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Hypothèse 3 : Un choix méthodologique sur la population visée

6. Analyse du travail de terrain

6.1 Un territoire construit et encadré

Comme nous l’avons entrevu dans la méthodologie, le quartier de la Concorde est en train de se constituer en écoquartier. Il subit une forte modification de son bâti qui ne devrait finir que pour l’horizon 2030. Les jeunes d’aujourd’hui ont donc largement le temps de devenir les adultes de demain. Cette transition urbaine engendre de nombreux travaux, donc des obstacles et des modifications du quotidien de la population locale. Les différents éléments qui vont suivre vont nous aider à comprendre dans quel cadre cette jeunesse évolue aujourd’hui.

Les projets pour la jeunesse : les perspectives d’hier

Dans le plan directeur du quartier de la Concorde réalisé en 2013, il est clair que la jeunesse n’est pas une préoccupation centrale du projet, mais elle n’en est pas totalement absente pour autant. Sur un document de 82 pages, le mot « jeune » est mentionné cinq fois, et il en va de même pour le mot « adolescent ». Cela marque quand même une certaine volonté d’inclusion de cette population au projet, ou du moins de simplement la prendre en compte. Cette inclusion a deux facettes : l’urbanisme en tant que tel, avec la création de nouveaux lieux ; et la participation des habitants, démarche typique des projets d’écoquartiers.

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Pour la première facette, il est clair que la préoccupation première d’un écoquartier est l’écologie et des actions à entreprendre pour rendre la ville plus verte. Dans le PDQ à la section « A - Urbanisation et paysage », la première partie est effectivement orientée dans ce sens, mais la question de la jeunesse émerge déjà à la deuxième partie :

« À la Concorde, il existe peu d’espaces publics (préau de l’école des Ouches, autour de la Villa de la Concorde). Des micro-espaces, voués à la vie sociale, sont nombreux mais distribués de manière discontinue et isolée. Dans le quartier, il manque des lieux pour les adolescents comme il en existe au delà de l’avenue de l’Ain » (Office de l'urbanisme, Département du territoire, 2013, p. 30).

La constatation qui est faite ici dans le PDQ vient confirmer mon hypothèse de départ selon laquelle il n’existe pas suffisamment d’espaces pour les jeunes. Cependant, cela suppose aussi que ce problème est en voie d’être résolu ou du moins commence à être abordé de manière plus directe d’un point de vue urbanistique. À la même page sont présentés les « Objectifs » et

« Projets » vers lesquels le développement de cette portion du territoire genevois doit s’orienter :

« Objectifs

Créer des espaces ouverts (micro-espaces) qui se distinguent par leurs usages, en favorisant les différentes tranches d’âges (parcs, place du quartier, espaces verts, lieux de rencontres, espaces de jeux, potagers urbains, cours intérieures, sport urbain), pouvant être d’ordre public ou semi-public

Désenclaver la Concorde en la raccrochant aux quartiers environnants par des enchaînements d’espaces publics

Créer de nouveaux équipements culturels, en lien avec les quartiers voisins et la réalisation d’une connexion au réseau ferroviaire régional (RER). Ces équipements vont dans le sens d’une mixité fonctionnelle et identitaire du quartier

Adapter la capacité d’accueil pour les enfants en âge de fréquenter l’école primaire

Offrir un lieu de rencontre et d’échanges pour la population du quartier de la Concorde, notamment des lieux dédiés aux adolescents

Projets

Mettre en place le centre culturel de la Ville de Vernier sur le secteur A (secteur pont de l’Écu)

Mettre en place l’équipement culturel de la Ville de Genève sur le secteur A ( secteur pont de l’Écu)

Réaliser un groupe scolaire (16 classes)

Aménager des espaces publics identitaires, tels que des places de quartier, parcs, potagers urbains, en liaison avec les nouveaux équipements publics

Planifier des espaces ouverts différenciés, en particulier des espaces liés aux activités pour adolescents, en lien avec le maillage vert à créer

Réaliser une maison de quartier dans la ferme Menut Pellet » (Ibid., p. 30).33

33 Objectifs et projets en lien avec la section A2 du PDQ Concorde : « Créer des équipements publics ainsi que des espaces ouverts différenciés en lien avec le maillage vert ».

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Plusieurs éléments ressortent fortement. Au premier point, il est question de créer de nouveaux espaces à dimensions générationnelles, ce qui peut sembler aller à l’encontre du principe de mixité sociale. Cependant l’usage du terme « favorisant » exprime une volonté de privilégier une catégorie d’âge et non d’exclure toutes les autres. Ensuite, on peut voir que l’accent est mis sur les équipements culturels tant par le biais de lieux clos et encadrés (un centre culturel, une maison de quartier), mais aussi en extérieur, avec le sport urbain.

Cependant, un grand flou règne sur ces différents points à propos de ce qui va réellement être proposé aux jeunes en termes d’espaces. En particulier pour ce qui est des lieux en extérieur non-encadrés, comme on peut notamment le voir au dernier point des « Objectifs » et avant dernier point des « Projets ».

Pour ce qui est de la facette participative du projet, le PDQ explique que la population est invitée à participer à travers des « mini-chantiers ». Ceux-ci ont 5 objectifs :

1. « Mettre en place des chantiers participatifs : projets à réaliser avec les habitants et le soutien des acteurs concernés : propriétaires, collectivités publiques, associations, … une manière de varier le dispositif participatif qui ne se limiterait ainsi pas seulement à récolter et intégrer l’avis des habitants dans les projets d’études. C’est aussi une façon de tisser des liens entre les habitants et de favoriser la convivialité et le bien vivre ensemble. Les coûts des réalisations doivent rester modestes.

2. Développer des projets d’insertion jeunes 3. Réaliser sans attendre ce qui peut déjà l’être

4. Mobiliser les habitants en proposant des actions participatives.

5. Poursuivre les activités EDD34 de la décennie en vue de l’éducaion35 au développement durable UNESCO » (Ibid., p. 68).

Le processus participatif décrit ici vise clairement à plus que simplement intégrer les habitants dans le projet d’urbanisme par simple consultation, mais va jusqu’à vouloir créer une véritable communauté, une atmosphère sociale de quartier positive. Le deuxième point de ces objectifs parle directement des jeunes. Le mot « insertion » laisse entendre que ceux-ci sont en marge de la communauté locale et qu’ils ont besoin d’y être intégrés pour une meilleure cohésion sociale.

34 EDD = éducation au développement durable.

35 *éducation : la faute est présente dans le texte d’origine.

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L’entité de gestion de la participation au projet d’écoquartier est le Forum 1203. Il s’agit d’une association qui « a été créée en 2006 afin de promouvoir la démocratie participative en favorisant l’information et les débats au niveau local » (https://www.forum1203.ch/-Qui-sommes-nous-.html). Le 15 avril 2008, le Forum 1203 – aussi appelé Forum St-Jean-Charmilles36 – a organisé un atelier intitulé « « Forum-enfants » : enfants, ados, adultes…

Comment vivre et décider ensemble ? ». Le compte rendu de cet atelier, présent sur le site du Forum 1203, est composé de deux parties. La première est axée sur le Département de l’instruction publique (DIP) et les mesures qu’il s’engage à prendre ; la seconde est plus directement en relation avec le quartier. C’est sur cci que le focal est orienté. Elle est elle-même divisée en quatre sections : 1) Ecole primaire de St-Jean – Europe – Cayla + GIAP37 St-Jean ; 2) Cycle d’orientation de Cayla ; 3) « Voisinons ensemble » ; 4) Présentation des Zabouches.

Les deux premières sections sont orientées sur comment les enfants et les jeunes, à travers une organisation sous forme de conseils, peuvent gagner en pouvoir décisionnel dans les écoles.

Bien qu’intéressant sur la question de la participation de la jeunesse, le cadre de parole ne touche par directement le quartier. C’est en revanche, le cas des deux dernières sections, plus spécifiquement la troisième section qui parle d’une réunion organisée avec les jeunes sur leurs envies et besoins dans l’espace public :

« La première rencontre avait pour toile de fond les questions suivantes : que pourrait-on faire pour améliorer notre environnement et qu’est-ce qui ne va pas à propos de la façon dont on se parle. Comment intervenir en tant que parents auprès des autres enfants ? Est-on l’éducateur des enfants des autres ? Le constat fait par les jeunes était qu’il y avait des installations pour les jeunes enfants, mais rien pour les plus grands. Réflexion donc entamée pour savoir comment ménager l’espace commun. La fête des voisins a ensuite été une occasion de rencontrer d’autres jeunes. Lors des réunions, les participants ont pu faire des propositions, entre autres, piscine, acrobranche, train fantôme, réparation des paniers de basket, etc… […]

Résultat : réparation des paniers de basket, installation de tables de ping-pong. Les parents n’étant pas disposés à surveiller les enfants régulièrement pour l’acro-branche, il ont organisé une sortie commune « acro-branches » »38. (FORUM 1203, 2008a)

36 Il se fait appeler aussi aujourd’hui Forum Saint-Jean Charmilles Concorde depuis janvier 2018, moment où la plateforme du site a été révisée. Source : https://www.forum1203.ch/Site-web-forum1203-ch-version-janvier-2018.html, consulté le 9 janvier 2020.

37 Groupement intercommunal pour l’animation parascolaire.

38 Le texte a été retranscrit telle qu’il est présent dans le document. Les fautes d’orthographe et d’accords sont d’origine. (Mention spéciale pour le mot « accro-branche » qui a été massacré trois fois de suite).

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Dans cet extrait du compte rendu, on remarque plusieurs choses importantes. Premièrement, les enfants ont été questionnés sur ce qu’ils souhaitent améliorer dans leur environnement direct. Deuxièmement, les jeunes ont constaté et rapporté eux-mêmes un manque d’installation pour la jeunesse à la sortie de l’enfance. Troisièmement, des demandes ont été formulées par les jeunes reflétant leurs désirs, certains plus réalisables que d’autres. Enfin quatrièmement, il y a eu un véritable impact suite à ces demandes, même si les résultats à long terme (réparation des paniers de basket et installation de tables de ping-pong), n’étaient pas les points qui tenaient le plus à cœur aux jeunes selon ce compte rendu. Le projet d’installation d’un accro-branche de libre accès étant mis à l’écart pour des raisons de sécurité des jeunes mineurs.

La section sur les Zabouches explique qu’il s’agit d’une association aux Ouches – des immeubles à l’intérieur du quartier de la Concorde – qui promeut au sein de la Coopérative de la CODHA39 une participation décisionnelle des jeunes dans le contexte de ces immeubles et des espaces ouverts les séparant.

« L’assemblée des enfants, printemps 2007 dont le but était de connaître l’avis des enfants sur l’utilisation et l’aménagement des espaces extérieurs pour pouvoir en tenir compte lors d’une AG entre adultes sur le même sujet. De cette assemblée est principalement ressorti :

o Un débat de genre (les filles, les garçons, le foot, etc.)

o Une demande d’installation d’un trampoline. Les parents n’étant pas disposés à surveiller les enfants régulièrement, un trampoline a été installé devant l’immeuble pour une journée.

o Une recommandation sur la conservation de la pelouse

o Et surtout, les enfants ont dit avoir apprécié la démarche et souhaitent la reconduire » (Ibid.)

Cette association particulière invite donc les jeunes à donner leur avis, mais les décisions finales restent celles des adultes. On remarque à nouveau que la demande principale des enfants est reléguée à un événement ponctuel pour des raisons de sécurité.

Nous sommes ici dans le contexte des prémisses de la transition de la Concorde en écoquartier, puisque le 25 septembre 2007, une motion pour créer l’écoquartier de la Concorde est avancée devant le Grand Conseil (KÜNZLER et al., 2007). Avec le Forum

39 Il s’agit d’une coopérative d’habitation, notamment active à Genève. « Sans but lucratif, la CODHA, créée en 1994, rassemble des personnes souhaitant un autre type d'habitat, une autre qualité de vie, un autre rapport au logement, basé sur la participation, la convivialité et la solidarité » (https://www.codha.ch/fr/pra-sentation).

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1203, ces deux exemples de participation des jeunes dans l’aménagement de leur quartier ou de leur lotissement d’immeubles en 2007-2008 témoignent d’un intérêt donné à la voix de la jeunesse, mais aussi et toujours une modération de leurs envies pour les protéger de potentiels accidents. Les événements – sortie accro-branche et journée trampoline – permettent d’apaiser les demandes des jeunes mais ne résolvent pas le problème du manque d’espaces dédiés pour eux et surtout demandé par eux.

Dans cette partie de la recherche, je me suis penchée d’abord sur le PDQ Concorde pour observer les projets effectifs pour la jeunesse prévus dans ce nouvel écoquartier, ensuite sur des ateliers participatifs avec les jeunes qui s’étaient réalisés en amont de la réalisation du PDQ pour observer l’implication des habitants envers les jeunes. Deux éléments sont à retenir pour cette partie sur les projets initiaux entre jeunesse et urbanisme. Premièrement, une volonté au sein des habitants du quartier à inclure les jeunes dans les débats sur « que faire de l’espace

public », cependant avec un souci de protection de cette population juvénile. Secondement, dans la ligne directrice pour la réalisation de l’aménagement et des chantiers du quartier, la jeunesse n’est pas oubliée, mais ce qui est prévu pour elle reste très approximatif, permettant une grande liberté à la réalisation du projet, in fine impliquant plus ou moins la jeunesse. Les premiers chantiers du périmètre de la Concorde ayant débuté en 201640, la mutation du quartier a donc mis du temps à démarrer. Il convient donc maintenant de voir ce qu’il s’est réellement produit six ans après l’établissement du plan directeur en 2013, soit aujourd’hui en 2019.

Les jeunes dans les projets réalisés : l’état des lieux aujourd’hui…

Le Journal info chantier Concorde, comme présenté dans la méthodologie, est destiné à la population du quartier et publié par le Forum 1203. Pour ce qui est de l’avancement physique

40 Plus d’information sur le site du Forum 1203 : (2016), « Actualité chantiers - Quartier de la Concorde », [en ligne], URL : https://www.forum1203.ch/Nouvel-article,3053.html

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du projet, le journal dans son n°7 de l’été 2019 présente un plan des chantiers (Plan n°2) qui détaille l’état actuel du quartier et le temps escompté pour atteindre la fin de la mutation. La jeunesse n’est pas oubliée, mais se sont surtout les enfants qui y sont à l’honneur. La page 7 du journal leur est dédiée (voir annexe n°6). La nouvelle école Émilie de Morsier, inaugurée en 2018 sur la rue Jean-Simonet du côté Vernier du quartier, est le premier élément mis en avant sur cette page. Il est souligné l’importance de cette école dans la mutation du quartier :

« Le Forum s’intéresse particulièrement à cette situation, car les enfants du quartier vont conitnuer41 à grandir au cœur d’un vaste chantier ». Ce qui ressort le plus sur cette page est un dessin d’enfant illustrant l’excitation des actuels cent-dix élèves de cette école à accueillir de futurs enfants, directement liés à la densification du quartier. Les élèves ont donc le rôle de guide dans ce schéma et sont perçus comme élément central de la vie de quartier.

Le deuxième élément mis en avant sur page 7 du journal est la future maison de quartier, fixée à la Ferme Menut-Pellet. Il existe bien une maison de quartier à la Concorde, mais celle-ci est

« mobile » et répartie dans plusieurs bâtiments. Actuellement, l’accueil des enfants et de la jeunesse se fait dans la maison du 4 av. Henri-Bordier, un lieu appelé à disparaître42. Ce nouveau lieu, qui servira d’ancrage à la maison de quartier, est un véritable événement pour le quartier :

« Hourrah ! Le chantier de rénovation de la Ferme Menut-Pellet a commencé ce printemps, une victoire à célébrer dans la saga épique pour que le quartier de la Concorde dispose d’un lieu d’accueil collectif digne de ce nom » (Forum 1203, 2019, p. 7).

On peut sentir un véritable enthousiasme dans ce passage de l’article, dénotant d’un besoin pour ce type de structure. Ou du moins une volonté et un engagement de la part des souteneurs du projet, c'est-à-dire le Forum 1203 et l’Association des habitants du quartier de la Concorde (AHQC).

Dans le développement urbain du quartier, les établissements pouvant accueillir les jeunes sont davantage promus dans le journal du quartier. Ces lieux représentent l’espoir de dynamiques de quartier plus positives et de qualité. Dans les parties qui suivent, ce sont les deux entretiens réalisés – avec d’une part, un animateur de maison de quartier et d’autre part, une responsable de l’urbanisme – qui seront abordés. Ces deux intervenants permettent de

41 *continuer : la faute de frappe est présente dans le texte d’origine.

42 Plus d’information sur le site de l’association des habitants du quartier de la Concorde : http://www.ahqc.ch/mqm/

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voir ce qui s’est fait pour les jeunes depuis la création du PDQ, mais aussi ce qui se fait aujourd’hui et les espérances pour l’avenir.

… pensé par la Maison de quartier de la Concorde

Le vendredi 31 mai 2019, à 12h30 lors d’une journée ensoleillée, j’ai rejoint un animateur de la Maison de quartier de la Concorde (MQC) au 4 av. Henri-Bordier, où celle-ci est locale en tout genre et de toute génération, tout en restant axée sur les jeunes. Voici la réponse de l’animateur à la question : « vous parlez beaucoup être en contact des jeunes, donc vous allez directement à eux ou vous les faites venir à vous ? » :

« Alors, ce qui est sûr, c’est qu’on à un bel outil qui est cette maison de quartier. On a la chance d’être, grâce à la maison de quartier, crédibilisé dans le quartier en faisant par exemple au local sous l’école des Ouches, des fêtes un vendredi par mois… la fête des voisins, le Bonhomme Hiver, l’Escalade… On a cette légitimité d’être un acteur évidemment, j’ai envie de dire. […] Et, mais c’est sûr que les différents outils que sont… enfin les différents événements que sont la fête des voisins par exemple. Bah tout dernièrement, par ce qu’on vient de vivre y a, y a une semaine. Et bien nous ont permis de pouvoir aller à la rencontre, aller, aller taper aux portes des, des populations concernés par cette fête des voisins qui était sur Henri Bordier pour la semaine dernière par rapport à notre, notre action. Mais voilà, demain Jean-Treina, si on arrive à identifier que les part les personnes… les publics concernés sont…

la SCHG44 avec toute sa direction, les habitants, les habitants qui se plaignent… les jeunes, les jeunes habitants, les jeunes qui sont dans le quartier… la police, des TSHM45. Alors comment est-ce qu’on, on, on est crédible, on est légitime et on est à la rencontre de ces différents publics pour pouvoir être acteur de médiation » (Animateur de la MQC, 31 mai 2019).

43 Initialement, la MQC s’était constituée en Maison de quartier mobile, avec une roulotte comme local de référence. Avec l’arrivée du PDQ Concorde, la ville a commencé à mettre des locaux à la disposition de la MQC dans des maisons en voie d’êtres démolies, dans l’attende de la Ferme Menut-Pellet. Source : http://www.ahqc.ch/mqm/

44 SCHG = Société Coopérative d’Habitation Genève.

45 TSHM = Travailleurs sociaux hors-mur.

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L’organisation d’événements au sein du quartier à l’extérieur de la structure même de la maison de quartier permet aux animateurs d’aborder la population, d’écouter les attentes des habitants et des jeunes, tout en se faisant connaitre du voisinage. L’action de cette maison de quartier dépasse celle du cadre de ses murs, peut-être en raison de son statut particulier de maison de quartier sans maison fixe dans le temps. L’animateur souligne des turbulences causées par les jeunes dans le quartier – notamment à Jean-Treina – et que le rôle qu’il endosse avec ses collègues est celui de médiateur entre les différents acteurs (jeunes,

L’organisation d’événements au sein du quartier à l’extérieur de la structure même de la maison de quartier permet aux animateurs d’aborder la population, d’écouter les attentes des habitants et des jeunes, tout en se faisant connaitre du voisinage. L’action de cette maison de quartier dépasse celle du cadre de ses murs, peut-être en raison de son statut particulier de maison de quartier sans maison fixe dans le temps. L’animateur souligne des turbulences causées par les jeunes dans le quartier – notamment à Jean-Treina – et que le rôle qu’il endosse avec ses collègues est celui de médiateur entre les différents acteurs (jeunes,