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Centre d’enseignement à distance

de Cotonou

Centre Songhaï Formation à distance au lycée agricole Médji de Sékou

DESS en gestion de la micro entreprise

Pédagogie Internet, tutorat, regroupement Moyens télématiques, vidéo, présentiel Télé-enseignement regroupements E-learning, tutorat Acteurs formateurs

Formateurs, tuteurs tuteurs Formateurs, tuteurs Tuteurs

Acteurs formés Etudiants niveau DESS

Agriculteurs et entrepreneurs

Elèves Etudiants en DESS

dispositifs FAD FAD FAD

Banque Mondiale, Global distance learning network

CERDI CIESA (New Brunswick, canada)

Le Burkina Faso quant à lui a élaboré plusieurs plans visant à accompagner le développement de l’informatique dans le pays.

Le premier plan a débuté en 1990 et a permis de développer le niveau d’informatisation du pays. Ainsi, selon une évaluation faite par deux experts en informatique, Ouedraogo M. et Tankoano J., le taux de croissance annuel des investissements en matériel informatique a été de 16,1% de 1990 à 1996.

Durant ce premier plan, les investissements en informatique ont été estimés à 7 milliards de francs CFA soit 1, 67% des investissements globaux du pays. Entre 1990 et 1996, le parc informatique du pays a presque triplé de volume, passant de 1000 à 2700 ordinateurs. Le rapport entre la valeur du parc informatique et le Produit Intérieur Brut (PIB) du Burkina Faso qui était de 0,68% en 1990, a atteint 1% en 1995146. Selon ces experts, ce taux correspond au seuil à partir duquel l’impact de l’informatique sur l’économie du pays peut devenir significatif.

Du côté des services, en 1991, l’ONATEL a mis en place un service de transmission de données fiable dénommé FASOPAC qui est en fait l’équivalent du Transpac français. Ce service a permis de développer l’utilisation de la messagerie électronique à l’ORSTOM. Mais c’est surtout la préparation de la conférence de Rio en 1992 qui a donné une nouvelle ampleur au réseau. Cette conférence a permis la mise à la disposition de l’Internet dans toutes les ONG participant au sommet de la terre a donné ainsi la première impulsion à une collaboration technologique de la recherche au Burkina Faso. C’est ainsi que l’ORSTOM a créé le domaine « bf » en collaboration avec l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI).

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Koné et Tago H. Usages et bonnes pratiques des technologies et des documents de communication

dans l’enseignement à distance et l’apprentissage libre au Burkina Faso, plus particulièrement pour la formation continue des enseignants, 2005 disponible sur le site http://www.resafad.asso.fr/adea/

En 1992, la ville de Bobo Dioulasso a été également reliée au réseau. En 1994, à l’occasion du deuxième colloque africain de recherche informatique, l’état du réseau lui a permis de mettre à la disposition des chercheurs une salle reliée à Internet.

L’ouverture de l’Internet au public est intervenue en 1997. Le Burkina Faso a mis en place un service d’accès Internet à l’attention du grand public à la même période que ses voisins. Ce service a été officiellement ouvert le 19 mars 1997.

L’opérateur canadien Téléglobe a été choisi pour relier l’ONATEL de Ouagadougou au réseau mondial. Le nœud Internet du Burkina appelé fasonet était de 64kbs. Il est passé à 256 kbs puis à 1 Mbs. Actuellement, l’accès à Internet est assuré par un nœud principal situé à Ouagadougou et cinq nœuds secondaires situés à l’intérieur du pays. La largeur de bande de la connectivité Internet internationale utilisée est de 18 Mbit/s.

Dans le cadre de FAD, plusieurs actions ont été menées au Burkina Faso. On peut citer les programmes « Partners in learning » de Microsoft, les formations organisées par le RESAFAD/MEBA, le Programme pilote intégré éducation/ VIH/SIDA, le programme World link pour l’enseignement secondaire. Dans l’enseignement supérieur on peut énumérer les actions menées dans le cadre du Campus numérique francophone, du RESAFAD avec le DUCM, de l’UVA et de l’Institut supérieur de technologie (IST).

La Direction de la promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (DPNTIC) est une institution de l’université de Ouagadougou. On y trouve deux salles équipées et connectées à Internet avec environ une vingtaine d’ordinateurs chacune. Elle est située au sein du centre de langue de l’université de Ouagadougou. Ce centre forme des étudiants mais aussi des fonctionnaires qui viennent pour leur mise à niveau en informatique.

Tableau 14 : Programmes de FAD au Burkina Faso

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Réseau Africain francophone de formation à distance

RSAFAD/MEBA PPIE/VIH/SIDA World link CNF de

Ouagadougou

IST UVA DUCM Pédagogie Présentiel, autoformation,

FAD Présenteil Autoformation, formation à distance FAD, regroupement, présentiel Présentiel, autoformation et FAD Visioconférence, cassettes

Approche centré sur l’apprenant

Acteurs-formateurs

Formateurs, assistants Formateurs de l’ENS Formateurs, tuteurs

Enseignants, tuteurs Correspondant, tuteurs locaux, tuteurs distants Acteurs-formés Inspecteurs, conseillers pédagogiques, cadres de l’éducation

Elèves, enseignants Elèves, enseignants, personnel administratif

Etudiants et Enseignants chercheurs

Bacheliers Etudiants Cadres de l’éducation, et de l’administration professionnels en informatique et étudiants

dispositifs FAD et e-learning FAD E-learning, regroupement

institutions RESAFAD-Ministère de l’enseignement de base et de l’alphabétisation PNUD et Gouvernement du Burkina Faso Banque mondiale, RENER, RESAFAD, AUF, Unesco Unimodale Bi-modale Banque mondiale, Université de Laval Bi-modale

RESAFAD147Univesrsité du Maine, Université de Lomé, de

En Côte-d’Ivoire, la première expérience de télé-enseignement remonte à 1964 avec la création du Centre national para télé-enseignement (CNPTE) dont l’un des objectifs les plus important était de permettre à un plus grand nombre de personnes d’avoir accès au savoir et de se former tout au long de la vie. Ce centre a permis aux inscrits de préparer leurs diplômes de l’enseignement secondaire à savoir le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et le Baccalauréat. Les supports d’apprentissage étaient essentiellement l’imprimé. Les enseignements étaient assurés par les enseignants formés à l’Ecole normale supérieur et les regroupements se faisaient dans des structures empruntées à l’administration scolaire.

A partir de 1995, un effort a été fait pour améliorer les actions de la CNPTE. Une réforme datant de cette année visait essentiellement à développer l’enseignement à distance et surtout à introduire d’autres supports notamment les cassettes audio. Un programme sera conçu pour former les enseignants intervenant dans ladite formation à la conception des cours propres à l’enseignement à distance. Les supports utilisés jusqu’alors étant conçus comme s’ils étaient destinés aux élèves en présentiel.

Plus tard, le Centre d’étude et de formation en informatique (CEFI) et une filiale française de France Télécom proposeront des formations professionnelles par visioconférences dans les domaines de l’informatique, des télécommunications et des réseaux.

En 1992, l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’Institut professionnel national d’enseignement technique en Côte-d’Ivoire, offriront une formation en Sciences de l’éducation notamment en Administration scolaire et gestion pédagogique. En outre la Banque mondiale (BM) a lancé un réseau global de formation à distance permettant des dispenser en collaboration avec l’Ecole nationale d’administration de Côte-d’Ivoire des formations d’agents de développement ayant de hautes responsabilités. Ces formations ont été dispensées via le Satellite VSAT de la Banque mondiale. Ce même dispositif a permis de recevoir des cours provenant des Etats-Unis. Afin de coordonner les différentes

actions en matière d’utilisation des NTIC dans l’enseignement, la Côte-d’Ivoire a créé un conseil national des autoroutes de l’information.

Le Sénégal compte parmi les pays de l'Afrique au Sud du Sahara qui ont, en premier, initié des actions favorables au développement et à l'utilisation des Nouvelles Technologies pour et dans l'enseignement. Comme actions on peut citer l’abaissement du coût du téléphone, la vulgarisation, en Afrique de l'Ouest, du concept de « télécentre ».

La signature d’une convention de partenariat entre la Sonatel, la Société Nationale de Télécommunication et le Ministère de l’Education Nationale démontre de sa volonté d'appuyer efficacement l’utilisation des TICE. Selon cette convention, les établissements scolaires et universitaires pourront bénéficier de plusieurs conditions préférentielles. L'impact de cette convention devait assez grand sur l’utilisation d’Internet dans l’enseignement dans le pays. Mais sur près de 6 500 écoles primaires et établissements secondaires répartis sur le territoire sénégalais, seules 51, dont 5 à 10 écoles élémentaires, ont accès aux bienfaits des nouvelles technologies.

On notera aussi, outre la gratuité de la ligne téléphonique, la diminution de 75% des frais de communication, une réduction substantielle de 30% sur les abonnements Sentoo, la gratuité pour l’hébergement de contenus pédagogiques et, enfin, une réduction de 50% sur les liaisons spécialisées.

D’autre part, un protocole d’accord entre Microsoft et le Ministère de l’Éducation appelé Partnership in learning a été signé en octobre 2004. Le partenariat prévoit la mise à disposition de logiciels à des pris abordable, le développement d’un portail pour les enseignants et la mise en œuvre d’une série de formations. L’USAID a aussi signé un partenariat avec Microsoft afin d’optimiser, en termes de coût, son appui au système éducatif sénégalais

Le Sénégal qui, depuis quelques années, a commencé la mise en œuvre de la formation à distance dans les écoles, les lycées et les universités, trouve dans ces

mesures de quoi avoir les moyens pour améliorer les contenus pédagogiques et étendre la formation dans les coins les plus reculés du pays.

L'Ecole Normale Supérieure de Dakar, l'Ecole Supérieure Polytechnique, l'EBAD, l'ESMT, … et plusieurs grands projets de l'ACDI, Banque Mondiale, Francophonie, sont impliqués dans la formation à distance148.

La stratégie de mise en œuvre de la formation à distance dans l'enseignement supérieur au Sénégal, se confond à celle des universités les plus importantes du pays. A cela il convient d'ajouter les initiatives de quelques institutions privées et le soutien d'organismes internationaux œuvrant dans le domaine de la formation et des nouvelles technologies.

L’enseignement Supérieur sénégalais offre une grande diversité de formations assurées par :

Des Universités publiques et privées ;

De Grandes Ecoles Nationales non universitaires ;

De nombreux Instituts et Ecoles privés.

Claude Lishou (2004) dans une étude de cas consacré au Sénégal effectuée pour le compte de l’ADEA, écrit :

Dans un contexte marqué par une concurrence internationale accrue et l’expansion de l’enseignement supérieur au plan local, l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation constitue une voie éprouvée pour améliorer l’accès et la qualité de l’enseignement supérieur, tout en répondant aux besoins de la formation tout au long de la vie149.

Selon l’auteur, le Sénégal a enregistré des avancées significatives dans le domaine de l’intégration des TIC dans l’éducation. Ainsi, dès 1996, la gestion du domaine Internet du Sénégal est confiée à l’UCAD qui dispose aujourd’hui de tous

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Lishou C, Usages et bonnes pratiques des technologies et des documents de communication dans

l’enseignement à distance et l’apprentissage libre au Sénégal, plus particulièrement pour la formation continue des enseignants Voir site http://www.resafad.asso.fr/adea/

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les éléments pour un développement intensif des technologies numériques dans la formation et la recherche.

De même, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et l’Ecole Supérieure Polytechnique de Thiès bénéficient des infrastructures et des équipements pour développer des formations partiellement ou entièrement à distance. Un Centre d’Enseignement à Distance (CED) très fonctionnel est disponible à l’ENAM. On signale l’existence de formations diplômantes partiellement ou entièrement à distance, à l’UCAD et à l’UGB.

Par ailleurs, grâce à la mise en réseau, la Bibliothèque centrale de l’UCAD, qui fait maintenant partie des plus modernes au plan mondial, mettra ses ressources documentaires à la disposition de l’ensemble des bibliothèques du système, notamment celles des CUR150.

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