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Les processus de subjectivation et l’organisation psychique de l’enfant

Chapitre 2 : Cadre et références théoriques

VI. Les processus de subjectivation et l’organisation psychique de l’enfant

On le comprend bien, la qualité du processus de subjectivation et le devenir de l’angoisse

qu’il suscite sont au cœur de la construction psychique et cognitive de l’enfant. C’est par ce

biais que l’on peut définir une organisation psychique (pour ne pas dire structure). Ainsi pour

les enfants dyspraxiques la question de l’organisation psychique reste ouverte et ce depuis

déjà un demi-siècle. Effectivement De Ajuriaguerra dans sa recherche de 1964 identifiait déjà

une partie des enfants dyspraxiques comme présentant de graves troubles de l’identité posant

la question de l’organisation psychique de ces enfants : névrose ou psychose ?

Ce fonctionnement du psychisme évoque d'un point de vue psychopathologique la question de

la prépsychose. Le concept de prépsychose est introduit par Lebovici et Diatkine (1963) puis

théorisé par Diatkine (1969, 1972, 1979, 1995). L’objectif étant de diagnostiquer une

prépsychose avant que l’enfant décompense dans la psychose et ainsi de pouvoir mettre en

place des actions préventives et curatives :

« Le terme de prépsychose que R. Diatkine préfère à celui d’état limite, ce dernier concernant

davantage les adultes organisés de manière plus stable, désigne ainsi un risque de

réorganisation psychotique à l’adolescence, risque non exclusif et définitif, et ce en fonction

d’une théorie psychanalytique du fonctionnement mental centrée sur l’équilibre processus

primaires/processus secondaires » (Chagnon et Durand, 2007).

Ce qui est interrogé dans le concept psychopathologique de la prépsychose c’est la qualité du

moi à élaborer la relation d’objet. Face à l’envahissement par l’angoisse, le sujet va chercher

la réalisation de son désir sous une forme hallucinatoire au détriment d’une relation à l’objet

basée sur la représentation. A cela vient s’ajouter une difficulté du narcissisme qui vient

accentuer la problématique de constitution et d’investissement des objets par les processus

secondaires. La prépsychose est donc un noyau de la psychose. Elle peut décompenser plus

tard en psychose mais ceci n’est pas systématique (C’est pour cela que J. L. Lang (1978)

préférera le terme de parapsychose à celui de prépsychose).

Pour Bergeret (1974) les astructurations sont donc des entités cliniques et

psychopathologiques gravitant entre les deux structures que sont la névrose et la psychose.

Elles ne sont pas assez stables pour former une structure en soi et les deux grandes entités

structurelles ne leur correspondent pas. Pour ces astructurations, le développement du moi a

dépassé sans trop de difficulté (fixations/régression) ce que Bergeret appelle la divided line (la

divided line est un concept de R.Fliess repris par Bergere. C’est une ligne de partage du

développement psychique de l’enfant se situant au stade anal : avant le premier sous stade

anal s’origine ce qui n’est pas névrotique, et après le second sous stade s’origine ce qui n’est

pas psychotique). C’est son cheminement vers l’œdipe qui se trouve entravé par un

traumatisme désorganisateur précoce. On peut situer ce traumatisme entre la deuxième partie

du stade anal et l’entrée du stade génital. Ce traumatisme est vécu sur le mode du risque de

perte de l’objet. L’enfant est rentré trop massivement, trop précocement dans une situation

préœdipienne sans qu’il y soit préparé. Il ne lui sera donc pas possible de s’inscrire dans une

situation triangulaire œdipienne génitale avec ces objets comme le ferait un peu plus tard le

sujet névrosé. Le refoulement sera un mécanisme de défense peu efficace pour métaboliser les

pulsions agressives et le sujet va faire appel à des mécanismes plus archaïques, comme le déni

des représentations sexuelles (et non de la réalité) ou le clivage de l’objet (et non du moi).

C’est donc ce premier traumatisme précoce qui joue un rôle désorganisateur dans la

construction d’une structure psychique. L’un de ses effets sera de stopper le développement

libidinal du sujet le plongeant dans une pseudo latence qui perdurera au-delà de l’adolescence.

Cet arrêt dans la maturation du moi est ce qui définit la structuration des deux structures

existantes. Les astructurations sont donc des aménagements psychiques, des organisations

provisoires qui se basent sur un effort du moi permanent pour mettre en jeu des contres

investissements ou des formations réactionnelles lui permettant de demeurer à égale distance

d’une structure qu’il a dépassée (la psychose) et d’une autre qu’il n’a pas atteint (la névrose).

Le moi est donc pris entre l’angoisse de tomber dans une structure psychotique, mais

d’acquérir en cela un équilibre grâce à de nouvelles défenses psychiques, et l’envie et

l’angoisse de rentrer dans une génitalité névrotique. Il s’agit avant tout dans ces économies

psychiques d’une maladie du narcissisme où la relation d’objet est sous le joug d’une

dépendance anaclitique à l’égard de l’autre et le danger immédiat est la dépression. Le moi se

déforme et n’éclate pas pour fonctionner sur deux registres : un registre adaptatif où il

n’existe pour le sujet aucune menace narcissique ou génitale, et un second registre anaclitique

dès qu’une menace de perte de l’objet apparait à la suite de dangers narcissiques ou génitaux.

Le moi de l’état limite conserve dans ces fixations la période de fusion somato-psychique et

peut y faire un retour partiel lors de moments particulièrement angoissants par une expression

corporelle. Le propre de l’organisation limite est donc de s’appuyer sur l’interlocuteur de

façon passive ou agressive, dans un lien de grande dépendance.

L’angoisse dépressive survient dès que le sujet présentant une organisation limite imagine

perdre son objet anaclitique. C’est donc une angoisse de perte de l’objet. La ligne de

fonctionnements de l’état limite serait donc : narcissisme, idéal du moi, blessure narcissique,

honte, angoisse de perte de l’objet, dépression. L’idéal du moi est donc une instance très

investie qui joue un rôle premier dans le fonctionnement des sujets état limite. Il va prendre la

place du surmoi, mais est bien plus archaïque que cette instance héritière de l’œdipe.

L’instabilité de l’économie psychique n’en est donc qu’augmentée. L’échec entrainera une

honte et un dégout éventuellement projeté sur les autres. Cette fragilité du surmoi entraine un

saut de la représentation dans l’acte. La communication se fait dans l’action plus que dans la

parole source de libération de fantasmes ou d’idées à reconnaitre, à manipuler et à intégrer.

On doit à R. Misès un travail de synthèse psychopathologique dans le célèbre manuel de

psychiatrie de l’enfantet de l’adolescent. Misès regroupe sous le terme de pathologies limites

de l’enfant (Misès, 2012) ces formes atypiques de fonctionnement de l’enfant situées sur un

troisième axe entre névrose et psychose. On retrouve la pensée de Misès dans la CFTMEA R

2012 où les pathologies limites sont référencées. Dans l’ensemble de ces formes certaines

évoquent des fonctionnements du côté des psychoses comme les prépsychoses et d’autres des

fonctionnements du côté de la névrose comme les pré-névroses ou les états

pseudo-névrotiques. Elles présentent un tronc commun.

On retrouve au centre du tableau psychopathologique des défauts d’étayage. De manière

manifeste ou cachée, dans le discours de l’enfant, des parents ou dans le transfert, on retrouve

des traces de défaut d’ajustement de l’environnement aux besoins de l’enfant. La

discontinuité peut venir d’un événement particulier à valeur traumatique se reproduisant, d’un

investissement de l’enfant spécifique, de conflits familiaux graves et cette liste n’est pas

exhaustive. Cependant malgré ces discontinuités, l’enfant a été capable de développer des

capacités d’adaptation et de rétablissement. Cela évite la rupture propre à la psychose. Mais

ces capacités peuvent se développer de façon dysharmonique sans pour autant apporter une

conflictualisation du côté de la névrose. Pour reprendre la métaphore freudienne empruntée à

la chimie, ces défauts d’étayage ont fait apparaitre dans la construction psychique de l’enfant

des plans de liaisons plus faibles susceptibles d’entrainer des fractures dans des directions

privilégiées (clivage). Ces faiblesses, ces lignes de clivages sont propres aux pathologies

limites et viennent les définir. Face à ces fragilités entrainant un envahissement du sujet par

l’angoisse, des défenses sont mises en place. Cependant ces défenses tenant du colmatage,

mises en place dans l’urgence, ne sont pas intégrées correctement à l’appareil psychique. Elles

vont entraver les mouvements intégratifs. Misès explique qu’elles vont entraver les

mécanismes assurant la subjectivation, la maitrise des instruments de la symbolisation et

l’accès à la vie fantasmatique.

Ces défauts d’étayage sont à mettre en relation avec des défauts de la fonction contenant.

L’intériorisation par l’enfant de la fonction de par excitation est elle aussi un signe de

pathologie limite, sans être pathognomonique. Les défauts d’étayage de l’environnement ont

indubitablement apporté des défauts de la fonction de par excitation. Ainsi l’enfant n’a pas pu

intégrer correctement cette fonction. Ces digues filtrant la tension interne risquent de se

rompre à tout moment, entravant la jeune construction de la vie mentale. C’est le rôle du

préconscient qui est ici mis en échec. Ce dernier peut se distinguer en deux modes de

stratification : le premier est topique, avec des couches profondes qui sont en rapport avec

l'inconscient, le soma, les pulsions, et les couches supérieures atteignant le conscient. Le

deuxième est chronologique, il se constitue des acquisitions mentales successives, d'abord et

surtout au cours du développement, s'organisant comme système de liaison entre les

représentations mentales. Ces deux systèmes de stratification, topique et chronologique,

interfèrent constamment et le préconscient se pose finalement comme un réservoir de

représentations de différentes époques plus ou moins liées entre elles et plus ou moins prêtes à

affleurer à la conscience. Les représentations consistant en une évocation de perception

première se sont inscrites et qui laissent des traces mnésiques. L'inscription des perceptions et

de révocations ultérieures sont, la plupart du temps, accompagnées de tonalités affectives

agréables ou désagréables, et le préconscient indique le lieu des représentations et des liaisons

entre elles. On distingue les représentations de mots et les représentations de choses. Ces

dernières s'associent aux représentations de mots, modifiant ainsi leur nature, et permettant

aussi leur passage d'un registre à l'autre. À l'inverse, lors de désorganisations éventuelles du

préconscient et de manière pathologique, les représentations de mots peuvent se réduire à zéro

et les représentations de choses en perdent leurs composantes affectives, symboliques et

métaphoriques qu'elles avaient acquises pendant le développement. Les représentations

deviennent insuffisantes, voir indisponibles. On trouve donc dans les pathologies limites un

défaut de régulation entre les processus primaires et les processus secondaires. Les processus

secondaires ont une fonction défensive et se trouvent orientés vers les objets externes. Ils ne

peuvent plus jouer leur rôle de liaison et les processus tertiaires sont entravés.

La relation d’objet est impactée par ces défauts d’étayage et de la fonction contenant. Misès

stipule qu’il existe dans les pathologies limites un défaut dans le registre de la transitionalité.

L’aire transitionnelle apporte la première possession non moi, or dans les pathologies limites

la mise en place cette première possession non moi est altérée. L’enfant pathologique limite

vit des angoisses d’intrusion et de vidage fondées sur la persistance de l’omnipotence

première. La mise en place des objets transitionnels est perturbée et la relation à la personne

secourable se joue du côté de l’emprise, de la relation spéculaire nourrissant ainsi l’illusion

d’un pouvoir omnipotent sur les objets. Cliniquement on observe des enfants qui ne sont pas

capables d’être seuls. Ces enfants vont chercher à faire participer l’entourage à des échanges

captatifs plus ou moins ritualisés. Ces distorsions du registre de la transitionalité viennent se

combiner à la relation d’objet anaclitique. Il en découle des blessures narcissiques alimentant

le maintien des relations spéculaires. L’absence occupe donc une place centrale dans les

pathologies limites.

En quatrième point Misés explique qu’un défaut d’élaboration de la position dépressive

occupe une place importante dans le tableau clinique des pathologies limites. La position

dépressive, que nous avons vue à travers les travaux de Klein, est abordée. Cependant l’enfant

ne parvient pas à accorder les angoisses dépressives et de séparation. Il ne dépasse pas le

conflit d’ambivalence. Il en découle une fragilité de la différenciation entre la réalité interne et

externe. Le clivage prendra un rôle de délimitateur entre l’intérieur et l’extérieur. L’enfant ne

sera pas assez armé pour la symbolisation et le contrôle de son agressivité. La répression de

certaines représentations, de certaines pensées viendra jouer ce rôle de gestion de l’excitation.

Affleurant la conscience, d'un niveau donc différent de celui où se situe le refoulement, ces

représentations et pensées se trouvent rejetées, mises à l'écart de la conscience pour un temps

plus ou moins long. Cependant, bien qu’il y ait un échec d’élaboration de la position

dépressive, la mère est reconnue comme objet total et la différentiation soi/non soi, bien que

fragile, existe. La constitution d’une identité et d’un sentiment de soi vient ici marquer une

différence fondamentale avec la psychose et les prépsychoses. Les pathologies limites

comprennent donc, de part ce sentiment de soi, une composante dépressive importante. Les

angoisses dépressives et de perte de l’objet sont prédominantes sur les angoisses de

morcellement, d’anéantissement, mais aussi de castration. La dépression est donc bien

souvent présente, bien que rarement sous ses formes traditionnelles (ralentissement

psychique, affects tristes, diminution des investissements objectaux etc…). Chez d’autres

enfants la confrontation à la souffrance dépressive va entrainer des idées de préjudice,

d’injustice et donc de l’agressivité. Il peut en découler un déni de l’impuissance et/ou la mise

en place de défenses maniaques dans le but de soutenir l’omnipotence et la maitrise. Bien que

ce tableau puisse paraitre noir, il existe des ouvertures à une relation triangulaire œdipienne

chez certains enfants. Cependant les failles précoces dans la construction psychique et dans

les processus de subjectivation entravent l’enfant dans la confrontation à l’angoisse de

castration. La relation triangulaire œdipienne va donc être sporadique et ne toucher que

certains secteurs de la vie psychique.

On l’aura compris, les pathologies limites s’accompagnent d’une pathologie du narcissisme.

Les assises narcissiques sont altérées. Le clivage vient renforcer l’emprise narcissique barrant

l’accès à une identité propre pour l’enfant. Le défaut d’intériorisation des bons objets, tout

comme les altérations du holding font émerger une absence d’amour de soi. Les vicissitudes

de l’élaboration de la position dépressive font que l’enfant présente des difficultés pour

réparer les dommages fantasmatiques causés à l’objet. Cela vient sceller les failles

narcissiques. On peut voir apparaitre dans les pathologies limites, un soi blanc tenant de la

clinique du vide et d’une absence d’identité propre. Inversement les atteintes au narcissisme

peuvent pousser l’enfant dans un déni de toutes blessures ou incapacités. Apparaissent alors

des manifestations d’autosuffisance qui peuvent prendre la forme d’une position de retrait de

l’enfant, d’une attente passive, liée à une attente magique de comblement narcissique. Mais le

plus souvent c’est l’accentuation des défenses maniaques qui prédomine. Ces dernières

permettent à l’enfant de contrôler l’objet que ce soit sous forme de séduction ou par un

trouble des conduites. Tous ces aménagements ont comme but d’éviter la temporisation, le

déplacement, qu’impose la réalité et par conséquent d’éviter les blessures narcissiques qui

peuvent en découler. Les instances moïques vont être touchées dans cet aménagement qu’est

la pathologie limite. Le moi idéal ne va plus être médiatisé par l’idéal du moi. Il va maintenir

l’omnipotence infantile nourrie par la relation d’objetspéculaire. Les conflits vont s’exprimer

entre le moi et le moi idéal. Le rôle de la culpabilité est amoindri car le surmoi se dissout dans

l’idéal du moi. Le narcissisme est donc surexposé aux atteintes devenues inévitables. En

découle un renforcement du sentiment d’injustice et d’intolérance à l’égard de tout obstacle

ou attente. Les rages narcissiques ne sont pas rares. Comme nous l’avons vu, le clivage

occupe une place importante dans les pathologies limites. Le clivage du moi peut venir

assurer un fonctionnement en faux self. Psychiquement, deux positions inconciliables peuvent

se trouver côte à côte, sans pour autant qu’il y ait conflit interne. Le développement en faux

sef permet l’apparition la mise en place d’aptitude de conformisme à la réalité, consolidant le

lien avec cette dernière. Ainsi mimétisme, soumission et pensée prélogique, toute puissante.

Le lien à l’objet prendra la forme d’un lien anaclitique, d’une relation spéculaire, d’une

emprise narcissique.

Gibello explique que dans les dysharmonies évolutives il existe un déficit de représentations

de transformation ce qui entraine une perturbation des apprentissages et de l’organisation de

la pensée. Il nomme ces troubles « dysharmonies cognitives pathologiques ». La dysharmonie

cognitive pathologique consiste en un développement disparate des processus cognitifs

existant seuls, mais aussi présents dans les tableaux cliniques de certaines pathologies

psychiatriques. La dysharmonie cognitive pathologique est une entité clinique, une pathologie

de la pensée chez l’enfant. Elle se traduit par la persistance de processus de pensées infantiles

(théorisé par Piaget) normalement dépassées et oubliées depuis longtemps. La persistance de

ces processus entraine des lacunes importantes et inattendues dans des domaines cognitifs

comme l’espace, le temps, la permanence de l’objet. Ce sont des dyssynchronies.

Etonnamment les enfants présentant une dysharmonie cognitive pathologique présente une

intelligence ordinaire. De plus sur le plan de la personnalité Gibello explique que « on peut

mettre en évidence une structure psychotique, une organisation « limite » ou pas d’anomalie

particulière, mais jamais d’organisation névrotique » (Gibello, 2006).

Pour comprendre ces troubles, Gibello postule qu’il existe un écueil dans la construction de

représentations des expériences sensorielles. Les représentations construites par le sujet

correspondent à des représentations d’un niveau de développement cognitif bien en deçà de

l’âge du sujet. Gibello crée le concept de contenant de pensée cognitif, qui vient accueillir les

expériences sensorielles et les schèmes moteurs pour ensuite les transformer en

représentations. Par analogie Gibello théorise l’existence de contenant de pensée

fantasmatique correspondant aux fantasmes théorisés par Freud et les contenants de pensée

narcissique permettant la construction des limites, de l’unité de soi et de son image. En

complément de ces trois contenants de pensée archaïque (d’avant langage) Gibello théorise

d’autres contenants de pensée tels que les contenants symboliques, sociaux, culturels par

exemple. Les dysharmonies cognitives pathologiques sont donc des troubles des contenants

de pensée.

Gibello distingue quatre types de dysharmonie cognitive pathologique : le premier type se

caractérise par un retard cognitif global et se différencie des autres par le retard cognitif

touchant toute la sphère de la pensée. Les trois autres types présentent un retard de la pensée,

dans certains domaines et de bonnes capacités dans d’autres et correspondent aux enfants

dyspraxiques, aux enfants dysgnosiques et aux enfants instables.