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Chapitre 5 : Discussion

5.5 Recherches futures

Les résultats de cette étude pilote suggèrent qu’il est possible d’impliquer les patients hospitalisés en chirurgie bariatrique à titre d’auditeurs prospectifs de l’HDM des soignants et que ces patients en retirent une expérience positive. Les résultats suggèrent également l’identification de variables psychosociales déterminantes de l’intention et de la réalisation du comportement d’audit par les patients. Ces informations étaient jusqu’à présent inconnues. Il est donc justifié d’investiguer davantage l’avenue du patient-auditeur de l’HDM dans le cadre de recherches futures. D’abord, puisque que la présente étude est une étude exploratoire de type pilote, il serait pertinent de la réaliser de nouveau, mais en utilisant un échantillon de patients plus grand, afin de confirmer les conclusions suggérées au regard 1) de la faisabilité (acceptation, compétence et réalisation du comportement d’audit), 2) du vécu de l’expérience des patients-auditeurs et 3) des variables psychosociales déterminantes de l’intention comportementale et de la réalisation du comportement d’audit de l’HDM des soignants. Aussi, réaliser cette étude avec un échantillon élargi permettrait d’identifier des variables modératrices de la relation intention- comportement. Ceci permettra de cibler les individus les plus à risque de ne pas mettre en action leurs intentions positives envers le comportement d’audit de l’HDM des soignants. Il serait pertinent de comparer les différentes méthodes de formation des patients-auditeurs et d’identifier celle qui est la plus efficace. Dans le même sens, il serait pertinent d’identifier quelle est la meilleure méthode de vérification des compétences des patients- auditeurs et par le fait même, d’identifier les critères de compétence d’un patient auditeur pour le considérer adéquat pour réaliser des observations d’HDM des soignants. Il serait également important d’explorer les facteurs qui poussent les patients-auditeurs ayant réussi le test de démonstration des compétences à remplir des fiches d’observation « non-valides » ou incomplètes, rendant ces observations non utilisables pour calculer le taux d’observance de l’HDM des soignants au moment 1. L’exploration du vécu de l’expérience des soignants relativement à la présence de patients-observateurs de l’HDM à leur unité de soins et l’exploration de l’impact de la participation des patients-observateurs sur les pratiques d’HDM des soignants sont d’autres aspects pertinents à considérer. Enfin, dans l’éventualité où les résultats de cette étude pilote seraient confirmés dans des études subséquentes, il serait intéressant d’étudier si l’approche du patient-auditeur pourrait être généralisée à d’autres populations de patients hospitalisés ou si cette approche pourrait être généralisée à d’autres aspects liés à la sécurité des patients, en plus d’en évaluer la portée. Par exemple, l’approche du patient-auditeur pourrait être étudiée relativement à d’autres pratiques de PCI (p. ex. : soins du cathéter en hémodialyse ou des cathéters centraux, respect des précautions additionnelles, nettoyage et désinfection de la zone-patient, etc.) ou relativement à d’autres aspects liés à la sécurité des patients (p. ex. : la double

Conclusion

Les quatre objectifs poursuivis dans ce mémoire étaient 1) d’explorer la faisabilité d’impliquer les patients à titre d’auditeurs des pratiques d’HDM des soignants « avant le contact avec le patient ou son environnement (moment 1) » dans un milieu de soins aigus québécois (acceptation, compétence, réalisation du comportement), 2) d’identifier les variables psychosociales potentiellement déterminantes du comportement d’audit de l’HDM des soignants par les patients, 3) d’explorer le vécu de l’expérience des patients-auditeurs et 4) de décrire les caractéristiques des observations d’HDM réalisées par les patients-auditeurs. Pour y arriver, une étude exploratoire de type pilote a été réalisée puisque les connaissances entourant l’avenue du patient-auditeur de l’HDM étaient limitées.

Les résultats suggèrent qu’il est possible d’impliquer les patients hospitalisés à l’unité de chirurgie bariatrique de l’IUCPQ-UL à titre d’auditeurs prospectifs de l’HDM des soignants, puisqu’une proportion appréciable de ces derniers ont accepté de participer, ont démontré la compétence de réaliser l’audit et ont réalisé le comportement d’audit. Les résultats de l’étude suggèrent également que la norme morale et la perception du contrôle comportemental sont des variables psychosociales déterminantes de l’intention des patients de procéder à l’audit et que le niveau de scolarité correspond à un déterminant de la fréquence du comportement d’audit par les patients. Enfin, les résultats suggèrent que globalement, les patients ont vécu une expérience très positive de leur participation à l’audit de l’HDM de leurs soignants. De façon inattendue, l’analyse des caractéristiques des observations indique qu’une grande proportion de fiches d’observations remplies par les patients étaient non-valides pour calculer le taux d’observance de l’HDM des soignants. Ce phénomène devrait être étudié et la proportion d’observations valides versus exclues devrait être ajoutée aux critères de faisabilité de l’approche du patient-auditeur de l’HDM des soignants lors de recherches subséquentes.

La méthodologie de cette étude lui a permis d’atteindre une rigueur scientifique suffisante dans le contexte d’une étude exploratoire de type pilote, entre autres, par l’utilisation d’outils de mesures spécifiquement développés pour répondre aux objectifs de l’étude. De plus, le fait que les patients aient été formés et que leurs compétences d’auditeur systématiquement vérifiées, constituent une autre force de la méthodologie.

Les contributions de cette étude pilote sont nombreuses. Premièrement, cette étude serait la première suggérant qu’une grande proportion de patients hospitalisés en période post-opératoire de chirurgie bariatrique peuvent être formés et peuvent développer les compétences nécessaires pour auditer adéquatement les pratiques d’HDM des soignants. Cette découverte est importante. D’abord, elle suggère la faisabilité d’une nouvelle

cours de l’étude, les patients-observateurs ont été en mesure de collecter des informations uniques sur les pratiques d’HDM des soignants, soit des informations qui sont normalement difficiles — voire impossible — à collecter lorsque la méthode d’observation actuellement reconnue (mesure étalon) est utilisée. Ensuite, elle suggère qu’il soit possible de faire participer plus activement une proportion de patients hospitalisés dans l’évaluation des pratiques de PCI, et par le fait même, dans l’évaluation de la qualité des soins. Dans l’éventualité où ces résultats seraient confirmés dans le cadre de recherches subséquentes, cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouvelles possibilités d’amélioration des pratiques de PCI et autres pratiques de soins dans un contexte de soins de courte durée. De plus, les résultats de cette étude pilote contribuent à appuyer les différentes organisations officielles qui supportent l’approche du patient-auditeur de l’HDM, dans la mesure où aucune étude antérieure n’avait étudié cette faisabilité dans un contexte de soins aigus de courte durée. Deuxièmement, l’identification de variables psychosociales déterminantes de l’intention comportementale et de la fréquence du comportement d’audit de l’HDM des soignants par les patients, pourrait guider le développement des interventions futures visant à favoriser la participation des patients-auditeurs. Troisièmement, le fait qu’une proportion très importante des patients aient rapporté une expérience générale positive suite à leur participation à titre de patient-auditeur, nous confirme qu’il soit pertinent de poursuivre l’étude de cette approche participative des patients aux audits de l’HDM des soignants. Ces résultats suggèrent également que plusieurs patients hospitalisés semblent prêts à assumer un rôle élargi dans leurs soins de santé, c’est-à-dire dans l’évaluation des pratiques de PCI.

Alors que la lutte contre les IN auprès des clientèles hospitalisées représente un défi de santé publique qui gagne en importance et que la participation active des patients est de plus en plus souhaitée dans une optique d’amélioration de la sécurité des soins, l’exploration de nouvelles approches participatives permettant de mieux évaluer les pratiques de PCI, et subséquemment de les améliorer, prend toute son importance. À la lumière des résultats de l’étude, il apparaît justifié de continuer à explorer l’approche du patient-auditeur de l’HDM des soignants. À cet effet, il serait entre autres intéressant de valider les résultats de cette étude pilote en développant un programme de participation des patients hospitalisés à l’audit de l’HDM des soignants, basé sur les recommandations et éléments discutées dans ce mémoire.

Annexe A : Collaborateur-clés de l’IUCPQ-UL rencontrés avant

l’initiation des phases A et B

Date Personnes ou groupes rencontrés à l’IUCPQ-UL avant l’initiation de la phase A de l’étude

21 novembre 2011 Infirmière-chef de l’unité de soins et des cliniques externes de chirurgie bariatrique

5 décembre 2011 Chef médical des chirurgiens bariatriques 20 janvier 2012 Directeur général

31 janvier 2012 Directrice des soins infirmiers 28 février 2012 Directeur des ressources humaines

15 février 2012 Président du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens 27 février 2012 Présidente du Conseil multidisciplinaire

2 mars 2012 Présidente du Conseil des infirmières et infirmiers

17 avril 2012 Représentants syndicaux du Syndicat interprofessionnel de la santé de l’IUCPQ et le Directeur des ressources humaines

21 juin 2012 Membres du comité « Post conseil d’administration » : Représentants syndicaux du Syndicat interprofessionnel de la santé de l’IUCPQ (SIIQ- FIQ), de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) et du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Directeur général, Directeur des ressources humaines. 5 septembre 2012 Équipe des chirurgiens bariatriques

6 septembre 2012 Équipe de soins de l’unité de chirurgie bariatrique (infirmières et préposés aux bénéficiaires)

Date Personnes ou groupes rencontré à l’IUCPQ avant l’initiation de la phase B de l’étude

9 janvier 2014 Chef médical des chirurgiens bariatriques

31 janvier 2014 Cogestionnaires clinico et médico-administratifs du programme personnes âgées, obésité et métabolisme

12 février 2014 Infirmière clinicienne responsable de la clinique externe de chirurgie bariatrique

3 avril 2014 Équipe de soins de l’unité de chirurgie bariatrique (infirmières et préposés aux bénéficiaires)

Annexe B : Lettres d’appui au projet de recherche par les trois

comités-conseils professionnels de l’IUCPQ (CII, CM, CMDP)

2- Lettre d’appui du Conseil multidisciplinaire de l’IUCPQ :

Le 31 mai 2012

PAR COURRIER ÉLECTRONIQUE Madame Lori Côté

Conseillère en prévention des infections. IUCPQ Dr Yves Longtin

Microbiologiste-infectiologue, IUCPQ

Objet : Projet de recherche visant la prévention des infections nosocomiales et la sécurité des patients hospitalisés à l’IUCPQ

Madame, Monsieur,

Tout d’abord, nous tenons à souligner le caractère innovateur de votre projet. Tel qu’entendu, une consultation s’est tenue auprès de différents professionnels impliqués dans le secteur de la chirurgie bariatrique : ces intervenants ont accueilli favorablement votre projet. Aucun malaise n’a été perçu face à la possibilité d’être évalué par un usager, au sujet de l’hygiène des mains, dans le cadre de leur fonction. Cependant, une précision était apportée. Il est fortement suggéré que le choix des candidats soit fait conjointement avec les intervenants cliniques impliqués de façon significative dans la période préopératoire afin de permettre un bon ciblage des usagers aptes à participer à un tel processus. Ainsi, la validité des résultats n’en sera qu’optimisée.

Nous vous souhaitons tout le succès nécessaire à la réalisation de votre projet. Veuillez agréer l’expression de mes meilleurs sentiments.

ORIGINAL LU ET SIGNÉ PAR

Sylvianne Picard, pht

Annexe C : Affiche informative destinée aux patients et aux

visiteurs

Annexe E : Aide-mémoire pour l’identification des patients

éligibles, destiné aux assistantes infirmières-chef de l’unité de

soins de chirurgie bariatrique

PROJET PILOTE SUR L’HYGIÈNE DES MAINS *OUTIL POUR L’ASSISTANTE-INFIRMIÈRE-CHEF (AIC) *

1) LISTE DE VERIFICATION DES CRITÈRES D’INCLUSION À L’ÉTUDE POUR LES USAGERS : a. L’usager a subi sa chirurgie il y a 24-48h (laparoscopie)

b. ou 48-72h (laparotomie) c. Être âgé de 18 ans et plus

d. Condition médicale stable en l’absence d’une condition pouvant mettre la vie en danger

e. Absence de trouble cognitif diagnostiqué Bonne acuité visuelle

g. Aptitudes suffisantes à lire et à écrire en français h. Ne pas être placé sous précautions additionnelles

Pas de prise d’analgésique narcotique < 24h

□ □ □ □ □ □ □ □ □

2) IDENTIFICATION DES USAGERS PRÉSENTANT LES CRITÈRES D’INCLUSION

(ÉVALUATION PAR LE CHIRURGIEN DE GARDE (TOURNÉE À L’ÉTAGE) EN COLLABORATION AVEC L’AIC)

Date Nom No. Dossier Chambre Date de la

chirurgie Type de chirurgie Date prévue du congé

Annexe F : Discours pour le recrutement des patients

-Bonjour, je m’appelle X et je suis infirmière ici à l’IUCPQ. Je ne viens pas pour votre état de santé, mais parce que moi et mon équipe, on est les RESPONSABLES du LAVAGE DES MAINS à l’hôpital.

-Le lavage des mains est TRÈS important dans les hôpitaux. Le lavage des mains des soignants c’est l’une des principales façons de prévenir les infections chez les patients, entre autres, chez les patients qui ont eu une chirurgie comme vous.

-Vous avez sûrement remarqué que les soignants, c’est-à-dire les médecins, infirmières, préposées, etc., se désinfectent les mains par exemple en entrant dans votre chambre avec la mousse alcoolisée ou au lavabo (montrer-lui les distributeurs de SHA et le lavabo). L’avez-vous remarqué depuis votre arrivée ?

-C’est tellement important le lavage des mains que à chaque année, dans TOUS les hôpitaux au CANADA, on est obligé de récolter le POURCENTAGE DE RESPECT du lavage des mains des soignants, sur chacune des unités de soins. POURQUOI ce chiffre-là est important à récolter ? Parce que si j’ai une unité de soins qui sont bon à 90 % du temps pour le lavage des mains, l’autre à 70 % et l’autre à 50 % du temps, on va savoir à quel endroit il faut RÉCOMPENSER les gens qui le font très bien et à quel endroit il va falloir donner plus de FORMATION pour améliorer le lavage des mains. C’est pour mieux s’améliorer comme hôpital dans le fond. -La façon dont mon équipe et moi on récolte ce pourcentage-là, c’est qu’une fois par année, on va dans les corridors avec notre « pad d’observation » et on observe ce qui se passe : Est-ce que le médecin s’est désinfecté les mains avant de toucher au patient, oui ou non ? Est-ce que l’infirmière s’est désinfectée des mains en entrant dans la chambre, oui ou non ? etc.

-Le PROBLÈME, c’est que lorsque les soignants nous voient arriver avec notre pad dans le corridor, que croyez- vous qu’il arrive ? En effet, les informations que NOUS nous récoltons ne sont pas le vrai portrait de la réalité, ce n’est PAS FIABLE (p.ex., policier qui fait du radar sur l’autoroute : les gens ralentissent !). Ça nous empêche de s’améliorer et c’est dommage, car quand on améliore le lavage des mains, on DIMINUE BEAUCOUP les infections chez nos patients et on AUGMENTE la qualité des soins qu’on leur donne.

- En ce moment, il y a un projet de recherche en cours depuis quelques mois ici sur l’unité de soins où des patients comme vous, nous aident à récolter cette information sur le lavage des mains lorsqu’ils reçoivent des soins. Je viens donc pour vous demander si vous accepteriez de nous aider.

-Si vous acceptez, sachez d’abord que tout le personnel ici est au COURANT et est en FAVEUR (SONT D’ACCORD) de ce PETIT projet de recherche (chirurgiens, infirmières, préposés aux bénéficiaires…). Eux aussi pensent que les patients peuvent nous aider à s’améliorer comme hôpital. Avez-vous vu les posters dans le corridor ?

-Sachez aussi que si vous acceptez, ça ne sera PAS bien bien COMPLIQUÉ pour vous, NI TRÈS LONG : Je vais vous remettre un petit cahier pour noter vos observations du lavage des mains des soignants lorsqu’ils entrent dans votre chambre. Je vais vous montrer comment l’utiliser. Je vais vous mimer des scénarios, comme si j’étais le soignant que vous observez. Je vais ensuite vous montrer 5 courtes vidéos de quelques secondes chacun pour terminer votre petite formation. Je vais vous laisser ensuite 24h pour faire vos observations AU

MOMENT OÙ VOUS ÇA VOUS TENTE (Insister sur le fait qu’ils doivent observer au moment qu’il leur convient, durant les moments d’attente où ils ne savent pas quoi faire, tout en priorisant leur repos, soins, examens, etc.). Je vais aussi vous poser quelques questions sur votre opinion sur ce que je vous demande de faire. Demain, je reviendrais vous voir vers X heures, je vais prendre votre cahier et vous demander comment vous avez trouvez ça nous aider.

-Pensez-vous que vous seriez capable de le faire ?

-C’est vraiment important pour nous d’avoir le bon chiffre. Merci beaucoup! TRUCS :

- Ne pas parler pas trop vite.

- Y aller avec des mots simples et explications simples : il ne faut pas que le patient voit ça plus compliqué, plus long ou difficile que cela ne l’est réellement.

-Utiliser le même langage que le patient (p. ex., un patient a dit « pouch-pouch » pour parler du SHA : utiliser le même mot ! Dire lavage des mains au lieu d’hygiène des mains, etc.)

Annexe G : Formation des patients à la phase A de l’étude

FORMATION THÉORIQUE (CONTENU À MENTIONNER AU PATIENT1, 2) : Version adaptée par Lori Côté

□ Rôle des mains dans la transmission des infections : importance de l’HDM □ 2 techniques pour procéder à HDM (SHA et lavabo)

□ 4 moments pour HDM (mesurent que le moment 1) IMAGE □ Zone patient vs Zone unité de soins IMAGE

□ Indiquer quels professionnels sont concernés par l’HDM (tous ceux qui touchent dans la zone- patient !)

□ Reconnaitre c’est quoi un moment 1 (principe : touche extérieur avant intérieur zone patient. MIMER EN MONTRANT LE FORMULAIRE D’OBSERVATION :

1) et 2) moment 1 bien réussi (touchait à l’autre zone patient ET chariot corridor) 3) moment 1 pas réussi (touchait autre zone patient ou chariot corridor).

4) moment 1 bien réussi en apportant objet sur table de chevet (dépose puis lui touche). 5) arrive du corridor puis pas désinfection des mains au moment 1 (marquer oui, non, non). 6) moment 1 bien réussi, puis va au chariot corridor, puis retourne sans SHA.

7) se désinfecte les mains pour rien : ne touche pas dans l’espace-lit. 8) HDM moment No1 réussi lorsque gants impliqués.

□ Moment 1 peut ne pas être vu mais il a été fait ! p. ex., le « après » de l’un peut être le « avant » de l’autre, fait au corridor. IMAGE À L’APPUI

RÔLE DU PATIENT OBSERVATEUR :

□ Observations discrètes et anonymes (pas écrire le nom de la personne observée). □ Il n’est pas demandé de restituer les résultats oralement aux intervenants observés.

□ Conserver le calepin de résultat dans sa chambre : le remettre qu’à la chercheure par la suite avec le reste du matériel remis au début.

□ S‘ils se font questionnés sur ce qu’ils font : Mentionner qu’ils font partie du projet de recherche sur la prévention des infections. Ne pas mentir aux intervenants.

□ Observations ne doivent pas interférer avec les soins reçus/sommeil/examens.

□ Observations ne doivent pas être faites dans les situations extrêmes (situation d’urgence ou travailleur visiblement inconfortable).

□ Ne pas supposer qu’une HDM est faite même si l’intervenant le dit. Pas vu = pas noté.

□ Attention : ne pas noter HDM faite autrement qu’au moment 1 ou si elle est faite de façon superflue (sans indication).

□ Connaître les différentes sections du formulaire d’observation. Questions claires ?

□ Attention : remplir toutes les sections (pas oublier date et heure). Attention risque d’erreur du type d’intervenant. Le demander au besoin, carte d’identité, ou écrire NSP (ne sait pas).

Références :

1 World Health Organisation. (2009). Guidelines on Hand Hygiene in Health Care. Geneva: World Health

Organisation.

2 World Health Organisation. (2009). Hand Hygiene Technical Reference Manual. Geneva: World Health

Organisation.