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Les plumbarii

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 118-124)

Esclaves et affranchis publics employés dans les services techniques et de production

2. Les publici dans des fonctions de production

2.1. Les plumbarii

•••• Identification et recensement des publici plumbarii

La fabrication des fistulae aquariae nécessaires à la distribution de l’eau à l’intérieur des cités semble avoir employé un certain nombre de publici. La grille ci-dessous propose un inventaire des plumbarii municipaux connus. Ce sont au total 15 esclaves et 16 affranchis qui ont pu être recensés grâce aux estampilles portées sur des canalisations. À l’exception de deux mentions issues l’une de Caesaraugusta en Tarraconnaise, l’autre de Siscia en Pannonie supérieure, toutes les inscriptions proviennent d’Italie.

Les publici plumbarii

Lieu Références Identité

Servi publici

Amiternum AÉ, 1902, 188 Rufi[nus ? se]r(vus) Amit(ernorum)

Aquileia F. Luciani, p.71-72, n. 22 Eglect(us) c(olonorum) Aq(uileiensium) CIL, V, 8117, 6 Sedat(us) c(olonorum) Aq(uileiensium) F. Luciani, p. 79, n. 28 Silvan(us) c(olonorum) Aq(uileiensium)

E. Pais, 1082, 2 Surio c(olonorum) Aq(uileiensium)

Falerii CIL, XI, 3155a Felix ser(vus) municipi Falisc[orum]

499 M. Cébeillac-Gervasoni, Les autorités politiques municipales et la vie économique locale, Artisanats antiques d’Italie et de Gaule. Mélanges offerts à Maria Francesca Buonaiuto, (dir. J.-P. Brun), Naples, 2009, p. 25 : « Il existe un certain nombre de domaines pour lesquels il semble prouvé quelles cités exploitaient en direct des ateliers. »

CIL, XI, 3155b September ser(vus) rei p(ublicae) Fali(s)corum Iulia Concordia F. Luciani, p. 90-91, n. 35 Eutyches c(olonorum) C(oncordiensium) Reate R. Lanciani, Silloge epigrafica

aquaria…, 1879-1880, n. 438

Sallustianus rei p(ublicae) Reatinorum s(ervus)

Rusellae AÉ, 1964, 254a [Se]cundus publicus Rusellanoru[m]

Spoletium CIL, XI, 4844 Pop(uli) Spol(etini) Potitus ser(vus)

Tergeste CIL, V, 8117, 2 Felix publ(icus) Terg(estinorum)

Caesaraugusta CIL, II, 2992 Artemas c(olonorum) c(oloniae) s(ervus)

Verna c(olonorum) C(aesaraugusta) s(ervus)

Siscia CIL, III, 6011 Col(oniae) Sis(ciae) Tel( ?) ser(vus)

Liberti publici

Aquileia CIL, V, 8117,2 Aq(uileiensis) Demet(rius)

CIL, V, 8117,3 Aq(uileiensis) Iuvenal(is)

Bononia CIL, XI, 736 a-e L(ucius) Publicius Asclepius

Falerii AÉ, 1982, 278 C(aius) Faliscus Felix

Ostia CIL, XIV, 5309.40 = CIL, XV, 7766 M(arcus) Ostiensis Asclepiades CIL, XIV, 5309.41n = AÉ, 1977,176 M(arcus) Ostiensis Eutyches CIL, XV, 7736a-c C(aius) Ostiensis Felicissimus CIL, XIV, 5309.19 = CIL, XV, 7743 Her[ ] Ostiensis N[?]

CIL, XV, 7767 Ostiensis Praetorinus

AÉ, 1977, 168 A(ulus) Ostiensis Trophimus

Praeneste CIL, XV, 7883 M. Primigenius Abascantus

CIL, XV, 7884 M. Primigenius Anteros

Reate CIL, IX, 4700a-b A(ulus) Reatinus Callimorphus

CIL, IX, 4699a-e Q(uintus) Reatinus Sallustianus lib(ertus)

Tibur CIL, XV, 7909a-b C(aius) Tiburtius Verna

AÉ, 1987, 207 Tiburtius Proclamus

Dans la majorité des cas, l’activité de ces publici comme plumbarii est clairement attestée, que ce soit par la mention directe du verbe « fec(it) » ou par la formule « ex off(icina) » qui ne laisse pas de doute sur la provenance de la fistule et son fabricant. Compte-tenu de la nature même de leur support, ces marques épigraphiques sont généralement très concises. Leur composition obéit toutefois à des règles quelque peu variables selon les lieux.

Le plus souvent, le cognomen de l’esclave est le premier élément donné, immédiatement suivi du nom de la communauté à laquelle il appartient. Il arrive aussi, comme à Spolète500 et à Siscia501, que les estampilles retrouvées sur les conduites rappellent d’abord le nom de la cité au génitif – sans doute en qualité de propriétaire du tubus- avant d’indiquer celui de l’esclave-artisan mais sans préciser son appartenance. Peut-on alors être sûr qu’il s’agit bien d’esclaves publics ? La question n’est pas simple, d’autant que sur une fistule de Rusellae dont la marque a été ordonnée de façon comparable, l’esclave [Se]cundus affiche bel et bien son statut de publicus Russellanoru[m]502. Les différents travaux menés à la fois par H. Dressel503 puis Ch. Bruun504 sur les conduites de Rome et par A. Cochet et J. Hansen sur celles de

500 CIL, XI, 4844.

501 CIL, III, 6011.

502 AÉ, 1964, 254a.

503 H. Dressel, Fistulae urbanae et agri suburbani.

504 Ch. Bruun, The Water Supply in Ancient Rome. A Study of Roman Imperial Administration, Helsinki, 1991.

Vienne505 livrent peut-être un élément de réponse puisque, selon ces spécialistes, il est très rare de trouver, sur des canalisations destinées au réseau public, des noms d’esclaves travaillant pour le compte d’artisans privés, ceux-ci préférant d’habitude faire apparaître leur propre identité sur les fistules. Par conséquent, l’indication « servus », dans le contexte d’une inscription où figure déjà le nom d’une cité, incite à penser que l’on a affaire à un esclave public. En revanche, la mention d’un cognomen seul, non accompagné du terme « servus », ne suffit en aucun cas à attester un esclave –a fortiori un publicus, même s’il est précédé d’un nom de cité- car on sait que certains plumbarii de condition libre se désignaient de la sorte sur leurs productions506. Le corpus présenté a donc été établi en fonction de ces éléments. Il écarte, de ce fait, différentes inscriptions d’interprétation trop incertaine507.

La fabrication des fistulae aquariae concernait aussi des liberti publici : la liste exposée ci-dessus en dénombre une quinzaine. Cependant, parmi eux, seul Q. Reatinus Sallustianus se présente vraiment comme lib(ertus) r(ei) p(ublicae) R(eatinorum) sur une série de cinq tuyaux de plomb provenant de Reate508. Pour les autres, ce sont essentiellement des indices onomastiques qui conduisent à les considérer comme des affranchis publics. Tous ont en effet reçu un gentilice formé sur le toponyme de la cité dans laquelle ils exercent leur activité : Aq(uileiensis)509 à Aquilée, Faliscus à Faléries, Ostiensis à Ostie, Reatinus à Reate, Tiburtius à Tibur. À Préneste, M. Primigenius Abascantus et M. Primigenius Anteros doivent probablement leur nom au grand sanctuaire de Fortuna Primigenia qui domine la ville.

L’observation des cognomina portés par ces différents individus nous conforte également dans l’idée de leur origine servile : sept d’entre eux ont ainsi un surnom grec (Abascantus, Anteros, Asclepiades, Callimorphus, Demetrius, Eutyches, Trophimus) et, parmi les surnoms latins, Felix, son dérivé Felicissimus et Iuvenalis restent aussi très répandus chez les esclaves510. Quant à Verna, il rappelle très certainement que C. Tiburtius était né dans la servitude. Évidemment, on ne peut pas tout à fait exclure que certains puissent être des descendants d’affranchis. Mais cette probabilité semble malgré tout assez mince dans la mesure où les études détaillées menées sur des groupes plus larges et plus significatifs

505 A. Cochet, J. Hansen, Conduites et objets en plomb gallo-romains de Vienne (Isère), Gallia, suppl. 46, Paris, 1986, p. 83.

506 Ibid.

507 Par exemple, CIL, XIV, 2129 = XV, 7812 : R(ei) p(ublicae) Lanivinorum / Hermes fecit ; AÉ, 1984, 513 : C(olonorum) c(oloniae) Aug(ustae) Fir(mae) ex off(icina) Murcari.

508 CIL, IX, 4699a-e.

509 Cette restitution semble préférable à Aq(uileiensium) proposée par A. Calderini, Aquileia romana. Ricerche di storia e di epigrafia, Rome, 1930 qui ferait, dans ce cas, de Demet(rius) et Iuvenal(is) des esclaves publics. Un parallèle avec la formule « nom de l’esclave + c(olonorum) Aq(uileiensium) » employée sur les marques des plumbarii Sedatus et Surio suggère que l’on a plutôt ici l’abréviation du gentilice Aq(uileiensis) porté par les affranchis de la colonie. F. Luciani, op. cit., p. 272-273 partage cet avis.

510 I. Kajanto, The Latin cognomina, Helsinki, 1965.

d’artisans-plombiers -du moins ceux que l’épigraphie donne à connaître- mettent en évidence que la majorité appartenait aux liberti511.

Le métier de plumbarius recrutait dans les rangs inférieurs, cela n’empêchait pas les possibilités d’évolution personnelle. Le cas de Sallustianus, esclave de Reate, semble en apporter la preuve. Selon toute vraisemblance, il y a en effet lieu de penser que c’est bien le même personnage qui apparaît d’abord comme rei p(ublicae) Reatinorum s(ervus) sur une première fistule512 avant de recevoir ensuite la nomenclature de Q. Reatinus Sallustianus sur d’autres estampilles513. Dans le même ordre d’idée, il se pourrait également que le plumbarius de Faléries Felix514 corresponde à l’affranchi C. Faliscus Felix515. Cependant, la fréquence du cognomen Felix dans les milieux serviles incline à davantage de prudence dans cette dernière identification et l’on ne peut pas exclure un cas d’homonymie. L’exemple plus probant de Sallustianus suggère qu’en toute logique, un esclave plumbarius poursuivait l’exercice de son métier après son affranchissement516. La question reste alors de savoir si, en changeant de statut, le publicus continuait de travailler pour le compte de la cité à laquelle il avait appartenu et dans les ateliers de celle-ci ou bien s’il devenait un officinator indépendant, disposant de sa propre fabrique. Le contenu des inscriptions ne nous renseigne en rien sur ce point ; il se contente seulement de montrer une probable continuité dans l’activité de l’artisan.

•••• Le travail des plumbarii et son organisation

Le travail des plumbarii semble avoir comporté la phase de fabrication et la phase de mise en place des fistulae. Il s’agit donc d’activités à la fois artisanales et techniques. Décrit par plusieurs auteurs anciens517, le procédé de fabrication suivi par ces artisans est bien connu : à partir de lingots de plomb (massae) préalablement fondus, les plumbarii coulaient des feuilles de métal sur une couche de sable humide puis les incurvaient de façon à former des conduits plus ou moins cylindriques dont les bords étaient ensuite soudés sur la longueur518. Une fois réalisées, on assemblait ces canalisations entre elles afin de constituer le réseau de distribution. Les plumbarii procédaient alors aux différents branchements et raccordements, ce qui nécessitait d’avoir confectionné auparavant des pièces annexes, telles que des coudes ou des manchons d’assemblage. Les opérations s’achevaient avec la fixation

511 Ch. Bruun, op. cit., p. 342 ; A. Cochet, J. Hansen, op. cit., p. 83.

512 R. Lanciani, Silloge epigrafica aquaria…, 1879-1880, n. 438.

513 CIL, IX, 4699a-e.

514 CIL, XI, 3155a.

515 AÉ, 1982, 278.

516 Cette idée est également partagée par F. Luciani, op. cit., p. 273 à propos des esclaves Demetrius et Iuvenalis à Aquilée.

517 Vitruve, De architectura, 7, 6, 4 ; Pline l’Ancien, NH, 31, 58.

518 Techniques décrites par A. Cochet, J. Hansen, op. cit., p. 23-34 et 57-60.

de buses, de clapets et autres bouchons de vidange destinés à faciliter l’entretien des installations519. Par la suite, on faisait également appel aux plumbarii pour tous les travaux de réparation qui s’imposaient régulièrement. Malgré une apparente simplicité, ce travail utilisait plusieurs procédés (fonte, soudure, martelage, découpe, pliage…) qui requéraient des savoir-faire spécifiques et la maîtrise de gestes techniques tout à fait propres à la métallurgie.

Incontestablement, certains plumbarii devaient donc être des ouvriers spécialisés. Les tâches qu’ils effectuaient répondaient d’ailleurs à des contraintes d’ordre technique comme assurer l’étanchéité des conduits ou garantir leur résistance face à la pression de l’eau, au tassement du sol etc., ainsi qu’à des obligations d’ordre administratif relatives en particulier au respect des normes et des différents calibres de fistules en vigueur520. Il est certain également que ce travail nécessitait beaucoup de manutention et s’effectuait bien souvent dans des conditions pénibles.

On cerne malgré tout assez mal la façon dont l’activité de ces artisans plombiers municipaux était organisée et dans quel cadre précis elle se déroulait. La fabrication des fistulae aquariae avait-elle lieu dans des ateliers comme on en connaît pour d’autres formes d’artisanat nécessitant des fours ou des foyers, tels que les potiers ou les chaufourniers ? Ou bien était-elle réalisée in situ comme A. Cochet et J. Hansen l’envisagent pour la cité de Vienne, où malgré une production très abondante de tubi, aucun atelier de plombier n’a, semble-t-il, été dégagé ? Ces auteurs émettent l’hypothèse, peut-être valable ailleurs, que la coulée des feuilles de métal se faisait à proximité immédiate du lieu d’installation des tuyaux, les artisans se servant sur place d’une fosse de fusion et apportant avec eux tous les outils nécessaires pour assembler les sections de conduites au fur et à mesure de l’avancement du chantier521. Il est vrai que les éléments de tuyauterie son généralement lourds et peu maniables. On avait donc tout intérêt à les produire au plus près, voire même sur place.

L’expression « ex off(icina) » que l’on peut lire sur des fistules provenant d’Ostie522 et sur celle de l’esclave Rufi[nus ?] d’Amiternum523, laisse néanmoins penser que ces plumbarii avaient à leur disposition de véritables ateliers et réalisaient là tout ou partie de leur production. Peut-être y concevaient-ils aussi d’autres objets en plomb d’usage courant comme les poids ou encore des plaques de couverture employées sur les édifices publics. Il reste bien difficile en tout cas de déterminer la taille de ces fabriques, tout comme de savoir si une certaine division du travail y était pratiquée.

519 Ibid., p. 34-49.

520 Question longuement évoquée par Frontin, De Aq., 23-63. Selon l’auteur, à Rome, la réglementation dans ce domaine serait devenue officielle avec la mise en place de la cura aquarum par Auguste en 11 avant notre ère.

521 A. Cochet, J. Hansen, op. cit., p. 81.

522 CIL, XIV, 2002 ; XV, 7766, 7767, 7736.

523 AÉ, 1902, 188.

L’unique indice dont nous disposons à ce sujet est une inscription de Vérone qui rappelle l’existence, dans cette cité, d’un servus publicus vilicus plumbarior(um)524. La fonction de cet agent a pu être vue comme une instance de contrôle par rapprochement avec les vilici aquarum connus à Rome et dont Frontin dit qu’ils devaient veiller à la dimension des conduits posés et leur appliquer un poinçon525. Une série d’inscriptions retrouvées sur des fistulae de Bologne semble d’ailleurs correspondre à ce type de marques526 : toutes portent en effet le nom de différents vilici dont un certain L. Public(us) Asclepius, affranchi éventuel de la cité527. En reprenant l’étude de ces agents, J.-J. Aubert a estimé que, s’ils avaient tenu ce rôle, ils étaient aussi des « managers of lead workshops »528. Il étaye son hypothèse par la mention, sur une épitaphe de Capoue, d’un vilicus a plumbo associé à un a flam(inis)529. Ces individus auraient donc eu la charge d’un atelier et la responsabilité de la production des conduites de plomb. Il faudrait donc considérer Phoebus, l’esclave de Vérone, comme un chef d’équipe sous l’autorité duquel travaillaient d’autres plumbarii : à lui de coordonner leurs tâches dans la fabrique ou sur les chantiers, de vérifier peut-être également la qualité des pièces réalisées ou encore de gérer la répartition du matériel entre les ouvriers. Il n’est pas impossible non plus qu’il ait été un intermédiaire entre ces simples exécutants et les autorités civiques desquelles ils dépendaient, notamment les édiles530. En tout cas sa présence sous-entend qu’il devait y avoir à Vérone des servi publici préposés à la fabrication des fistulae. À ce jour, pourtant, aucune inscription n’est venue le confirmer.

Ainsi, à partir de l’approche technique du travail des plumbarii comme des maigres indices épigraphiques à notre disposition se dessine une image de l’organisation de ces ateliers municipaux : autour d’un gérant, dont la position peut être comparée à celle d’un institor531, opèrent un certain nombre d’ouvriers plus ou moins qualifiés et aussi de très modestes tâcherons et une hiérarchie des fonctions semble prévaloir entre d’une part, les vilici qui assurent la coordination du travail et les simples servi publici qui œuvrent à l’exécution.

524 AÉ, 1946, 136.

525 Frontin, De Aq., 23.

526 CIL, XI, 725, 731,732, 733, 734, 735 et AÉ, 1976, 214a. À ce sujet, F. Luciani, op. cit., p. 275-280 : l’auteur estime qu’il s’agit probablement d’esclaves publics.

527 CIL, XI, 736 a-e.

528 J.-J. Aubert, Business Managers in Ancient Rome. A Social and Economic Study of Institores, 200 B.C. – A.D.

250, Leiden-New York-Köln, 1994 p. 407.

529 CIL, XI, 3967 : le premier s’occuperait de la fusion du plomb tandis que le second entretiendrait le feu.

530 Pour Bologne, F. Luciani, op. cit., p. 279 envisage la responsabilité des questeurs.

531 Sur les esclaves préposés, L. Juglar, Le rôle des esclaves et des affranchis dans le commerce, Paris, 1894 ; J.-J. Aubert, Workshop Managers, The Inscribed Economy.Production and Distribution in the Roman Empire in the Light of instrumentum domesticum (dir. W. V. Harris), JRA, suppl. 6, Ann Arbor 1993, p.171-181 ; J.

Andreau, Banques et affaires dans le monde romain, IVe siècle av. J.-C. – IIIe siècle ap. J.-C., Paris, 2001.

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