Joseph Salazar est

d’organiser « un patient transfert des pouvoirs administratifs et militaires, essentiels à une transition de l'oligarchie à la république, par exemple par la rétention de cadres de l'administration et leur remplacement progressif et souvent acrimonieux, la transformation plus aisément accomplie des forces de police et de leur démilitarisation, l'intégration rapide des armées de libération à l'ancienne armée sud-africaine, la plus

difficile mise à jour de la magistrature »294.

2.1.2. La transitologie

Ce concept de transition dans le cadre du passage d’un régime autoritaire à un régime démocratique a été théorisé dans le cadre de ce que certains, comme Richard A. Wilson, nomment la transitologie. Ce dernier la définit comme une tentative « d'isoler les variables qui renforcent ou sapent la consolidation démocratique et de construire des modèles de mécanismes universels qui conçoivent la démocratisation comme s'il s'agissait d'une question de bon agencement des pièces d'un puzzle. La théorie de la transition en sciences politiques traditionnelles est souvent vue comme une compréhension libérale minimaliste de la démocratie, à l’image des Constitutions

293 South Africa, Interim Constitution. Chapter 16. National Unity and Reconciliation. International Constitutional Law Project Information [en ligne]. April 1994. Disponible sur : http://www.servat.unibe.ch/icl/sf10000_.html [consulté le 22 novembre 2009]. 294 TUTU Desmond. Amnistier l'apartheid, Travaux de la Commission Vérité et Réconciliation. dir. Philippe-Joseph SALAZAR. Nombre édition. Paris : Seuil, 2004, p. 34

consacrant les droits civils individuels, la compétition entre partis politiques et des

élections périodiques »295.

Philippe-Joseph Salazar marque temporellement la fin de cette transition entre le régime sud-africain d’apartheid et la démocratie sud-africaine à la remise du rapport final de la Commission Vérité et Réconciliation, le 29 octobre 2003. Nous sommes assez prudents sur le fait de donner une date aussi précise que celle-ci. Selon nous, ce n’est pas la remise d’un rapport, certes important dans le processus de réconciliation nationale engagé par l’État, qui achève cette transition. Nous adhérons davantage, par conséquent, à l’opinion de Lindiwe Mazuba : « La fin de l'apartheid n'est pas la fin de l'héritage de

l'apartheid. Le nettoyage, le nettoyage, il y a tant à laver, à récurer »296. Si un acte

solennel et symbolique peut donner un repère commun pour évoquer la fin de la transition, dans les faits, aucune date ne sert de frontière imperméable aux usages et aux habitudes.

2.1.3. Le secteur cinématographique en transition

Ces notions de transition et de transitologie sont néanmoins à employer avec précaution. Une transition pourrait se définir comme la période d'évolution entre une situation A et une situation ou des situations B. Si l'on transpose cette définition simpliste mais évocatrice au secteur cinématographique, la transition du cinéma sud-africain se définit comme le passage d’une situation « polymorphe et divisée » à une situation « unie dans la diversité ». Ce à quoi nous pouvons ajouter premièrement que la situation B ne fait pas disparaître les effets de la situation A et deuxièmement que de nouveaux types de divisions apparaissent dans la situation B, aboutissant parfois à faire de la « diversité » un facteur de désunion. Chaque situation a des indicateurs structurels. Le point de départ est un cinéma A1 très codifié, produit localement (codes de représentations cinématographiques de l’apartheid) et un cinéma A2 de résistance (engagé, politique et militant) réalisé localement et en exil. Cette situation repose sur une industrie

295 WILSON Richard. The politics of truth and reconciliation in South Africa, Legitimizing the post-apartheid State. 1st edition. Cambridge : Cambridge university, 2001, p. XVI

subventionnée, des publics restreints et segmentés, un cinéma très politisé, un cinéma peu rentable, local, non exportable, mais submergé par les films hollywoodiens.

La situation B, vue comme un objectif à atteindre pourrait être un cinéma libéré des codes de l'apartheid et s'attribuant d'autres codes idéologiques, proposé à un public plus large, moins ou différemment politisé, un cinéma plus rentable, national, exportable et concurrent potentiel du cinéma hollywoodien.

La transitologie pourrait ainsi être l'identification des passages d’une situation A à une situation ou des situations B pour chaque indicateur. La fin de la transition est effective quand la ou les situations B se substituent complètement à la situation A. Cette transition n'a pas de fin prévisible. Elle est une stratégie assumée et décidée en l'occurrence par le régime démocratique sud-africain. Elle est aussi conditionnée par la manière dont les citoyens eux-mêmes la conçoivent, la vivent et la prennent en charge, en référence ou non aux stratégies officielles. L’État néanmoins la définit plus ou moins clairement en objectifs qu'il veut atteindre ou peut abandonner. Dans le cas d'un abandon, la transition sera terminée, mais avortée et non réalisée.

L’empressement transitionnel vers un aboutissement que nous évoquions plus tôt est également ressenti dans le cas du secteur cinématographique : « une caractéristique plus inquiétante [...] des cinéastes sud-africains et de l'industrie en général, est leur

impatience. "Les Sud-Africains veulent un changement maintenant"297. Ils oublient la

complexité de l'industrie et du milieu. Ils doivent apprendre à accepter que le cinéma, et tout ce qui va avec, est un processus lent à se développer surtout dans un style

propre »298. Ce bouillonnement atteste néanmoins du changement, du sentiment de

changement ou de la volonté de changement qui entourent le secteur cinématographique en cette période marquée par les perturbations qui parcourent la société et l’État sud-africains. La transition est aussi inséparable de ce désir de rupture radicale avec le passé. Cette rupture fait dire à des cinéastes importants comme Jeremy Nathan que la date de naissance du cinéma démocratique est 1994 : « Vous devez bien comprendre qu’en Afrique du Sud nous avons une industrie seulement depuis 1994. Nous n’avons que

quinze ans »299.

297 « want it now ».

298 Citant Kristin Pichaske in FOURIE Pieter. Marginal Lives & Painful Pasts South African Cinema After Apartheid. Preface. ed. by Martin BOTHA. 1ère éd. Parklands : Genugtig ! Publishers, 2007, p. 9

2.1.4. Réflexions sur le rôle des médias dans la transition

La société dans son ensemble est touchée par cette notion de transition. Toutefois, toutes les composantes de la société n’évoluent pas à la même vitesse et ne vont pas dans la même direction. Certaines veulent répondre à l’appel d’un État lui-même en évolution, d’autres sont récalcitrantes. Dans ce cas, les secteurs artistiques et le secteur cinématographique en particulier peuvent aussi évoluer. Ils accompagnent cette phase de mutation de l’État et de la société. De ce fait, leur rôle en tant qu’acteur ou témoin de cette démocratisation est remis en question car « Les films et les vidéos sont considérés comme vitaux dans la transition en Afrique du Sud. Entre autres, le cinéma et la vidéo

peuvent soutenir un pays stable, démocratique et solidaire »300.

Nous avons remarqué qu’en Afrique du Sud le cinéma peut être considéré comme une arme, utilisée à des fins différentes, pour éduquer et émanciper ou pour manipuler et contrôler. Un nouvel État prenant forme, une nouvelle réflexion sur son usage se dessine. Mais les acteurs de la création ont souvent déjà eu à réfléchir à l’emploi du médium cinématographique s’ils accédaient au pouvoir.

2.1.4.1. Médias : canevas de la représentation cinématographique des propositions politiques alternatives

Les médias peuvent ainsi participer au passage d’un régime à un autre. Annie Nivat affirme en parlant de l’URSS et de la Russie que « les médias ne se sont pas uniquement imposés en tant que témoin privilégié des transitions, mais qu’ils ont été un acteur à part

entière du processus »301. Le cinéma contestataire des années 1960 à 1980 en Afrique du

Sud est l’illustration d’un engagement qui prend sa source aux origines du processus de démocratisation. Loin de simplement épouser la thèse d’une mise en image de

300 BOTHA Martin. South African film industry. The South African Film Industry : fragmentation, identity, crisis and unification.

Kinema a journal for film and audiovisual media [en ligne]. Disponible sur : http://www.kinema.uwaterloo.ca/article.php?id=355&feature [consulté le 10 mai 2009].

301 NIVAT Anne. Médias : acteurs des transitions en Russie. I. Socialisation et démocratisations. Voies et impasses de la

l’actualité, les cinéastes politisés et militants se sont mobilisés pour évoquer cinématographiquement leurs réflexions sur les modèles de société qu’ils souhaitaient voir advenir et la condamnation argumentée d’un système politique qui leur semblait injuste. Leur objectif était de prendre part activement à l’avènement d’une démocratie et au rééquilibrage de la société sud-africaine. L’histoire du cinéma sud-africain laisse apparaître la monopolisation des écrans par l’imagerie raciste de l’apartheid. Nous adhérons aux propos d’Annie Nivat sur le rôle des médias en URSS : « Leur mode de fonctionnement (les médias sont les "suiveurs" de la pensée politique du Comité Central du PCUS, le porte-voix du parti unique) est à la fois idéologique et "contraint" : ils ne sont qu'une courroie de transmission entre un État omnipotent et les masses populaires, un vulgaire maillon instrumentaliste de l'idéologie de l'Élite dont le rôle se borne à éduquer les masses. [...] Les médias soviétiques ont donc été organisés dans l'unique but de servir le PCUS, de défendre les intérêts de l'élite au pouvoir et de forger l'imaginaire

social nourri par des représentations globales et une mythologie servile »302. Le cinéma

et les médias en Afrique du Sud, en tant qu’outils de contrôle, réfléchissent aussi une conception utilitariste du cinéma dans le cadre d’un régime où ils deviennent progressivement des maillons prosaïques de l’appareil politique. Le parallèle ne s’arrête pas là : le cinéma afrikaner et le cinéma « pour Noirs » notamment ont fabriqué une imagerie d’État, en abreuvant les spectateurs de représentations cinématographiques de la société imaginée par les cadres de l’apartheid. Mais face à une société où le cinéma est utilisé comme un « porte-voix » du régime et défini comme iconographie de l’idéologie de l’État, le sens de résistance prend toute son ampleur et sa force dans le cas d’un cinéma alternatif, le cinéma engagé et politique. L’art cinématographique ne peut donc plus être simple spectateur des iniquités du système, il se doit d’être le canevas des représentations des propositions politiques alternatives.

Cette importance dévolue aux médias dans leurs contributions aux débats, à la résistance et finalement à l’avènement de la démocratie, ne s’arrête pas à une opposition historique. Les médias ont un rôle à jouer dans la structuration d’un nouvel État et d’un nouveau régime politique en Afrique du Sud.

2.1.4.2. Médias : des outils démocratiques par excellence

Philippe-Joseph Salazar, dans son ouvrage sur la Commission Vérité et Réconciliation, comprend les médias en tant qu’instrument démocratique comme une évidence : « Il va sans dire que l'importance capitale des médias, de leur liberté et leur fiabilité, clé de voûte absolument indispensable à l'instauration d'une société libre, sera soulignée avec force dans les recommandations que sera amenée à faire la Commission Vérité et

Réconciliation »303. La citation de Philippe-Joseph Salazar illustre l’importance du

contrôle des images au XXe siècle. L’État ne peut faire sans les médias. L’outil qui

servait encore hier à abuser les populations sud-africaines doit devenir un outil d’émancipation. L’outil reste le même entre le régime d’apartheid et le régime démocratique − outre les évolutions techniques − c’est essentiellement son usage et ses fins qui sont radicalement en opposition. L’État a besoin du cinéma, aujourd’hui comme hier. À titre d’exemple, pour certains observateurs le secteur cinématographique et les médias dans leur ensemble ont « la responsabilité d’éviter, de critiquer et de se battre

contre le racisme »304 au sein de la démocratie sud-africaine.

Plus largement, les médias et le secteur cinématographique sont entendus comme des instruments destinés à s’adresser au plus grand nombre. Martin Botha pense que les changements sociaux que veut apporter le nouvel État démocratique ne peuvent s’appuyer que sur une communication de qualité, d’où l’usage des médias pour se faire entendre et comprendre. « La communication est une des pierres angulaires de la démocratie, et les films et la vidéo peuvent apporter une importante contribution à la démocratisation et au développement qui doivent avoir lieu au sein de cette société. Les films et la vidéo peuvent être utilisés efficacement dans les campagnes intensives d’éducation et d’information au sujet de la tolérance en politique et des rouages de la démocratie, ainsi que sur les questions de santé. Face à une population avec un niveau élevé d'analphabétisme, les films et les vidéos peuvent être diffusés dans les cinémas et

à la télévision, en particulier à travers un réseau de (camionnettes vidéo mobiles)305 dans

303 TUTU Desmond. Amnistier l'apartheid, Travaux de la Commission Vérité et Réconciliation. dir. Philippe-Joseph SALAZAR. Nombre édition. Paris : Seuil, 2004, p. 314

304 SAHRC. The News in Black and White: An Investigation Into Racial Stereotyping in the Media. Media Monitoring Project. Johannesburg : SAHRC, October 1999, p. 5

les zones rurales qui n'ont pas accès à la télévision ou au cinéma »306. Notons l’héritage du bioscope de Solomon Plaatje dans le discours de Martin Botha. Il voit dans le cinéma mobile, tout comme Plaatje à son époque, une méthode stratégique afin que les représentations cinématographiques de la démocratie pénètrent le pays en profondeur et atteignent une plus grande partie de la population sud-africaine.

D’autres, comme Neville Alexander, analysent en Afrique du Sud a posteriori − en 2003 − les médias comme des créateurs de mythes pour participer à la démocratie : « Les processus de fabrication des images des médias, à la fois internationaux et nationaux, ont, bien sûr, créé de nombreux mythes qui ont très peu à voir avec les

tendances sous-jacentes historiques et sociales »307. Le sentiment que les médias en

Afrique du Sud durant cette période sont « créateurs » est un concept qui peut induire en erreur. Les médias illustrent ces mythes − nous reviendrons sur ce terme et les mythes en question dans une prochaine partie. Ils jouent essentiellement le rôle de créateurs de symboles représentant ces mythes. Nous nous appuyons sur la définition de symbole politique élaborée par Philippe Braud : « Il est possible d'identifier trois catégories particulièrement importantes, d'ailleurs étroitement corrélées entre elles. La première concerne la construction identitaire. Beaucoup de symboles contribuent à "donner chair" à des communautés d'appartenance : la nation notamment, mais aussi des groupes ethno-culturels ou religieux, voire des partis politiques. [...] une seconde catégorie touche à leur capacité légitimatrice. L'ampoule du sacre des rois à Reims ou le toucher des écrouelles ont joué ce rôle au bénéfice de la monarchie capétienne. [...] Dans le contexte tout différent du rationalisme des Lumières, c'est la théorie du Contrat social qui remplira cette fonction. [...] Enfin, une troisième catégorie renvoie à leur capacité mobilisatrice. [...] Les thèmes de la Patrie, de la Révolution ont permis la construction

historique de mouvements de masse »308. Nous estimons que les symboles créés par les

médias sont des moyens de donner corps et de conceptualiser visuellement la démocratie, par des marqueurs qui en seront des synonymes graphiques. Par ailleurs, ces images deviennent des objets de culte et des références légitimes utilisables d’un

306 BOTHA Martin. South African film industry. The South African Film Industry : fragmentation, identity, crisis and unification.

Kinema a journal for film and audiovisual media [en ligne]. Disponible sur : http://www.kinema.uwaterloo.ca/article.php?id=355&feature [consulté le 10 mai 2009].

307 ALEXANDER Neville. An Ordinary Country Issues in the Transition from Apartheid to Democracy in South Africa. 1ère éd. New York, Oxford : Berghahn Books, 2003, p. 59

médium visuel à l’autre, que ce soit sous la forme de reconstitution ou d’utilisation d’images d’archives − journaux, documentaires, fictions, etc. Étudions les images de la libération (parfaitement mise en scène) de Nelson Mandela le 11 février 1990, celles des queues interminables des citoyens devant les bureaux de vote en avril 1994, le trophée de la Coupe du monde de rugby soulevé par François Piennar en 1995, Nelson Mandela portant le maillot des Springboks lors de la finale, etc. Ces images sont aujourd’hui encore, grâce à Internet, accessibles partout dans le monde. Les images de la libération de Nelson Mandela en février 1990 sont disponibles sur le site ina.fr, videos.tf1.fr ou

encore sur youtube.com309. Les images des queues interminables des citoyens devant les

bureaux de vote en avril 1994 sont disponibles elles aussi sur youtube.com310. Enfin, les

images du capitaine des Springboks lors de la coupe du monde de rugby en 1995 ainsi que celles de Nelson Mandela vêtu de la tunique de l’équipe nationale de rugby ont été réinterprétées par Clint Eastwood dans son film Invictus (2009) avec Matt Damon et Morgan Freeman − à noter que les images de l’époque sont aussi disponibles sur

Internet311. Par conséquent, nous pouvons observer la symbolisation et la légitimation

pour représenter la démocratie sud-africaine que revêtent ces images, utilisées dans plusieurs médias à plusieurs époques et sous plusieurs formes.

308 BRAUD Philippe. La science politique. 9e éd. Paris : Puf, 2007, p. 121

309 Libération Nelson Mandela. JA2. Justice et faits divers. Economie et société. Ina [Ressource électronique]. Février 1990. Disponible sur : http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CAB90006718/liberation-mandela.fr.html [consulté le 21 juillet 2011].

Libération de Nelson Mandela. MyTF1 [en ligne]. Février 2010. Disponible sur : http://videos.tf1.fr/retro-info-tf1/11-02-1990-liberation-de-nelson-mandela-4376413.html [consulté le 21 juillet 2011].

Libération de Nelson Mandela, anniversaire et amnésie collective de 2008. BFMTV. YouTube [en ligne]. Disponible sur : http://www.youtube.com/watch?v=-AiOpueY9f0 [consulté le 21 juillet 2011].

310 South Africa’s First Elections 1994. YouTube [en ligne]. Disponible sur : http://www.youtube.com/watch?v=WFD-0Um9FjI [consulté le 10 juillet]. 2010

311 Les images de la finale et le levé de la coupe in 311 YouTube [en ligne]. Disponible sur : http://www.youtube.com/watch?v=M7IEXw_7kwI&feature=related [consulté le 10 juillet 2010].

Nous allons nous intéresser maintenant aux actes fondateurs, aux initiatives premières et officielles de l’État sud-africain dans les années 1990 ainsi qu’à celles du secteur privé.