Chapitre 3 : Cadre méthodologique
III. Population et critères d’inclusion
III.2. Présentation de l’échantillon
III.2.2. Présentation des enfants de l’échantillon
Malique est un garçon âgé de 6 ans 1 mois. Il est le premier enfant, d’une fratrie de deux,d’un
mariage à double culture. Sa mère, professeur dans un collège, est marocaine de première
génération. Son père, instituteur est normand. Malique est né à terme. 9 mois pile, dit sa mère.
La grossesse s’est déroulée sans problèmes et l’accouchement de même. Malique est né en
début de journée, a pleuré, et a dormi toute la journée ensuite. Il ne s’est réveillé que le soir.
La mère explique qu’il était fatigué d’avoir poussé pour naitre. Le prénom a été choisi bien
avant l’arrivée de Malique avec le souci de refléter une double origine. Un prénom marocain
pour madame et le nom de famille de monsieur. La signification de son prénom tourne autour
de la justice, l’équité, le partage.
L’allaitement fut difficile. Le sein a été choisi, mais Malique ne tétait pas plus de 10 minutes.
Les parents présentent Malique comme un bébé extrêmement fatigable qui dort beaucoup.
Madame nous rapporte une sieste un jour de 4h où elle et son mari pensaient qu’il était mort.
Le corps médical leur conseille de lui donner de petites claques pour le réveiller et le
maintenir éveillé. Chose qu’ils exécutent une fois de plus avec une culpabilité certaine.
Vers 1 mois, de peur de la mort subite du nourrisson, Malique est couché sur le ventre dans
son jardin d’enfant. Cette position est pour lui une torture, car il n’arrive pas à coordonner ses
membres pour se relever. Il ne possède pas assez de force pour redresser sa tête.
Malique est décrit comme un enfant sage « il dormait tout le temps », comme un enfant très
fatigable qui pouvait rester dans sa bulle. Il lui arrivait de jouer avec un de ses jouets, une
roue, pendant plusieurs heures de façon répétitive et autoérotique. Le premier sourire arrive à
1 mois. Les premiers mots : « Papa et Maman » sont présents à 2 ans et arrivent lors d’un jeu
à trois avec le couple parental. Le quatre pattes est arrivé en retard, à 16 mois, et la marche à
18 mois. Ces retards sont rapportés au pédiatre qui explique aux parents qu’il faut laisser faire
l’œuvre du temps et qu’aucune inquiétude n'est à avoir.
À 2 ans ½, Malique rentre à l’école maternelle. Malique est vu comme rêveur et distrait. En
grandissant il ne connait pas sa gauche et sa droite, ni le haut et le bas. La maitresse de
maternelle pense à la dyspraxie, car elle avait eu un enfant il y a quelques années diagnostiqué
dyspraxique. Malique lui fait penser à cet enfant. Une orientation est faite vers le psychologue
scolaire qui confirme cette hypothèse diagnostique avec une échelle d’intelligence montrant
un score verbal bien supérieur au score performance. Il conseille donc aux parents de prendre
rendez-vous au Centre de Références des Troubles des Apprentissages pour faire « dépister »
et non « diagnostiquer » leur enfant. En CP, le diagnostic de dyspraxie est posé.
Aujourd’hui Malique est décrit comme un enfant avec une grande imagination, capable de
jeux d’imagination riches. Il est inscrit dans la réalité et dans l’échange avec l’autre, bien que
la violence soit présente dans le lien à l’autre. Ses parents le décrivent comme un petit tyran
qui oblige son petit frère à jouer selon ses règles. Du fait de cette violence, il n’a pas
beaucoup d’amis.
Le sujet S2 : Marius
Marius est un garçon de 8 ans 6 mois. Il a un frère de 11 ans. Marius est le second enfant. Les
parents souhaitaient avoir un second enfant pour avoir une fille et donc une « vraie famille ».
Les parents, d’un commun accord choisissent de lui donner le prénom du grand-père paternel.
La grossesse s’est déroulée sans problème particulier. Marius est décrit comme un bébé calme
et sage. C’est un retard d’acquisition de la marche qui a alerté les parents. Le pédiatre leur dit
d’attendre que Marius rattrape ce retard. L’acquisition de la parole, a elle aussi, posé
problème. Marius n’a pas parlé, mais crié. Il a fallu plusieurs mois pour que le langage
s’installe.
L’entrée à l’école a objectivé des troubles chez Marius : à quatre ans il ne voulait pas dessiner
et déchirait toutes ses productions. Il accepta de dessiner seulement avec des pastels et des
couleurs. La graphie est compliquée et Marius présente un retard moteur. Il est dissipé et la
maitresse le trouve hypersensible. L’école soupçonnera une dyspraxie et Marius sera orienté
vers son médecin généraliste et vers le centre de référence des troubles des apprentissages où
il sera diagnostiqué dyspraxique. Il bénéficie aujourd’hui d’une AVS à l’école et d’une prise
en charge par une psychomotricienne et un orthoptiste. A 6 ans un déménagement vient
perturber Marius. La famille accède à la propriété, passe d’un appartement à une maison, tout
en restant dans le même quartier. Marius fera de nombreux cauchemars avec des difficultés à
dormir dans sa chambre. Il arrachera le papier peint de sa nouvelle chambre. Seuls de longs
câlins avec sa mère pourront l’apaiser avant l’endormissement.
Aujourd’hui Marius est sous traitement pour sa concentration (méthylphénidate), les parents
expliquent que ce n’est « pas le même », « il est moins angoissé ». Il se concentre à l’école et
aime particulièrement les mathématiques. Marius aime jouer avec ses amis dans le quartier et
aux jeux vidéo. Son grand frère veille sur lui à l’école. Il se dit heureux et ses parents le
trouvent moins angoissé. Il nous dit ne pas connaitre le mot dyspraxie.
Le sujet S3 : Gaëtan
Gaëtan est un jeune garçon de 7 ans et 4 mois. Il est avenant et s’épanouit dans la relation
avec l’autre. Il est le second d’une fratrie de trois enfants. Il a un frère ainé d’environs 10 ans
nous dit il, souffrant lui aussi de dyspraxie et une jeune petite sœur. Lors de la consultation, il
vient accompagné de toute sa famille. Il est décrit par ses parents comme « volcanique », ce
qui se confirmera lors de la consultation. Les coqs à l’âne sont nombreux lors de la passation.
Gaëtan présente un monde interne riche et bouillonnant. Les associations sont continuelles et
nous semblent jouer un rôle contra phobique. Tout comme sa pensée, son corps est lui aussi
en action constante. Il va être parfois assis sur la chaise, avachi sur le bureau, debout, ou assis
sur ses genoux.
Gaëtan se montre très turbulent avec son frère. Tous les deux se battent sans vergogne et
violemment. Plusieurs fois Gaëtan manque de tomber de sa chaise et nous fait peur. Dans
cette relation duelle agressive, c’est le frère de Gaëtan qui semble avoir le dessus. Cependant
Gaëtan, bien que malmené, revient sans cesse assaillir son grand frère, et toujours en rigolant
et en souriant. La ressemblance entre les deux frères ne saute pas aux yeux. Le grand frère de
Gaëtan est brun, avec des épaules développées, il présente une surcharge pondérale et semble
plus timide. Il est proche physiquement de son père. Gaëtan, lui, est un petit garçon rieur,
blond, souriant, et à l’aise dans la relation duelle. Il ressemble à sa mère. Le lien avec sa mère
est fort et Gaëtan exprime une grande rivalité avec son père.
Il nous livrera un fantasme sur son arrivée au monde où son père l’aurait enlevé à sa mère à la
naissance pour l’emmener dans sa maison. On trouve ici une mise en scène de
l’accouchement propre à Gaëtan. Cet enlèvement n’est autre que la naissance. Les parents de
Gaëtan ne rapportèrent pas de complications lors de la grossesse ou de l’accouchement. Le
désir d’un second enfant était présent néanmoins les parents ne développent pas le sujet. Pour
le troisième enfant, les parents expliquent qu’ils voulaient avoir une fille. On peut se
demander s’il n’y a pas eu une déception quand il y a eu l’annonce du sexe de Gaëtan à la
famille. Le choix du prénom de Gaëtan se fait en lien avec le prénom d’un ancêtre.
Personnage énigmatique de la famille, car ayant fait des hautes études. Gaëtan porte donc le
nom d’une figure identitaire masculine et admirée de tous.
C’est l’hyperactivité de leur fils qui les a poussés à consulter leur médecin généraliste qui
prescrira un bilan au centre de références des troubles des apprentissages. Une dyspraxie sera
diagnostiquée. Quand nous le questionnons sur ce qu’est la dyspraxie, Gaëtan nous explique
que « c’est quand je regarde, je regarde aussi sur les deux pages au lieu d’aller en bas ». Ce
qui est étonnant c’est que l’hyperactivité de Gaëtan n’a pas fait l’objet d’investigation. À
notre sens celle-ci est plus importante qu’un trouble praxique, voire conditionnant. Or au
bilan neuropsychologique et psychologique, c’est bien une dyspraxie qui apparait.
Effectivement les parents nous expliquent que Gaëtan a marché tard. La marche était
hésitante, maladroite. Aujourd’hui Gaëtan présente des problèmes d’orientation dans l’espace
et dans le temps. Il se cogne. Il est très maladroit et ses parents n’arrêtent pas de lui dire de
faire attention à ce qu’il fait.
Le sujet S4 : Théo
Théo est un garçon de 10 ans 11 mois. Il a une petite sœur. Théo est arrivé tardivement. Les
parents ont eu des difficultés pendant plusieurs années à avoir un enfant. Les parents
expliquent que madame a eu un diagnostic d’infertilité. Ils sont passés par des traitements
médicaux. Au moment où de renoncer à avoir un enfant et de s’inscrire sur les listes pour
l’adoption, Mme tombe enceinte. L’annonce du sexe de Théo ravit la mère. Elle souhaitait
avoir un garçon. Elle l’appelle « mon homme » lors de la consultation. Elle dit qu’il est tout
pour elle et qu’il est une chose qu’elle a au moins réussi à bien faire. Le père reste en retrait et
silencieux pendant toute la consultation. Il gardera ses lunettes de soleil et ne prononcera pas
un mot à part bonjour et au revoir. Quand nous lui demandons ce qu’il pense du trouble de
son fils, il lève les épaules et c’est Madamequi répond à sa place. Le désir d’un second enfant
était présent et la grossesse n’a pas posé de problèmes.
Le choix du prénom s’est fait en fonction de la signification. Les parents souhaitaient un
prénom simple signifiant le cadeau. Le prénom de Théo signifie « don de Dieu ». La
grossesse de Théo était sous contrôle médical. Elle s’est bien déroulée, mais les parents
avaient peur de perdre l’enfant. La mère de Théo a déjà vécu, plusieurs expériences de perte
« d’un enfant » explique-t-elle. La mère arrêta rapidement le travail et fut en arrêt maladie
avec la consigne d’être alitée.
Théo est présenté comme un enfant sensible qui a du mal dans les relations sociales. La
marche est acquise à l’âge attendu et l’arrivée du langage fut précoce. Il dit aimer l’école,
mais pas ses camarades qui lui font peur. Il aime les sciences, car il peut y avoir des actions et
des réactions. Il obtient des résultats scolaires corrects sans pour autant briller. Il nous dit être
passionné par le cinéma et les histoires d’imagination (les contes modernes).
Théo fait souvent des angoisses nocturnes et des cauchemars. Les moments de séparation
avec sa mère ou son père sont compliqués. Le déposer à l’école a souvent été source de pleurs
pour l’enfant comme pour les parents. Théo dit, et sa mère confirme, qu’il a tout le temps
besoin d’elle et qu’il cherche en permanence à être dans ses bras. Il s’y jette d’ailleurs
plusieurs fois lors de la rencontre avec ses parents.
C’est l’école et les difficultés dans l’écriture qui ont poussé les parents de Théo à consulter
une psychomotricienne qui orientera, sous couvert du médecin généraliste, Théo au centre de
références des apprentissages. Une dyspraxie sera diagnostiquée. Théo dit que la
dyspraxie « c’est quelque chose qui empêche de faire correctement des choses comme courir
vite et longtemps. »
Plus tard Théo veut être réalisateur de films. Il aime les films de science-fiction. Il s’avère au
fil de l’entretien que ce sont les films fantastiques qu’il aime. Il nous dit s’endormir en
s’imaginant dans ces films et vouloir en créer plus tard.
Le sujet S5 : Léon
Léon est âgé de 5 ans et 8 mois. Il est l’ainé d’une fratrie de deux garçons. Son petit frère a 9
mois. Le choix de son prénom n’est pas anodin. Il reflète pour les parents l’énergie et le
dynamisme. Ce sont ces deux éléments qui les ont orientés, pendant la grossesse, lors du
choix du prénom de leur enfant. Les parents de Léon sont tous les deux de grands sportifs.
L’un d’eux en a fait son métier. Le corps tient une place importante dans la famille. Les jeux
pour développer le tonus de Léon sont récurrents. Le travail d’intégration de l’agressivité est
lui aussi une problématique parentale. Le couple pratique des sports de combat pour canaliser
l’agressivité et l’un des parents de Léon est policier. Travail que les parents décrivent comme
étant essentiellement une mission de médiation et d’apaisement. Les parents reprennent
souvent Léon lorsqu’il est agressif ou énervé. Ils expliquent qu’ils y portent une attention
particulière dans l’éducation de leur enfant. Une suspicion de dyspraxie est posée chez Léon
dès la petite section de maternelle, vers 3 ans. C’est le graphisme et la maladresse importante
de Léon qui alertent la maitresse. Les parents en avaient déjà fait le constat, sans s'alarmer.
Une prise en charge par le Centre de référence des troubles des apprentissages confirmera ce
diagnostic. Léon bénéficie d’une prise en charge en psychomotricité. Léon parle et marche
aux âges attendus. Néanmoins le dessin est compliqué. Jusqu'à 5 ans, il ne dessine que des
figures géométriques qu’il remplit ou laisse vides. Ces activités de dessin autoérotique font
émerger chez les parents, la peur d’un trouble autistique. Ils décrivent un enfant en repli sur
lui-même qui joue tout seul et se sert beaucoup de son imagination. Les parents de Léon nous
expliquent qu’il a très peu d’amis et qu’il cherche le contact avec l’adulte.
Pour Léon l’adulte parait sécure et étayant. Les parents expliquent que cette attitude de rêveur
triste est liée au fait que beaucoup de professionnels (éducation nationale, médecin,
psychologue scolaire, personnel de la MDPH) participant au diagnostic de la dyspraxie l’ont
poussé à se replier sur lui-même en lui expliquant qu’il était en retard par rapport aux autres
enfants. La mère de Léon nous précise, lors de la signature du consentement libre et éclairé,
qu’il n’a que 5 ans. De ce fait, elle nous rappelle qu’il ne faut pas étiqueter Léon et qu’il reste
un enfant, à voir comme tel, et que tout le potentiel d’évolution reste à venir. Quand on
questionne Léon sur la dyspraxie, il explique que « c’est une petite maladie qui n’est pas du
tout grave, car on en guérit vite ». Il rajoute qu’il n’a pas l’impression d’être malade, car « la
dyspraxie ne se voit pas. En tout cas moi je ne la vois pas ».
Le sujet S6 : Lucas
Lucas est un petit garçon âgé de 9 ans 7 mois. Il est l’ainé d’une fratrie de deux enfants. Il a
un petit frère de trois ans. Sa mère est enceinte de deux mois lors de la rencontre pour la
recherche. Lucas est un enfant qui parait sensible et agité. Il ne cesse de bouger, d’explorer la
pièce, de crier. Quand on cherche à le canaliser, c’est une grande frustration et un sentiment
de fragilité qu’il fait ressentir. Les affects dépressifs voire une crainte de l’effondrement sont
parfois très présents.
Quand on questionne Lucas sur sa famille, il explique immédiatement avoir deux frères : un
de trois ans et un de trois mois. Il semble ressortir dans cette réponse des problématiques
tenant du double, du similaire. Lucas présuppose déjà le sexe masculin chez le futur enfant et
lui attribue le nombre de 3, comme pour son petit frère, en changeant les années en mois.
Cette problématique du double de la frontière entre soi et l’autre reviendra souvent dans
l’histoire de Lucas.
Lucas nous dit jouer avec son petit frère et prendre du plaisir avec. Les parents nous
expliqueront que lors des jeux entre frères, Lucas est souvent brusque et ne supporte pas la
frustration. Il est actuellement scolarisé en CM1. Il nous dit avoir plein de copains à l’école et
aimer particulièrement le français, les mathématiques, les sciences et l’anglais… C'est-à-dire
à peu près tout le programme. Lucas aime lire en particulier les bandes dessinées pour les
images. Les devoirs sont faits surtout avec son père, car sa mère est occupée par les soins à
prodiguer au petit frère. Lucas nous explique ne pas avoir de loisir à part les jeux vidéo qu’il
affectionne particulièrement, car il peut s’évader. Au fur et à mesure des échanges, Lucas se
referme et donne de moins en moins de réponses aux questions. Il a tendance à se replier sur
lui-même. Il nous rapportera un mauvais souvenir qui prend la forme d’un fantasme de
kidnapping. Il nous dit avoir été approché par un adulte lorsqu’il tenait la main de sa mère
dans la rue à côté du bureau de poste. L’adulte, un homme, l’aurait arraché à la protection de
sa mère pour partir avec. Les cris de sa mère l’auraient fait renoncer à son kidnapping et
restituer Lucas à sa mère. Les parents ne relatent aucune trace de cet événement.
Lucas ne sait pas ce qu’est la dyspraxie et ne souhaite pas en parler. Il a été diagnostiqué
dyspraxique par le Centre de référence des troubles des apprentissages sur la base d’une
évaluation des ses acquisitions motrices qui sont perturbées. Lucas présente un retard de
l’acquisition de la marche. Il a marché à 23 mois. Pendant tout l’apprentissage de la marche
Lucas n’a cessé de tomber et de se cogner, y compris la tête. Les chutes se sont arrêtées
lorsqu’il a eu sa première paire de lunettes.
Lucas présente une dyspraxie buccale faciale qui serait, selon les parents, à l’origine d’un
retard dans l’acquisition de la parole et du langage. Lucas présente une dysgraphie importante,
des troubles de la fonction exécutive, et des troubles visuospatiaux qui perturbent ses repères.
Il va se cogner souvent et se perdre dans les environnements qu’il connaît mal. En
conséquence les courses au supermarché donnent souvent lieu à des angoisses importantes,
car Lucas se perd régulièrement dans les rayons. Les parents expliquent qu’un objet peut
retenir son attention et quand il relève les yeux il ne voit plus ses parents. Lorsqu’ il vit ces
situations Lucas, fait des crises d’angoisses importantes et est difficile à rassurer. Les parents
expliquent que ce qui marche c’est « un gros câlin de sa maman ».
Lucas est né à terme sans problème. L’accouchement a cependant été difficile pour Lucas,
une ventouse obstétricale a dû être utilisée. La première semaine de vie, Lucas dormait
Dans le document
Étude clinique et psychopathologique de la dyspraxie développementale chez l'enfant
(Page 124-145)