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Saisir la vulnérabilité : étudier les contours des « personnes vulnérables »

VULNERABILITE(S) FACE A UNE POLITIQUE D’EXPULSION

Chapitre 5 – Faire reconnaître les vulnérables

1. Saisir la vulnérabilité : étudier les contours des « personnes vulnérables »

Dans les bidonvilles, les habitant·es ont des niveaux très divers de connaissance et compréhension des rouages de l’État français, selon leur date d’arrivée, leur niveau de français, leur parcours d’accès aux droits, d’insertion dans l’emploi, la scolarisation des enfants, etc.

Quand elles sont présentes, les associations se retrouvent très souvent sollicitées pour répondre aux questions des habitant·es sur les actions de l’État envers les bidonvilles. Les informations

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circulent bien sûr au sein du bidonville, mais dans l’interaction avec les institutions, les habitant·es souhaitent le plus souvent vérifier ces informations auprès des bénévoles ou salariés d’association qui interviennent sur le terrain. Pour le bidonville des Chênes, il n’y a qu’une association qui propose une présence régulière, à travers les visites de Suzanne et Etienne. Dans l’accompagnement proposé par Etienne et Suzanne, tel qu’il m’est présenté lors de nos échanges au début de mon enquête, je remarque qu’il y a une forte volonté de ne pas priver les habitant·es des informations qui pourraient être précieuses, ainsi qu’un engagement pour proposer des informations aussi précises que possible. Ils présentent les circuits, juridiques et administratifs, qui évaluent les besoins des habitant·es des bidonvilles pour lister les différent·es acteur·ices qui peuvent avoir un impact sur le quotidien de ces personnes. Suzanne et Etienne viennent dans le bidonville chaque semaine, en binôme la plupart du temps, le même jour, pendant plusieurs heures. Le binôme fait le tour des baraques, prend des nouvelles des familles, et se rend disponible pour répondre à des questions. Leur accompagnement est donc organisée autour de ce créneau régulier, bien que des démarches supplémentaires et rendez-vous nécessitent des déplacements à d’autres moments de la semaine. Je m’organise souvent pour venir le jour de leur visite hebdomadaire, pour observer le travail d’accompagnement, et apprendre, aussi.

Ce sont eux qui vont expliquer aux habitant·es les évolutions de la stratégie de l’État pour les bidonvilles : les promesses autour de l’accompagnement social, la définition du diagnostic social et les obligations de la mise à l’abri dans le cas d’une expulsion. Je comprends, par l’observation de leurs pratiques que Etienne et Suzanne considèrent que l’argumentaire de la scolarisation des enfants pour contrer une expulsion a moins de poids qu’auparavant, et qu’il n’a pas de sens seul. La municipalité qui accueille le bidonville des Chênes refuse de scolariser sans une domiciliation, donc les démarches de scolarisation n’avancent de toute façon que très peu. Les seuls enfants qui vont à l’école sur ce terrain sont inscrits dans une autre ville, et ils sont très minoritaires. Sans mettre de côté le projet de scolarisation, Etienne et Suzanne concentrent dans un premier temps une partie plus importante de leur énergie sur l’apprentissage du français et l’insertion professionnelle. Toutefois, ces efforts sur le langage et l’emploi butent sur de nombreux obstacles. Le niveau de français est généralement assez faible (malgré certaines exceptions), alors qu’il n’y a pas énormément de structures d’apprentissage du français vers lesquelles ils peuvent orienter. L’association Acina propose des cours de français et Etienne envoie volontiers les habitant·es vers cette structure, mais les cours ont lieu dans le centre de Paris, et il faut pour y aller prendre le RER et le métro. L’enjeu

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de l’insertion professionnelle est compliqué par un manque d’accès aux structures municipales ou départementales dont la connaissance des dispositifs vers l’emploi serait plus à jour que celle des deux bénévoles. Sans renoncer à leurs efforts, la situation semble conduire ces bénévoles à mettre l’accent sur la notion de vulnérabilité comme voie vers la mise à l’abri et prise en charge par l’État.

Comme nous allons le voir, les habitant·es travaillent, par ces discussions, et les discussions qu’ils et elles ont ensembles, à comprendre d’une part ce que l’État attend d’eux, et d’autre part quels moyens sont utilisés pour évaluer ces attentes. Lorsque la qualification de

« vulnérable » prend une place grandissante dans les échanges, il devient essentiel pour pouvoir dessiner les critères de la vulnérabilité comme statut qui conduit à une protection de l’État, et de comprendre la manière dont cette vulnérabilité se réclame.

1.1 « Vous êtes vulnérables » : présenter les promesses de l’État

En janvier 2018, je rencontre les familles installées sur le bidonville des Chênes. Elles y sont depuis quelques semaines pour la majorité, et depuis quelques mois pour d’autres. Le terrain vient de vivre une vague d’installations à la suite d’une expulsion à proximité qui force les familles à trouver un nouvel abri. Elles savent que ce terrain est visé par les développements du Grand Paris, et sera rapidement la source de procédures juridiques, mais à défaut d’une autre solution, ce terrain semble adapté à leur installation car il reste proche de Paris, et il est bien desservi par les transports en commun. Lors de mes premières visites sur le terrain, en plein hiver, la majorité des conversations se concentrent sur l’accès à un hébergement d’urgence, que ce soit une place dans un centre ou une chambre dans un hôtel social. Lors de leur dernière expulsion, d’un terrain occupé proche de la Porte de la Chapelle, fin 2017, certaines familles ont pu bénéficier d’une mise à l’abri dans des chambres d’hôtel, mais seulement pour quelques nuits. L’hôtel n’est pas nécessairement vu comme un espace où il sera possible de s’installer de manière durable, puisque pour la majorité de mes interlocuteurs et interlocutrices, ces séjours ont été brefs et les appels répétés au 115 sont sources de frustrations156. Toutefois, avec le froid glacial d’un mois de janvier, les maladies qui se multiplient, et la présence de rats sur ce terrain, la possibilité d’obtenir un hébergement d’urgence dans un espace chauffé occupe une place centrale dans les conversations.

156 Par ailleurs, les conditions de vie dans la chambre, souvent sans cuisine, représentent une situation difficilement tenable économiquement pour des familles aux très faibles ressources.

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La réponse de Suzanne et Etienne lors de ces conversations reste la même. Il faut appeler le 115. Bien que très conscients des limites d’un système saturé, où les attentes pour parler à une personne dépassent souvent une heure, et les chances d’obtenir une place sont très faibles, les bénévoles sont démunis pour proposer d’autres voies vers un hébergement d’urgence. Il faut appeler, répètent-ils, continuer à appeler, chaque jour. Face à cette situation en impasse, l’expulsion est évoquée par les bénévoles comme pouvant représenter une opportunité de faire bouger les choses. C’est dans ces moments que les bénévoles expliquent aux habitant·es ce que la dernière circulaire, lue avec soin, dit au sujet des personnes vulnérables : les familles avec des personnes vulnérables, parmi lesquelles les jeunes enfants, les personnes âgées, malades ou enceintes, auront la priorité pour un hébergement d’urgence.

Cette annonce est répétée de très nombreuses fois en ma présence pendant ces mois, au point où je l’intègre moi aussi dans certains échanges. Tout comme Suzanne et Etienne, j’ai envie de croire que cette attention promise dans la circulaire pourrait se traduire en nombre accru de chambres pour les personnes dites vulnérables au moment de l’expulsion. Quelques mois plus tard, certaines familles partent s’installer sur un autre terrain, dans une ville voisine.

Pour les bénévoles, il faut faire passer un message : n’oubliez pas de revenir ici au moment de l’expulsion ! Ils s’expliquent : nous allons défendre le droit des personnes vulnérables à avoir un hébergement d’urgence, donc il faut être ici, et pouvoir montrer l’appartenance à cette catégorie.

Ainsi, le 16 avril, je note après une visite sur le terrain :

Dès l’entrée, un groupe se forme autour de nous, mené par Marcu. Il veut des réponses sur les dates, sur ce que fait l’avocate pour le terrain, pour le bidonville des Buissons. Il l’accuse d’avoir obtenu des délais pour un autre terrain qu’elle ne cherche pas à avoir pour celui-ci.

Suzanne explique la différence entre la situation ici et la situation aux Buissons. L’arrêté municipal de la Ville est impossible à rejeter, il y a audience au tribunal à Montreuil, mais l’avocate perd à chaque fois contre ce type de décision. L’expulsion est certaine.

Elle explique que la situation aux Chênes est plus floue, mais éventuellement plus durable, au moins pendant quelques semaines a priori. C’est moins confortable que les Buissons, il y a des problèmes de rats notamment, mais si les familles reviennent après l’expulsion des Buissons, elles auront peut-être une proposition de logement autour de l’expulsion des Chênes.

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Suzanne explique alors qu’il faut que nous fassions le tour de toutes les familles pour bien voir où en sont les démarches, quels sont les besoins, qui sont les personnes vulnérables.

Elle rappelle qu’il s’agit des enfants et personnes âgées, et des personnes malades.

Suzanne comprend bien pourquoi les familles partent vers le bidonville des Buissons, plus grand, et aménagé sur une grande dalle. Toutefois, à ce moment de la conversation, la situation du terrain des Buissons semble très précaire, et l’expulsion certaine, puisque la mairie a signé un arrêté municipal d’expulsion. Au moment de cette conversation en avril, elle n’est pas présente sur le bidonville des Buissons, et ne se considère pas en mesure de défendre ces habitant·es-là. C’est sur le bidonville des Chênes qu’elle est investie, et qu’elle promet à maintes reprises de tout faire pour aider les personnes vulnérables à obtenir une mise à l’abri.

La présentation réalisée par Etienne et Suzanne du regard de l’État sur la vulnérabilité dans les bidonvilles, et des critères de reconnaissance de cette vulnérabilité, est élaborée grâce aux efforts que ces bénévoles réalisent pour se former. Ils prennent un temps important pour devenir personnes-ressources et construire des éléments de présentation clairs et précis des attentes de l’État – malgré un certain recul vis-à-vis de la possibilité de décalage entre attentes et réalité. Dans nos conversations ils reviennent sur les exemples où l’État n’a pas tenu ses engagements, les expulsions dévastatrices dont ils ont connaissance depuis le début de leur activité dans les bidonvilles. Mais ces anticipations du pire, ils peinent à les partager avec les habitant·es, auprès de qui ils adoptent un ton souvent plus optimiste. En suivant leurs activités de formation, il est plus aisé de comprendre comment Suzanne et Etienne parviennent à maîtriser le discours de l’État, et à le reformuler auprès de leurs interlocuteurs comme une promesse.

1.2 Savoir quoi diffuser : les bénévoles se forment

Tout comme pour les associations aidant des victimes de traite étudiées par Milena Jaksic, qui « jouent un rôle essentiel dans l’activité d’identification des victimes de traite, aux côtés des services de police, de préfecture et de tribunaux » (Jaksic, 2013), les associations présentes dans les bidonvilles participent à la diffusion et l’appropriation des catégorisations souhaitées par l’État. Par leur maîtrise des critères proposés pour définir les personnes vulnérables, qu’ils diffusent ensuite auprès des habitant·es, les bénévoles de l’association intervenant sur le bidonville des Chênes participent à ce travail de catégorisation et de tri.

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Pour être passeur et passeuse d’information, il faut réunir les bons éléments. Suzanne et Etienne sont bénévoles depuis plus de 10 ans dans la section de leur association dévouée à la situation des bidonvilles. Par cet engagement au temps long auprès des habitant·es de bidonvilles parisiens, ils ont pu connaître différentes expulsions, mais aussi rencontrer les autres acteurs associatifs et étatiques investis sur ces terrains. Leurs formations professionnelles ne portent pas sur l’accompagnement social, mais c’est sur place qu’ils se sont formés aux procédures de domiciliation, aux demandes de scolarisation, et au fonctionnement des espaces d’accès aux soins pour les personnes sans couverture médicale, etc.

L’association comme espace de formation

Puisque je participe aux sorties de Suzanne et Etienne de manière de plus en plus fréquente, Suzanne me propose de rencontrer Lila, la coordinatrice de l’association pour la Seine-Saint-Denis. Lors de notre rendez-vous, Lila me montre toutes les ressources disponibles pour que les bénévoles puissent savoir quoi répondre aux multiples questions des habitant·es de bidonvilles : cela peut prendre la forme de livrets, disponibles à la permanence de l’association, et que je peux consulter, mais aussi des ressources en ligne, sur une forme d’intranet de l’association.

Les salariées de l’association sont disponibles en soutien pour les bénévoles : sans être présente sur le terrain, Lila est informée par Etienne et Suzanne de ce qui s’y passe par des échanges électroniques réguliers. C’est par Lila qu’il est possible de solliciter le soutien de la direction de l’association, notamment pour des activités de plaidoyer. Elle peut aussi appuyer des demandes d’orientation vers certains services municipaux ou départementaux, notamment pour ce qui est de l’assistance alimentaire. L’association organise une réunion de travail pour ses bénévoles qui interviennent auprès des personnes vivant en bidonvilles ou squats tous les deux mois environ. C’est une réunion de coordination régionale, ce qui permet à Suzanne et Etienne d’échanger avec les bénévoles présents dans d’autres départements. Les thèmes des réunions au moment où je fréquente ces deux bénévoles sont les expulsions (deux séances y sont consacrées), le suivi des familles hébergées à l’hôtel par le 115, l’instruction du 25 janvier 2018, ou encore les acteurs associatifs d’Ile-de-France.

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Puisque ces réunions permettent de réunir des bénévoles qui interviennent dans l’ensemble de l’Ile-de-France, c’est l’occasion de parler des procédures en cours, de ce qui bloque dans les suivis ou de ce qui, au contraire, semble plutôt bien fonctionner. Si dans une ville, un arrêté municipal d’expulsion a été annulé par le Tribunal Administratif, la décision est partagée avec les autres bénévoles afin de voir quels arguments ont été retenus, et disséminer l’information aux avocat·es intervenants sur les autres cas en cours.

Aller chercher les informations

Au-delà des espaces de formation proposés par l’association, Suzanne et Etienne sont des bénévoles qui investissent beaucoup de temps dans le suivi des démarches institutionnelles concernant les habitant·es de bidonvilles. Dans un échange avec un salarié d’une association qui fait de la médiation sanitaire, il est question de faire une réunion avec les acteurs associatifs du 93 pour mieux se connaître. Les associations n’interviennent pas toutes sur les mêmes problématiques : sur les enjeux de la scolarisation ou de la santé, Etienne et Suzanne peuvent d’autant plus facilement solliciter un conseil qu’il existe des réunions ou espaces d’échange informel où il a été possible de nouer des contacts. Ce sont des bénévoles au carnet d’adresses très fourni, et qui s’appuient sur leurs contacts pour obtenir des renseignements utiles.

Pour le suivi des décisions législatives et institutionnelles qui pourraient impacter les habitant·es des bidonvilles, Suzanne et Etienne se rendent très disponibles, parfois même plus que les salariés de l’association157. Ce sera Suzanne qui représente l’association par exemple lors d’une réunion organisée par la préfecture d’Ile-de-France en mai 2018 au sujet de la circulaire du 25 janvier 2018, où sont aussi invités un certain nombre d’acteurs associatifs, dont les salariées du collectif Romeurope. Dans une volonté de rendre la réunion plus ouverte, elles choisissent d’élargir le cercle de l’invitation en transmettant l’information sur la réunion à l’ensemble des membres du réseau Ile-de-France : « certain·es d’entre vous ont probablement reçu une invitation de la part de la préfecture mais nous savons que les invitations à ce type de réunions sont toujours assez obscures. Aussi, nous proposons à ceux et celles qui n’ont pas été invité·es mais qui souhaiteraient assister à cette réunion de nous en informer avant le 15 mai,

157 Je me fais cette remarque à différentes réunions auxquelles j’assiste, et où l’association est toujours représentée par des bénévoles. Pour Suzanne et Etienne, c’est une marque de confiance et une force de l’association que les bénévoles puissent prendre la parole dans ces réunions au nom de l’association.

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et nous tenterons de vous faire inscrire auprès de la préfecture. »158. C’est par le biais de cette ouverture que je bénéficie de l’inscription à cette réunion, où je retrouve Suzanne.

Dans une grande salle de réunion comble, ce rendez-vous réunit un ensemble varié d’acteurs. Du côté institutionnel, il y a des représentants des préfectures d’Ile-de-France, de certaines municipalités, et de certaines structures qui sont souvent en contact avec les habitant·es des bidonvilles, comme Pôle Emploi ou SIAO. Pour les associations présentes, au nombre de huit, il y a un mélange entre des collectifs de soutien, des associations militant pour les droits des Roms, des associations œuvrant sur des thématiques d’accès à la santé, à l’éducation, ou proposant un accompagnement social aux personnes démunies. Assise en bordure de la salle avec d’autres bénévoles ou salariés d’associations, Suzanne prend soigneusement des notes pendant l’ensemble de la réunion. Lorsque la réunion débute, le préfet souligne la présence de ces acteurs associatifs, qu’il interpelle dans le but « d’entendre ce que [ils] ressent[ent] » afin de pouvoir « décliner des perspectives ». Ce dialogue avec les associations est important, car ce sont les associations et collectifs de soutien qui vont jouer un rôle décisif pour faire connaître la circulaire auprès des habitant·es, et faire le lien avec les divers acteurs étatiques.

L’attention particulière pour les femmes et les enfants fait l’objet d’une insistance de la part de la préfecture, qui souhaite ici répondre aux reproches d’associations et de militants sur les conséquences extrêmes sur le bien-être qui font suite à une expulsion, notamment sur la santé des femmes, par exemple pour un suivi de grossesse, ou dans la déscolarisation des enfants. Ce dialogue avec les associations est important, car ce sont elles qui vont jouer un rôle décisif pour faire connaître la circulaire, et participer au tric en amont des publics. En présentant qui serait prioritaire pour la mise à l’abri, il est souhaité que les associations adhèrent à cette logique de sélection pour qu’elle puisse se diffuser sur les terrains. La participation des associations aux logiques de tri souhaitées par l’État a déjà été soulignée par d’autres enquêtes. C’est notamment le sens de l’observation de Mathilde Pette au sujet de la présence de certaines associations dans les réunions organisées par la préfecture pour l’examen des dossiers de régularisations. Pette souligne une réduction de la distance entre les associations et l’État, dans la mesure où

« l’application des politiques migratoires par les administrations compétentes se fait avec, et en partie par, les associations de la cause des étrangers. » (Pette, 2014 :420). En participant aux

158 Courriel envoyé aux membres Ile-de-France de Romeurope, le 7 mai 2019.

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réunions de la préfecture et d’autres acteurs étatiques comme la Dihal, les associations mobilisées ici pour accompagner les habitant·es de bidonvilles jouent un rôle dans l’application de dispositions et circulaires qui régissent la vie de ces personnes.

Lorsque Suzanne et Etienne font le point avant leurs visites, dans un petit café à quelques

Lorsque Suzanne et Etienne font le point avant leurs visites, dans un petit café à quelques