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Chapitre 2 : Problématique et objectifs de recherche

2.7 Question de recherche et objectifs de l’étude

Comme il a été possible de le constater dans la mise en contexte et la problématique de ce mémoire, de plus en plus d’études cherchent à comprendre le DIY. Celles-ci s’intéressent aux

diverses facettes de sa pratique, que ce soit à propos de son évolution historique (Atkinson, 2006 ; Edwards, 2006 ; Jeacle, 2017), de la diversité de ses activités (Salvia et Cooper, 2016 ; Kohtala, 2015) ou même des motivations de ses praticiens (Collier et Wayment, 2018 ; Williams, 2004, 2008 ; Wolf et McQuitty, 2011). Toutefois, bien que le nombre de ces études soit grandissant, très peu d’écrits se sont penchés sur le processus de conception et de fabrication des praticiens du DIY. Pourtant, celui-ci semble essentiel au développement des connaissances, notamment dans le contexte actuel où les enjeux entourant les modes de production et de consommation responsables s’avèrent essentiels pour répondre aux objectifs d’un développement plus durable. De ce fait, et puisque Wolf et McQuitty (2011) se sont plus particulièrement attardés aux motivations et préconditions du DIY ainsi qu’aux retombées de sa pratique, soit respectivement avant et après le processus du DIY, il sera question d’étudier les étapes liées au processus de conception et de fabrication des projets de DIY dans le cadre de ce projet de recherche.

Pareillement au processus de conception et de fabrication du DIY, très peu d’écrits semblent étudier la pratique du DIY dans une perspective de production et consommation responsables (PCR). Il n’y a que peu de chercheurs qui se consacrent à l’étude du DIY en tant que démarche pouvant s’inscrire dans une approche de PCR. Même si certains auteurs (CEPS, 2007 ; OCR, 2015 ; Salvia, 2015, 2016 ; Salvia et Cooper, 2016) semblent associer certaines formes de la pratique du DIY à une pratique pouvant être responsable, celles-ci restent très marginales et spécifiques lorsque comparées à la pratique du DIY de façon globale et telle que pratiquée réellement au Québec. Il est alors possible de se demander ce qu’il en est de la pratique du DIY des praticiens d’aujourd’hui. L’étude du processus de conception et de fabrication des praticiens pourrait permettre d’enrichir la discussion sur les opportunités responsables qui peuvent être posées, un sujet qui préoccupe de plus en plus la société actuelle et forge la conscience environnementale des consommateurs.

Ainsi, à la lumière de la problématique identifiée et pour répondre à ce vide de la littérature, la présente étude vise à explorer la question de recherche suivante : en quoi la pratique du DIY

pourrait-elle s’inscrire dans une approche de production et consommation responsables ?

Dans l’optique d’apporter des éléments de réponse à cette question de recherche, et tel que montré à la figure 1 ci-dessous, deux objectifs ont été formulés :

1) Documenter les étapes du processus de conception et de fabrication des praticiens du DIY ;

2) Sur la base des données recueillies au premier objectif, identifier les opportunités issues du processus qui permettent d’inscrire la pratique du DIY selon une approche de production et consommation responsables (PCR).

Figure 1 : Objectifs de l’étude

Les contributions visées par cette recherche sont l’amélioration de la définition du DIY responsable à partir des résultats empiriques obtenus ainsi que la formulation de recommandations à l’intention des praticiens afin de les guider vers des projets de DIY plus responsables. Enfin, et tel qu’abordé à la section 2.4, cette étude a comme finalité de contribuer au débat sur l’impact environnemental, social et éthique qu’engendre la pratique du DIY. Dans une perspective plus élargie, celle-ci tentera d’apporter une nouvelle perspective quant à la recherche d’alternatives en lien avec la crise climatique qui interpelle les chercheurs de différentes disciplines.

Conclusion

Dans ce deuxième chapitre, l’évolution des considérations environnementales qui a forgé la société des 60 dernières années a été présentée. Alors que les individus croyaient au développement durable et à une économie axée sur la consommation de produits « verts » il n’y a pas si longtemps, les aspirations ont dernièrement quelque peu changé de cap. Aujourd’hui, les aspirations de consommation éthique et socialement responsable ont permis l’émergence de mouvements sociaux comme la simplicité volontaire, le minimalisme et le zéro déchet. Ces mouvements, qui prônent respectivement des valeurs de réduction de la consommation, des possessions matérielles et des déchets, considèrent également le DIY comme un moyen pour leurs adeptes d’arriver à tendre vers l’idéal promu.

Cette association du DIY à des mouvements sociaux aux valeurs environnementales et s’approchant de la consommation responsable amène à considérer le DIY selon une approche de

production et consommation responsables. Toutefois, un débat divise ceux qui croient que la pratique du DIY peut apporter une réduction des matériaux neufs et de l’énergie consommée de ceux qui croient qu’elle peut engendrer une augmentation des déchets et de l’inefficacité des ressources utilisées. Pour faire avancer ce débat d’actualité, il convient de tenir compte de certains paramètres de la pratique du DIY, comme les étapes du processus de conception et de fabrication, qui n’ont pourtant pas encore été documentées à ce jour. Afin de faciliter l’étude de ce sujet, une première définition du DIY responsable a également été formulée à partir de la littérature scientifique, dont notamment la définition du développement durable, celle du concept de PCR ainsi que des actions ciblées par le PNUE. Cette définition plutôt théorique sera, par ailleurs, améliorée à l’égard des résultats de la recherche afin d’apporter une contribution empirique.

En vue d’étudier la problématique soulevée et d’apporter des éléments de réponse à la question de recherche, les deux objectifs suivants ont été énoncés : 1) documenter les étapes du processus de conception et de fabrication des praticiens du DIY ; 2) à partir des données recueillies, identifier les opportunités issues du processus qui permettent d’inscrire cette pratique dans une approche de PCR. Pour remplir ces objectifs, et contribuer à guider les praticiens et la communauté vers la pratique du DIY responsable, une méthodologie s’inspirant de la phénoménologie et de la théorisation ancrée fut utilisée et est détaillée au chapitre 3 suivant.

Chapitre 3 : Méthodologie

Introduction

Dans le chapitre précédent, il a été question de présenter la problématique entourant la pratique du DIY selon une approche de production et consommation responsables. Celle-ci a mené à l’énonciation de la question de recherche et des deux objectifs de l’étude : (1) documenter les étapes du processus de conception et de fabrication des praticiens du DIY ; (2) à partir des informations recueillies, identifier les opportunités issues du processus qui permettent d’inscrire la pratique du DIY selon une approche de PCR.

Pour atteindre ces objectifs, le présent chapitre se consacrera à la présentation de l’approche méthodologique utilisée afin de réaliser cette étude. La première section permet de préciser la tradition de recherche à laquelle se réfère l’étude en fonction des étapes de recherche. La deuxième section énonce la méthode de recrutement utilisée. La troisième section aborde la collecte de donnée, alors que la quatrième détaille l’analyse de ces dernières. La cinquième section permet d’identifier certaines limitations à prendre en considération. La sixième et dernière section explique les considérations éthiques qui ont été prises afin de conduire ce projet d’étude tout en ayant recours à des sujets humains.

3.1 Approche méthodologique

Puisque le premier objectif de cette étude était de documenter le processus de conception et de fabrication des praticiens du DIY, un sujet encore peu étudié dans la littérature, une approche de type inductive a été choisie puisqu’elle permet de donner un sens à « […] des dimensions encore inexplorées sur une problématique précise » (Blais et Martineau, 2006, p. 14). Plus précisément, l’approche méthodologique utilisée dans la définition de la problématique de cette étude s’inspire de la phénoménologie qui permet la compréhension et la description du phénomène étudié (Creswell, 2013), ici le processus de conception et de fabrication du DIY. Selon Creswell (2013), cette tradition de recherche permet d’expliquer l’expérience d’un phénomène à partir du point de vue de plusieurs individus, c’est-à-dire de détailler ce qu’ils ont vécu et comment ils l’ont vécu. La phénoménologie, qui cherche alors à comprendre la perspective commune de plusieurs individus sur un même phénomène afin d’y relever les caractéristiques (Creswell, 2013), a servi d’ancrage à la définition de l’ensemble du projet de recherche et des objectifs de l’étude. Comme le DIY peut être expérimenté de différentes manières, en fonction des divers projets pouvant être réalisés, la phénoménologie semblait appropriée pour faire converger les points de vue et permettre de décrire le processus de conception et de fabrication des praticiens du DIY.

Lors de la collecte et de l’analyse des données, la présente étude s’est plutôt inspirée de la théorisation ancrée. Cette tradition de recherche qualitative repose sur le principe de laisser les informations émerger du terrain de recherche et de générer une théorie en fonction de ce qui en ressort (Creswell, 2013). La théorie émergente est donc construite et validée, de façon simultanée, grâce à la comparaison des données recueillies et de celles analysées (Paillé, 1994). Pour y parvenir, le chercheur ayant recours à la théorisation ancrée est amené à noter des idées permettant de faire évoluer la théorie au fur et à mesure de la collecte. Cette étape permet au chercheur de bien s’imprégner des informations récoltées. Il s’ensuit alors un va-et-vient itératif entre la collecte de données auprès de participants et la formulation de la théorie (Creswell, 2013 ; Glaser et Strauss, 1967 ; Paillé, 1994). En effet, la collecte et l’analyse des données sont des étapes de la méthodologie qui doivent être réalisées de façon conjointe sous l’approche de théorisation ancrée (Creswell, 2013 ; Fortin et Gagnon, 2016). Le chercheur qui analyse et codifie les entretiens sait quelle information doit être récoltée afin de développer la théorie émergente (Glaser et Strauss, 1967). De ce fait, le chercheur est amené à faire évoluer le guide d’entretien en fonction des données préalablement récoltées. Il est alors en mesure de réajuster son terrain de recherche, ce qui peut être un avantage pour un chercheur débutant. Une fois la théorisation aboutie, et dans l’optique de la compléter, le chercheur peut illustrer cette dernière à l’aide d’un diagramme permettant de faciliter sa compréhension (Creswell, 2013). Cette approche a été préconisée, notamment pour la présentation des résultats obtenus, et a permis de schématiser le processus de conception et de fabrication des praticiens du DIY sous la forme d’un modèle conceptuel.

De plus, comme il existe de nombreux projets de DIY et une quantité innombrable de façons de les réaliser, le cadre interprétatif de type constructivisme social a été choisi afin d’explorer les multiples réalités vécues des participants interrogés (Creswell, 2013). Basé sur les écrits de Creswell (2013), ce cadre repose sur le constat que plusieurs réalités d’un même phénomène peuvent exister et sont construites en fonction des expériences vécues par les individus. Comme ces individus cherchent à donner du sens au monde dans lequel ils vivent et travaillent, Creswell (2013) explique que le chercheur est amené à devoir étudier de nombreuses perspectives de participants, tout en posant des questions ouvertes, afin de développer une théorie permettant de faire converger les points de vue étudiés. Selon cet auteur, il est alors nécessaire d’avoir recours à une méthode inductive afin de faire émerger les explications subjectives des participants par le biais d’entrevues, d’observations ou d’analyses de textes pour appliquer ce cadre interprétatif. Ainsi, puisque la pratique du DIY varie grandement en fonction des expériences vécues par chacun des praticiens, ce cadre interprétatif semblait tout à fait approprié pour réaliser la présente étude. Il est d’ailleurs tout à fait indiqué pour des projets de recherche s’inspirant de la tradition de recherche de la phénoménologie ou de la théorisation ancrée (Creswell, 2013), deux traditions qui ont inspiré la méthodologie de ce projet.

3.2 Recrutement

Dans le cadre de ce projet, l’étude du processus de conception et de fabrication du DIY auprès de praticiens était exploratoire. La démarche empruntée visait à rassembler les points de vue diversifiés des praticiens provenant de différents milieux du DIY. En effet, ces praticiens ont un regard d’acteur qui varie, les uns par rapport aux autres, quant aux étapes qu’ils encourent dans leur pratique respective du DIY et dans la réalisation de leurs projets. La documentation de ces étapes offrait alors un éventail de réponses plus riches, permettant l’obtention d’un processus de conception et de fabrication du DIY qui était plus étoffé et versatile. Cette démarche permettait également d’obtenir un processus pouvant s’appliquer à un plus grand nombre de praticiens que si un seul domaine d’application, par exemple le DIY en Fab Lab, avait été sélectionné au départ. Dans cette optique, le recrutement de praticiens s’est fait de façon à diversifier l’échantillonnage. Afin de documenter le processus de DIY d’une variété de praticiens, différents milieux de recrutement liés au DIY ont été approchés. Cette stratégie visait à assurer une diversification interne de l’échantillon pour permettre une analyse plus extensive du phénomène étudié au sein du groupe restreint (Pires, 1997).

Pour des raisons éthiques et afin de faciliter les démarches auprès des comités d’éthique de la recherche de l’Université Laval, le recrutement de participants a été effectué uniquement auprès de praticiens âgés de 18 ans et plus (Université Laval, 2020a). Autrement, le seul critère de recrutement en lien avec la problématique étudiée était que les participants devaient s’identifier comme des praticiens du DIY minimalement expérimentés, c’est-à-dire ayant au moins trois projets de DIY à leur actif et destinés pour leur consommation personnelle uniquement. Cette précision demandée lors du recrutement des participants permettait d’obtenir un échantillon par homogénéisation, soit un groupe restreint et homogène d’individus qui répondent au critère d’admissibilité (Pires, 1997). De ce fait, en ayant recours à un recrutement auprès de différents milieux, il a été possible d’obtenir un échantillon homogénéisé par diversification interne (Pires, 1997).

Ainsi, cinq principaux réseaux ont été sélectionnés : (1) les milieux de formation en DIY, (2) les réseaux d’artisanat, (3) les Fab Labs, (4) les entreprises de location d’outils et (5) les entreprises œuvrant en développement durable. Le choix d’inclure les Fab Labs reposait sur la possibilité de valider les avancées concernant la question de la production et consommation responsables qui a déjà été abordée dans la littérature (Kohtala, 2015, 2017 ; Kohtlala et Hyysalo, 2015). Les milieux de location d’outils, de réseaux d’artisanat et de milieux de formation permettaient d’étudier des milieux présentant certains aspects responsables, comme le partage d’outils, de matériaux et de connaissances. Par ailleurs, le recrutement auprès d’une entreprise axée en développement durable permettait d’approcher des praticiens ayant un profil de consommateur responsable. Ces

participants serviraient de référence concernant les habitudes de production et consommation responsables qu’il est possible d’exercer dans la pratique du DIY. Pour chacun des réseaux de recrutement, une à deux organisations ont été approchées et ont accepté de participer à l’étude. Ces dernières sont présentées dans le tableau 5 ci-dessous.

Tableau 5 : Organisations approchées et participantes selon le type de réseaux de recrutement

Réseaux de recrutement Organisations participantes

Milieux de formation • La Maison des Métiers d’Art de Québec (MMAQ) • École d’ébénisterie Artebois

Réseaux d’artisanat

• Les Cercles des fermières du Québec

• Groupe Facebook « Parlons DIY » de Rien ne se perd – Meubles revalorisés et plus

Fab Labs • Fab Lab de l’École d’Architecture de l’Université Laval • Fab Lab de Brossard

Entreprises de location d’outils • Location d’outils Simplex Entreprises en développement durable • Équiterre

Pour chacune de ces organisations, un contact par courriel ou par téléphone a d’abord été amorcé avec le responsable de l’institution afin d’obtenir l’autorisation de procéder au recrutement de participants. Ce dernier s’est effectué soit par l’exposition d’une affiche sur les lieux de l’organisation, soit par la diffusion de l’affiche par courriel aux membres ou sur les réseaux sociaux de l’organisation. L’affiche de recrutement qui a été utilisée est présentée à l’annexe I.

En effet, en ayant recours à un échantillon homogénéisé par diversification interne, la quantité d’entrevues devant être réalisée relève habituellement du nombre et du croisement des variables stratégiques préalablement établies pour constituer l’échantillon (Pires, 1997). Dans ce cas-ci, la seule variable déterminée pour assurer la diversification interne de l’échantillon était le milieu de recrutement, lequel se divisait en cinq réseaux distincts. À noter que cette variable a uniquement servi à la diversification de l’échantillon et n’a pas été retenue comme paramètre servant à la création de liens entre les résultats obtenus. En comptant de une à deux entrevues pour chaque sous-catégorie de variable, il est alors possible, selon Pires (1997), d’obtenir une approximation du nombre d’entrevues nécessaire. Ainsi, en visant la réalisation d’au moins deux entrevues pour chacun des cinq réseaux de recrutement choisis, un seuil minimal de 10 entretiens devait être envisagé. Également, selon les écrits de Guest, et al. (2006), une quantité de 12 entretiens en profondeur devrait être suffisante afin de permettre l’identification des concepts clés avec un échantillonnage homogénéisé. Combiné à l’approximation par la méthode de Pires (1997), cet indicatif a permis de servir de barème quant à la quantité d’entretiens devant être réalisés. Pour cette raison, et comme le recrutement auprès de l’entreprise de location d’outils n’a pas donné les

résultats escomptés, deux participants ont été recrutés par échantillon de convenance et par effet boule de neige (Pires, 1997) pour ce réseau de recrutement. Cette technique de recrutement, qui permettait au chercheur d’avoir recours à son réseau de connaissances ainsi qu’à celui des participants, a permis d’obtenir un minimum de deux participants pour chaque réseau identifié, complétant ainsi le processus de recrutement. De plus, comme une diversification interne du groupe homogénéisé était visée, une saturation empirique des données recueillies a pu être atteinte, c’est-à-dire que la collecte de données fut arrêtée seulement lorsque l’ajout d’entrevues supplémentaires n’apportait plus d’informations nouvelles selon la chercheure (Pires, 1997). Au total, deux à quatre participants ont été interviewés pour chaque réseau de recrutement (i.e. quatre pour les milieux de formation, trois pour les réseaux d’artisanat, trois pour les Fab Labs, deux pour la location d’outils et trois pour l’entreprise en développement durable), permettant ainsi la réalisation de quatorze entretiens semi-dirigés avec quinze participants.

Sur les quinze participants âgés de 23 à 74 ans, huit étaient des femmes (F) et sept étaient des hommes (H). Deux d’entre eux vivaient en région rurale (r), alors que cinq vivaient dans la région urbaine (u) de Montréal et ses environs, et huit dans celle de Québec et ses environs. Concernant leur situation professionnelle, deux participants étaient étudiants, neuf avaient un emploi et quatre étaient à la retraite. Pour ce qui est de leur situation familiale, trois participants étaient célibataires, séparés ou veufs et douze étaient en couple (conjoint(e) de fait ou marié(e)). Parmi les participants, dix avaient au moins un enfant (+). Le tableau 6 ci-dessous, présenté de façon similaire à un histogramme afin d’en faciliter la lecture, affiche le total et la répartition des participants (Px où x est le numéro du participant) en fonction de leur groupe d’âge. La liste complète et détaillée des participants et de leurs informations anonymisées est présentée à l’annexe II.

Tableau 6 : Répartition des participants par groupe d'âge

(3) P1(Fu2) P2(Hu2) P3(Hu2) (3) P4(Fu3+) P5(Fu3+) P6(Hu3) (4) P7(Fr4) P8(Fu4+) P9(Hu4+) P10(Hu4+) (0) (3) P11(Fu6+) P12(Hr6+) P13(Hu6+) (2) P14(Fu7+) P15(Fu7+) 23 à 29 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 à 59 ans 60 à 69 ans 70 à 74 ans

Légende : Pour chaque groupe d’âge indiqué dans la ligne inférieure du tableau, le total des participants est présenté entre parenthèses au-dessus de la liste détaillant chaque participant.

Les répondants intéressés à prendre part à la recherche étaient libres d’entrer directement en contact avec la chercheure, par courriel ou par téléphone, en vue d’indiquer leur intérêt à participer.

Un courriel permettant d’expliquer plus en détail l’objectif de la recherche, les implications liées à la participation ainsi que la confidentialité qui entourait les données recueillies leur était alors envoyé. Également, le guide d’entretien ainsi que le formulaire de consentement (respectivement détaillés