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TYPOLOGIE EXISTANTE DANS LA MEDINA DE CONSTANTINE

5. LES DIFFERENTS PROJETS DE LA MEDINA ET LEURS ABOUTISSEMENTS Lorsque on voit l’état dans lequel est la médina, on peut croire qu’elle n’a jamais

5.3.2 LE PROJET DE REHABILITATION

Le projet de réhabilitation de la rue Mellah Slimane remonte à 2002, c’est à cette année que la D.U.C. (Direction de l’urbanisme et de la construction) de Constantine avait passé commande au ministère de l’habitat et de l’urbanisme dans le cadre du chapitre « amélioration urbaine ».

C’est ainsi qu’une fiche technique d’inscription a été établie pour la rue Mellah Slimane ainsi que pour les ZHUN et les grands ensembles de la ville.

Dans cette fiche technique, il était question de rénovation des réseaux d’assainissement et de modernisation du réseau A.E.P. et ce, sur une bande de 30m de largeur (cela implique donc les voies perpendiculaires à la rue Mellah Slimane).

Fig.2.62

LA BANDE A RENOVER SUR UNE LARGEUR DE 30M

Source : Karima BOUFENARA 2007 En 2003, la D.U.C. a eu l’accord global pour ce projet, mais il n’a pas été entamé dans la perspective d’attendre l’achèvement du Master plan vue l’imbrication et la complémentarité de ces deux projets.

C’est en 2005 qu’a été initiée par le wali de Constantine, l’étude de la « Réhabilitation de la rue Mellah Slimane et de la place el Batha », ce projet a été confié à une équipe de recherche68 du laboratoire « Villes et santé».

Dans ce cadre, une convention a été signée entre la D.U.C. de Constantine et le laboratoire, portant sur :

• Une étude technique des V.R.D. (voiries et réseaux divers), dans le but de viabiliser la rue Mellah Slimane, de renforcer l’assainissement, de moderniser les réseaux A.E.P., ainsi que le revêtement en pavés de la rue et de la place.

• Une étude de réhabilitation des façades urbaines, qui consiste en une analyse urbaine et une analyse architecturale, pour aboutir à un projet d’exécution.

Pour cette étude, la rue Mellah Slimane a été divisée en trois tronçons :

Le premier est limité par la place Bab el Djabia et le croisement des deux rues transversales à Mellah Slimane : la rue Abdallah bey et la rue Kerouaz.

Le second est compris entre la rue Abdallah Bey et la rue Sidi Nemdil.

Et le troisième, entre la rue Sidi Nemdil et la place Aouati Mohamed Tahar et le quartier d’El Batha.

Fig.2.63

LES TROIS TRONÇONS DE LA RUE MELLAH SLIMANE Source : laboratoire villes et santé

68Projet de recherche intitulé « Requalification du patrimoine architectural et urbain »

G2501/30/2006, Responsable scientifique Badia Belabed Sahraoui.

2eme Tronçon

3eme Tronçon

Pour les VRD :

L’étude technique n’a pas été des plus faciles, vue l’absence des cartes de l’état des lieux (des réseaux A.E.P, d’assainissement...etc.). Ainsi le laboratoire a été contraint d’ouvrir le chantier sans une réelle analyse préalable, et de résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentaient.

Des problèmes, dont par fois l’origine se situait en dehors de la zone d’étude (fuites d’eaux se situant plus loin que la zone d’intervention, des déviations de réseaux qui devait se faire mais à un autre niveau que ce lui de la rue…etc.) et il fallait faire appel aux directions concernées (A.D.E, P.T.T, assainissement...etc.) qui ne répondaient pas toujours présentes, ou alors tardaient à venir, ce qui au chantier se traduisait par un cumule de retards.

Les travaux de V.R.D. ont commencé sur le premier et le troisième tronçon pratiquement de manière simultanée, cela a impliqué une difficulté d’accès à la rue par ses deux cotés principaux, mais Mellah Slimene est restée quand même accessible par des pénétrantes du deuxième tronçon.

Arrivé à la phase pose de pavé, le chantier s’est vu confronté à d’autres problèmes : Le premier ; est que l’entreprise de réalisation ne disposait que de carreleurs, pour qui l’expérience était nouvelle et dont la difficulté n’était pas des moindres.

Le deuxième, c’est le manque de pavé en pierre de granit semblable à l’original. Arrivé au troisième tronçon (Chett), la pierre de rivière a pris place à la pierre de granit, et par manque de cette dernière, une partie de la rue a été revêtue en Béton poli tracé sous forme de pavé provisoirement.

Fig.2.64

Source : Karima BOUFENARA 2007 PAVAGE RUE MELLAH SLIMANE : DEBUT DU TROISIEME TRONÇON

Nouveau revêtement

Fig.2.65 Fig.2.66

REVETEMENT DE LA PLACE CHETT EN PIERRES DE RIVIERE Fig.2.67

REVETEMENT PARTIEL EN CIMENT DE LA PLACE CHETT

Source : Karima BOUFENARA 2007

Dès le départ, les pouvoirs publics et le laboratoire voulaient initier les habitants à ce projet, c’est pour cela d’ailleurs que des réunions avec les différentes associations concernées (telle l’association des propriétaires et quelques commerçants) se sont tenues au niveau de la cellule de réhabilitation, pour les informer et les sensibiliser au projet et à ses objectifs.

Au début des travaux VRD, les habitants et surtout les commerçants n’étaient pas enthousiastes à ce projet, ne voulant pas coopérer par peur des nuisances que pourrait leur causer le chantier (baisse de la fréquentation donc des clients et du chiffre d’affaire), faute de ne pas les avoir assez bien informé sur ce projet et leur expliquer les enjeux de la réhabilitation.

Mais le laboratoire, conscient de l’importance de l’implication des occupants pour la réussite du projet, a bien voulu jouer le rôle d’interface entre les pouvoirs publics et les occupants, en leur faisant comprendre l’avantage de la réhabilitation et tous les changements et le bien qu’ellepourrait leur apporter.

EN janvier 2008, le chantier V.R.D. est achevé mais non réceptionné. Pour les façades :

En premier lieu, un levé topographique69 a été établit pour la réalisation des relevés des façades et des désordres qui y règnent.

Une étude urbaine et architecturale détaillée concernant ces façades a été élaborée. Chose faite, des fiches techniques ont été conçues pour chaque maison, nous renseignons sur son adresse exacte, l’architecture et les éléments architectoniques de sa façade, les désordres de cette dernière, et bien sur les recommandations pour l’intervention, des recommandations globales faites à l’échelle de la rue et du tronçon, mais aussi des recommandations au niveau de la maison.

Souvent dans ces fiches, nous retrouvons la mentions : « à réhabilité après expertise technique ». Car même si le laboratoire a établi des cahiers des charges pour l’intervention sur les façades, sans expertise technique, cela reste une estimation approximative des dégâts et les cahiers des charges restent relativement sommaires. Comme cité précédemment, l’étude a été confiée à l’université de Constantine, précisément pour son expérience et son capital savoir sur la médina et ses problèmes, avec ses enseignants sensibilisés à la question du patrimoine, et pour tout ce que peut apporter la réflexion universitaire sur un projet dans un secteur sauvegardé et pour un patrimoine en péril.

69 Le laboratoire villes et santé avait sous-traité avec un bureau externe pour l’établissement du levé topographique de la rue.

L’université voulant bien réussir le projet, s’efforçait alors de faire une réflexion fondamentale pour la protection du patrimoine bâti exposé à ses travaux, un travail minutieux utile pour les études futures.

D’ailleurs dans cette étude et pour le choix du passage à l’action, deux maisons ont été désignées la n°12 et n°19 place Bab el djabia. Le choix de ces deux façades ne s’est pas fait de façon arbitraire ; d’abord parce que la n°12 par laquelle débutera le chantier est une propriété de l’O.P.G.I. ce qui élimine les problèmes liés au foncier, à la propriété et à la location que l’on rencontre dans les autres maisons. Mais surtout parce que ces façades sont au front de la place Bab El Djabia, visibles depuis le pont Sidi Rached, elles seraient l’image de la rue.

Toute une étude pour le traitement de ces façades et l’aménagement de la place a été faite accompagnée d’une simulation en 3D

Fig.2.68 Fig.2.69

SIMULATION EN 3D DE LA PLACE BAB EL DJABIA APRES REHABILITATION, Source : laboratoire villes est santé Mais malheureusement, le maître de l’ouvrage ne pouvant apprécier que le côté technique et l’état d’avancement du chantier, définissait le temps nécessaire à l’étude comme retard au projet. En réalité, les intérêts n’étaient pas les mêmes, le maître de l’œuvre et le maître de l’ouvrage ne parlaient pas le même langage.

D’autant plus qu’il y a confusion dans la maîtrise d’ouvrage : au départ la convention était signée entre la D.U.C de Constantine et l’université, mais par la suite une autre convention a été signée entre l’A.P.C. (assemblée populaire communale) et l’université

qui a annulé la précédente, donc il y a eu un transfert depuis la D.U.C. à l’A.P.C car le projet est financé sur un fond P.C.D. (plan communale de développement).

Mais il semble y avoir un prolongement du pouvoir de la D.U.C sur la tutelle de l’A.P.C. car cette dernière continue à exercer les droits d’un maître d’ouvrage sur le projet et non l’A.P.C.

De ces faits, le chantier pour la façade de la maison n°12 a été ouvert sans le consentement du laboratoire. D’ailleurs, tout de suite après, il a été arrêté, car l’étude de réhabilitation des façades n’était au juste qu’une étude de ravalement de façades. Donc une étude préliminaire et non exhaustive, telle en témoigne l’expérience du chantier de la façade N°12 (la première maison sur Bab El Djabia)

Cette façade présenteplusieurs problèmes : murs hétérogènes, absence de fondations, structure instable...etc. ce qui nous renvoie bien sur à l’absence d’une expertise technique, et que la réhabilitation de la façade d’une maison traditionnelle exige l’étude complète de la bâtisse.

La médina est érigée secteur sauvegardé, et toute intervention doit tenir compte du PPSMVSS (c’est pour quoi d’ailleurs le Master Plan a été jugé non opérationnel) et pourtant, il y a intervention sur le site avec le projet de réhabilitation de la rue Mellah Slimane, (nous rappelons que le PPSMVSS prend du retard dans son élaboration) comment est-ce possible ?

Le projet de réhabilitation de la rue est dit « Projet d’urgence » pour la viabilisation de la rue Mellah Slimane et la place El Batha, d’ailleurs le ministère de la culture avait donné son accord pour le lancement des travaux de V.R.D., mais qu’on est-il des façades? Le chantier a été lancé sans l’accord de la direction de la culture, et pourtant, un représentant de cette dernière était présent et faisait le suivi pour le chantier de la façade de la maison n°12. Nous relevons ce manque de cohérence au sein de la direction de la culture.

Lorsque j’ai rédigé mon mémoire la première fois, c’est ici que je me suis arrêtée pour le projet Mellah Slimane, mais à la fin de sa rédaction, il y a eu énormément de changements, et le projet a beaucoup évolué, donc je ne peux m’empêcher d’apporter de nouvelles données.

Car le projet mellah Slimane prend les allures d’un projet urbain, il y a eu un revirement de la situation, d’abord par cette forte volonté politique de réussir ce projet, mais aussi et c’est une première, parce que toutes les décisions d’intervention sont prises en concertation avec les décideurs locaux, les pouvoirs publics, la société civile, les associations concernées et surtout les habitants qui ont été initiés au projet dès son commencement. Tout cela par :

• Le biais de réunions et d’assemblées au niveau du cabinet du Wali, qui sont des occasions d’échange de points de vue et des appréciations sur les démarches à suivre et les actions à entreprendre pour la réhabilitation.

• Par le renforcement de la cellule de réhabilitation sur le plan compétence technique, avec le détachement des ingénieurs du CTC70 spécialement pour ce projet, et le travail en partenariat et en collaboration avec le bureau d’étude qui a été récemment désigné pour l’élaboration du PPSMVSS71 de la médina de Constantine et le BET chargé du projet Bab el Djabia. Car désormais, le projet mellah Slimane qui se veut être un projet pilote pour la réhabilitation de la médina passera par trois grandes actions situées le long de cet axe :

1. La réhabilitation des deux maisons (la N°12 et N°19) et de la place Bab el Djabia, dont l’objectif est d’en faire une carte de visite pour la souika, ce chantier fera office de chantier école pour des pistes de formation.

2. Par des actions de réhabilitation ponctuelle qui se porteront sur six maisons donnants sur la rue mellah Slimane, dont la valeur historique et architecturale est incontestable (la maison baba bahri, dar el achira, gaid el rahba, dar chikh el arab, dar ben khlil, et la maison N°52).

3. La réhabilitation des façades d’Chett (façades coloniales).

Il est à préciser également que l’université a une part importante dans le bon déroulement de ce projet, car elle a accumulé un savoir-faire scientifique important qui se traduit sur terrain par une approche rigoureuse et multidisciplinaire; ce qui lui vaut le poste de coordinateur, elle sera également chargée de l’orientation et de l’assistance,

70 CTC :

car forte, par son capital savoir sur la médina et ses problèmes, avec ses enseignants sensibilisés à la question du patrimoine comme cité précédemment.

Des différentes réunions et assemblées qui se sont tenues au niveau du cabinet du wali, des recommandations ont été dégagées à une échelle globale:

• Entreprendre des actions pour la sécurité et l’hygiène dans la médina et l’établissement d’un quadrillage pour cette dernière.

• Geler toutes les ventes des biens dans la médina.

• Geler les registres de commerce.

• Confortement de la cellule de réhabilitation72. A l’échelle de la rue et des maisons :

• Dépose de tous les fils électriques, câbles téléphoniques et auvents surchargeant les façades de la rue.

• Confortement des parties menaçant en ruine.

• Etablissement de plan d’étayement pour les maisons menaçant en ruine. Tout ce là, dans l’objectif de réussir le projet de réhabilitation de la médina et dans le but de –je reprends les termes de Monsieur le Wali- « sauver l’âme de la vieille ville » car désormais, la métropolisation de la ville de Constantine passera par la connaissance et la valorisation de son passé et de son histoire à travers -comme nous venons de le voir- différentes actions et à différentes échelles.

De ces séances de concertations faites au niveau du cabinet, aux quelles nous assistons régulièrement, nous avons relevé qu’il y a un problème de définition des missions et des rôles de chacun73, de la culture, de la cellule de réhabilitation , de l’APC du B.E.T pour le PPSMVSS, du fait que le travail en partenariat est une première, et que depuis toujours, ils étaient habitués au centralisme autoritaire et aux accusations mutuelles, donc l’expérimentation pour ce projet n’est pas qu’au niveau du chantier, mais également au niveau du travail en concertation. Une réhabilitation de nos administrations s’impose pour qu’elles puissent accompagner ces nouveaux modes de

72 Par des économes, des experts en fonciers, des techniciens et par la formation de ses membres. 73 Il a été délégué à la direction de la culture d’établir un schéma d’ensemble pour définir les différentes étapes du projet et les missions de chaque acteur mais cela c’est traduit par un échec.

travail auxquels elles ne sont pas habituées et qui restent impératives pour la réussite de ce type de projets.

Le projet de réhabilitation de la rue Mellah Slimane est une initiative, qui a redonné confiance aux habitants dans la possibilité d’une opération de réhabilitation, eux, qui avaient perdu l’espoir qu’un jour l’on puisse faire quelque chose pour la médina, (témoins de tantd’études qui ne voyaient pas le jour, et de promesses non tenues) Suite au lancement du chantier de la rue Mellah Slimane, qui l’aura redonné confiance, les habitants ont accouru très vite au bureau de la cellule de réhabilitation, pour déposer les dossiers et les demandes de réhabilitation de leurs maisons et magasins, tel en témoigne le siège de la cellule qui a enregistré une augmentation de 60% des demandes de réhabilitation.

Ce projet est une expérience qui nous démontre une fois encore, que l’intervention dans un site tel que celui de la médina, n’est pas une mince affaire, et qu’il faudrait dès le départ, définir des objectifs bien précis et des axes directeurs. Et de tels objectifs ne pourront être atteints qu'après un travail de longue haleine. La réhabilitation urbaine demande du temps, et exige une volonté politique forte, maintenue dans la durée.

La réhabilitation exige au préalable une étude exhaustive pour éviter les mauvaises surprises au chantier, et pour que l’étude ne soit pas à côté de la réalité.

Penser à ne réhabiliter que la façade sans tenir compte de la maison, connaissant le système constructif de la maison traditionnelle, est pratiquement absurde, comme le démontre le chantier de la façade n°12 de la place Beb El Djabia qui a été arrêté tout de suite après son ouverture, vu les dégâts occasionnés à la structure de la maison. Une étude de réhabilitation ne se définit pas que par la consolidation des constructions, les interventions, d’ordre technique ne constituent que l’un des volets d’une politique de réhabilitation, car, dès lors, qu’il s’agit d’intervenir sur un site habité, une stratégie globale est nécessaire, qui passe à la fois par une volonté politique affirmée, par la connaissance des habitants comme acteurs clefs de la réhabilitation des quartiers et par le travail en partenariat.

Les habitants sont les acteurs clefs de toute opération de réhabilitation.

Mais il est aussi très important d’identifier dés le départ, les instruments légaux existant et les lois en vigueur, comme point de départ, pour leur adaptation aux

nécessités de la réhabilitation des tissus anciens et pour éclaircir les missions de chacun. Cela permettra de définir dés le départ, les acteurs à mobiliser, et leurs rôle, sans exercer de droit de tutelle, éviter à chacun les situations de quiproquo, mais qu’ils doivent tous avancer ensemble dans une démarche participative.

CONCLUSION

Dans ce contexte particulier, la médina de Constantine se présente actuellement sous les aspects suivants :

• Elle constitue un patrimoine inestimable à sauvegarder et à préserver.

• Elle est un espace urbain marginalisé qui devrait être intégré socialement et culturellement, afin qu’elle puisse participer au développement économique et social national.

• Elle est un foyer à risques, qu’il s’agit de prendre en charge, du fait de la masse d’habitants, de la nature de sa trame urbaine, de la dégradation, de la vétusté et de l’insalubrité de ses constructions et de ses réseaux divers.

• Elle subit des transformations non contrôlées sur différents plans : économique, social, architectural, urbain et environnemental, qui à long terme se traduiront par la perte définitive de son âme.

• Elle est victime du manque de visibilité, quand au devenir de son tissu et de ces occupants.

• Elle reste un terrain d’expérimentation pour les intervention de réhabilitation vu la non maîtrise de la gestion du terrain avec tout ce que cela peut impliquer.

Même si la gestion urbaine a connu une évolution remarquable depuis l’indépendance, cette évolution n’a pas permis de répondre à la question urbaine structurelle à l’égard du tissu ancien de la médina qui est :

• Quel devenir et quel rôle pour la médina de Constantine ?

Cette entité urbaine est le résultat d’un processus qui se trouve en permanente évolution et qu’il s’agit de maîtriser.

D’où l’urgence d’une prise en charge durable de ce tissu ancien qui devrait permettre de le protéger, de le réhabiliter, de le développer et de le faire participer au développement de l’agglomération dans laquelle il s’inscrit. Ce qui nécessite :

• une vision prospective de la médina.

• une stratégie de protection et de développement en harmonie avec les orientations du PPSMVSS.

• un plan d’action.

• Une assistance à la gestion à tous les niveaux.

Car si le projet Mellah Slimane est parrainé par le Wali de Constantine et financé par un