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STRUCTURATION DU BÉTON, BANALISATION DU CHANTIER PAR LE LABORATOIRE ET LES IMAGINAIRES.

SELON FOUCAULT

II. CRITIQUE DE L‘ECONOMIE DES DISPOSITIFS À PARTIR L‘ETUDE DU BETON ARMÉ.

II.2. MISE AU POINT DU BETON ET GESTION DE L’ESPACE.

II. 2.4. STRUCTURATION DU BÉTON, BANALISATION DU CHANTIER PAR LE LABORATOIRE ET LES IMAGINAIRES.

Le moment historique où la matière cesse d’être pensée comme substance pour être comprise comme structure, n’est pas neutre, il est assez chargé et lourd. Il est entouré, rayonné et traversé par une économie des temps et des moyens, mais aussi par un imaginaire concernant la sécurité. L’un des modes du béton, le mortier, a été en effet

127 Au cours des dernières années de sa vie, alors qu’il travaillait sur l’histoire de la sexualité et

qu’il démasquait aussi dans ce domaine les dispositifs du pouvoir, Michel Foucault commença à orienter ses recherches de façon de plus en plus insistante vers ce qu’il appelait la biopolitique : c’est-à-dire l’implication croissante de la vie naturelle de l’homme dans les mécanismes et les calculs du pouvoir. A la fin de la Volonté de savoir, Foucault résume par une formule exemplaire le processus par lequel, au seuil de l’époque moderne, la vie devient l’enjeu de la politique :« L’homme, pendant des millénaires, est resté ce qu’il était pour Aristote : un animal vivant et de 

plus capable d’une existence politique ; l’homme moderne est un animal dans la politique duquel  sa vie d’être vivant est en question. », in : AGAMBEN, Giorgio, la politisation de la vie, in : Homo  saquer : les droits de l’homme et la biopolitique,

http ://lesilencequiparle.unblog.fr/2009/02/12/homo-sacer-la-politisation-de-la-vie-giorgio- agamben/

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source de longs traités vers la moitié du XIXème siècle à cause des avantages que telle modalité présentait à propos de la sécurité. En effet, le mortier qui représente le passage entre le ciment liant et le béton matériau, permet la constitution d’une « masse lisse et homogène, inséparable »128. De cette masse particulière Simonnet ressort que

les murs ne « formeraient qu’une seule pierre sans assises ni joints, etc… et il serait pour ainsi dire impossible de pratiquer une ouverture quelconque autrement qu’avec de forts outils, qui ne seront pas ordinairement à la disposition des prisonniers »129 . L’idée à

propos de la ressemblance entre la pierre et le mortier, dont celui-ci, pourtant, se différencie étant donné sa capacité à être continu, Simonnet la tire d’un traité sur le mortier écrit par le général français Treussart130. Ce traité est cité d’ailleurs à plusieurs reprises par l’architecte Lebrun. Le mortier adopte la dureté de la pierre, et exclue, simultanément la potentialité de ruine du minéral et de son industrie de maçonnerie.

« Le mortier n’est plus cet agent aléatoire que le soin de l’appareil devrait minimiser au mieux. Susceptible de perfection par la seule rigueur de sa confection et de son dosage, il rivalise avec la pierre pour celle qu’elle a finalement de plus essentielle : la dureté de la matière. Dès lors, il peut prétendre s’y substituer. Non pour l’imiter ou la remplacer, mais pour compenser ce que l’on s’ingénie à percevoir comme son « défaut » majeur : la discontinuité de l’appareil, et corrélativement, la dépendance qualitative de la mise en œuvre »131.

Le mortier rend moins discontinues les surfaces et tient sans joints. Le mortier empêche la ruine et contribue donc à constituer un imaginaire constructif singulier. Cet imaginaire le conforte comme le matériau le plus apte pour des constructions de sécurité, les prisons. En effet, dans les prisions la continuité est cruciale pour la structure et l’allure du matériau à des fins fonctionnelles (empêcher des ouvertures pour les prisonniers), mais aussi, la continuité est importante à des fins économiques. La mise en place du mortier par plaques apporte déjà une certaine continuité au niveau du montage de la construction. Le mortier, étant compensateur du défaut de ruine de la maçonnerie de la pierre, et par conséquent porteur de continuité, économise le temps

128 SIMONNET, Cyrille, Le béton, histoire d’un matériau…op. cit., p. 35 129

Ibid., p. 37

130 Général Treussaurt, Mémoires sur les mortiers hydrauliques et sur les mortiers ordinaires,

Paris, 1829, cité par F.M. Lebrun, Traité pratique de l’art de bâtir en béton…, Paris, 1843, p. 108.

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de montage et le travail des ouvriers. La pierre, en effet, est un matériau discontinu qui par ailleurs a besoin d’un type de travail discontinu, c’est pourquoi une industrie économique et économisante ne lui est pas adéquate.

La continuité du mortier remplace une qualité de mise en œuvre, c’est-à-dire une qualité de savoir-faire. Ainsi se dessine une industrie des mortiers dont les qualités – si l’on entend par là quelque chose rendu possible par une dépense de temps et un travail discontinu –, n’a pas la place ou plus exactement, inclue une tendance à disparaître. En plus, du côté de sa dureté, le mortier, même au niveau des imaginaires de sécurité l’entourant, continue à poser la question de la fonction tectonique comme essentielle. La matière sera finalement bien dure, et telle dureté aura une très longue durée. La dureté est une notion rapportée par Simonnet à ce qu’il appelle d’après ses recherches sur les traités de l’époque, la « perfection du matériau »132.

Si le mortier va rivaliser avec la pierre, c’est précisément parce qu’il est bien possible que le mortier convienne mieux à une perfection que la pierre, étant donnée l’industrie moins laborieuse qu’implique un matériau plus apte à la continuité, dans sa confection et dans sa mise en œuvre sur le chantier. En effet, comme le dit bien le début de la citation que nous prenons de Simonnet, le travail avec la pierre rend indispensable une industrie soigneuse  in situ. Le mortier, par contre, n’a pas besoin d’une telle industrie du matériau, ni dans le chantier ni dans son avenir concret au sein de sa relation avec les usagers. En revanche, le soin et l’industrie plus focalisée sur la continuité du matériau, ne se donne pas au niveau du chantier.

En tout cas le chantier devient secondaire, même si le mortier était à l’époque un matériau en naissance, soutenant en conséquence la primauté, quant à son traitement, d’une industrie de laboratoire. Le soin au mortier se donne au niveau de sa conception et de son dosage. D’ailleurs, la conception et le dosage dans la mise en point du

132 La perfection du béton est une affaire tout à fait contemporaine, il n’a pas disparu ni diminue

en intensité dans les pratiques architecturales les plus récentes. Le nouveau bâtiment de Rudy Ricciotti pour héberger la collection des œuvres de la culture méditerranéenne de la municipalité de Marseille, représente un atout au propos du perfectionnisme du béton armé. En effet, ce perfectionnisme de béton qui tente encore de dépasser les qualités de dureté et compacité de la pierre, est relevé par les notices des journaux informant l’inauguration du MUSEUM. À ce propos voir les notes sur le BFUP (béton fibré à ultra haute performance), notamment : le béton fibré

pour le MUCEUM de Rudy Ricciotti, in ligne :

http://www.batiweb.com/actualites/architecture/diaporama-beton-fibre-pour-le-mucem-de- rudy-ricciotti-25-03-2013-21900.html,

Et l’article de Pierre MARCHAND sur l’état de l’art du BFUP : Concevoir et construire en BFUP : 

état de l’art et perspectives, en ligne :

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matériau, c’est-à-dire dans le travail d’industrie avant le travail d’industrie sur le chantier, rendent le matériau susceptible de perfection. Cette idée de travail sur le matériau dont la conception et le dosage emporte le travail de chantier à un plan secondaire, entraîne des conclusions importantes concernant l’industrie des matériaux dont la base est le ciment : industrie qui serait donc l’industrie des structures.

Tout d’’abord, plus apte à la perfection serait un matériau dont l’industrie ne dépende pas tant des ouvriers –« la dépendance qualitative de la mise en œuvre »–, que du dosage et du mélange exacte, c’est-à-dire des ingénieurs et des machines. Cette industrie que nous appellerons « intérieure », parce qu’elle se développe à l’intérieur des laboratoires (avant le chantier), préconise ainsi l’ingénieur –celui qui dose–, et la machine –celle qui mélange mieux que la main tremblante –, comme les fondements d’un travail sur les matériaux visant principalement la perfection. La perfection se traduisant en termes de dureté et de compacité.

L’industrie du chantier devient, par conséquent, seconde mais aussi secondaire. Le savoir fort se donne dans l’industrie « intérieure ». Étant données les propriétés des matériaux à base de ciment, le savoir n’est pas crucial et le savoir-faire des maçons sur le chantier devient par conséquent secondaire. À part la substitution sémantique subie par le matériau – de substance à structure–, à cause de la primatie de l’industrie « intérieure », le matériau va devenir aussi structure concrète. Le matériau structuré, d’ores et déjà, va structurer le chantier. Les « besoins » du chantier ne vont plus être les raisons à partir desquelles se définit le choix d’un matériau. Et par besoins du chantier nous comprenons toutes les conditions apportées par le contexte dans le sens que nous avons exposé. Au contraire, c’est le matériau le conditionnant du chantier, la condition du chantier. Sauf qu’à partir de tel conditionnement, l’industrie seconde, celle du chantier, porterait toujours sur une constante qui, par ailleurs, rend en quelque sorte tous les chantiers similaires. Une telle similitude inscrit dans la « culture technique » au moins deux caractéristiques: la diminution progressive du soin de matériaux dans le chantier, la tendance à finir avec une industrie seconde soigneuse.

La tendance de cette progression persiste dans le temps, elle est compensée par le fait que le matériau est, chaque fois plus proche de la perfection. La « perfection » étant un imaginaire, une fiction. Dans le cas du béton, la perfection consiste à atteindre la plus grande dureté possible. La « fonction tectonique » caractérisée par sa persévérance et son essentialité au niveau de la construction, trouve aussi dans le

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matériau un collaborateur, voire une prérogative, un servant. La perfection du matériau consiste donc à être fonctionnellement et fictionnellement tectonique, soit éminemment dur. S’il y a eu d’autres qualités concernant le béton et les matériaux à base de ciment, comme la plasticité affirmée par les architectes modernes133, d’après

leur industrie intérieure, le matériau a visé principalement la dureté.

En fait, le souci de forme, de plasticité, c’est-à-dire d’architecture concernant le béton, est venu après. Des exemples clairs de ce souci s’observent dans l’industrie seconde, mais non pas secondaire des chantiers d’architectes comme Frank Lloyd Wright. L’architecte américain plaidait pour un chantier soucieux de la mise en œuvre des matériaux134. En quelque sorte, pour lui, la confection du matériau, c’est-à-dire, sa fabrication, ne finit pas dans la première industrie ou industrie « interne », elle se poursuit dans le faire des ouvriers in situ. Ainsi, l’acte de faire avec les matériaux, ne répond pas dans l’ampleur de sa réalisation au cadrage du chantier déjà industrialisé.

La dureté comme visée du matériau inscrit donc les matériaux à base de ciment dans la voie de la structure. L’industrie de ces matériaux permet de gérer leur avenir à partir de la notion de perfection. Or, une telle inscription ne se réalise pas en pleine lumière, elle passe dans l’ombre, dans le secret, ambiance où d’ailleurs continuent à se faire les dosages pour les matériaux composites de troisième génération, dits intelligents. À ce propos, regardons comment le passage assez complexe du matériau depuis sa conception en tant que substance, à sa conception en tant que structure, se développe dans un contexte où le matériau n’était pas encore montrable. Quand le matériau parvient à la lumière, quand il acquiert le droit d’être visible, c’est-à-dire quand il est apte pour le travail de forme avec les architectes, il est déjà structure, il est déjà structuré.

« … dans le déploiement indistinct de la culture technique, l’idée du béton comme matériau de construction se substitue lentement à celle du mortier comme gâchis, comme liant. Dans cette métamorphose, dont témoignent l’enchainement

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À ce propos voir notamment l’architecture de Marcel Breuer, surtout ses bâtiments évoquant le thème du « monolithisme », comme par exemple la Whitney Museum of American Art à New York. De plus, le sujet du « monolithisme » duquel on fera la critique par la suite, présente dans le cas de l’architecture de Breuer, un exemple majeur de travail formel. Le monolithisme est ainsi transfiguré par la forme architecturale qui pousse cet ancien paradigme constructif, vers une richesse et actualisation tant fonctionnelle que formelle.

134 Nos argumentations à ce propos sont inclus dans le chapitre 4 que nous allons développer sur

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progressive des expériences, des notices techniques, des rapports d’ingénieurs, des appréciations savantes, une notion subit des perceptibles modifications : celle de compacité. Si elle ne s’enrichie pas encore d’expression formelle, si elle ne donne pas matière au signe de façon tangible – pour paraphraser la linguistique, on dirait que la compacité n’est encore qu’à l’état de signifiant, elle n’a pas de signifié –, elle subverti au moins explicitement son environnement sémantique, diversifiant, nuançant les images liées à son examen. Quand on commence, progressivement, à en contrôler l’artifice, quand on le fait subir certaines altérations expérimentales que l’on tente de modéliser, elle acquière bientôt le statut probable d’une catégorie constructive. Certes le « béton » n’est pas encore un matériau montrable : on l’enterre, on l’immerge. Il faudrait attendre l’année 1850 et après, attendre Coignet et ses cascades de brevets pour que l’ « aggloméré » s’érige en ouvrage visible, en architecture. Mais dans la mutation conceptuelle que subit ce représentant substantiel de l’idée de compacité – de matière il devient matériau –, il faut percevoir les signes correcteurs d’une refonte de l’imaginaire technique. La pesante et inerte agrégation relève à son tour, par un détour plus imaginé qu’expérimenté, des configurations internes spécifiques. Le principe de la compacité s’ouvre aux configurations conceptuelles et expérimentations de la résistance ; la mase renferme une dynamique potentielle, une articulation interne. Bientôt l’idée de substance ne sera plus vraiment antagonique de celle de structure, voire même de celle d’élasticité. Ce sera l’heure alors d’inventer le béton armé ».135

L’idée du béton se transforme, d’appartenir au domaine des substances et encore des liants, il rejoint le groupe des matériaux. Ce passage a lieu au sein d’un mouvement où l’idée de matériau substitue celle de matière. Dès lors, l’idée de substance ne commande plus le progrès de la transformation. En fait le processus de transformation est assez complexe, il comporte une multiplicité d’expériences, de notations savantes, etc. Expériences et calculs qui en plus d’accompagner, orientent la transformation. L’idée de matériaux ancrée dans l’expérience « béton » émerge à l’intérieur de ce processus. De plus, ce processus est aussi croisé par un évènement assez important dans l’histoire du matériau : le fait que la compacité réussisse finalement à être perceptible.

Parvenant à la lumière, l’idée de compacité passe à occuper une place hiérarchique à l’intérieur du processus complexe de transformation de la substance en

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matériau. Cette idée avait déjà marqué le sens du chantier, l’économie de l’industrie et les machines de productions de liants. La compacité continue à agir dans les processus à cause d’un imaginaire développé, comme dit Simonnet, à propos du défaut de la pierre. Un tel imaginaire n’est plus que ce que l’ « on s’ingénie à percevoir » comme tributaire entre la compacité, la dureté, la force et la résistance. Ces trois termes relèvent des discussions byzantines, mais ce qu’il est important d’enlever des élucubrations de l’imagination entre compacité et l’un des trois termes, est qu’une telle faculté nous a conduits à comprendre qu’un plus fort degré d’agrégation entraîne nécessairement plus de force. Cette intervention de l’imagination dans la compréhension des matériaux, engage toute l’histoire de la construction jusqu’aux matériaux de troisième génération du XXIème siècle.

Comme nous le verrons par la suite, plus un matériau, ou la structure intérieur d’un matériau est compacte, plus il est résistant. Et pour réussir des ambiances poreuses, transparentes et plus légères à grand échelle, au niveau moléculaire, il est nécessaire que le degré de compacité soit élevé, excluant ainsi le vide de la structure du matériau.

Le statut du béton comme matériau, n’exclue pas notre hypothèse portant sur la mise au point du ciment comme précèdent du béton. Tant dans le domaine de la substance que dans celui de la structure, le ciment fonctionne donc en tant que conducteur du béton. La production industrielle du ciment vise la compacité au même titre que l’industrie du béton vise sa dureté. Le ciment oriente ainsi la recherche d’un matériau compatible en termes constructifs avec la compacité du liant. La qualité « constructive » du chantier où le béton s’origine, agence et arrange le matériau à partir d’une finalité du même ordre, c’est-à-dire constructive. Le chantier industrialisé, l’origine, et la finalité détermine donc la gestation et le destin du matériau. À partir du sens constructif qu’en conséquence le matériau porte en soi, deux moments dans le progrès des « matériaux béton » influencent la pratique et la recherche avec les matériaux intelligents de troisième génération.

Dans un premier moment daté de la fin du XIXème siècle, entre les années 1890 à 1900, le liant devenu matériau est analysé d’après des calculs mathématiques. Le matériau est de ce fait saisi par la théorie. Une théorie mécanique dont l’analyse du matériau n’incite pas des travaux inventifs à proprement parler. Un deuxième moment daté du début du XXème siècle, entre les années 1900 à 1910, comporte des pratiques

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du matériau à l’égard de la notion de « continuité ». En fait, cette notion répond à ce que nous avons nommé l’industrie « interne » du matériau. La continuité économise les dépenses en main d’œuvre et en matériaux de « l’industrie externe ».

L’idée de « continuité » oriente les premières pratiques architecturales avec le béton. Cependant, cette idée ne représente pas le pouvoir de la théorie sur la praxis. La théorie n’est pas dans le cas de l’ « idée de continuité », le foyer « neutre » qui est d’ailleurs source des pratiques avec le matériau. L’idée de continuité répond plutôt à l’économie de l’industrie, elle est donc une idée d’origine économique de laquelle découlent les premières pratiques architecturales à grande échelle avec le béton. Or, cette même idée possède une teneur de rassurement permettant aux pratiques constructives de se rapporter à l’analyse du matériau par « une » théorie particulière.

En effet, une théorie « neutre » du béton n’incite pas à l’invention, parce qu’elle accomplie une tâche : le rassurement du sens structurel du nouveau matériau. Pourtant, cette entreprise de rassurement de ce qu’en langage d’ingénierie civile et d’architecture on appelle la « stabilité » du bâti, n’obéit pas à des soucis nettement constructifs. Le matériau est chargé de sens constructif bien évidement, mais il comporte aussi des soucis de sens économique. Ce qui précède la naissance du béton est un souci économique. Souci qui donne lieu aux premières pratiques du liant ciment et à la machine envisagée pour le traiter. Ensuite, les pratiques avec le mortier, matériau qui se trouve à mi-chemin entre le ciment et le béton, sont agencées par le souci économique porté par l’idée de continuité. On voulait produire un matériau captant les propriétés de

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