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2 Situation paysanne du plateau de Millevaches

I Le milieu paysan

I. 2 Situation paysanne du plateau de Millevaches

Certainement, il y a une différence d’analyse entre des céréaliers de la plaine de la Beauce, des salariés gérants de volaillères, ou bien des éleveurs du plateau de Millevaches. Et tout ce que je pourrai désormais relater sur les paysans ne tiendra que par et pour la zone du plateau de Millevaches. Vous serez, par vos connaissances et expériences, bien sûr tentés d’extrapoler certains points à d’autres régions, et non forcément à tort : si je veux porter une réflexion, c’est aussi pour qu’elle puisse servir à un espace plus large que le plateau de Millevaches ; il n’en reste pas moins que mon analyse est dépendante de ce contexte local et que c’est à partir de ce cas du plateau de Millevaches que je vais porter ma réflexion.

Peut-être ne connaissez-vous pas tous ce Plateau, que je vais tenter de resituer brièvement et, surtout, de décrire en insistant sur les particularismes qui concernent sa situation paysanne. Quelle place occupent les paysans et quels types d’activités trouve-t-on ?

C’est une partie où je vais reprendre certains points, dans la présentation du Plateau, de mon mémoire de master et demande à mes quelques premiers lecteurs d’excuser de légères redites. Je passerai plus rapidement sur le paysage et sauterai presque aux « conclusions » concernant celui-ci pour mettre l’accent sur le contexte paysan local. Il pourra parfois diverger du contexte général présenté précédemment. D’abord, voici quand même un aperçu morphologique du Plateau qui vous évitera le brutal renvoi à d’autres auteurs auquel je vous convierai également.

Situation géographique du plateau de Millevaches

Où est-ce ? Le plateau de Millevaches se situe à la limite et à cheval sur les trois départements du Limousin (carte 2), mais principalement en Corrèze et en Creuse. Il porte le nom du village de Millevaches, situé en Corrèze, qui selon la majeure partie des hypothèses étymologiques, signifierait « mille sources ». En effet, de nombreuses rivières prennent leur source sur le Plateau, alimentant deux grands bassins fluviaux, celui de la Loire et celui de la Garonne.

Les limites du Plateau sont floues et il serait bien délicat de les tracer [Bonnaud, 1998]. Les discours que je reçois font aussi varier ces limites, ceux qui seraient « en marge du plateau de Millevaches » le situent toujours un peu plus loin (des habitants de Nedde peuvent le situer à partir de Rempnat, des habitants de Rempnat à partir de Tarnac), ou toujours un peu plus haut en altitude car le plateau de Millevaches est le point le plus élevé du Limousin avec des cotes d’altitude passant les 900 mètres. Étant le premier massif à partir de l’Atlantique, il jouit d’une pluviométrie importante et est en effet perçu par beaucoup d’habitants comme très humide.

Cette identification peut-être corrélée aujourd’hui au Parc naturel régional (PNR) de Millevaches, centré sur le Plateau mais avec des limites très larges. On parle aussi parfois, pour désigner une version « large » du Plateau, de « montagne limousine ». Pour ma part, je me suis centré sur un ensemble de sept communes, à l’intersection des trois départements : -Gentioux-Pigerolles, Faux-la-Montagne, La Villedieu (Creuse) ;

-Peyrelevade, Tarnac (Corrèze) ; -Rempnat, Nedde (Haute-Vienne).

J’ai davantage circulé sur la partie creusoise du Plateau, mais j’ai parcouru une vaste partie du Parc. Je ne me suis pas restreint aux sept communes précitées.

Une appellation « Plateau » renvoie aussi à une composante plus sociologique, plus idéologique que géographique, un Plateau anticapitaliste et libertaire qui serait décalé au nord (et davantage sur la Creuse) par rapport au « Plateau » géographique stricto sensu. Tania Nasr, relève, à ce sujet, les propos d’un habitant :

« Il y a des gens qui se reconnaissent dans une définition du plateau de Millevaches qui disent « Moi j’habite le plateau de Millevaches. […]. J’ai l’impression aussi qu’il y a un certain nombre de gens mais qui ne seraient pas tout à fait les mêmes qui se revendiquent davantage Corréziens ou qui se revendiqueraient davantage Creusois, et je sais pas si l’identité départementale serait pas plus forte pour des gens moins militants dans une optique de développement… » (p 241). [Nasr, 2005]

Ce Plateau « militant » est fortement présent dans de nombreuses communes que j’ai choisies comme centrales pour l’étude, en particulier les communes creusoises. On trouvera des paysans « bio » dans ce secteur. Mais j’aurai l’occasion de développer l’aspect politique du Plateau dans la partie traitant du pouvoir et présenterai les spécificités du lieu qui pourront intéresser les questions de pouvoir. Je le signale ici car cet identifiant social fonctionne aussi comme référent géographique pour certains.

Le plateau de Millevaches est évidemment une zone rurale, voire « hyper-rurale » comme l’appuient maintenant plusieurs élus. Si on s’en réfère aux densités de population (chiffres 2011 donnés ici pour sept communes), c’est effectivement le cas et on tombe globalement, pour le cœur du Plateau, en deçà des dix habitants au kilomètre carré :

-Gentioux : 5 hab/km².

-Faux-La-Montagne : 7,5 hab/km². -La Villedieu : 7,5 hab/km². -Peyrelevade : 12 hab/km². -Tarnac : 4,7 hab/km². -Rempnat : 6,8 hab/km². -Nedde : 9,6 hab/km².

De plus, le Plateau est complètement dépourvu de ville. Les seules grosses agglomérations qui l’entourent, hormis Ussel, ne dépassent pas les 5000 habitants. Elles restent périphériques au Plateau (carte 1). On ne trouve pas non plus de gros bourgs qui pourraient faire office de centre du Plateau ; celui-ci est plus sûrement parsemé de petits villages avec toutefois quelques commerces dans certains bourgs communaux.

Les liens avec la ville paraissent en tout cas difficiles. Ils ne sauraient être, pour une vaste majorité d’habitants, quotidiens bien que quelques personnes m’aient été signalées comme travaillant à Limoges (la « capitale » régionale). Le plateau de Millevaches offre un paysage où toute la place pourrait donc être accordée à la nature, et où le travail de la terre resterait une composante prégnante des activités humaines et sociales. Nous allons voir ce qu’il en est en termes « physiques », de composition du paysage « paysan » et d’occupation des sols : sa faible appropriation locale ne laisse, en tout cas, pas présager un dynamisme militant.

La place de l’agriculture dans le paysage boisé millevachois

Laissez-moi vous décrire quelque peu, à partir de mon carnet de recherches, ce que je vois sur Millevaches :

Je pars de chez moi, des Combrailles, et j’arrive généralement depuis Felletin. La première chose qui me frappe sont les résineux : ils sont partout. On voit de grandes pentes entièrement recouvertes de conifères, puis, bientôt, on ne voit plus rien du tout puisqu’on se trouve en plein milieu d’une forêt des plus sombres. Les points de vue restent une denrée assez rare. Il y a un petit guide de randonnées : j’en ai fait plusieurs et je dois avouer que certaines m’ont laissé une impression de longueur. Je me demandais quand je sortirais des bois. Le pire provient encore du caractère purement artificiel des bois : un quadrillage de résineux, de même essence et de même taille qui, hormis l’odeur, n’offre aucun des agréments de la forêt. Des coupes à blanc sont parfois pratiquées dans le paysage : c’est très laid. Même de loin, on voit des rangées d’andains parallèles. Au moins ça permet de dégager la vue… sur d’autres bois bien souvent. Franchement, je cherchais les champs. Et bien des fois, je me suis demandé : « Mais où ils les mettent, leurs vaches, là-dedans ? ». Évidemment, il y a tellement peu de monde… À côté de ça, certaines randonnées font découvrir une nature unique en Limousin : celle des grandes landes à callune et des tourbières de plateaux, des paysages très ouverts, à la végétation rase, souvent endogène, et le dépaysement, quand on vient d’ailleurs, est certain. Enfin, là, quand on pense aux paysans, ce ne sont pas encore des espaces pour les bêtes… quoiqu’il y ait des barbelés dans les tourbières. Grâce à des primes peu contraignantes, les paysans ont été incités à faire pâturer ces espaces : des petits panneaux rappellent çà et là qu’un paysan entretient l’espace (en convention bien sûr avec l’Europe !). Les paysans, aux yeux de touristes, peuvent donc être réduits à leur rôle d’empêcher la

déprise. Alors qu’eux-mêmes ne m’ont jamais mis en ce rôle en avant. Un paysan m’a relaté qu’il « entretenait le paysage » mais avec une pointe d’ironie plus qu’avec force de conviction. Un autre, sur une autre commune, se plaignait qu’eux, les paysans, ne serviraient bientôt plus qu’à ça : « à entretenir le paysage19 ». Je les comprends : les primes, relatives à la surface, permettent au territoire de perdre ses paysans et favorisent, par le manque de main-d’œuvre qu’elles engendrent, la déprise des prairies ; et de l’autre côté, on donne à ces paysans un pourboire pour reprendre la tâche de ceux qui manquent.

Mais les particularités des tourbières, celles des plantes rares des landes, sont certainement encore peu connues de la population et surtout peu mises en avant, en valeur, hormis par les employés des secteurs environnementaux, tel le Parc, qui les veulent protéger.

Ensuite, les routes sont étroites, mais comme partout en Creuse, la différence réside surtout dans la présence de la neige, et parfois du balisage systématique, l’hiver sur le bord des routes. Toutefois, mon sentiment est qu’elles restent, pour les principales, très praticables, ouvertes en tout cas. Il s’agit d’aller doucement et de faire attention. L’hiver est davantage craint pour sa longueur : les premières gelées arrivent tôt et les dernières se terminent tard. Ce qui a évidemment une conséquence au niveau agricole. Certains légumes, certains fruits, voire certaines céréales, viennent beaucoup plus difficilement. L’herbe, aussi, pousse tard et elle pousse en quantité restreinte. Certains paysans sortent leurs troupeaux avec un mois de retard par rapport aux proches Combrailles, par exemple. Les bêtes demandent donc à être nourries plus longtemps l’hiver.

Le territoire de Millevaches n’apparaît donc pas, malgré sa ruralité, si propice à une intense activité paysanne (voir les photos commentées du tour paysager en fin de chapitre). Il n’offre pas les gras pâturages des monts d’Auvergne, propres à obtenir de nombreux et goûteux fromages. Mais sa spécificité, avec la présence de landes, peut aussi être un atout agricole. Certains posent d’ailleurs quelques ruches pour obtenir le miel de fleurs peu communes.

Si on lit le paysage, à la manière d’Augustin Berque, comme un fait culturel, comme un produit des hommes qui dénote aussi certaines politiques, ou certains pouvoirs [Berque, 1995], je peine à voir celui de Millevaches comme le produit de ses habitants. L’exemple des points de vue (annexe 3) est assez caricatural mais montre qu’il n’y a plus de bergers qui se hissent au sommet des buttes pour repérer leurs troupeaux, ni même de paysan qui invite sa petite famille ou ses amis à découvrir sa belle région depuis un dôme.

Malgré une sensibilité, souvent à fleur de peau, quant au taux de boisement résineux, et les remarques d’Yves Luginbühl : « La perception de l’environnement joue […] un rôle fondamental dans les processus de décision de l’aménagement » ou « une part de la

19 Lire à ce sujet Sandrine Petit et Philippe Fleury dans Le retour des paysans ? [Auclair, Aspe, Baudot, 2006] :

« Les acteurs de l’aménagement considèrent l’agriculture de montagne comme condamnée, progressivement elle

se marginalise économiquement, son maintien est nécessaire comme appui à d’autres formes de développement » (p.54).

modification du paysage n’est pas tant dans la nature de la modification que dans la représentation que s’en font les divers groupes sociaux ». Les plantations dominent l’espace boisé et le bois, dans son ensemble, domine l’espace agricole. Toutefois, la création du Parc comme la non-présence de l’autoroute à Faux souligne aussi une importance donnée par des habitants à la nature préservée et une certaine force de la « perception de l’environnement ».

« Est-ce que tu t’es intéressé à la place du bois, aux paysans qui seraient aussi des forestiers ? » qu’on me pose quand je présente ma thèse.

Bon, voilà encore un manque ! « Euh, pas trop. Le bois tient une telle place ici que ce n’était pas spécialement mon but. J’avoue que je n’ai pas trop posé la question. Les paysans ne m’ont pas parlé du bois ».

Et c’est vrai, ils ne m’ont pas paru particulièrement forestiers les paysans, pas occupés du tout du bois, si ce n’est, comme en Combrailles, pour en couper et faire du billes de chauffage.

Bon, il y en a un, quand même, à Nedde, qui était forestier. D’ailleurs, il était surtout « forestier » et sa femme considérait l’activité paysanne comme annexe et insignifiante. Ils n’étaient pas, selon eux, vraiment des paysans. D’ailleurs, elle n’avait pas trop envie de me parler, j’ai dû un peu insister pour poser quelques questions sur l’agriculture. C’était surtout elle qui s’occupait des bêtes et lui de la foresterie, cette dernière activité rapportant le plus mais « en temps, l’activité paysanne dépasse 50 % : il faut ça pour avoir le statut agricole ». Le couple avait 15 vaches. Par son envie de ne pas s’étendre, elle ne paraissait d’ailleurs pas très à l’aise sur cette double activité.

Bon, puis un autre, sur Peyrelevade, dans une moindre mesure, qui s’occupait un peu de bois mais comme une activité de « diversification », et la famille comprenait plutôt cette activité comme intégrée à son activité paysanne. Ce n’étaient pas du tout des « forestiers ». Ils produisaient du granulé de bois qu’ils revendaient pour le chauffage.

À part ça, peu de cas du bois dans les discours (hormis ceux qui m’ont posé la question et qui s’occupent eux-mêmes de gérer leur parcelle de forêt et font attention à son aspect) si ce n’est pour se plaindre de son emprise. Le bois « paysan » me semble surtout de deux types :

-bosquets de bois de chauffage

-parcelle de bois « capital retraite » ou simple « capital naturel » dont on s’occupe très peu, voire pas du tout.

On peut ajouter quelques bois où on fait aller les bêtes (les chèvres dans un cas, par exemple) pour qu’elles mangent, ou se protègent des intempéries (quoique ce dernier point m’ait paru rare, de nombreux bois étant limités par des barbelés à la lisière des champs).

Plusieurs éléments montrent plutôt une forêt en conflit avec l’espace agricole, à l’image de ce témoignage relevé par Tania Nasr : « Maintenant c’est… un peu la guerre. Les terrains que j’ai pris à Angioux, c’était pour couper court à des plantations, les agriculteurs de Pigerolles avaient décidé qu’on ne les planterait pas.» (p. 200). [Nasr, 2005]

Je peux citer aussi un couple de retraités, dans un village déserté de Faux qui, dans l’esprit de maintenir un paysage ouvert, a racheté une ferme (inoccupée depuis 1910), remettant le bâtiment sur pied et transformant les friches annexes en pâtures, entretenues par les chevaux. Il semble évident aujourd’hui que le terrain agricole est trop précieux pour qu’on désire le planter. Un paysan de Rempnat voulait même récupérer des terrains boisés lui appartenant pour les remettre en prairies mais ne le pouvait pas car, à cause des subventions, ce qui a été planté doit être maintenu en bois20.

Un paysan de Tarnac m’a relaté un conflit entre des retraités qui voulaient enrésiner « illégalement » 50 ha de bonnes prairies et des paysans qui sont allés arracher les plants. Certaines zones, par exemple entre Pigerolles et Féniers sont moins enrésinés. Une paysanne du secteur a évoqué, comme raisons possibles, le nombre de paysans (un peu plus important par ici) ou leur faculté, à une certaine époque, d’avoir résisté aux forestiers et géré leurs forêts eux-mêmes.

La forêt est surtout la propriété de non-résidents comme le montre Christian Beynel : si les plantations résineuses comptent de nombreux petits propriétaires, elles appartiennent pour l’essentiel à des non-résidents (par héritage), souvent parisiens, ou tout du moins citadins [Beynel, 1998]. Sur les communes de Gentioux et Peyrelevade, les résidents ne possèdent qu’entre 30 et 50 % de la forêt, et seulement entre 15 et 30 % pour ceux des communes de Faux et Tarnac21. On aura un aperçu assez complet de la question foncière et de la perception des plantations forestières sous des angles différents en se rapportant aux thèses de Christian Beynel et de Tania Nasr. Si Beynel semble promouvoir des plantations paysannes, gérées par les paysans et vecteurs de revenus pour eux, dans la lignée du communiste Marius Vazeilles, inspirateur de l’élément forestier et résineux sur le Plateau [Vazeilles, 1931], il privilégie cependant surtout une essence propice à l’exploitation industrielle car demandée par l’industrie : le douglas (au passage, pourtant décrite comme moins favorable à une activité courue de tous, paysans ou non : la cueillette des cèpes et des girolles). L’essence, trop plébiscitée, risque d’ailleurs de connaître une décote marchande.

J’ajoute encore que, quand bien même la propriété pourrait être paysanne ou particulière, la gestion et l’exploitation se font souvent par des entreprises qui mangent quasiment tous les bénéfices qui pourraient revenir au propriétaire.

20 Les statuts des terrains ne sont pas modifiables facilement. Quant aux plantations actuelles, plusieurs ont fait

suite à une politique de boisement subventionnée, sous condition de replanter la parcelle après coupe.

21

C’est donc au travers d’un paysage très boisé, et très résineux (les chiffres brut22 sur le PNR donnent 52 % du territoire couvert de bois dont 56 % de résineux et, parmi eux, 38 % sont des douglas), si bien que le plateau de Millevaches, à l’intérieur du Limousin, plus sûrement qu’avec un type d’élevage ou d’agriculture, coïncide dans son occupation des sols avec l’exploitation résineuse (carte 3).

Carte 3 : Part des résineux dans l’espace boisé23

Certainement, et malgré la nature des essences (résineuses) et leur propriété générale exogène, une étude plus poussée des liens du double rôle paysan-forestier aurait peut-être pu me permettre de me rendre compte d’une diversification financière supplémentaire et non négligeable sur le Plateau : celle de la possession foncière de bois sur pied, ce qui serait à prendre en compte en tant que pouvoir de capital des paysans. Néanmoins, elle ne changerait pas les grands ensembles de l’analyse ci-présente qui se fonde sur différentes conceptions du rôle de paysan et du pouvoir.

22 Brochure du PNR : Forêt : essence (s) d’un enjeu, février 2012. 23

En tout cas, même si la possession de bois ne représente pas une relation propre à la terre, et que la gestion de grandes parcelles forestières entre davantage sous le vocable de « forestier » que de « paysan », il m’a semblé significatif de relever que la place de l’agriculture n’était pas première dans le paysage. Elle pèse sûrement moins lourd économiquement parlant, que l’exploitation du bois, mais elle pèse localement car les paysans habitent, travaillent et vivent sur place.

Tour paysager du plateau de Millevaches

Photo 1 : Point de vue à Tarnac Photo 2 : Point de vue à Peyrelevade

Photo 3 : Point de vue à La Villedieu Photo 4 : Tracteur avec faneuse

Tour paysager – 12 photos commentées

Le paysage millevachois, de quelque point de vue qu’on se place, apparaît éminemment boisé. Qu’on se trouve sur la commune de Tarnac (photo 1) ou bien sur la commune de Peyrelevade, à la chapelle du Rat (photo 2), indiquée sur les panneaux routiers comme point touristique et patrimonial, la vue embrasse d’abord et avant tout le bois ainsi