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II7 – expériences menées dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest

Dans la plupart des pays de la sous région ouest africaine, des expériences ont été menées et ont consisté à mettre en place des plates-formes ou des dispositifs de formation à distance. Ces initiatives étaient le fait d’organismes non gouvernementaux agissant dans le cadre de la coopération internationale. Si certains Etats de la région ont vite réalisé le parti qu’on pouvait tirer de l’utilisation des TIC dans l’éducation et la formation, d’autres, faute de moyens financiers conséquents, vont avoir des difficultés à s’engager sur cette voie. Par contre dans les pays anglophones de la région où il existe une tradition et une expertise confirmées en formation à distance, l’utilisation des technologies nouvelles viendra renforcer la pratique.

Le Ghana, tout comme les autres pays de la région ouest-africaine, a connu le même engouement pour l’utilisation des TIC, surtout l’utilisation de la téléphonie mobile et l’accès à Internet. Le pays a mis en place un fonds pour les télécommunications auxquels pouvaient accéder les opérateurs de téléphonie pour le développement des télécommunications au Ghana.

Ce fonds alimenté par un prélèvement de 1% des revenus annuels des cinq opérateurs actuels (Ghana Telecom, Westel, Scancom, Millicom et Kasapa), a pour objectif le développement des infrastructures de télécommunications dans les zones

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rurales. Pour accéder à ce fonds, les opérateurs devront soumettre leur mode d’opération au secrétariat et seront évalués. Les fonds seront attribués prioritairement aux opérateurs ayant un service de qualité et un faible coût de communication. Grâce à cette politique, le marché de la téléphonie mobile au Ghana a connu un essor phénoménal.

Au cours des deux dernières années, le pourcentage de Ghanéens ayant accès à la téléphonie mobile est passé de 2 à 6 et devrait atteindre 25% d’ici 2009. Actuellement quatre sociétés opèrent un service de téléphonie mobile et la concurrence est importante, chacun des opérateurs mettant en place des promotions intéressantes afin d’élargir leur base d’abonnés.

Dans le domaine de l’enseignement, le Ghana, en 1997, a entrepris d’installer dans certaines écoles secondaires de 110 districts des laboratoires de sciences équipés de micro-ordinateurs. Chacun des établissements secondaires dessert trois ou quatre écoles primaires « satellites » avec les quelles ils partagent leurs ordinateurs. Ce dispositif permet de se familiariser à l’utilisation des TIC mais surtout d’étudier d’autres phénomènes naturels tels que la lumière, la chaleur et le son. L’étude des ces phénomènes étant plus facile par l’utilisation des technologies nouvelles.

Parallèlement le Ghana participe au programme WordLD128mis en place par la Banque mondiale et permettant aux élèves du secondaire d’utiliser Internet pour communiquer et échanger des idées. Ce programme très ambitieux avait pour objectif d’élargir les possibilités d’apprentissage des jeunes Africains, d’améliorer leurs compétences technologiques et de promouvoir une meilleure compréhension entre les différentes cultures129.

Pour terminer il faut souligner le fait que certaines institutions d’enseignement supérieur telles que le Winneba college of education et l’Université de Cape Coast participent au programme d’UVA.

Dans les pays francophones en Afrique de l’ouest, les actions en matière d’utilisation des NTIC dans l’enseignement et la formation sont diversifiées, initiées de l’extérieur, sans cohésion et rencontrent d’énormes problèmes. Nous commenceront par présenter les différents programmes répertoriés jusqu’à ce jour en adoptant la

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World Link for developpement

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Paud M. et col., Améliorer les possibilités d’apprentissage en Afrique, L’enseignement à distance et les

classification faite par Leborgne-Tahiri C. qui distingue les actions communes et les actions spécifiques à chaque pays. Nous essayerons ensuite de dresser un tableau récapitulatif des différentes expériences en utilisant la grille d’analyse PADI130 mis en place par Wallet J. et qui met l’accent sur la pédagogie, les acteurs, le dispositif et les institutions.

Les actions communes d’enseignement ou de formation qui ont eu recours aux NTIC sont organisées dans le cadre des organisations non gouvernementales, des organismes de coopérations bilatérales ou multilatérales. Dans l’espace francophone en Afrique de l’ouest, les formations organisées associent plusieurs pays qui, souvent, n’ont pas les mêmes priorités et dont les actions font l’objet d’une concurrence entre les différents partenaires.

Au compte des actions communes on peut mettre la préparation au diplôme professionnel d’ingénieur de conception initiée par l’Institut supérieur panafricain d’économie coopérative (ISPEC) et qui a bénéficié de l’appui de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT). Ses missions sont :

*Former, perfectionner et recycler dans un domaine particulier ou dans tous les domaines de l'économie coopérative, les cadres moyens et supérieurs et les acteurs de l'auto-promotion en vue de spécialiser les compétences techniques indispensables à la promotion d'un mouvement coopératif autonome, facteur de développement endogène et de promotion humaine

*Entreprendre, faire entreprendre, favoriser et diffuser toutes les recherches sur les problèmes coopératifs dans les pays africains, notamment dans le domaine des méthodes de formation, de l'implantation, de la gestion, du contrôle, du suivi et de la promotion des entreprises coopératives et associatives131

.

Basée à Cotonou au Bénin, l’ISPEC forme les opérateurs économiques des secteurs d'auto-promotion, les diplômés sans emploi, les retraités, les travailleurs compressés et les femmes leaders d'Afrique Francophone. Ce programme associe 11 pays africains dont huit appartiennent à l’Afrique de l’ouest francophone. Ces onze pays sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo (Kinshasa), la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Les premières expériences de formation à distance menées dans le cadre de l’ISPEC datent de 1993.

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PADI est une grille élaborée par Wallet J. pour analyser les actions en FAD du point de vue de la pédagogie utilisée, des acteurs impliqués, du dispositif mis en place et des institutions.

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En 1991, L’ACCT à travers le Consortium international francophone de formation à distance (CIFFAD) va mener les premières actions en matière de formation à distance en formant des experts en FAD et surtout en créant un réseau des acteurs impliqués dans la FAD en Afrique francophone. Le CIFFAD a, avant sa disparition, eu à organiser des sessions de formation et de perfectionnement des formateurs de FAD. L’ACCT à l’époque avait mis en place un observatoire des ressources francophone pour la formation à distance qui dispose d’une banque de données en ligne et sur CD-Rom relative aux institutions de formation, aux cours et programmes, aux personnes ressources en FAD dans l’espace francophone. A une réunion du CIFFAD en septembre 1995, il a été créé l’Association africaine francophone de formation à distance (ASAFFAD). Les actions du CIFFAD prendront fin avec la disparition de l’ACCT.

Parallèlement, le Centre national d’enseignement à distance (CNED) de Toulouse a organisé des formations à l’attention des professeurs de français à travers son programme d’ « Ecole francophone d’été ». Au Togo et au Bénin il a été expérimenté un système de formation multimédia132.

En 1995 au sommet de la Francophonie à Cotonou, les préoccupations des pays francophones étaient d’avoir accès à l’ensemble des ressources documentaires disponibles sur Internet, de permettre et de faciliter la communication entre les chercheurs originaires des pays membres et surtout de rendre accessibles au reste du monde les productions scientifiques, littéraires et culturelles de l’espace francophone.

Dans cette optique, le Ministère français de la coopération a engagé une réflexion sur l’utilisation des TIC pour la formation à distance. Il s’agissait de faire émerger une expertise dans le domaine des TIC en Afrique francophone et de favoriser l’utilisation des ces technologies en réseau de façon à mutualiser les ressources et à assurer une présence africaine sur Internet.

C’est dans ce cadre que sera créé le Réseau africain francophone de formation à distance (RESAFAD) dont la coordination sera confiée au Laboratoire d’Ingénierie Didactique de l’Université Paris 7 – Dénis Diderot avec l’appui de l’Institut universitaire

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Le Système Vifax mis en place permet d’apprendre le français à partir de l’analyse des bulletins radios et télévisés de la Chaîne TV5. Les supports sont acheminés par courriel aux apprenants.

de formation des maîtres (IUFM) de Versailles et l’Institut national de recherche en informatique et automatique (INRA)133.

Le RESAFAD va élaborer et expérimenter une formation à distance originale qui fera recours à l’utilisation d’Internet en gestion et administration scolaire au bénéfice des chefs d’établissements scolaires, dans certains pays de la sous région dont le Togo. L’approche proposée par le RESAFAD était centrée sur l’apprenant à savoir autoformation assisté, enseignement flexible et travail de groupe. Tous les médias (imprimé, radio, cassette, CD-ROM…) sont mobilisés et différenciés en fonction du public visé dans le cadre de la formation.

Les publics visés par la formation étaient :

- techniciens de maintenance informatique et audiovisuelle ; - personnels de la santé ;

- travailleurs sociaux ;

- étudiants des premier et second cycles universitaires - les professionnels en informatiques

Dans l’enseignement supérieur, le RESAFAD a organisé de 1998 à 2002 une formation visant à faire émerger des expertises nationales en matière de NTIC. Dans le programme mise en place avec le concours de l’Université du Maine, l’approche fut aussi centrée sur l’apprenant. La formation visait les professionnels en informatique et les cadres de l’éducation ou de l’administration générale. Nous y reviendrons dans la partie consacrée au Diplôme universitaire de communication multimédias (DUCM). Trois pays de l’Afrique de l’Ouest francophone ont bénéficié de cette formation. Il s’agit du Burkina Faso, du Sénégal et du Togo.

L’Université par satellite (UNISAT) a organisé plusieurs formations en médecine tropicale et dans plusieurs formations diplômantes au Bénin, au Burkina Faso, en Côte-d’Ivoire, en Guinée, au Mali et au Togo via le Système francophone d’édition et de diffusion (Syfed) de l’AUPEL-UREF.

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RESAFAD, Réseau Africain pour la Formation à Distance, Université Paris 7 – Dénis Diderot, Paris, novembre 1996, page 1

L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) à travers son Centre Numérique Francophone propose actuellement un ensemble de formations à distance. Elle offre des allocations d’études aux meilleurs candidats sélectionnés. Afin de faciliter la formation des étudiants inscrits dans ces formations à distance, l’AUF a créé à l’université de Lomé un campus numérique francophone. Ce campus numérique dispose actuellement d’un important parc de micro-ordinateurs (cinquante ordinateurs) et d’une connexion Internet permanente. Ce dispositif permet d’offrir plusieurs services aux étudiants et aux enseignants de l’université de Lomé. On peut citer comme services offerts : la messagerie, la consultation de documents numérisés (Thèses, mémoires, livres…) et la formation à distance.

Les formations offertes dans le cadre de ce campus numérique portent sur plusieurs disciplines (Droit, Médecine, Biologie, Education…). On y trouve des formations de trois cycles universitaires (premier, deuxième, troisième cycles). Ces formations sont le plus souvent organisées par des universités du Nord, membres du réseau des universités de l’espace francophone. Dans ce campus numérique, les étudiants trouvent suffisamment d’infrastructures techniques pouvant faciliter leur formation.

La totalité des formations sont dispensées à distance et les examens organisés de façon classique. Les diplômes proposés ont la même valeur que les diplômes classiques. La majeure partie des formations proposées conduit à l’obtention de diplôme d’état.

Les objectifs de l’AUF à travers ces campus numériques sont la promotion de l’introduction des technologies éducatives dans les pratiques pédagogiques des enseignants d’une part et d’autre part le renforcement et la modernisation des formations par l’introduction de modules utilisant des supports numériques.

Parallèlement il s’est mis en place un programme d’université virtuelle en Afrique. L'Université virtuelle Africaine (UVA) est un programme d'enseignement à distance de niveau universitaire qui utilise la transmission par satellite pour donner des cours dans les domaines scientifiques et techniques. Le programme UVA a pour but de répondre aux besoins de maîtrise du savoir en Afrique à travers un enseignement à distance et une formation riche et de qualité.

L’objectif de l’UVA est de former une nouvelle génération de scientifiques, d’ingénieurs, de techniciens, d’hommes d’affaires et de professionnels de divers horizons capables d’amorcer et de soutenir le développement économique dans leurs pays respectifs.

L’UVA vise à compléter le système éducatif africain qui doit faire face à un afflux grandissant d'étudiants et à un déficit de matériel et d'enseignants en introduisant de nouvelles méthodes éducatives basées sur la puissance de la technologie et les télécommunications modernes.

Certains affirment que la phase pilote de l’UVA a débuté en juillet 1997 et a permis de tester et valider le concept d'université virtuelle. Depuis le début de sa phase pilote, l'UVA a transmis plus de 2 000 heures de cours à plus de 9 000 étudiants dans toutes les régions de l’Afrique subsaharienne. Actuellement, l’UVA travaille avec 22 universités partenaires (14 universités anglophones et 8 francophones) à travers l'Afrique sub-saharienne.

L'UVA prépare actuellement sa phase opérationnelle au cours de laquelle elle offrira des formations diplômantes dans trois disciplines : informatique, génie informatique et génie électrique. Il est prévu que les formations diplômantes soient offertes à partir d’octobre 2000 dans les pays anglophones et l’année suivante dans les pays francophones.

La Banque Mondiale, dans le cadre de son programme GDLN (Global Distance Learning Network), a organisé des sessions de formation visant le renforcement des capacités des pays membres. Environ trente thèmes par an ont été traités par visioconférence et suivi sur Internet. A partir de janvier 2005, le GDLN proposera un cours sur la formation à distance.

Tableau 12 : Récapitulatif des programmes communs de formation à distance utilisant Internet

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Institut supérieur panafricain d’économie coopérative

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Consortium international francophone de formation à distance

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Université par satellite

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Diplôme universitaire d communicateur multimédias

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Université Virtuelle Africaine

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Ecole supérieure multinationale de télécommunication

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Diplôme d’informatique multimédia

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Réseau Africain francophone de formation à distance

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Agence universitaire de la francophonie

ISPEC134 CIFFAD135 UNISAT136 DUCM137 Campus virtuel UVA138 ESMT139 DIM140

Pédagogie Présentiel et FAD FAD FAD Approche centré sur l’apprenant, tutorat, regroupement

FAD, regroupement Visioconférence, cassettes

Présentiel et FAD FAD

Acteurs- formateurs Enseignants, tuteurs Experts en FAD Correspondants, tuteurs locaux et tuteurs distants Administrateur, formateurs, Tuteurs, techniciens Enseignants, tuteurs Enseignants, tuteurs

Acteurs - formés Cadres moyens et supérieurs, diplômés sans emplois, retraités, travailleurs compressés et femmes leaders

Formateurs de FAD Etudiants en médecines Cadres de l’éducation, et de l’administration professionnels en informatique et étudiants Etudiants et Enseignants chercheurs Etudiants Opérateurs institutionnels ou privés en télécom munication, utilisateurs d’infrastructures téléinformatiques Etudiants de DESS

dispositifs Rencontres et d'ateliers régionaux d'échanges et de partage d'expériences,

Cours en présentiel, Formation sur mesure et à la carte

Formation à distance

FAD, Regroupement Système francophone d’édition et de diffusion, émissions télévisuelles

E-learning, regroupement FAD et e-learning FAD Téléenseignement, visio-conférence

Audio, vidéo, sur IP dans Renater transparents

institutions Onze pays francophones ACDI, AFD, CDG, CEE, DES, ACCT, Banque Mondiale, BIT, Centre International de l'OIT/Turin, PNUD, IRECUS, Université LAVAL, Université Catholique de Louvain, COE, DID, IIED, SOCODEVI, etc.

ACCT CIFFAD, INTFI

AUF RESAFAD141Univesrsité du Maine, Université de lomé, de ouagagadougou AUF142 Banque mondiale, Université de Laval PNUD et Bénin, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo

Université Paris VII, Université d’Evry, Université de Valenciennes, Institut national

Mise à part ces programmes communs d’utilisation des TIC dans l’enseignement la formation, certains pays feront des expériences de formation qui intégreront les TIC. Au Bénin, en dépit de la longue tradition que le pays dispose en cours par correspondance, les actions en matière d’introduction des TIC en milieu scolaire sont encore timides. Au Ministère de l’enseignement primaire et secondaire (MEPS), la Direction de la programmation et de la prospective (DPP) pilote le Projet d’introduction de l’informatique dans les établissements secondaires (PIIES). Ce projet vise :

à introduire dans le système éducatif national les outils performants et la formation requise pour que l’élève utilise de manière autonome et raisonnée les NTIC disponibles à l’école et au collège, dans la ville, dans la famille et plus tard dans la vie active, pour lire et produire des documents, rechercher des informations qui lui sont utiles et communiquer au moyen d’une messagerie143.

Le public visé par le projet est celui des lycées et collèges dans sa première phase 2003/2008, puis celui des écoles primaires publiques dans sa deuxième phase. Le Projet PIIES vise l’Introduction de l’Informatique dans les Etablissements Secondaires.

Parallèlement, au sein de l'Institut National de Formation et de Recherche en Education (INFRE) du Ministère des enseignements primaire et secondaire, un centre de ressources multimédias a été mis en place dans le cadre du programme RESAFAD-TICE de la coopération française. Ce programme a permis la dotation dès 1998, d'une salle équipée d'une dizaine de postes connectés à Internet. Cette action vient contribuer à l’amélioration des actions de formation menées par l’INFRE qui assure la formation des inspecteurs et des instituteurs au moyen des cours par correspondance.

En outre, trois institutions, ont mis en œuvre des actions de formation à distance s'appuyant sur les NTIC. Il s’agit du Centre d'Enseignement à Distance de Cotonou (CED), du Centre Songhaï de Porto Novo et l’UVA.

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Terret J-F., Usages et bonnes pratiques des technologies et des documents de communication dans

l’enseignement à distance et l’apprentissage libre au Bénin, plus particulièrement pour la formation continue des enseignants, disponible sur le site : http://www.resafad.asso.fr/adea/

Dans le cadre de son programme annuel, le Centre d'Enseignement à Distance de Cotonou, mis en place par la Banque Mondiale dans le cadre de son programme Global distance learning network, propose des formations diplômantes et des formations certifiées.

Un Diplôme d’études supérieures et de spécialités (DESS) en Gestion de la micro entreprise est proposé, à distance, par le CIESA (Centre International d’études supérieures appliquées) de New Brunswick au Canada). Cette formation utilise une plate-forme de formation à distance sur Internet (enviromatics.nb.ca).

Un autre DESS en Audit, finances et comptabilité organisé par la fondation Mercure144 fait l'objet d'un accompagnement local initial de l'appropriation de la plate-forme de formation à distance par le CED. Le CED n'intervient plus par la suite du point de vue pédagogique.

Le Centre Songhaï de Porto-Novo propose des télé-services dans le souci de faciliter l'accès au marché aux producteurs, de favoriser l'accès à l'information et le développement d'une communauté ingénieuse. Ce Centre a également initié un dispositif de formation à distance utilisant les moyens télématiques. Avec l'appui du CRDI (Centre de Recherche pour le Développement International), une formation à distance est ouverte et utilise des plates-formes de formation (ATutor et ACollab).

Terret F. qui a travaillé pour le RESAFAD au Bénin et qui a étudié les expériences de formation à distance dans ce pays affirme que l’expérimentation de la formation à distance par le Centre Songhaï, constitue, au Bénin, la seule expérience endogène, quoique financée par un organisme canadien, de recours aux TIC pour la formation à distance145.

Le Ministère de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle créé en octobre 2002, a inscrit l'introduction d'un système de formation à distance

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Voir site : http://inter-university.org/fr/index.htm