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La relation franco-chinoise selon la théorie des « deux zones intermédiaires »

Les approches internationales et les relations sino françaises d’une guerre à l’autre concernant le

Chapitre 2 : La relation entre le rétablissement de la relation franco-chinoise et le problème du Vietnam

2.2 La relation franco-chinoise selon la théorie des « deux zones intermédiaires »

Bien que la Quatrième République française ait suspendu le projet de reconnaissance de la RPC depuis 1950, le gouvernement français n’arrêta jamais les relations économiques et les échanges culturels avec la Chine. En 1955, le Quai d’Orsay établit le contact avec la Chine populaire à Genève par un canal non-officiel pour discuter de la réouverture d’un consulat à Pékin1. En 1956, huit délégations chinoises (119 personnes) visitèrent la France

et trente-six délégations françaises (197 personnes) visitèrent la Chine. La délégation dirigée par Henri Rochereau était très importante. Le ministère des Affaires étrangères français souhaitait que cette délégation puisse stimuler la coopération économique entre la Chine et la France afin d’obtenir plus d’intérêts que les autre pays d’Europe occidentale2.

Entre le 23 janvier et le 20 février 1956, Henri Rochereau visita la Chine et signa un contrat d’un montant égal à 3, 740,405 livre sterling3 . Le Quai d’Orsay pensait que le

1 AMAE, 119QO/494, Note pour le Président, le 19 mars 1956. 2 AMAE, 119QO/520, Note, le 30 janvier 1956.

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gouvernement chinois souhaitait d’impulser les échanges économiques afin de promouvoir graduellement le développement de la relation franco-chinoise. C’était une politique pragmatique qui était très favorable à une la reconnaissance mutuelle pour l’avenir1. En

1958, les échanges économiques entre la Chine populaire et la Cinquième République française atteignirent un degré supérieur. Grace à la seconde visite d’Henri Rochereau, le volume d’exportation français vers la Chine atteint en effet 18,9 milliards de francs2 .

Cependant, les négociations pour l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine populaire étaient en point mort, à cause des divergences franco-chinoises sur les problèmes de Taiwan et de l’Algérie. Le ministère des Affaires étrangères française conclura que la reconnaissance de la RPC ne développerait pas davantage les échanges économiques entre la Chine et la France, parce que, dans la coopération commerciale, les pays qui avaient établi les relations diplomatiques avec la Chine, (par exemple, le Royaume-Uni, le Danemark et la Norvège) n’occupaient pas un positon supérieure par rapport la France et la République fédérale d’Allemagne (RFA)3. Il semble donc que les

éléments politiques jouèrent un rôle crucial dans l’établissement des relations diplomatique entre la France et la RPC.

En fait, le PCC suivait toujours avec attention le développement de la situation intérieure de la France et découvrit que le général de Gaulle était très différent de ses prédécesseurs. Le 5 septembre 1958, pendant la quinzième session de la Conférence des affaires d’État, le président Mao analysa la situation internationale. Il indiqua que le Bloc occidental dirigé par les États-Unis n’était pas solide. « Le général de Gaulle a réapparu sur la scène politique. Est-ce que c’est un événement favorable pour nous ou pas ? Le

1 AMAE, 119QO/520, Note, le 30 janvier 1956 ; AMAEC, Entretien entre M. Chen Yi et M. André Malraux,

le 22 juillet 1965, 106-01268-04 ; 119QO/522, Note pour la Direction d’Europe, le 21 avril 1956.

2 AMAE, 119QO/484, Note, l’avril 1961.

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peuple français sera opprimé par l’administration du général de Gaulle, mais, son retour est favorable pour la situation intérieure et extérieure française. D’une part, cet homme se brouille toujours avec les États-Unis et le Royaume-Uni, ce qui est favorable pour nous. D’autre part, le peuple français pourra y voir clair dans la nature des forces réactionnaires. Il est donc un bon enseignant » dit le président Mao1. L’Ambassade de Chine en Suisse se

chargea de recueillir des renseignements des pays occidentaux pour faire des analyses périodiques. Le 24 septembre 1959, l’Ambassade de Chine en Suisse envoya son résumé de la situation de la France au ministère des Affaires étrangères de la Chine. « La nature de l’administration du général de Gaulle est fasciste. La politique d’indépendance de la France provoque une situation instable au sein du Bloc occidental » indiqua ce résumé. « Quant à la politique étrangère, le général de Gaulle lutte contre les États-Unis et le Royaume-Uni pour le rétablissement de la grandeur française. Cependant, à cause de cette politique, les contradictions entre la France, les États-Unis et le Royaume-Uni sont devenues plus intenses…la reconnaissance de la Chine populaire, ça veut dire une politique pour montrer l’indépendance de la diplomatie française » conclura le résumé2. « L’indépendance » de la

France devint un élément important lorsque la Chine populaire considérait la reconnaissance mutuelle d’après la théorie de « zone intermédiaire », que nous allons expliciter.

Quant à la politique chinoise vis-à-vis de la France, lorsque le président Mao retourna à sa théorie de « zone intermédiaire » après l’établissement de la Cinquième République, le PCC commença à considérer la possibilité d’une coopération antiaméricaine entre la France et la Chine. Le 8 juin 1958, le Ministre des Affaires étrangères chinois demanda à l’Ambassade de Chine en Suisse de renforcer les recherches concernant le développement

1 CCCPC Party Literature Research Office, Mao Zedong Nian Pu, 1949-1976,volume II, op.cit., pp.435-436. 2 AMAEC, La situation de la France après 1958, le 24 septembre 1959, 110-00490-01, pp.1-35.

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de la lutte des classes intérieures en France, les positions du général de Gaulle sur les contradictions franco-américaines et l’attitude du gouvernement français envers le camp socialiste1. A la suite des divergences publiques sino-soviétiques depuis 1960, la France

souhaitait évidemment augmenter la chance d’un contact franco-chinois afin de négocier une reconnaitre mutuelle. Le 25 juin 1960, concernant la nouvelle négociation secrète franco-chinoise en Suisse proposée par la France, Luo Guibo pensait que le général de Gaulle espérait profiter d’établissement de la relation diplomatique avec la RPC pour élever le statut international de la France et persuader le gouvernement chinois de réduire son aide au mouvement de libération nationale de l’Algérie. Bien que Luo ait indiqué que cette proposition était une « intrigue » pour semer la discorde entre la Chine et l’Algérie, il considérait que le gouvernement chinois pourrait organiser un entretien avec les Français pour demander à la France de contenir l’expansionnisme américain, afin d’aggraver les tensions franco-américaines. « Il faut laisser savoir que la Chine populaire soutiendra la lutte française contre les États-Unis, avec gouvernement français » conclura Luo Guibo2.

Le maréchal Chen Yi, ministre des Affaires étrangères de la Chine entre 1958 et 1972, consentit à cette proposition et l’envoya directement à l’Ambassade de Chine en Suisse le 25 juin 1960. Chen Yi indiqua cependant dans le télégramme que la RPC n’arrêterait pas son soutien du mouvement de l’indépendance algérien3.

La position chinoise concernant la guerre d’Algérie était un obstacle important à la reconnaissance franco-chinoise. Le PCC n’espérait pas sacrifier son appui au mouvement de libération nationale algérien, un intérêt révolutionnaire important aux yeux du PCC,

1 AMAEC, Télégramme du Ministre des Affaires étrangères à l’Ambassade de Chine en Suisse, le 8 juin

1958, 110-00436-07, p.43.

2 AMAEC, Demander les instructions sur le problème d’un entretien franco-chinois, le 22 juin 1960, 110-

00544-01, pp.25-27.

3 AMAEC, Instructions envoyées par le ministère des Affaires étrangères à l’Ambassade de Chine en Suisse,

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pour l’établissement des relations diplomatiques avec un pays du camp capitaliste. La négociation franco-chinoise était donc dans l’impasse. Il semble que les Français ne pouvaient pas comprendre l’idéologie maoïste de la Chine populaire. Le Quai d’Orsay pensait qu’il fallait continuer de tenter pousser à l’amélioration des relations entre la France et la Chine populaire malgré la guerre d’Algérie1. Les Français faisaient de vains efforts.

En même temps, les Chinois commencèrent à considérer la possibilité de la chute du général de Gaulle à cause des problèmes algériens. Les informations recueillies par l’Ambassade de Chine en Suisse montrèrent que la situation intérieure française était instable et que plusieurs grèves étaient organisées contre l’administration du général de Gaulle2 . Selon des enseignements présentés par un marchand français, les Chinois

pensaient que « les fascistes » français souhaitaient de remplacer le général de Gaulle et que le Général était un homme à deux visages, à titre d’exemple, la solution politique de la guerre d’Algérie qui était seulement une façade pour tromper le peuple français3. L’analyse

de la situation française par l’Ambassade de Chine en Suisse était négative. Un résumé indiqua que la chute de l’administration du général de Gaulle réduirait les contradictions franco-américaines4. Il semble que ce soit une des raisons pour laquelle le ministère des

Affaires étrangères chinois ne sondait plus les intentions françaises sur le problème antiaméricain jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie. Bien que les Chinois ne pensent que la politique du Général pour cette guerre était une manipulation afin de stabiliser son pouvoir5 , la situation d’apaisement de l’Algérie était en place sous les efforts de

l’administration du général de Gaulle. Après la signature des accords d’Evian du 18 mars 1962, le 3 juillet, le gouvernement français reconnaîtra l’indépendance de l’Algérie. La

1 AMAE, 119QO/521, Note pour le Ministre, le 3 février 1961.

2 AMAEC, La situation intérieure de la France, le 28 juillet 1960, 110-00545-04, pp.35-37.

3 AMAEC, Les informations présentées par le marchand français, le 20 septembre 1960, 110-00545-03,

pp.42-43.

4 AMAEC, L’intrigue des fascistes français, le 5 décembre 1960, 110-00545-10, pp.54-58.

5 AMAEC, Les nouvelles manipulations du général de Gaulle sur le problème algérien, le 5 décembre 1960,

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Chine populaire approuva la position française. Le ministère des Affaires étrangères chinois inscrira donc la seconde fois d’une question de la coopération antiaméricaine entre la Chine et la France à l’ordre du jour.

Le 15 juin 1962, le ministère des Affaires étrangères chinois fit une analyse qui proposa d’inviter certains dirigeants français de visiter la RPC. L’auteur de cette analyse pensait : « Premièrement, les contradictions franco-américaines deviennent un grand problème dans le camp capitaliste. Deuxièmement, l’administration du général de Gaulle tente toujours d’améliorer les relations franco-chinoises pour lutter contre le contrôle américain. Nous devons donc faire preuve d’initiative dans la négociation de la normalisation des relations diplomatiques entre la Chine et la France afin de stimuler davantage le conflit franco- américain ». Cette analyse proposa que le gouvernement chinois invite un des proches du général de Gaulle à visiter la Chine pour sonder l’attitude française et influencer la politique française. Cette personne pouvait être, par exemple, Edgar-Jean Faure, l’ancien Première Ministre. Chen Yi accepta cette proposition et décida de négocier ce sujet avec la délégation française pendant la conférence de Genève sur le problème laotien1 . Parallèlement, le

ministère des Affaires étrangères chinois demanda à l’Ambassade de Chine en Suisse de garder des contacts avec les fonctionnaires français et de collectionner des renseignements afin de connaitre l’attitude française, et de faire de la recherche sur comment approfondir les contradictions franco-américaines 2 .Cependant, les négociations franco-chinoises

piétinèrent pendant la conférence de Genève. Chen Yi évita « toute expression qui pourrait être interprétés comme une avance précise »3. Au début de 1963, la divergence entre la

France et les États-Unis sur le problème de la force de frappe et la dispute entre le

1 AMAEC, La proposition pour inviter Edgar-Jean Faure, le 15 juin 1962, 110-01982-16, pp.1-3.

2 AMAEC, Télégramme envoyé par le ministère des Affaires étrangères à l’Ambassade de Chine en Suisse,

le 22 juin 1962, 110-01123-01, p.5.

3AMAE, 124QO/400, Entretiens avec la délégation chinoise (M.Chauvel-Maréchal Chen Yi), Entretien du

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Royaume-Uni et la France sur le marché commun, aux yeux du PCC, étaient une autre bonne occasion pour chercher à nouer des relations avec les Français. Le ministère des Affaires étrangères chinois proposa que le Conseiller de l’Ambassade de Chine en Suisse reprenne le contact avec son homologue français et que les correspondants de l’Agence de Presse Xinhua devaient renforcer le dialogue et la concertation avec les hommes politiques français marqués à gauche afin de recueillir les informations et connaître la position française. Zhou Enlai autorisa la tentative1.

Dans le même temps, les relations entre la Chine populaire et l’Union soviétique se détérioraient. Plusieurs programmes industriels et militaires aidées par l’URSS furent suspendus. Khrouchtchev rappela tous les experts soviétiques en Chine. La chute de l’alliance sino-soviétique stimula non seulement la croissance des importations françaises en RPC2 , mais accéléra également la marche de la normalisation des relations

diplomatiques entre la Chine et la France. Le 21 janvier 1963, Chen Dingmin, un correspondant de l’Agence de Presse Xinhua, (il était en fait un fonctionnaire chargé de la mission étrangère spéciale pour prendre le contact avec les Français et recueillir les informations), envoya un long rapport au Ministre des Affaires étrangère chinois. Chen indiqua que selon les renseignements qu’il avait obtenus, les capitalistes français pourraient reconnaitre la Chine populaire, si le gouvernement chinois prenait activement des mesures. Aux yeux de Chen, il y avait quatre bénéfices à tirer de l’établissement des relations diplomatiques avec la France. Premièrement, ce serait une victoire dans la lutte contre les États-Unis. Cet événement diplomatique pourrait approfondir les contradictions entre les pays du camp capitaliste. Deuxièmement, l’Italie, la Belgique et le Luxembourg, influencés par la reconnaissance franco-chinoise, pourraient établir à leur tour des relations

1 AMAEC, La proposition du ministère des Affaires étrangères chinois vis-à-vis la France, le 6 février 1963,

110-01984-01, pp.1-3.

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diplomatiques avec la Chine, ce qui pourrait aider la Chine populaire à entrer dans l’Organisation des Nations unies (ONU) et permettre d’isoler les États-Unis. Troisièmement, à la suite de l’établissement des relations diplomatiques franco-chinoises, la RPC pourrait fonder une « base » à Paris pour collectionner des renseignements sur le Bloc occidental afin de développer la lutte internationale contre l’impérialisme. Quatrièmement, la Chine populaire pourrait établir également une « position-clé » à Paris pour promouvoir les mouvements de libération nationale dans certains pays de l’Afrique qui maintenaient des contacts étroits avec la France1. L’opinion de Chen Dingmin présenta

non seulement la nécessité de la reconnaissance franco-chinoise, mais aussi le rôle d’avenir pour l’Ambassade de Chine en France : une base pour transmettre l’idéologie révolutionnaire du PCC. Après deux mois, en mars 1963, l’Ambassade de Chine en Suisse finit un rapport secret demandé par le ministère des Affaires étrangères chinois. Ce rapport se concentrait sur trois voies : 1. l’histoire des contradictions franco-américaines ; 2. l’attitude soviétique sur les conflits franco-américaines ; 3.la proposition concernant la politique diplomatique vis-à-vis de la France. Il n’y avait pas de nouveaux éléments dans la première partie. Dans la deuxième partie, ce rapport critiqua fortement la politique soviétique. Selon ce rapport, « les révisionnistes soviétiques vont à l’encontre de la théorie marxiste. L’URSS prend une mauvaise position concernant les conflits franco-américains. Le gouvernement soviétique assiste les États-Unis afin d’entraver l’indépendance de la France. D’une part, l’URSS ne pense pas que les États-Unis soient l’ennemi numéro un du monde entier. D’autre part, l’URSS espère coopérer avec les États-Unis pour dominer le monde. Le gouvernement soviétique essaye en vain de résoudre des problèmes globaux par la coopération américano-soviétique ». De fait, « les révisionnistes soviétiques ne peuvent pas distinguer l’ami de l’ennemi. Ils collaborent avec l’ennemi principal, mais ils

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n’utilisent pas les contradictions franco-américaines. La politique soviétique est une grande erreur et n’est pas favorable pour le front uni contre l’impérialiste américaine » conclura le rapport1. Ce jugement montre que le PCC avait raison concernant sa politique vis-à-vis de

la France aux yeux du PCC. Cette opinion démontre aussi la théorie des « deux zones intermédiaires » du président Mao.

Avant que Mao Zedong présente publiquement sa théorie, il semble que le PCC soit arrivé à une décision commune pour l’utiliser afin d’analyser la situation internationale et les relations franco-chinoises. « La situation internationale de la lutte des classes est très compliquée…La politique antiaméricaine de la France immobilise l’impérialisme américain. Nous pouvons profiter de cette situation pour frapper et isoler les États-Unis, ce qui fait partie de notre stratégie anti-impérialiste…La coopération franco-chinoise pour la lutte contre les États-Unis pourrait repousser indirectement le mouvement antirévisionniste afin de frapper l’Union soviétique… Il faut donc améliorer activement les relations franco- chinoises… Nous pouvons inviter les hommes politiques français à visiter la Chine » conclura la troisième partie du rapport2.

Il semble que ces deux propositions influencèrent la politique du gouvernement chinois relative à la France. Le 15 mars 1963, le ministère des Affaires étrangères chinois demanda à l’Ambassade de Chine en Suisse de commencer de choisir certains hommes politiques français et à sonder ses intentions. « Vous ne pouvez pas les forcer à visiter la Chine. S’ils veulent de leur propre chef visiter la Chine, nous les inviterons »3 . Concernant la

propagande, le 30 mai 1963, le Ministre des Affaires étrangères chinois proposa de

1 AMAEC, Rapport de l’Ambassade de Chine en Suisse, le mars 1963, 110-01984-03, pp.23-37. 2 Ibid..

3 AMAEC, Télégramme du ministère des Affaires étrangères à l’Ambassade de Chine en Suisse, le 15 mars,

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souligner le rôle du général de Gaulle dans les contradictions franco-américaines et de ne pas mentionner le nom du Général en critiquant les politiques français. Il décida également d’arrêter de critiquer fortement dans la diplomatie française1. Le 20 août 1963, Edgar-Jean

Faure, en tant qu’émissaire du général de Gaulle, montra son désir de visiter la Chine populaire à l’ambassadeur de Chine en Suisse2. Le gouvernement chinois demanda donc

rapidement au ministère des Affaires étrangères chinois de l’inviter officiellement et de dresser un programme complet3 . Le 21 octobre 1963, Faure et sa femme arrivèrent en

Chine, ce qui marqua le début du procède reconnaissance mutuelle. A la suite des séries de négociations durant trois mois, la PRC et la France établirent les relations diplomatiques le 27 janvier 1964. Aux yeux du PCC, ce grand événement était un triomphe diplomatique guidé par la théorie des « deux zones intermédiaires ». Cependant, les divergences franco- chinoises sur le problème vietnamien résulteraient également de la théorie des « deux zones intermédiaires ».

2.3 L’approche internationale du général de Gaulle et la situation isolée française

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