• Aucun résultat trouvé

Statistiques descriptives

3. Résultats

3.1. Statistiques descriptives

Dans cette partie, nous allons exposer les résultats descriptifs obtenus aux épreuves d’inhibition (Go/No-Go et Stroop Fruits) et d’attention visuelle sélective (Corkum). Nous ne présenterons pas les données concernant la ferme, car ce test a été traité et analysé par Patricia Laurencet dans son mémoire.

3.1.1. Go/No-Go

Les résultats à l’épreuve Go/No-Go sont reportés dans le Tableau 2, ces derniers montrent que les scores moyens (résultant de la différence entre le nombre de réponses correctes et le nombre d’erreurs commises) ont tendance à augmenter de 4 à 6 ans, surtout entre 4 et 5 ans (4 ans, M = 42.24 ; 5 ans, M = 43.38 ; 6 ans, M = 43.57). L’écart-type diminue entre 4 et 5 ans (4 ans, SD = 2.36 ; 5 ans, SD = 1.65 ; 6 ans, SD = 2.27), indiquant une diminution de la variabilité interindividuelle, mais entre 5 et 6 ans cet écart-type tend à augmenter, indiquant une augmentation de la variabilité interindividuelle. On constate également que les indices de tendance centrale (moyenne et médiane) sont relativement proches, ce qui indique une distribution proche de la normalité. Ces données peuvent être représentées graphiquement sous forme de boxplots afin d’en avoir une meilleure représentation (Annexe G). On constate que la distribution des scores à 4 ans est beaucoup plus étendue au-dessous de la médiane. On note également la présence d’un outlier pour ce groupe d’âge.

Tableau 2. Scores moyens Go/NoGo

Age Effectif Moyenne Médiane Ecart-type Minimum Maximum

4 ans 21 42,24 43 2,364 37 46

5 ans 21 43,38 44 1,658 40 46

6 ans 21 43,57 44 2,27 39 46

3.1.2. Stroop Fruits

3.1.2.1. Scores moyens des réponses correctes

Les scores moyens des réponses correctes sont reportés dans le Tableau 3. D’un point de vue descriptif, nous observons que la moyenne des réponses correctes dans la première partie du Stroop semble augmenter avec l’âge (4 ans, M = 32.15 ; 5 ans, M = 32.9 ; 6 ans, M

= 45.1), la différence est toutefois plus marquée entre 5 et 6 ans. Quant à l’écart-type, celui-ci reste relativement stable avec l’âge (4 ans, SD = 7.3 ; 5 ans, SD = 8 ; 6 ans, SD = 7.6), traduisant une certaine stabilité de la variabilité interindividuelle. On constate également que les indices de tendance centrale (moyenne et médiane) ont des valeurs relativement similaires, ce qui indique une distribution proche de la normalité. Afin d’avoir une meilleure vision de la distribution des scores, les données sont représentées sous forme de boxplots (Annexe H). On note la présence d’un outlier dans le groupe des 4 ans ainsi qu’une distribution plus étendue au-dessus de la valeur médiane chez les enfants de 6 ans.

Dans la seconde partie du Stroop, le nombre moyen de réponses correctes semble augmenter avec l’âge (4 ans, M = 30 ; 5 ans, M = 31.14 ; 6 ans, M = 42.9), l’écart étant plus marqué entre 5 et 6 ans. Quant à l’écart-type, celui-ci tend à augmenter légèrement avec l’âge (4 ans, SD = 7.2 ; 5 ans, SD = 7.8 ; 6 ans, SD = 8.1), traduisant une légère augmentation de la variabilité interindividuelle. Nous constatons également que les indices de tendance centrale présentent des valeurs relativement proches au sein de chaque groupe d’âge, ce qui indique que les distributions sont relativement symétriques. Graphiquement sur les boxplots (Annexe H), on note la présence d’un outlier au-dessus de la valeur médiane dans le groupe des 6 ans.

Dans la troisième section du Stroop, les scores moyens de réponses correctes semblent également augmenter avec l’âge avec toutefois une très légère diminution des scores de 4 à 5 ans (4 ans, M = 28.8 ; 5 ans, M = 28.57 ; 6 ans, M = 41.19), c’est entre 5 et 6 ans que l’amélioration est la plus marquée. La valeur de l’écart-type diminue de 4 à 5 ans, puis augmente de 5 à 6 ans (4 ans, SD = 8.2 ; 5 ans, SD = 7 ; 6 ans, SD = 8.4), ces valeurs indiquent que la variabilité interindividuelle est plus importante chez les enfants âgés de 4 et 6 ans que chez les enfants de 5 ans. On observe également pour les indices de tendance centrale des valeurs proches au sein de chaque groupe d’âge, ce qui indique que les distributions sont symétriques. Graphiquement sur les boxplots (Annexe H), on note la présence d’un outlier au-dessus de la médiane dans le groupe des 4 ans qui ferait tendre la moyenne vers le haut.

Enfin, dans la dernière partie du Stroop, le nombre moyen de réponses correctes augmente sensiblement avec l’âge (4 ans, M = 18.76 ; 5 ans, M = 19.23 ; 6 ans, M = 29.95), avec un écart plus marqué entre 5 et 6 ans. La valeur de l’écart-type augmente très légèrement entre 4 et 6 ans, (4 ans, SD = 7.1 ; 5 ans, SD = 7.86 ; 6 ans, SD = 7.54), ce qui indique que la variabilité interindividuelle semble très légèrement moins importante chez les enfants de 4 et 6 ans que chez les enfants de 5 ans. On constate également que les indices de tendance

centrale sont relativement proches au sein de chaque groupe d’âge, ce qui indique une distribution proche de la normalité. Sur le plan graphique, on note sur les boxplots la présence d’un outlier au-dessus de la médiane dans le groupe des 5 ans faisant tendre la moyenne vers le haut (Annexe H).

Tableau 3. Scores moyens des réponses correctes au Stroop Fruits

Age Effectif Moyenne Médiane

Ecart-type Minimum Maximum moyen d’erreurs, dans la première partie du Stroop, semble diminuer avec l’âge (4 ans, M = 2.04 ; 5 ans, M = 1.14 ; 6 ans, M = .95), avec un écart plus marqué entre 4 et 5 ans. L’écart-type diminue surtout à 5 ans (4 ans, SD = 1.35 ; 5 ans, SD = 1.15 ; 6 ans, SD = 1.24), traduisant une diminution de la variabilité interindividuelle essentiellement à 5 ans. On constate également que les indices de tendance centrale (moyenne et médiane) montrent des valeurs proches, ce qui indique des distributions proches de la normalité. Sur le plan graphique, les boxplots (Annexe I) indiquent la présence de deux outliers au-dessus de la valeur médiane dans le groupe des 5 ans et des 6 ans faisant tendre la moyenne vers le haut. De plus, la distribution des scores est plus étendue au-dessous des valeurs médianes chez les 5 et 6 ans que chez les 4 ans.

Dans la seconde partie du Stroop, le nombre moyen d’erreurs commises semble diminuer surtout entre 4 et 5 ans (4 ans, M = 2.23 ; 5 ans, M = 1.42 ; 6 ans, M = 1.47). L’écart-type diminue entre 4 et 5 ans et augmente entre 5 et 6 ans (4 ans, SD = 1.41 ; 5 ans, SD = 0.97 ; 6 ans, SD = 1.25), ce qui traduit des différences de variabilité interindividuelle en fonction de l’âge. On constate également que les indices de tendance centrale ont des valeurs proches, ce qui indique que les distributions sont proches de la normalité. Graphiquement sur les boxplots (Annexe I), nous observons que chez les enfants de 6 ans la distribution des scores est plus étendue au-dessous de la valeur médiane, chez les 5 ans la distribution des scores est plus étendue au-dessus de la médiane, alors que chez les 4 ans elle est relativement symétrique.

Dans la troisième section du Stroop, on constate que le nombre moyen d’erreurs commises diminue entre 4 et 6, mais de manière plus marquée entre 4 et 5 ans (4 ans, M = 2.14 ; 5 ans, M = 1.62 ; 6 ans, M = 1.38). L’écart-type diminue surtout entre 5 et 6 ans (4 ans, SD = 1.62 ; 5 ans, SD = 1.63 ; 6 ans, SD = 1.24), traduisant des différences de variabilité interindividuelle en fonction de l’âge. On constate également que les indices de tendance centrale sont relativement similaires, ce qui indique que les distributions sont proches de la normalité (voir boxplots Annexe I).

Dans la dernière section du Stroop, les scores moyens d’erreurs tendent à diminuer entre 4 et 6 ans (4 ans, M = 2.19 ; 5 ans, M = 1.95 ; 6 ans, M = 1.9). L’écart-type augmente surtout à 5 ans (4 ans, SD = 1.29 ; 5 ans, SD = 2.1 ; 6 ans, SD = 1.5), traduisant des différences de variabilité interindividuelle selon l’âge. On constate également que les indices de tendance centrale sont relativement proches, ce qui indique que les distributions sont proches de la normalité. Graphiquement sur les boxplots (Annexe I), on note la présence d’un outlier au-dessus de la valeur médiane dans le groupe des 5 ans et de trois outliers dans le groupe des 6 ans faisant tendre les moyennes vers le haut. Pour le groupe des 4 ans, la distribution des scores est symétrique.

De manière générale, les résultats indiquent que le nombre moyen d’erreurs semble diminuer entre 4 et 6 ans dans les quatre parties du Stroop, toutefois, cette diminution semble plus marquée entre 4 et 5 ans.

Tableau 4. Moyennes des erreurs au Stroop Fruits Age Effectif Moyenne Médiane

Ecart-type Minimum Maximum

Les scores finaux obtenus aux étapes I à IV du test de Stroop sont reportés dans le Tableau 5. Ceux-ci ont été calculés pour chaque groupe d’âge sur la base du nombre total de réponses correctes auxquelles sont retirées les erreurs totales. Au niveau descriptif, les valeurs de tendance centrale des scores finaux, dans la première partie du Stroop, tendent à augmenter en fonction de l’âge, avec un écart plus marqué entre 5 et 6 ans qu’entre 4 et 5 ans (4 ans, M = 29.5; 5 ans, M = 31.21 ; 6 ans, M = 43.12). L’écart-type semble quant à lui augmenter avec l’âge avec une augmentation plus marquée entre 4 et 5 ans (4 ans, SD = 7.49 ; 5 ans, SD = 8.88 ans ; 6 ans, SD = 8.08), indiquant une augmentation de la variabilité interindividuelle. Les indices de tendance centrale (moyenne et médiane) présentent des valeurs relativement proches au sein de chaque groupe d’âge, ce qui indique que les distributions sont relativement symétriques. D’un point de vue graphique, les boxplots (Annexe J) indiquent la présence d’un outlier dans le groupe des 4 ans. La distribution des scores est plus étendue au-dessous de la médiane dans le groupe des 4 et 5 ans, chez les enfants de 6 ans la distribution des scores est plus étendue au-dessus de la médiane.

Les scores finaux obtenus dans la deuxième étape du Stroop montrent que leurs valeurs moyennes augmentent en fonction de l’âge, avec un écart plus marqué entre 5 et 6 ans (4 ans, M = 27; 5 ans, M = 29.33 ; 6 ans, M = 40.69) qu’entre 4 et 5 ans. Quant aux écart-types, les valeurs augmentent entre 4 et 5 ans, puis se stabilisent entre 5 et 6 ans (4 ans, SD =

7.16 ; 5 ans, SD = 8.64 ; 6 ans, SD = 8.10), ce qui montre que la variabilité interindividuelle est plus importante chez les enfants âgés de 5 et 6 ans que chez ceux de 4 ans. On constate également que les indices de tendance centrale sont proches au sein de chaque groupe d’âge, ce qui indique que les distributions sont relativement symétriques.

Graphiquement sur les boxplots (Annexe J), les distributions des scores sont relativement symétriques. On note, toutefois, la présence d’un outlier au-dessus de la médiane dans le groupe des 6 ans.

Les scores finaux obtenus dans la troisième partie du Stroop montrent que leurs valeurs moyennes augmentent en fonction de l’âge, avec un écart plus marqué entre 5 et 6 ans (4 ans, M = 25.88; 5 ans, M = 26.43 ; 6 ans, M = 38.93) qu’entre 4 et 5 ans. Quant aux écart-types, les valeurs sont relativement proches entre 4 et 6 ans (4 ans, SD = 8.36 ; 5 ans, SD = 7.94 ; 6 ans, SD = 8.51), ce qui montre que la variabilité interindividuelle est plus ou moins stable entre 4 et 6 ans. On constate également que les indices de tendance centrale sont proches au sein de chaque groupe d’âge, ce qui indique que les distributions sont relativement symétriques. Graphiquement sur les boxplots (Annexe J), on observe la présence d’un outlier au-dessus de la valeur médiane dans le groupe des 4 ans.

Les scores moyens obtenus dans la dernière étape du Stroop montrent que leurs valeurs augmentent en fonction de l’âge, avec un écart plus marqué entre 5 et 6 ans (4 ans, M = 16 ; 5 ans, M = 16.9 ; 6 ans, M = 27.24) qu’entre 4 et 5 ans. Quant aux écart-types, les valeurs augmentent entre 4 et 5 ans (4 ans, SD = 7.54 ; 5 ans, SD = 9.59 ; 6 ans, SD = 7.61), ce qui montre que la variabilité interindividuelle augmente entre 4 et 5 ans et diminue de nouveau à 6 ans. On constate également que les indices de tendance centrale sont proches pour le groupe des 4 et 5 ans, ce qui indique que les distributions sont relativement symétriques. Ce qui est moins le cas pour le groupe des 6 ans, on observe un écart plus important entre médiane et moyenne. Cette différence peut être expliquée graphiquement, au niveau des boxplots (Annexe J), par la présence d’un outlier dans le groupe des 6 ans au-dessus de la médiane qui affecterait la statistique.

Tableau 5. Scores finaux Stroop Fruits Age Effectif Moyenne Médiane

Ecart-type Minimum Maximum

3.1.2.4. Scores d’interférence en [%] au Stroop Fruits

Le score moyen d’interférence, calculé pour chaque groupe d’âge à partir du test de Stroop, est reporté dans le Tableau 6. D’un point de vue descriptif, le score d’interférence en [%]

diminue sensiblement avec l’âge (4 ans, M = 44.41 ; 5 ans, M = 39 ; 6 ans, M = 33.2).

L’écart-type diminue également entre 4 et 6 ans, mais de façon plus marquée entre 5 et 6 ans (4 ans, SD = 20.42 ; 5 ans, SD = 19.53 ; 6 ans, SD = 16.4), traduisant une diminution de variabilité interindividuelle plus importante chez les enfants âgés de 5 et 6 ans. On constate également que les indices de tendance centrale montrent des valeurs similaires chez les enfants de 4 et 5 ans, ce qui indique une distribution proche de la normalité pour ces deux groupes d’âge. A 6 ans, en revanche, on note un écart plus important entre la médiane et la moyenne. Ce qui pourrait être expliqué graphiquement sur les boxplots (Annexe J) par la présence de deux outliers au-dessous de la médiane faisant tendre la moyenne vers le bas et qui affecteraient de ce fait la statistique.

Tableau 6. Scores moyens d’interférence en [%]

Age Effectif Moyenne Médiane Ecart-type Minimum Maximum

4 ans 21 44,41 42,12 20,42 9 94

5 ans 21 39 38,8 19,53 0 76

6 ans 21 33,2 39,53 16,4 -15 51

3.1.3. Corkum

3.1.3.1. Scores de précision pour chaque partie du Corkum

Les scores de précision moyens résultant de la différence entre le nombre de réponses correctes et le nombre de fausses alarmes pour les trois parties du Corkum sont reportés dans le Tableau 7. Dans la partie Corkum Triangle, nous observons que les scores moyens de précision tendent à augmenter avec l’âge (4 ans, M = 12.81 ; 5 ans, M = 13.24 ; 6 ans, M

= 14.52). Quant à l’écart-type, celui-ci tend à diminuer avec l’âge (4 ans, SD = 2.22 ; 5 ans, SD = 1.13 ; 6 ans, SD = 0.68), traduisant une nette diminution de la variabilité interindividuelle. On constate également que les indices de tendance centrale ont des valeurs relativement similaires, ce qui indique une distribution proche de la normalité.

Graphiquement sur les boxplots (Annexe K), on observe une distribution des scores plus étendue au-dessous de la médiane pour le groupe des 4 ans.

Dans la partie Corkum chat, nous observons que les scores moyens de précision tendent également à augmenter de 4 à 6 ans (4 ans, M = 11.76 ; 5 ans, M = 12.38 ; 6 ans, M = 14.76). Quant à l’écart-type, celui-ci tend à diminuer sensiblement avec l’âge (4 ans, SD = 3.12 ; 5 ans, SD = 2.72 ; 6 ans, SD = 0.62), traduisant une diminution de la variabilité interindividuelle, mais cet effet est beaucoup plus marqué entre 5 et 6 ans. Nous observons également que les indices de tendance centrale présentent des valeurs relativement proches pour le groupe des 4 et 6 ans, ce qui indique que les distributions sont relativement symétriques. On note, toutefois, un écart plus important entre la moyenne et la médiane pour le groupe des 5 ans. En effet, graphiquement les boxplots (Annexe K) indiquent la présence de trois outliers au-dessous de la médiane faisant tendre la moyenne vers le bas et qui affecteraient de ce fait la statistique.

Enfin dans la partie Corkum Poisson, les scores moyens de précision tendent à augmenter de 4 à 6 ans, la différence étant plus marquée entre 5 et 6 ans (4 ans, M = 10.14 ; 5 ans, M = 10.24 ; 6 ans, M = 14.33). L’écart-type diminue sensiblement entre 5 et 6 ans (4 ans, SD = 3.7 ; 5 ans, SD = 3.83 ; 6 ans, SD = 0.85), traduisant une diminution de la variabilité

interindividuelle, mais notons que cet écart augmente très légèrement entre 4 et 5 ans. Nous observons également que les indices de tendance centrale présentent des valeurs relativement proches au sein de chaque groupe d’âge, ce qui indique que les distributions sont relativement symétriques. Au niveau graphique, les boxplots indiquent une augmentation de la médiane plus marquée entre 5 et 6 ans (Annexe K).

De manière générale, nous noterons que ce sont surtout les enfants de 6 ans qui sont les plus performants aux trois parties du Corkum. L’écart entre les scores de précision est plus important entre 5 et 6 ans qu’entre 4 et 5 ans.

Tableau 7. Scores moyens de précision au Corkum Age Effectif Moyenne Médiane

Ecart-type Minimum Maximum

Concernant l’évolution des scores composites moyens d’attention reportés dans le Tableau 8, nous constatons que ceux-ci augmentent de 4 à 6 ans, la différence étant plus marquée entre 5 et 6 ans (4 ans, M = 11.57 ; 5 ans, M = 11.95 ; 6 ans, M =14.54). Quant à l’écart-type, celui-ci tend à diminuer avec l’âge (4 ans, SD = 2.4 ; 5 ans, SD = 2.13 ; 6 ans, SD = 0.48), traduisant une diminution de la variabilité interindividuelle, mais cet effet est beaucoup plus marqué entre 5 et 6 ans. Nous observons également que les indices de tendance centrale (moyenne et médiane) présentent des valeurs relativement proches au sein de chaque groupe d’âge, ce qui indique que les distributions sont relativement symétriques. Au niveau graphique, on observe sur les boxplots une augmentation des valeurs médianes entre 4 et 6 ans, avec une amélioration plus marquée entre 5 et 6 ans (Annexe K). On note également la présence d’un sujet extrême au-dessous de la médiane dans le groupe des 4 ans.

Tableau 8. Scores composites d’attention

Age Effectif Moyenne Médiane Ecart-type Minimum Maximum

4 ans 21 11,57 11,33 2,4 4,67 15

5 ans 21 11,95 12,33 2,13 7,67 14,67

6 ans 21 14,54 14,66 0,48 13,33 15

3.1.4. Vitesse de traitement

Les temps de réalisation moyens en secondes par groupe d’âge sont reportés dans le Tableau 9. La vitesse de traitement à l’épreuve des ronds semble augmenter avec l’âge, et de façon plus marquée entre 5 et 6 ans (4 ans, M = 87.5 ; 5 ans, M = 87 ; 6 ans, M = 60.24).

L’écart-type semble diminuer avec l’âge (4 ans, SD = 43.41 ; 5 ans, SD = 40.72 ; 6 ans, SD = 15.47), indiquant une diminution de la variabilité interindividuelle, mais cet effet est plus marqué entre 5 et 6 ans. Au niveau des indices de tendance centrale, on constate des écarts importants entre moyenne et médiane pour le groupe des 4 et 5 ans. Ces différences pourraient être expliquées graphiquement sur les boxplots par la présence d’un sujet extrême dans les deux groupes d’âge au-dessus des valeurs médianes. Ces sujets plus lents feraient tendre les moyennes vers le haut et affecteraient la statistique (Annexe L).

Tableau 9. Durées moyennes en secondes à l’épreuve des ronds

Age Effectif Moyenne Médiane Ecart-type Minimum Maximum

4 ans 21 87,52 74 43,412 28 215

5 ans 21 87 69 40,72 47 210

6 ans 21 60,24 60 15,475 41 97