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5. Transcriptions et résultats

5.2 Longues interviews

5.2.1 Prise de parole de Jean-Luc Mélenchon, le 2 décembre 2018

proteste avec une visée nationale et remet en cause clairement les décisions prises par le pouvoir en place.

Par contre, dans cette intervention télévisée, il est impossible, concernant le concept de légitimité, de dégager clairement un type de charisme, au sens de Charaudeau (2015). En revanche, nous remarquons une posture légitime de profane générique (Amey, 2002). En effet, Marine Le Pen interpelle clairement le gouvernement sur cette situation intenable et nous remarquons l’usage d’un devoir-faire ; elle se pose comme celle qui doit interpeler le gouvernement et exiger du changement.

5.2 Longues interviews

5.2.1 Prise de parole de Jean-Luc Mélenchon, le 2 décembre 2018

[Question du journaliste : Que vous inspirent ces images [du Président qui salue les policiers] ?]

J-L.M : […] On vient déjà de passer une heure à regarder passer des voitures et saluer des policiers donc disons que ça va, on a compris le message. Le Président veut donner une impression.

[Question du journaliste : Quelle impression selon vous ?]

J-L.M : Bah écoutez je ne sais pas, car personne ne peut croire que ça ça s’appelle renouer avec le peuple français, de se déplacer à l’Arc de Triomphe sous une protection pareille, de malheureux policiers qui ont déjà dans les bottes plusieurs journées de mobilisation. Ce panel absolument masculin de représentants de force de l’ordre alors que comme vous le savez dorénavant il y a une mixité des forces de l’ordre, que puis-je dire d’autres…cette indifférence, il y a des Gilets Jaunes…alors il n’est peut-être pas très content de ceux qui sont là, ou il a des mauvaises informations sur eux, mais puisqu’il en est à saluer les policiers, il pourrait aller à leur rencontre puis peut-être échanger quelques mots. Je ne dis pas que ces choses-là se négocient sur les Champs-Elysées. Je crois qu’il y a de sa part une volonté de dramatiser, en gros ça correspond à la stratégie qui est la sienne, c’est celle du pourrissement.

[Question du journaliste : Un mot sur ces images de l’Arc de Triomphe, ce lieu sacré de la République, ces images, ces saccages, ces tags, qu’est-ce que ça vous inspire ?]

J-L.M : Personne n’est content de ça dans ce pays, peut-être ce jour ci moins qu’un autre. Peut-être que vous ne le savez pas mais le 2 décembre le soleil se lève dans l’axe de l’Arc de Triomphe, pourquoi ? car c’est l’anniversaire de la bataille d’Austerlitz, où 40'000 français y ont laissé leur peau. Bon, personne n’est content de ça, mais en même temps, on doit s’interroger sur les conditions qui ont conduit à ces scènes que nous voyons actuellement. Pour ma part, les échos que j’avais c’était que plus personne ne pouvait sortir de cette place de l’Etoile, qu’elle avait été nassé et que en quelque sorte ceux qui étaient là étant gazés, on leur a beaucoup projeté d’eau, tournaient en rond. Alors bien sûr, il y avait toujours une poignée d’énergumènes qui amènent les choses au-delà du raisonnable. Donc je ne peux pas dire que ce soit des conséquences des événements qui nous font plaisir, non ce n’est pas le cas.

[Question du journaliste : Qu’est-ce qu’il s’est passé hier à Paris pour vous ? Quel est le sens de ces violences ?]

J-L.M : Ecoutez je ne veux pas rentrer dans le jeu qui est celui d’un certain sensationnalisme médiatique et qui sert les intérêts à la fois du gouvernement et des plus violents. Non, ça ce n’est pas l’image de ce qu’il s’est passé hier. Hier, partout, il y avait des mobilisations bonne enfant, au carrefour, dans les villes, ici et là des dérapages incompréhensibles. Vous savez dans les Gilets Jaunes, c’est par nature un mouvement extrêmement ample, tout à l’heure vous le disiez qui brasse des genres d’opinions totalement différentes mais qui sont à un moment donné fédérés autour de revendications qui paraissent essentiels. C’est surtout ça qu’il faut comprendre. Et vous avez un signe de la gravité de la situation, à un détail peut-être mais qui est tellement parlant à mes yeux, c’est le nombre de femmes qui participent à ces mouvements. Quand les femmes se mobilisent, aujourd’hui les femmes dans la société sont les plus mal payées, les plus précaires, celles qui ont le plus de charges sur le dos, donc sont quotidiennement dans des logiques de survie. Et lorsque dans une logique de survie vous décidez d’aller dans la rue, c’est que la lutte devient une logique de survie. Il faut bien que Macron comprenne ça. Il faut pas qu’il traite le problème à l’ancienne, on a les casseurs d’un côté, les représentants que ça arrange d’avoir là, comme le fait aujourd’hui l’hebdomadaire macroniste JDD, il a sorti des modérés, je ne sais pas comment il fait pour les trouver, des Gilets jaunes modérés, parfait ils ont réussi à en auto sélectionner comme ça. C’est absurde, il ne faut pas traiter la situation comme ça. Il faut la prendre dans sa gravité. Nous sommes dans une situation quasi insurrectionnelle, il faut donc de la hauteur de vue, du sentiment de l’histoire. En ce moment, ce sont des pages de l’histoire de France d’une importance comparable à celles de mai 68. Vous avez remarqué que l’histoire bégaie.

En mai 68, De Gaulle était parti en Roumanie, il était revenu précipitamment, comme lui, d’Argentine. Ce sont des petits détails, mais ils montrent que cela doit être traité avec une certaine hauteur de vue. Donc le Président a choisi pour l’instant le pire des scénarios, le pourrissement. Ce n’est pas ça qu’il faut faire, il faut donner raison aux Gilets Jaunes, pour faire baisser la tension et recommencer à discuter.

[Question du journaliste : Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ?]

J-L.M : Ecoutez, tout ça a démarré parce que le prix des carburants va augmenter brutalement, donc il faut renoncer à la surtaxe. Moi j’ai dit, bien sûr c’est aussi un clin d’œil, s’il vous manque de l’argent à votre budget, et bien rétablissez l’impôt sur la fortune parce que c’est la même somme. Écoutez moi bien, aujourd’hui le scandale des scandales c’est qu’on prend à des gens une somme de trois milliards dont ils ne peuvent pas se passer dans leur vie quotidienne, pour les donner à d’autres 1. Qui n’en ont pas besoin et 2. Qui ne l’ont pas demandé.

[La caméra montre la réunion du gouvernement.]

J-L.M : Est-ce que vous vous rendez compte, c’est une imagerie d’ancien monde. Ils se réunissent pour quoi faire qu’ils ne sachent déjà ?

[journaliste : C’est quand même normal qu’ils se réunissent]

J-L.M : Oui, sous l’œil des caméras pour montrer qu’on se réunit, tout ça est assez…

(il est coupé)

[Question du journaliste : Vous avez été candidat à la présidence de la République, vous seriez Président de la République, vous traverseriez une crise, vous réuniriez vos principaux membres du gouvernement pour en parler]

J-L.M : Mais pas devant vos caméras, je prendrai les décisions qui permettent, la seule chose qui permet la vie en commun c’est la démocratie. Il faut trouver le chemin par lequel a démocratie est rétablie. Vous devez comprendre ca, le président est dans une attitude complètement idéologique, il pense que la France est une start up. Mais non Monsieur Macron, mais non ! C’est la France, on est 65 millions, têtus, opiniâtres, mais raisonnables. Ce n’est pas une start up, vous ne pouvez pas diriger à la baguette 65 millions de personnes, et vous devez tenir compte du fait que beaucoup de gens sont arrivés au-delà de la limite de ce qu’ils peuvent supporter, il ne le comprend pas. Alors il choisit le pourrissement. Il pourrait choisir l’apaisement, en disant « bon d’accord j’ai compris » il pourrait faire ça, on annule la surtaxe.

[Journaliste : C’est peut-être ce qui va arriver…]

J-L.M : Et bien c’est ce que j’espère qu’il se passe. Mais je lui dis, dépêchez-vous.

Parce que les heures qui passent, les gens se disent « ah mais tiens, mais comment ça se fait qu’il y a une surtaxe sur les carburants, pourquoi on nous maltraite et on nous dit qu’on est pas écolo,…les gens cherchent des réponses sur le plan de l’écologie, sur le plan des institutions, vous le savez comme moi. Tous les journalistes ont reçu en même temps que nous une longue liste de revendications des Gilets jaunes et on le voit ben que cette liste s’est élargie. Et donc la troisième solution c’est la dissolution. Pourquoi la dissolution ? Je ne veux pas que ça paraisse comme un propos excessif, j’essaie de rentrer dans la logique de la situation pour essayer de lui trouver une solution positive. Le président dit « après moi je ne veux rien savoir, c’est comme ça et pas autrement, parce que c’est bon pour le pays. » fort bien, il est légitime, il a été élu. Les gens qui sont là, disent pas question car on ne peut pas arrêter de rouler. Vous avez donc un double pouvoir, une double légitimité, il n’y a qu’une manière de le trancher, c’est le vote. Alors, ça s’appelle la dissolution, voilà.

Que voulez-vous que je vous dise, est ce que quelqu’un a une autre idée ? alors il faut qu’il se dépêche de la dire, parce que dans une démocratie, la clé de la vie en commun c’est ça, on vote et après on s’incline devant le résultat, que voulez-vous faire d’autres.

[Question du journaliste : On va parler du sens de ce mouvement. Une dernière question parce qu’il semble qu’une des décisions qui pourraient être prise à l’occasion de cette réunion autour du Président de la République ce serait le rétablissement de l’état d’urgence pour garantir la sécurité des français ; compte tenu des circonstances, est-ce que ce serait une bonne idée ?]

J-L.M : Vous voyez vraiment la pas bonne idée, d’abord parce que l’état d’urgence, il faut que les gens le sachent, était pour l’essentiel introduit dans la loi extraordinaire, donc il y a déjà des moyens incroyables, de perquisition, d’assignation à résidence, de contrôles, enfin bref des moyens considérables. Donc là, c’est la surenchère, on entend n’importe quoi. J’ai même entendu, ce qui m’a beaucoup surpris, un syndicat de policiers, qu’il faut mettre l’armée. Alors l’armée, vous vous rendez compte ! Mais

les policiers savent que le maintien de l’ordre c’est une technique, ça s’apprend. Ça n’a rien à voir avec les militaires, qui s’occupent d’autres choses. Le français n’est pas l’ennemi des autorités qu’il a lui-même constituées. On ne va pas mettre l’armée dans la rue, pour faire quoi ? l’armée ce n’est pas son métier, il faut sortir de cette logique de surenchère de violence.

[Question du journaliste : Avons-nous les moyens aujourd’hui de lutter contre les casseurs les plus déterminés ? Est-ce que les forces de l’ordre n’ont pas été d’une certaine manière débordées hier ?]

J-L.M : Bah pas d’une certaine manière non, apparemment totalement. Donc il y a des problèmes dans l’organisation. Mais moi je ne veux pas jouer le sale rôle que les ministres macronistes ont joué dans le passé, qui consistait à se décharger sur les policiers des responsabilités du commandement politique. Mais Monsieur, moi je ne suis pas là pour parler de ça, je suis président d’un groupe d’opposition, je fais mon travail de parlementaire. Et tout à l’heure j’évoquais la dissolution, permettez-moi d’évoquer une autre solution, que nous avons dans notre main, nous les parlementaires, nous allons déposer une motion de censure au parlement. On me dit que ça ne sert à rien, mais alors si la démocratie ne sert à rien alors faisons autre chose. Mais en attendant, c’est un pouvoir qu’ont les parlementaires. Les gens sont sur les carrefours à se les geler pour faire avancer les revendications alors les parlementaires doivent appliquer ce pourquoi ils sont là. Et nous serions ainsi bien inspirés. Les communistes ont proposé une motion de censure et je trouve que nous autres les insoumis de même, et j’espère que les socialistes s’y joignent.

[Question du journaliste : Quand va-t-elle être déposée ?]

J-L.M : La semaine prochaine. J’aimerai que le plus possible de groupes parlementaires, nous ne sommes pas d’accord entre nous hein entre la droite et la gauche, mais qu’on dise « écoutez ça ne peut plus durer comme ça, nous censurons le gouvernement ». C’est tout le gouvernement qui doit tomber, et évidemment ça mettrait à l’ordre du jour la question de nouvelles élections législatives, mais ça peut avoir d’autres formes bien sûr.

[Question du journaliste : Hier vous écriviez sur Twitter : « l’insurrection citoyenne fait trembler la Macronie et le monde du fric ». Au fond, ce qu’il se passe aujourd’hui c’est positif ?]

J-L.M : D’une certaine façon oui. Ce qui n’est pas positif c’est qu’il faille que les pauvres gens soient dans une situation pareille, il faudrait quand même pas oublier de quoi on parle. Tout ça, c’est l’écume des choses. Si les décisions de Monsieur Macron s’appliquent, les gens vont beaucoup souffrir. Quand vous êtes à 20 km de votre travail ou que vous avez 20 km à faire pour amener les gosses, ou aller faire les courses, ça vous coûte 200 euros par mois. Imaginez-vous que quand vous êtes au SMIC c’est 1180 net, 200 euros, c’est beaucoup beaucoup beaucoup. Et tous ces gens au pouvoir n’ont pas l’air de réaliser.

[Question du journaliste : Ce soulèvement, d’une certaine manière, c’est ce dont vous avez toujours rêvé ?]

J-L.M : Rêver…pfff...c’est comme si vous me dites que je rêve des marées. Elles ont lieu ba voilà…là c’est un mouvement insurrectionnel, qui correspond à des choses en effet que j’ai décrit et annoncé dans mon livre L’Ere du peuple. Les caractéristiques vous les avez sous les yeux, présence des femmes, grande volonté d’auto-contrôle, beaucoup de gens découvrent avec stupeur des regroupements qu’on contrôle tout, qu’on veut absolument savoir ce que font les délégués, etc. la rencontre avec le premier ministre n’a pas pu fonctionner parce que le premier ministre refusait que ce soit filmé. Alors le premier ministre, lui, date d’une autre époque car il ne comprend pas (il est coupé). Vous ne pouvez pas inviter des gens et puis au dernier moment dire que vous ne représentez personne, il faut savoir. C’est votre collègue je crois, un journaliste qui était là en Gilet Jaune en tant que représentant. L’Etat s’est ridiculisé, mais pourquoi ? Monsieur Edouard Philippe n’est pas en soi un homme enclin au ridicule, c’est qu’il ne comprend pas la situation. Pardon de vous redire que si vous ne comprenez pas le caractère populaire, ample de ce mouvement, vous ne comprenez rien. C’est la raison pour laquelle je me sens aussi à l’aise devant ce mouvement parce que l’essentiel de ses revendications c’est celles que nous-mêmes nous avons présenté à l’Assemblée Nationale, qui étaient dans le programme « l’Avenir en commun », et cette forme de participation populaire de masse me convient. Je voudrais encore, avec votre permission, illustrer un point. Pendant la campagne, j’avais parlé, j’avais proposé le référendum révocatoire, c’est quand même quelque chose qui permettrait de sortir de l’impasse dans laquelle on est. Il y a des gens qui crient « Macron démission », vous êtes un observateur politique, vous savez aussi bien que moi que c’est un cri extrêmement rare, extrêmement rare. Dans le passé, on a jamais entendu des masses de gens appeler à la démission du Président de la République. Je ne dis pas s’ils ont raison ou tort, je vous dis que c’est un fait. Et bien, s’il y avait une issue positive, une issue démocrative…(il est coupé) oh la la j’en ai vu des manifs, et ici sur le plateau celui qui en a vu le plus c’est moi. Et je peux vous dire que les demandes de démission du président de la République c’est vraiment pas très courant, c’est même pas du tout courant. Par contre, ma proposition permettait une sortie démocratique. Ce qu’il faut tout le temps chercher, c’est partir de l’idée que le peuple Français est tout le temps intelligent, ce n’est pas une masse d’imbéciles qui ne comprennent rien à ce qu’on leur dit, ils sont intelligents, ils sont cultivés, et quand on leur propose des sorties positives ils les prennent, ils s’en emparent et s’en saisissent. Et c’est ce que j’espère pour notre pays.

[journaliste : Alors, au sein de la majorité, on considère que certains pouvoirs politiques, dont vous-même, avez en quelque sorte attisé ce mouvement mis un peu de l’huile sur le feu (témoignage de Stanislas Guerini la REM). Il vous reproche de ne pas vouloir le bien du pays et qu’ils échouent, il vous traite d’irresponsable…]

J-L.M : C’est son avis. Pas de commentaire à faire. C’est pauvre ce qu’il dit, je sais pourquoi il le fait, parce qu’il est très mal. Ce que demandent les gens, nous l’avons proposé dans le débat budgétaire, qui vient d’avoir lieu à l’Assemblée Nationale, le budget est reparti au Sénat, pour revenir à l’Assemblée Nationale. Donc on pourrait changer beaucoup de choses. Toutes les propositions que les Gilets Jaunes ont fait apparaître dans leur cahier de revendications, on les a présentées en amendement et la République en Marche a voté contre. Donc la République en Marche, ses députés, ses pompes, ses œuvres, son appareil, tout le tremblement, n’ont qu’une peur c’est que les gens regardent de près à quoi ils servent tous. A quoi bon être 315 s’il n’y en a pas un qui est là pour dire « bon ça va trop loin on est en train de faire une bêtise »,

donc ils chargent les autres. Bon bah c’est la vie hein, c’est la polémique, mais dans le moment dans lequel on est, il faut essayer de prendre de la hauteur. On parle de l’histoire de France là, les symboles extrêmement importants sont atteints ; la présidence de la République, les monuments célébrissimes, la plus grande avenue du pays, les milliers de carrefours du pays, donc il faut essayer de voir comment on peut régler ça. Et pardon de vous dire, je me sens pas si mal placé pour savoir comment régler quand j’entends que mon propre programme se trouve dans la rue et je n’y suis pour rien.

[Journaliste : Sauf que Jean-Luc Mélenchon, vous êtes d’accord les gens disent

« Macron démission » mais ils ne disent pas « Mélenchon président ». C’est un mouvement qui n’aspire pas à ce que votre programme s’applique.]

J-L.M : Ah ça c’est pas sûr, les gens n’aspirent pas à ce que mon programme s’applique, mais pourquoi le mettent-il dans leur cahier de revendication ? bien sûr que si ! Un programme, n’oubliez pas qui je suis, je ne suis pas un politicien traditionnel, j’ai une vision de l’histoire de France (il est coupé)

[Journaliste : Vous avez une carrière politique classique, vous avez été parlementaire…]

J-L.M : C’est ce qui donne du poids à ma parole, parce que j’ai vécu beaucoup de choses, et j’en ai tiré le bilan. Et je sais très bien que dans les circonstances tendues, le changement vu d’en haut par une bande de gens qui appliquent une idéologie

J-L.M : C’est ce qui donne du poids à ma parole, parce que j’ai vécu beaucoup de choses, et j’en ai tiré le bilan. Et je sais très bien que dans les circonstances tendues, le changement vu d’en haut par une bande de gens qui appliquent une idéologie