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Chapitre 4 : Exposé et interprétation des résultats

5.2 Le DIY selon une approche de production et consommation responsables

5.2.2 Recommandations et conseils pour pratiquer un DIY responsable

Pour répondre à la question de recherche et atteindre les contributions visées, des recommandations pour pratiquer un DIY responsable sont formulées à l’intention des praticiens. Ces recommandations sont basées à partir des opportunités précédemment identifiées et qui permettent d’inscrire la pratique du DIY dans une approche de PCR. Elles permettent à tout praticien désirant aborder une pratique plus responsable d’avoir des directives quant à ce qui peut être intéressant de prendre en considération. À noter que ces recommandations ne se veulent pas exhaustives de ce que la pratique du DIY responsable devrait être, mais représentent plutôt une première ébauche d’actions concrètes pouvant être mises en place par des praticiens exerçant différents types de DIY. Ces actions ont d’ailleurs déjà été appliquées par certains des participants de l’étude, signe qu’elles sont réalisables et que leur application peut être envisagée à plus grande échelle. Pour faciliter leur mise en application, des conseils représentant un amalgame des différentes approches préconisées par les participants responsables qui réalisaient déjà ces actions sont également présentés. Ces derniers sont issus des entretiens réalisés dans le cadre de cette étude. Ces recommandations, qui sont énumérées ci-dessous, sont par la suite détaillées.

A. Sélectionner des projets de DIY utilitaires et fonctionnels uniquement. B. Valider le concept du projet avant d’entamer sa fabrication.

C. Préconiser l’utilisation de matériaux réutilisés, récupérés, recyclés ou usagés.

* Lorsque l’achat de matériaux ou ingrédients est nécessaire : préconiser l’achat de produits locaux, biologiques, éthiques, avec le moins d’intermédiaires et le moins d’emballage.

D. Préconiser l’utilisation d’outils partagés ou loués.

* Lorsque l’achat d’outils est nécessaire : préconiser l’achat d’outils usagés et de qualité. E. Tester la méthode de fabrication, le choix des matériaux et les détails du produit.

A. Sélectionner des projets de DIY utilitaires et fonctionnels uniquement

Basée sur la première opportunité d’inscrire la pratique du DIY dans une approche responsable, soit celle issue de l’étape d’identification de projet et qui correspond à réaliser des projets qui se veulent utilitaires et fonctionnels, la première recommandation va dans la même direction : sélectionner des projets utilitaires et fonctionnels uniquement. Pour y parvenir, les praticiens qui ont exprimé faire ce genre de choix étaient amenés à réaliser des projets de DIY qui leur permettaient de répondre à leurs besoins. Ils étaient très intransigeants quant à bien différencier les projets de DIY qui pouvaient leur être réellement utiles de ceux qui n’étaient faits que pour le plaisir de créer. Par exemple, après avoir tricoté deux ou trois paires de bas, ces praticiens préféraient s’arrêter pour éviter de tomber dans l’excès même si leur envie de continuer à tricoter des bas était toujours présente. Comme l’explique Waridel (2019), il est important de questionner les besoins individuels et collectifs et de considérer la notion de suffisance afin d’éviter de succomber à la société de surconsommation. Cette approche, qui repose sur la différentiation des besoins psychologiques de ceux physiologiques (Waridel, 2019), cherche à s’inscrire dans une approche de PCR.

B. Valider le concept du projet avant d’entamer sa fabrication

De façon similaire, la deuxième recommandation repose sur la seconde opportunité d’inscrire la pratique du DIY dans une approche de PCR qui est issue du processus, soit en réalisant l’étape de validation du concept. La recommandation viserait à valider le concept du projet avant d’entamer sa fabrication. Pour y parvenir, les participants interviewés ont mentionné avoir recours à l’avis d’experts, d’amis ou de membres de famille s’y connaissant dans le type de projet à réaliser. Contrairement à ce que l’expression du Do-It-Yourself laisse sous-entendre, sa pratique n’est pas aussi individualiste qu’elle ne le prétend, selon Vannini et Taggart (2014). Ces auteurs expliquent que le DIY, qu’ils préfèrent appeler le Do-It-With, repose bien souvent sur un transfert de connaissances et d’habiletés qui s’effectue entre les membres d’une famille, les amis et les voisins. Les praticiens adoptant cette approche étaient alors en mesure de vérifier avec ces personnes si le projet qu’ils voulaient entreprendre était réalisable et si certains détails étaient manquants. Pour d’autres praticiens, cette forme de validation avait plutôt lieu par le biais des différentes plateformes

d’échange en ligne. Représentant une mine d’informations infinies, les différentes communautés virtuelles de DIY sont une source de partage, d’échange d’idées, mais également de conseils et de trucs (Tanenbaum et al., 2013). À travers la collaboration qui s’établit entre les individus provenant de différents domaines et ayant différents niveaux d’expertise, l’entraide et le partage sont parmi les moteurs clés dans ces communautés (Kuznetsov et Paulos, 2010). Également, il peut être intéressant de considérer le dessin comme une forme de validation du processus de conception, que ce soit à l’aide de dessins de précisions, de plans techniques détaillés ou de modélisations 3D à l’aide de logiciels. Parsons (2009) mentionne, d’ailleurs, que le dessin peut servir à réduire le risque d’erreur en permettant de visualiser toutes les possibilités et en choisissant celle qui a le plus de chance de réussite.

C. Préconiser l’utilisation de matériaux réutilisés, récupérés, recyclés ou usagés

Pour la troisième opportunité d’inscrire le DIY dans une approche de PCR, c’est-à-dire celle en lien avec l’étape de planification du processus de conception et de fabrication du DIY, elle a mené à la formulation de quatre recommandations. Se divisant déjà selon la planification des matériaux ainsi que des outils, cette opportunité a permis de relever plusieurs conseils mis en application par les participants responsables. Pour ce qui est des matériaux, et comme il était question à la section 4.4.1 des résultats supplémentaires, les opportunités responsables tournaient autour du fait de choisir des matériaux permettant de limiter la quantité de ressources nécessaires. Cela se concrétise notamment par le fait de considérer des matériaux recyclés, réutilisés, récupérés ou même usagés. Pour ce faire, les praticiens revalorisaient des matériaux déjà en leur possession, des restes de projets de DIY et des objets inutilisés. La revalorisation par le réemploi d’objets constitue d’ailleurs un des moyens visant une réduction à la source de la consommation (Waridel, 2019). Ces praticiens cherchaient aussi à demander à leur entourage, au besoin, et à s’approprier auprès de groupes de dons ou d’échange de produits disponibles en ligne. Ce comportement, qui correspondant à une forme de consommation collaborative par redistribution, a notamment pris de l’ampleur auprès des Québécois désirant s’inscrire dans une démarche de consommation responsable (OCR, 2019). Représentant l’un des dix comportements de consommation responsable selon le Baromètre de la consommation responsable, sa pratique est passée de 44% en 2018 à 50% en 2019 (OCR, 2019). Dans le cas de projets de DIY où l’utilisation de matériaux récupérés est plus difficile, comme par exemple pour ce qui est de la réalisation de produits alimentaires ou cosmétiques, d’autres alternatives étaient considérées par les participants. Ces derniers s’appropriaient auprès de commerçants locaux et de petits producteurs ayant le moins d’intermédiaires possible. Cette façon de réaliser des achats en circuit court permet de répondre à la motivation des consommateurs conscientisés d’accéder à une consommation de qualité, responsable et qui favorise le lien social tout en assurant une forme de traçabilité (Merle et Piotrowski, 2012). Elle s’inscrit dans une consommation dite locale et citoyenne (OCR, 2019). Les praticiens cherchaient aussi à prioriser le plus possible des ingrédients biologiques, issus du

commerce équitable et en vrac. Ce type de comportement peut corréler à l’intérêt grandissant d’adopter une posture éthique dans les achats (Andorfer et Liebe, 2012), mais également à répondre aux enjeux environnementaux actuels.

D. Préconiser l’utilisation d’outils partagés ou loués

Quant à la planification des outils, cette étape présentait elle aussi plusieurs solutions permettant d’inscrire le DIY dans une approche responsable. Cet aspect a lui aussi été documenté dans la section 4.4.2 des résultats supplémentaires. Les opportunités correspondaient au fait de choisir, en premier lieu, des outils partagés ou empruntés pour réaliser les projets de DIY. Pour ce faire, plusieurs participants ont mentionné avoir recours à des plateformes d’échange et de dons de matériels pour y trouver les outils nécessaires. Ayant été propulsée par l’accessibilité accrue à diverses plateformes web, la consommation collaborative par redistribution (OCR, 2019) a grandement gagné en popularité ces dernières années et a permis la remise en question, chez certains consommateurs, de posséder un nombre réduit d’objets au profit d’un accès étendu à des ressources partagées (Ertz et al., 2017). Alors que la location d’outils s’avérait une alternative pour certains praticiens désirant réaliser des projets plus spécifiques, d’autres ont affirmé avoir recours à leur entourage pour emprunter les outils convoités. D’une façon ou d’une autre, ces gestes permettent de freiner la surconsommation et le gaspillage de ressources qui ne sont utilisées qu’occasionnellement (Waridel, 2019). Une autre alternative envisagée par certains praticiens était d’aller dans des ateliers de fabrication où l’accès aux outils est rendu possible. Cette approche s’inscrit d’ailleurs dans la même lignée que les bibliothèques d’outils qui permettent un accès facilité au plus grand nombre d’utilisateurs. Toutes ces approches s’inscrivent dans une économie de partage (Belk, 2014) qui est de plus en plus perçue par les consommateurs comme une alternative plus viable, autant du point de vue environnemental qu’économique (Lamberton et Rose, 2014). Autrement, lorsque l’achat des outils s’avérait nécessaire, les participants conscientisés aux approches responsables ont mentionné regarder auprès du marché du seconde main afin d’éviter de consommer des produits neufs. Ce marché de l’usagé, qui gagne en popularité auprès des individus et représente dorénavant une part importante des achats réalisés en Amérique du Nord (Ertz et al., 2017), devient une alternative pertinente pour préconiser une approche de PCR.

E. Tester la méthode de fabrication, le choix des matériaux et les détails du produit

Finalement, la quatrième opportunité d’inscrire la pratique du DIY dans une approche de PCR, issue de l’étape de tests du processus de conception et de fabrication, a mené à la formulation de la dernière recommandation reposant sur la réalisation de tests. Les participants de l’étude étaient notamment enclins à tester le choix des matériaux, les méthodes de fabrication qu’ils ne maîtrisaient pas, ainsi que les détails incertains du design ou plus difficiles à réaliser. Pour y arriver, et sans consommer trop de ressources inutilement, tel qu’expliqué à la section précédente (5.2.1),

les praticiens étaient amenés à ne tester qu’une partie de leur produit ou à le réaliser à une échelle réduite. Selon Parsons (2009), la réalisation d’un modèle ou d’une maquette du produit permet de donner un aperçu du résultat final en plus de confirmer l’efficacité du concept établi. En effet, pour certains praticiens, travailler la matière permet de voir le résultat qu’ils désirent obtenir et la nécessité de changer de direction au besoin (Parsons, 2009), ce qui montre tout l’intérêt de commencer à travailler la matière à petite échelle pour valider la direction choisie.

Ainsi, tous ces exemples de comportements s’inscrivent dans une approche de PCR et permettent à la pratique du DIY de s’y rapprocher un peu plus. Les recommandations qui dérivent des opportunités responsables issues du processus sont synthétisées dans le tableau 8 ci-dessous. Les conseils pour faciliter leur mise en application, issus des comportements adoptés par des praticiens responsables, y sont également présentés.

Tableau 8 : Recommandations et conseils d'application pour les opportunités issues des étapes responsables du processus de conception et de fabrication du DIY

Étapes du

processus Recommandations Conseils pour la mise en application

Identification du projet

Sélectionner des projets de DIY utilitaires et fonctionnels uniquement.

• Réaliser des projets de DIY uniquement lorsque ceux-ci permettent de remplir un besoin réel.

Validation du concept

Valider le concept du projet avant d’entamer sa fabrication.

• Demander des conseils à l’entourage qui pourrait avoir une expérience dans le type de projet à réaliser.

• Avoir recours aux sites web de partage d’informations et de conseils sur les projets de DIY (ex. Instructables, Groupe Facebook Parlons-DIY, Reddit DIY, etc.)

• Faire un plan détaillé du projet pour mieux planifier sa fabrication. Planification

(Matériaux)

Préconiser l’utilisation de matériaux réutilisés, récupérés, recyclés ou usagés.

• Concevoir le projet en fonction des matériaux déjà à disposition. • Demander à l’entourage pour les

matériaux nécessaires au projet. • Utiliser les sites web de don de

ressources usagées (ex. Groupe Facebook As-tu ça toi ?).

Lorsque l’achat de matériaux ou d’ingrédients est nécessaire,

préconiser l’achat de produits locaux, biologiques, éthiques, avec le moins d’intermédiaires et le moins

d’emballage.

• Avoir recours à des entreprises qui vendent ce type de matériaux ou ingrédients (ex. épiceries biologiques, marchés publics, producteurs). • Avoir recours à des entreprises qui

épiceries en vrac). Planification

(Outils)

Préconiser l’utilisation d’outils partagés ou loués.

• Demander à l’entourage pour emprunter les outils nécessaires au projet.

• Avoir recours aux sites web de don de ressources (ex. Groupe Facebook As-tu ça toi ?)

• Avoir recours aux organisations de partage d’outils (ex. Bibliothèques d’outils, ateliers coopératifs).

• Avoir recours aux entreprises offrant la location des outils nécessaires. Lorsque l’achat d’outils est

nécessaire, préconiser l’achat d’outils usagés et de qualité.

• Avoir recours à des sites web de vente d’outils seconde main (ex. Kijiji, Les Pacs, Facebook Marketplace, etc.). Tests Tester la méthode de fabrication, le

choix des matériaux et les détails du produit.

• Fabriquer seulement une petite partie du prototype ou à une échelle plus petite pour voir ce que le résultat final donnera.

La discussion de l’article a permis de faire état des opportunités, issues du processus de conception et de fabrication, qui permettent d’inscrire la pratique du DIY dans une approche de PCR. Il est intéressant de voir que ces opportunités touchent près de la moitié des étapes du processus de conception et de fabrication, soit quatre étapes sur neuf. Dans l’optique de tendre vers une pratique du DIY responsable sur toute la ligne, il serait intéressant de voir comment les cinq autres étapes du processus peuvent présenter des opportunités responsables. Également, y a-t-il des opportunités responsables issues des quatre étapes précédemment identifiées qui pourraient être amenées plus loin pour s’inscrire encore davantage dans une approche de PCR ? Cet aspect représente une avenue pertinente pour de futures recherches sur la pratique du DIY selon une approche de production et consommation responsables.

L’étude des opportunités responsables issues du processus de conception et de fabrication ainsi que leur transposition sous forme de recommandations amènent à considérer les actions de PCR à une échelle individuelle. Toutefois, le DIY peut être compris et pratiqué comme une activité politique selon Ratto et Boler (2014). Ces auteurs le nomment le DIY citizenship et expliquent que le devoir d’un citoyen ne se résume plus uniquement aux activités de participation politique standard comme aller voter, protester et demander des changements. Au contraire, le DIY peut devenir un moyen de poser des gestes encore plus concrets (Ratto et Boler, 2014) en prenant part à une forme de craftivism (Garber, 2013), tel que présenté à la section 1.2.1. Que ce soit pour passer des messages, influencer la politique ou créer de la valeur culturelle, historique et sociale, le

craftivism peut être considéré comme un outil de réforme politique (Bratich et Brush, 2011). Par

distancer, voire même à boycotter certains aspects des marchés traditionnels et du capitalisme sous-jacent (Garber, 2013). Cette approche est d’autant plus vraie qu’en adoptant des pratiques de PCR, les praticiens peuvent prôner l’utilisation de matériaux de seconde main et d’outils partagés. Par ces pratiques de consommation collective par redistribution ou par mutualisation (OCR, 2019), le DIY, selon une approche de PCR, peut correspondre à un geste à caractère politique.

Dans cette optique, les recommandations formulées précédemment pourraient servir à alimenter les échanges dans la sphère politique entre les praticiens environnementalement et socialement engagés et les instances gouvernementales. Ces dernières, que ce soit au niveau des municipalités, de la province ou du pays, pourraient s’inspirer de telles recommandations afin d’inciter les citoyens, praticiens ou non, dans l’adoption de pratiques individuelles plus responsables. À cet égard, il est possible de penser notamment à l’inclusion de pratiques de récupération, de réutilisation, mais également de réparation et d’entretien. Il serait également intéressant d’amener ces opportunités à un second niveau en inaugurant des espaces qui donneraient l’accès aux citoyens à des ressources partagées, à de l’information et des conseils pratiques. De plus, inclure les citoyens, et plus particulièrement les praticiens du DIY, dans les prises de décision qui touchent la sphère de la production et de la consommation serait sans aucun doute un pas de plus vers une approche de PCR à l’échelle du collectif. Ainsi, par son caractère politique, le DIY pourrait inspirer des approches bottom-up de politiques publiques, c’est-à-dire des politiques basées sur les expériences vécues par les praticiens et de leur interaction avec l’environnement (Crespi et al., 2008).

En revenant à une échelle plus individuelle de la pratique du DIY, et dans l’optique de pouvoir concrètement guider les praticiens vers une pratique du DIY responsable, il est important de comprendre comment les praticiens agissent pour pouvoir encourager les comportements responsables et refréner ceux opposés. En effet, simplement offrir de l’information sur l’impact environnemental de comportements ne s’avère que très peu efficace afin d’instaurer chez les individus un changement volontairement de leurs habitudes (Ölander et Thøgersen, 2014). En explorant l’action de recycler chez les étudiants universitaires et à l’aide de trois questionnaires et d’entrevues, Freed et Wong (2019) ont déterminé que des connaissances pratiques sur des comportements pro-environnement avaient un impact plus grand sur leur adoption que des connaissances générales sur les enjeux environnementaux. Ces auteurs en sont venus à la conclusion que lorsque les participants savaient comment mettre en place le comportement pro- environnement étudié, ils étaient plus en mesure de l’intégrer à leur quotidien (Freed et Wong, 2019). Dans la même lignée, Wilson et Smith (2017) vont même jusqu’à dire que les comportements allant à l’encontre de l’environnement ne sont pas attribuables à un manque de connaissances à propos des changements climatiques et des enjeux actuels. Une compréhension plus nuancée des différents profils de praticiens pourrait alors permettre de mieux cibler les

opportunités responsables à mettre en place par le biais de recommandations adaptées. C’est, entre autres, dans cette optique que l’article s’est penché à caractériser les différents profils de praticiens. Leur étude, selon une approche de PCR, a permis de mieux comprendre la façon dont ils agissaient ou pas dans cette direction.