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Le premier centre de recherche au sein d’une école sociale

Dans le document Une école de son temps : (Page 182-189)

Si l’on devait déterminer la date exacte de l’idée de la création d’un centre de recherche sociale au sein de l’Ecole d’études sociales, c’est le 30 juin 1964 qu’il faudrait retenir, date à laquelle le comité accepte la proposition de la commission consultative de l’Ecole de service social de créer une commission permanente des travaux de diplômes ; faisant suite au rapport Salzberger sur la réorganisation des études de l’Ecole de service social (cf.

chapitre 2) et au constat de la difficulté des élèves à terminer leur travail de diplôme dans les délais, la mise en place d’une commission permanente des travaux de diplôme vise à faciliter pour les élèves le choix du sujet de leur recherche, son acceptation et son accompagnement, ainsi que sa sou-tenance, pour laquelle elle fonctionnera comme jury. Mais ce projet vise aussi à décharger la directrice, qui assumait seule ces tâches d’encadre-ment des travaux de diplôme et de jury au sein de l’Ecole de service social.

Dès le début des années 1960, le constat est effectivement posé que de plus en plus d’élèves sont « happées » par le début de leur activité profession-nelle avant d’avoir terminé leur travail de diplôme et que plusieurs d’entre elles demandent à le terminer quelques années plus tard, alors qu’elles sont des travailleuses sociales chevronnées et que leur sujet de travail est sou-vent devenu caduc. Si nous sommes encore loin d’un centre de recherche

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sociale, cette attention portée à la qualité des travaux de recherche des étu-diants et à leur achèvement dans des délais raisonnables traduit le souci de maintenir, dans le cadre de la formation et dans de meilleures conditions, une démarche de recherche dont les premières exigences remontent à 1920 – puisqu’il s’agissait d’une des conditions d’obtention du diplôme.

La mission initiale

Ce n’est toutefois que le 18 juin 1969 que le comité de l’Ecole est appelé à se prononcer sur la création d’un centre de recherche sociale, dont le projet lui est présenté par Michel Bassand, sociologue engagé à mi-temps dès 1966 au sein de l’Ecole de service social. Dans son exposé, il insiste sur « l’importance de la recherche sociale, indispensable à nos enseignements » 204. La création d’un centre de recherche doit permettre d’encadrer les étudiants dans la réalisation de leur travail de diplôme, « d’épauler davantage encore nos étudiants assistants sociaux par des recherches parallèles aux leurs » mais, de l’avis du comité, ce centre ne doit pas d’abord mener des recherches pour des tiers ; par ailleurs, Michel Bassand avance le projet de diffuser des synthèses des travaux réalisés dans le but de donner à l’IES un rayonnement plus important. Ainsi, dès le début de sa création, la mission principale donnée au Centre de recherche sociale est l’accompagnement des étudiants dans leurs travaux de recherche et la diffusion de ces derniers sous forme de publication de résumés, ainsi que la production propre de recherches par ses permanents. Le projet proposé par le sociologue envisage aussi une collaboration à définir avec les écoles d’animateurs et d’éducateurs. Le comité donne son feu vert à la direction pour aller de l’avant dans la mise en place de cette nouvelle structure. Dès le 23 septembre 1969, le Centre de recherche sociale (CRS, comme il a d’abord été imprudemment désigné 205) se voit doté d’un mi-temps supplémentaire avec l’engagement d’une sociologue et assistante sociale, Danielle Georg, détachée partiellement de son poste à la clinique de Bel-Air par le Département de la prévoyance sociale. Le démarrage officiel du Centre de recherche sociale de l’IES peut donc être fixé au 1er octobre 1969, jour de son entrée en fonction. Lors de sa séance du 23 septembre 1969, le comité tient à rappeler que la vocation du CRS est « la formation de nos étudiants et non la commercialisation des recherches de nos sociologues ». On verra plus loin que cette vue sera battue en brèche quelques années plus tard par les permanents du centre

204 Source : PV du comité du 18.06.1969.

205 Les manifestations françaises de Mai 68 et leurs slogans à l'encontre des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) sont encore bien présents dans toutes les mémoires.

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sur un argument de logique scientifique : comment enseigner la recherche sociale si l’on n’effectue pas soi-même de la recherche ?

L’équipe se fortifie

C’est dans le rapport d’activité 1969-1970 que le Centre de recherche sociale apparaît pour la première fois comme un organe spécifique de l’IES avec son nouvel acronyme : CERES. Il y est mentionné que, durant l’année académique concernée, Michel Bassand et Danielle Georg ont assuré l’encadrement de cent vingt-six travaux d’étudiants de l’Ecole de service social (dont dix-sept menés à terme durant l’année). Petit à petit, l’équipe du CERES s’étoffe avec un mi-temps attribué en 1970 à Bernard Crettaz, sociologue par ailleurs chargé de cours pour les écoles d’animateurs, d’éducateurs, d’assistants sociaux et de bibliothécaires, ainsi qu’avec l’engagement d’une secrétaire à mi-temps dès 1972 et celui d’un autre sociologue la même année, Marcel Fallet, en remplacement de Danielle Georg. Puis s’adjoindront pour un temps plus ou moins long au CERES Claude Beran (1973), Etienne Christe (1976) 206, Pierre-Yves Troutot (1977) 207, Brigitte Anderfuhren (1977), jusqu’à constituer une équipe de huit permanents en 1992. Michel Bassand obtient son doctorat en sociologie en 1971 – « ce qui honore aussi le CERES en la personne de son principal animateur » 208 – et quitte l’IES en 1976 pour rejoindre le département d’architecture de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne ; la responsabilité du CERES est alors reprise par Marcel Fallet.

Notons que, de manière parfaitement cohérente avec ses objectifs, tous les permanents du CERES sont des universitaires ; le premier travailleur social engagé au sein du centre de recherche est Pierre-Yves Troutot, diplômé en service social en 1974 et par ailleurs licencié en sociologie.

Les premières publications

Dès 1971, le CERES organise les recherches des étudiants autour de grandes thématiques permettant des enquêtes de groupe, facilitant ainsi la récolte de données et permettant une analyse de ces dernières plus approfondie ; les thèmes proposés portent sur le logement, sur les loisirs des adultes, sur les aspects sociaux du troisième âge ou encore sur l’utilisation des équipe-ments sociaux de quartier. Un des buts avoués de ces recherches collec-tives participe aussi du souhait de raccourcir le délai entre la fin des études

206 Etienne Christe (1951-2013) prendra la responsabilité du CERES en 1984 suite au départ de Marcel Fallet ; il sera nommé directeur de l’ESTS en 1996.

207 Pierre-Yves Troutot quitte l’IES en 1981 ; il y reviendra de 2006 à 2010 pour assumer la direction de la HETS.

208 Source : Rapport annuel de l’Institut d’études sociales 1971-1972.

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et la soutenance du travail. Dans le même temps, le CERES renonce à la publicité des soutenances publiques, au profit de la création d’une publica-tion périodique, les Annales du CERES, visant à donner à lire une synthèse de ces travaux ; le premier numéro des Annales paraît en janvier 1972, sous le titre Aspects psycho-sociaux de la maternité hors mariage et de la filia-tion illégitime. Le deuxième numéro paraîtra en janvier 1974, sur le thème Développement urbain et logement. Ces premières publications ambi-tionnent d’apporter à la collectivité des outils pour penser l’action sociale, ainsi que le déclare Yves de Saussure dans le premier numéro des Annales :

« En diffusant périodiquement les résultats qui se dégagent des recherches effectuées par ses étudiants, notre Institut souhaite que ce qui ne pourrait être qu’exercices académiques puisse apporter à la politique et à l’action sociales de notre pays d’utiles éléments d’information. » Mais il faut aussi retenir ici que les Annales sont les premières publications de ce qui sera convenu de nommer les Editions de l’IES 209 dès 1982, renommées rapide-ment les Editions IES. Il est légitime de considérer que la création des édi-tions date de facto de 1972, avec la parution du premier numéro des Annales du CERES, mais que sa constitution – formelle – date de 1978, année où le CERES a institué un comité de lecture, dont le but est de sélectionner les manuscrits destinés à la publication. Première école sociale en Suisse à créer un centre de recherche sociale, l’IES est aussi la première école à pos-séder sa propre maison d’édition.

La place de la recherche dans la formation

Dans le courant de l’année 1972-1973, les permanents mettent en place une commission du CERES, appelée à redéfinir la recherche sociale et la fonction du CERES au sein de l’IES ; elle est composée des permanents du centre, du directeur et des trois responsables des écoles sociales de l’institut. En effet, dès 1971, le CERES s’interroge sur la place de la recherche sociale dans le déroulement de la formation, considérant qu’elle prend beaucoup d’impor-tance, et de temps, pour les étudiants, en troisième année. C’est ainsi que les premières réflexions de cette commission conduisent, dès 1974, à intro-duire la recherche dès la deuxième année de formation et qu’elle ouvrira un questionnement – qui est toujours d’actualité – sur la place de la recherche dans une formation professionnalisante : est-elle un enseignement parmi d’autres ou est-ce une activité centrale autour de laquelle s’articulent les autres enseignements ? Si, pour le directeur Yves de Saussure, l’existence du CERES est fondamentale parmi les organes de l’institut, « tant pour

209 Première apparition de l’expression dans le rapport annuel de l’Institut d’études sociales 1982-1983.

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l’entraînement des étudiants à l’analyse et à la réflexion sur leur future ac-tion, que pour la redéfinition des priorités dans les plans de formation et, enfin, en collaboration avec les services et les institutions 'dans le terrain', comme contribution à l’incessante réinvention de la politique sociale » 210, aucune réponse définitive et satisfaisante n’est apportée. Le questionne-ment sur la place de la recherche en travail social reviendra avec les travaux conduisant à la création des hautes écoles spécialisées, notamment avec une résurgence du débat recherche appliquée versus recherche fondamen-tale. Dans le rapport annuel 1997-1998, Gérard de Rham, directeur adjoint de l’IES, tentera de dépasser cet antagonisme en parlant de recherche orien-tée vers la pratique, dont les résultats « peuvent aussi bien servir à la pra-tique qu’au développement des sciences humaines. [Ils] ont souvent pour effet de contribuer au repérage de questions nouvelles, qui doivent être prises en compte dans le développement scientifique. » Il est à relever, au sujet de la place de la recherche au sein de l’institut, le statut particulier de ses permanents, qui sont en fait engagés comme permanents d’une école (d’animateurs, d’éducateurs ou d’assistants sociaux), mais qui sont admi-nistrativement rattachés au CERES. D’un point de vue formel, ce dernier ne devient un organe « autonome » qu’en 1978, lorsque la direction lui attribue un budget propre (ce qui est toujours le cas aujourd’hui).

Définir les priorités

Dès sa première année d’existence, le CERES reçoit des demandes d’inter-vention en provenance de communes ou d’organismes publics ou privés, attestant de l’intérêt que suscite sa création au-delà des besoins liés à la formation. Mais le CERES ne peut répondre à toutes ces demandes, du fait que ses permanents ne sont engagés qu’à temps partiel, et le nombre d’étu-diants à accompagner augmente régulièrement. Si certaines demandes externes peuvent être honorées avec l’appui des recherches collectives des étudiants organisées sur des thématiques, le constat d’une augmentation des recherches individuelles sera posé dès 1974 ; il semble, en effet, qu’au fil du temps le travail des permanents du CERES pour intéresser les étudiants à la recherche sociale porte ses fruits, mais ces derniers sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour le sujet de leur choix – attirés par l’inté-rêt personnel à approfondir un sujet qui leur tient à cœur – et moins sur les thématiques proposées par les enseignants. Cette tendance conduit à une multiplicité des sujets traités, exigeant un travail important de mise à jour des connaissances des membres du CERES, chacun n’étant pas compétent

210 Source : Rapport annuel de l’Institut d’études sociales 1973-1974.

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sur la diversité des thèmes retenus par les étudiants. La situation conduit le CERES à repenser ses orientations en 1978, qu’il définit à partir de quatre fonctions :

• L’enseignement, avec l’accompagnement technique et méthodologique, ainsi que théorique des étudiants ;

• La gestion de formation, par la participation aux colloques pédagogiques des écoles et l’élaboration d’une pédagogie de la recherche (préparation des enseignements théoriques liés à la recherche) ;

• La recherche-intervention, en faisant du CERES un prestataire de re-cherche, le transformant en véritable centre de recherche ;

• La publication et la diffusion, en faisant profiter le plus largement pos-sible les milieux professionnels, voire au-delà, des résultats les plus intéressants des recherches menées à l’IES, notamment grâce à la pu-blication des Annales, à d’autres types de pupu-blications et par le biais d’articles.

La question de la recherche-intervention fait l’objet d’un développement particulier dans la réflexion du CERES, qui constate que ses membres n’ont pas les moyens en temps de mener des recherches dans le cadre de leur mandat à l’IES et que tous pratiquent la recherche à l’extérieur dans divers cadres (universitaire, groupements de recherche) ; aussi regrettent-ils que :

[…] les directeurs de travaux de recherche n’aient pas la possibilité contractuelle d’avoir une pratique de recherche dans le domaine qu’ils enseignent. […] Actuellement, les étu-diants profitent de ces acquis réalisés dans les autres espaces de travail des collabora-teurs du CERES, mais le point négatif de cet état de fait, c’est l’absence d’une pratique commune qui pourrait permettre de progressivement développer une réflexion collective qui nous permettrait de répondre à cette question fondamentale qui est à la base du CERES : « Quelle recherche pour le travail social ? » 211 .

Ce constat quelque peu amer revient, exposé de manière plus virulente, dans le rapport annuel 1980-1981, dans lequel le CERES pose l’urgence de mettre en œuvre ce qu’il considère être le troisième pilier sur lequel repose le centre : « Il est inadmissible à long terme que, dans un centre de recherche sociale, aucune pratique de recherche ne soit possible. » Tel un leitmo-tiv, cette revendication est posée dans tous les rapports annuels de l’IES jusqu’en 1984, année où le CERES annonce avoir pu – enfin ! – mener ses propres recherches, soit à l’interne (Femmes et travail social, L’informatique dans le travail social), soit en lien avec un programme national (Pluralisme

211 Source : Rapport annuel de l’Institut d’études sociales 1973-1974.

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culturel et identité nationale 212) ou universitaire (volet romand de la re-cherche de l’Université de Zurich sur la Carrière professionnelle des édu-cateurs et éducatrices spécialisés). L’inscription de l’encouragement à la recherche dans les statuts de la Fondation de l’Institut d’études sociales en 1984 – qui remplace l’association créée en 1918 (cf. chapitre 6) – donne une nouvelle légitimité à la production de recherches par les permanents du CERES. Dès lors, les collaborateurs du Centre contribuent régulièrement à divers projets de recherches internes et externes ; les premiers projets à ob-tenir un financement du Fonds national de la recherche scientifique (FNRS) le sont en 1990 (Jeunes sans qualifications : ni élèves, ni apprentis et Jeunes adultes, assurance-invalidité et maladies psychiques). L’obtention de ces financements est saluée dans le rapport annuel 1989-1990 comme une marque de « reconnaissance officielle des écoles de travail social comme lieux de recherche ».

Le développement des Editions

En parallèle de la situation du CERES, qui se développe et gagne en recon-naissance et en notoriété, les Editions IES suivent le même mouvement, avec le début d’une diversification des parutions, en créant en 1979 une nouvelle publication, Champs professionnels et en élargissant les Annales à l’édition de certains travaux d’étudiants (et non plus des synthèses de travaux collectifs thématiques) ; c’est ainsi que, dès le rapport annuel 1980-1981, on parle pour la première fois de collections (Annales, Champs pro-fessionnels, et la dernière-née, Les Cahiers de l’IES) ; c’est aussi dans ce rapport que l’on apprend la parution, en janvier 1981, d’un catalogue des publications en collaboration avec les Editions d’En-Bas à Lausanne. En 1988, la première participation des Editions IES au Salon du livre de Genève signe sa reconnaissance dans le monde de l’édition. Le rapport annuel 1987-1988 indique que les Editions IES « ont pris le tournant du livre », passant de la fabrication et de la diffusion artisanale à la composition typographique – facilitée par l’introduction des premiers équipements informatiques – et à la diffusion en librairie ; diffusion qui devient d’ailleurs internationale dès l’année suivante, puisque les ouvrages des Editions sont désormais distri-bués en France, en Belgique et au Canada. Les collections s’étoffent avec Les cours de l’IES, dès 1987, et Collection plurielle, dès 1990 ; la même an-née, le comité de lecture se transforme en comité d’édition et se voit confier la mission de promouvoir les publications et de rechercher des textes à

212 Projet qui n’a finalement pas été retenu par le Fonds national, vu le grand nombre de candidatures déposées à cet effet.

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publier. Créées au sein du CERES, les Editions IES s’émancipent peu à peu de l’appartenance directe au centre de recherche pour devenir une structure à part entière au sein de l’IES dès 1989, mentionnée en tant que telle dans les rapports annuels. Placées initialement sous la responsabilité du répon-dant du CERES, Marcel Fallet, les Editions IES entament leur progressive autonomisation à partir de 1985 avec Gérard de Rham, alors responsable de formation au CERES 213, qui cédera la place à Clélia Perozzi en 1989 avec le statut officiel de responsable des Editions, soutenue par un secrétariat spé-cifiquement dédié 214. Cette nouvelle organisation des Editions IES traduit aussi leur professionnalisation au service de la diffusion de connaissances propres au travail social et à la psychomotricité (et jusqu’en 1998 à la biblio-théconomie), issues de travaux menés au sein de l’IES tant par les étudiants que par les enseignants, mais aussi de recherches menées par des profes-sionnels ou des chercheurs en dehors des murs de l’Ecole.

Au fil des années, par les travaux de recherche menés par ses permanents, le CERES apparaît comme un lieu reconnu de recherche sociale et en 1998, en vue du passage en HES et afin d’élargir ses possibilités, il crée au sein de l’IES un réseau de chercheurs qui rassemble toutes les personnes ayant des activités de recherche ; ce réseau a pour finalité, notamment, de produire des recherches, d’obtenir des mandats à cet effet, mais aussi de dévelop-per les compétences méthodologiques des chercheurs. De deux dévelop-personnes à sa création, le CERES est passé dans les années 1980 à une équipe de huit personnes permanentes et anime aujourd’hui un réseau interne de plus de quarante personnes (chercheurs-enseignants et adjoints, collaborateurs scientifiques, assistants de recherche).

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