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DANS LA TENSION ENTRE FORMATION ET PRODUCTION Animateur:

Frédéric VON BUEREN

DANS LA TENSION ENTRE FORMATION ET PRODUCTION Animateur:

Edo POGLIA

chef de section à l'OFES, Berne

chargé de cours à la FPSE, Université de Genève Rapporteur:

Janine BERBERA T

assistante à la FPSE, Université de Genève

La présentation du thème par Edo POG LIA est suivie par les interventions de deux chercheurs et de deux intervenants de la pratique.

Première recherche:

La formation pédagogique des maîtres d'apprentissage Janine BERBERAT

cherchew:e du PNR EV A

Janine BERBERAT donne un aperçu de la recherche relative à la formation pédagogique des maîtres d'appren­

tissage. Les cours sont organisés dans le souci d'éviter pour les apprentis une formation incomplète et non systématique, de ne pas renforcer les inégalités en limitant les connaissances professionnelles et générales, de ne pas utiliser l'apprenti comme main- d'oeuvre à bon marché. La formation est obligatoire pour tout nouveau maître d'apprentissage; elle aborde les aspects juridiques de l'apprentissage, ses dimensions psychologiques (motivation, relation, problèmes d'adoles­

cence ... ) et pédagogiques (transmission de savoirs et de

savoir- faire ... ). Le but de la formation est de sensibiliser le maître d'apprentissage à l'importance de son rôle de formateur et de l'aider à intégrer cette tâche aux autres activités de l'entreprise.

Deuxième recherche:

Carrières d'apprentis Gil M EYER

chercheur du PNR EV A

Gil MEYER s'exprime sur les ruptures de trajectoire dans les apprentissages qui sont à lire à la lumière des tensions entre production et formation et des conflits habituels entre patrons et apprentis. Deux facteut's sont à prendre ici en considération: les conditions de travail et l'identité de [ 'apprenti. En ce qui concerne les conditions de travail, on constate 1me régularité dans les résiliations qui semblent dépendre du genre de profession ainsi que du type d'entreprise (davantage de ruptures dans les petites entreprises).

L'entreprise ne tient pas toujours compte du changement brutal que représente pour l'apprenti la transition entre école et apprentissage (attitudes corporelles, horaires de travail, contact avec un autre milieu .. . ). L'apprenti, dans ce nouveau contexte, a quelque difficulté à se situer: est-il un jeune, un travailleur, un apprenant?

Premier intervenant:

Jacques ROBERT

secrétaire syndical FOBB, Genève

Jacques ROBERT fait référence à une enquête effectuée par la FOBB et en commente quelques résultats quantitatifs.

Les questions retenues portent sur la satisfaction qu'apporte à l'apprenti la formation entreprise, sur les heures de travail consacrées à des activités au cours desquelles il n'apprend rien de nouveau, ainsi que sur le profit que tire l'entreprise du travail de l'apprenti. D'autres éléments illustrent une certaine

tension entre la formation et la production, notamment l es h eures supplémentaires faites par la moitié des apprentis, l e travail d u samedi, l e dépassement d u temps de travail . Si, d'une manière générale, les impératifs de la production ne constituent pas un obstacle à une bonne formation, on constate que les cas particuliers sont nombreux et ne sont pas toujours mis en évidence par la surveillance de l'apprentissage. La formation en entreprise présente l'avantage d e garantir l'adéquation entre le métier appris et les besoins immédiats de l'économie, entre les qualités acquises et les qualités requises par l'exercice de la profession. Cependant, à plus long terme, cela ne suffit pas. L'évolution des techtùques, les mutations t echnologiques nécessitent une capacité d'adaptation et une formation de base très large que l'entreprise n'est pas à mêm e d e dispenser seule.

Second intervenant:

Marcel THOMAS

adjoint de direction à l 'OOFP, Genève

Marcel THOMAS informe sur l'organisation des cours d'introduction prévus par l es nouvelles dispositions légales de 1980. Le but de ces cours est d'initier l es apprentis aux techtùques fondamentales de travail, de leur dispenser une formation complémentaire pour le travail courant. Il s'agit donc de rendre l'apprenti le plus autonome possibl e dès l e

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Discussion

La formation en alternance (formation dans laquelle l'apprenti est le plus fréquemment appelé à effectuer un

travail de production) n ' est pas fondamentalement remise en question, bien que de nombreuses interventions soulignent la tension suscitée par les tâches productives demandées à l 'apprenti. La formation dans ces conditions soulève diverses interrogations , telles que:

Le caractère productif du travail provoque-t-il plus de motivation et partant une m eilleure formation?

Si oui:

a) y a-t-il des différences entre la grande et la petite entreprise ?

b) est-ce lié uniquement à certaines professions ?

Comment organiser l e travail productif pour qu'il reste source de formation?

Dans quelles conditions l 'apprenti tire-t-il profit d e la production (conditions idéal es)?

Le travail productif, lorsqu 'il est formateur, n ' est-il pas plus gratifiant ?

Quelles relations l 'apprenti entretient-il avec l es autres employés ? Ceux-ci ont-il une mission de formation?

D es problèm es relatifs à la fatigue, au temps de travail (horaire), aux h eures supplém entaires, au travail le samedi sont également soulevés par les intervenants .

C es questions et la discussion qui s 'ensuivit nous amènent à considérer cette problématique selon trois axes .

a) Les priorités à donner à la formation

Les attentes des participants sont assez identiques et ont trait à la nécessité de:

Donner une bonne base de culture générale et de compétences théoriques en relation avec la profession.

Préparer à l 'autonomie .

Développer le sens des responsabilités.

Préparer à l'avenir et aux changements technologiques.

Ouvrir l'esprit à la vie.

Apprendre à chercher et à utiliser des informations.

Les exigences patronales augmentent, on désire une formation de base de plus en plus importante (maturité ou certificat de culture générale) avant d'entrer en apprentis­

sage. Il est donc nécessaire de trouver des moyens pour aider les apprentis qui n'ont pas un bagage suffisant.

b) La répartition des tâches de formation

Il est indispensable de connaître avec précision les objectifs de formation qui incombent à chacun des intervenants: école, entreprise, cours d'introduction. Les actions doivent être coordonnées et surtout complémentaires.

La répartition est à faire selon des critères précis à partir de plans d'études détaillés, mais pas surdimensionnés. La formation en alternance ne sera efficace que si elle est accompagnée d'une collaboration constante entre ces différentes instances. En effet, on constate trop souvent un décalage d'exigences entre pratique et théorie.

c) La démarche de formation

Les jeunes entrant en apprentissage rejettent souvent l'aspect scolaire de la formation. Il est souhaité, dans le groupe, qu'une pédagogie plus adaptée soit trouvée, de mamere à motiver les jeunes et à les aider à effectuer les apprentissages de leur choix. Ceci est valable pour l'enseignant de l'école professionnnelle, mais aussi pour le maître d'apprentissage qui n'est pas toujours conscient de l'importance de sa tâche de formateur. Il faudrait pour cela utiliser des pédagogues de qualité dans les écoles et former efficacement les maîtres d'apprentissage et toutes les personnes qui ont une mission de formation dans l'entreprise.

Durant le débat, on a souvent fait une différence entre la grande et la petite entreprise. La formation est jugée plus efficace, plus diversifiée, mieux adaptée au niveau de l'apprenti, dans les grandes et moyennes entreprises.

Finalement, on ne devrait pas négliger les facteurs humains en tant que source de conflit. A ce sujet, la surveillance, voire l'intervention du commissaire d'apprentissage sont vivement souhaitées comme médiation entre apprenti, parents et maître d'apprentissage.

Plusieurs recherches ont traité certains aspects de la formation abordés ci-dessus. Les résultats sont peu connus des praticiens et encore moins utilisés. Praticiens et chercheurs semblent vivre dans deux mondes séparés. Comment éveiller l'intérêt de part et d'autre ? Une diffusion réfléchie en fonction du public à atteindre est souhaitée. Il serait également possible d'effectuer des recherches mandatées par les entreprises, elles répondraient ainsi à un besoin et deviendraient, de ce fait, pratiques et utilisables.

Atelier 5

MUTATIONS TECHNOLOGIQUES: QUELLES IMPLICATIONS POUR LA FORMATION INITIALE ET CONTINUE?

Animateur:

J olumy STROUMZA

chargé d'enseignement à la FPSE, Université de Genève avec la collaboration de:

Edmée OLAGNIER et Christine BOURDET assistantes à la FPSE, Université de Genève Rapporteurs:

Christine BOURDET et Henriette LERCH assistantes à la FPSE, Université de Genève Johny STROUMZA

chargé d'enseignement à la FPSE, Université de Genève

Objectüs et déroulement de l'atelier

Etant donné l'importance et la rapidité de l'évolution actuelle de l'organisation du travail, en partie dictée par les rnnt:it;nn<: technologiques liée-s à l'informatique (cf. le compte-rendu de la conférence de René LEVY), étant donné l'impact prévisible de cette évolution sur la formation professionnelle en Suisse (cf. le compte-rendu de la 1ère table ronde), les contenus et structures de cette formation doi­

vent-ils être reconsidérés? Plus particulièrement, l'instau­

ration progressive d'une formation professionnelle continue implique-t-elle une transformation de l'apprentissage tel qu'il est pratiqué aujourd'hui?

Cet atelier ne prétendait pas faire le tour de la question, encore moins y apporter de réponse, mais mesurer la pertinence de cette question à partir de l'expérience de quelques acteurs de ce champ professionnel.

A cette fin, deux responsables de formation dans des secteurs particulièrement touchés par des mutations teclmologiques, l'horlogerie et les banques, ainsi qu'Wle équipe de recherche ayant étudié l'impact de ces mutations sur le parcours professionnel des travailleurs ont présenté leur expérience et réflexion sur ce sujet.

Ces trois présentations ont été suivies d'Wle discussion générale. Le vendredi matin, Wle synthèse présentée par l'animateur de l'atelier a été discutée dans la perspective de la deuxième table ronde, c'est-à-dire pour en dégager des priorités de travail, de recherche.

Notes sur les trois exposés

Nous ne rapporterons ici ni l'essentiel, ni même Wl réswné de ces trois interventions (non enregistrées), mais quelques notes qui n'engagent en auclllle manière ces orateurs.

Notes relatives au premier intervenant:

Frédéric VON BUEREN

formateur, Convention patronale de l 'horlogerie, La Chaux-de-Fonds

L'orateur a présenté la formation pour formateurs d'entreprise qui viennent se former à l'utilisation de nouvelles teclmologies et démultiplieront ensuite la formation reçue, en formant à leur tour les collaborateurs de leur entreprise.

Parmi les cours proposés figurent le dessin et la conception assistés par ordinateur et l'utilisation de machines d'usinage à commande numérique.

Quelques remarques de l'orateur sont rapportées ci-dessous:

Si le responsable de formation a pour rôle technique de faciliter l'utilisation des nouvelles technologies, il a aussi pour rôle de motiver l'entreprise à entreprendre de telles

formations et de rassurer l e travailleur en formation.

L'homme doit en tout temps rester au centre d es préoccupations du formateur.

La collaboration entre les centres de formation et l es entreprises peut et doit être fructueuse . A titre d'exemple, l'orateur cite le cas d'apprentis ne parvenant pas, dans leur entreprise, à se former sur un tour à commande numérique, pour cause de surcharge de la machine par l es tâches de production. La solution a été apportée par la mise à disposition pour ces jeunes, pour l eur formation, d'une telle machine offerte par la

Convention patronale.

La formation professionnelle utilisera bientôt l es nouvelles technologies pour ses b esoins propres. Chaque adulte pourra se perfectionner chez lui grâce à un enseignement assisté par ordinateur, relayé par un t erminal à domicile. Il faut cependant souligner que d e tels cours demandent une longue préparation, donc un coût important et qu'ils ne pourront totalement se substituer au contact formateur-enseigné.

Notes relatives au deuxième intervenant:

Michel BACHETA

formateur, Crédit Suisse, Lausanne

L 'intervenant a présenté son cheminement professionnel , puis l'ensemble des programmes d e formation ouverts au personnel d e cette banque, notamment l es cours d e traitement de texte, de télématique, de communication et d'archivage électronique.

Voici quelques observations tirées d e la pratique d e l'orateur:

A la düférence de l'informatique lourde, l'informatique légère est accessible à tous. Elle ne requiert aucune aptitude particulière en mathématique. Ce point est d'autant plus important que l 'approche mathématique,

utilisée dans bien des formations , constitue souvent un barrage tant psychologique qu'intellectuel pour l 'adulte ou l e jeune en formation sur l'informatique.

Si la formation en informatique attire souvent l es jeunes qui se plaisent à manipuler l 'ordinateur, on constate aussi que b eaucoup de personnes sont dégoûtées de l'informatique par des formations trop théoriques, axées vers l 'informatique lourde, obligeant l 'apprentissage de langages vite périmés .

Au-delà de la formation de s es propres employés soumis à des modifications rapides de matériel et d'organisation du travail, la banque est de plus confrontée au problème de la formation de ses clients à l 'usage des nouvelles procédures de communication qu'elle leur propose.

Notes relatives au troisième intervenant:

Martin STRAUMANN chercheur du PN R EV A

L e travail de recherche cité par Martin STRAUMANN analyse l'influence des mutations technologiques sur deux générations de travailleurs qualifiés en m écanique et électronique (MAET). Ce travail met en évidence quelques points forts:

Avant l 'apprentissage, les jeunes idéalisent le métier qu'ils choisissent , ils se le r eprésentent comme une profession de pointe.

Durant l 'apprentissage, ils se démotivent. Ils n'ont pas suffisamment accès aux machines performantes et se rendent compte qu 'il l eur faudra poursuivre l eurs études au-delà de l 'apprentissage pour atteindre cette qualification de pointe à laquelle ils aspirent .

Les maîtres d'apprentissage sont perçus comme des surveillants exerçant un contrôle, l es jeunes préféreraient des formateurs qui jouent davantage un rôle de conseiller.

Après la formation, ils n'exercent que fort peu la profession apprise: 4 apprentis sur 5 changent de

profession dans les 2 à 3 ans qui suivent l'obtention de leur certificat.

Pour celui qui reste dans la profession, l'introduction de nouvelles technologies dans la production se traduit plus par une déqualification que par un enrichissement de son travail.

Synthèse des discussions

Orientation. représentation. motivation

Les mutations accélérées des technologies et de l'organisation du travail ainsi que la mobilité professionnelle que l'on rencontre dans les entreprises encore largement traditionnelles, engendrent une dislocation de la plupart des métiers usuels de faible et moyenne qualification. Ce

phénomène rend extrêmement difficile la tâche dévolue à l'orientation professionnelle. La représentation que se fait l'apprenti de son avenir professionnel, l'image de son futur métier, de son futur statut social et économique, ne peut plus être ce qu'elle a été ces dernières décennies. La constuction d'une nouvelle représentation est peut-être plus facile à forger pour les jeunes, conditionnés par l'environnement culturel actuel que pour les adultes, encore imprégnés d'un mnrl,\1,,. rl�n,.c:,c:,,!,

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Ces difficultés d'orientation et de représentation se répercutent évidemment sur les motivations des jeunes en formation. Il faudrait peut-être sur ce plan renforcer une motivation liée à la qualité du travail et de son environnement immédiat, comme l'a souligné René Lévy dans son exposé, que de recourir à un modèle de motivation qui ne peut engendrer chez le jeune que scepticisme ou désillusion.

Potentiel mental ou manuel ?

ll se dégage un consensus pour admettre que le travail avec les nouvelles technologies fait davantage recours à l 'abstraction, qu'il requiert une plus grande mobilisation du potentiel mental de l'individu. L'autonomie, la flexibilité, la polyvalence des connaissances sont aussi davantage sollicitées.

Il s'avère cependant encore difficile d'expliciter la nature de ce potentiel mental mobilisé par l'emploi des nouvelles technologies. Il n'est pas certain qu'il soit simplement identifiable aux aptitudes intellectuelles mobilisées par les exigences scolaires.

Divers avis se sont fait entendre dans la discussion à ce sujet, certains font référence à la faculté de "sentir", de

"jouer" de l'ordinateur comII1e l'on "joue" d'un instnunent de musique; d'autres insistent sur la nécessité de "comprendre".

Faut-il vraiment comprendre pour faire marcher?

Formation initiale -formation continue, quelle structure?

Beaucoup de participants à l'atelier estiment que la structure actuelle de l'apprentissage ne convient déjà plus aux secteurs où les nouvelles technologies sont fortement introduites et qu'à terme, cette inadaptation s'étendra à la plupart des métiers. Les critiques portent sur le mode de définition des métiers répertoriés par l'OFIAMT et donc sur le nombre et la nature des filières d'apprentissage. Elles portent aussi sur la durée et le contenu de ces formations, jugés souvent sans rapport réel avec l'exercice professionnel. Elles portent enfin sur la non-prise en compte par la formation initiale d'oo.e préparation à la formation continue, d'une articulation avec les formations ultérieures indispensables

Des suggestions ont été formulées allant dans le sens d'une réduction du nombre des filières, d'un accroissement du degré de polyvalence des formations de base, d'une redéfi­

nition des qualifications-clés. L'articulation entre formation initiale et continue ainsi qu'un assouplissement des durées

de formation peuvent être grandement facilités par la généralisation du congé-formation.

L'équilibre actuel dans la formation professionnelle entre l'apport des écoles publiques et celui des entreprises doit être maintenu, les premières garantissant une certaine polyvalence de la formation, les secondes la spécialisation et l'adaptation aux renouvellements technologiques .

A société duale, formation duale?

La tendance dans les pays industrialisés à partager le marché de l'emploi en un secteur fortement qualüié , bien rémunéré, de grande stabilité et un secteur de faible qualüication, d'emplois précaires et mal rémunérés ne doit pas être renforcée par une formation professionnelle à deux vitesses, l'une longue et sophistiquée, l'autre rapide et rudimentaire .

Ce souci pousse à l'instauration d'un congé formation pour tous, au maintien d'une responsabilité de l'Etat sur la formation professionnnelle, à la recherche par les entreprises d'une organisation du travail qui dépasse le Taylorisme, qui évite la sous-traitance à outrance .

Il a enfin été rappelé que la communication entre le formateur et le formé est un élément fondamental de la for·mation et qu'en conséquence, les nouvelles technologies doivent être utilisées po1.1r ren.forcer r.P.ttP. r.nmm11n1r»Hnn ,.,.

non pour s'y substituer .

Propositions d'orientation pour la recherche

A partir des présentations, des discussions et d'une intervention de Jean-Pierre THOREL (cf. le compte-rendu de la deuxième table ronde), plusiew-s pistes de travail peuvent être proposées:

Dans la perspective du congé formation, réfléchir aux moyens matériels et humains à mettre en oeuvre pour que chacun puisse se former tout au long de sa vie et, en

particulier, ceux qui tendent à être exclus de la formation: les femmes, les immigrés, les moins jeunes, les chômeurs.

Pour construire une nouvelle structure de formation articulant formation initiale et continue, identifier les savoir-clés nécessaires, les passerelles et autres modalités susceptibles de favoriser la flexibilité des travailleurs.

Réexaminer les rôles des différents formateurs et, en particulier, celui du maître d'apprentissage, afin de les adapter aux exigences nouvelles.

Clarifier les apports et les limites liés à l'introduction des nouvelles technologies dans l'enseignement professionnel.

Trouver des voies nouvelles pour renforcer la collaboration entre la formation dans les écoles professionnelles et dans les entreprises.

Atelier 6