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La piraterie est une pratique régulière aux XVIIIe et XIXe si les. C est u e sou e importante de revenus pour Tripoli à l'époque de la famille Caramanli. Les pays européens

171Kola FOLAYAN, Tripoli during the reign of Yusuf Pacha Caramanli, traduit.en arabe par Abdelkader El-Mahichi, Tripoli, Centre libyen des études historiques, 1988, p. 66, 67.

172Jilin TAKER, op. cit., p. 242.

173 Lettre envoyée par le consul de Naples à son Ministre des Affaires étrangères, datée du 10 mai 1832, dossier du consulat de Naples, Centre libyen des études historiques à Tripoli.

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ont beaucoup souffert des attaques des pirates sur leurs navires et leur commerce. Il est souhaita le d essa e d'ide tifie à t a e s ette tude l i flue e de la pi ate ie su les lie s qui unissent Youssef Pacha aux pays européens et en particulier à la France. Mais avant de p opose des po ses à ette uestio , il faut p se te e u tait la pi ate ie à l po ue, son début, son concept, ses causes, ses pratiques et ses lois.

Concernant le o ept de la pi ate ie p ati u e pa les ‘ ge e d Af i ue de No d contre les navires européens, Il faut dire que l'activité maritime a été reconnue à cette époque. Les musulmans considèrent le piratage comme une sorte de djihad, d'autre part ils pe se t u ils o t le d oit de p e d e des p ages pou l'utilisatio de leu s eau te ito iales, de leur coté les Européens ont donné le nom de piraterie pour les opérations navales arabes qui visent principalement les navires européens et non européens, ces pays pensent que Tripoli et d'autres pays d Af i uedu No d o t pas le d oit d i pose de tels f ais. Costanzo BERGNA partage le point de vue des européens en disant «Il était honteux que les peuples i ilis s s e gage t à pa e des i pôts à u gou e eu af i ai , ie auto ise e d oit

u u e a ie e t aditio et la apa it d'assi ge les e s».

Il est clair que chaque partie a décrit la piraterie selon son propre concept, la question qui se pose maintenant est de savoir quelles sont les caractéristiques de la piraterie maritime et du Djihad ? Et quelle est la différence entre la piraterie et le Jihad islamique dans le domaine de la guerre navale, qui a été menée par les musulmans contre les pays européens?

Les lignes qui suivent tentent de répondre à ces questions, en indiquant la différence entre l'activité militaire des Arabes musulmans sur mer et le piratage

Le sens de la piraterie peut être un ou plusieurs navires armés qui attaquent des navires appartenant à un autre pays ou groupe sur la mer et le pillage du contenu de ces navires sans aucune justification, sans réponse à une agression ni vengeance d'une p de te atta ue, e ui sig ifie ue le seul o je tif de l atta ue est le ol, sa s aucune inimitié ni guerres déclarées entre les deux parties.

Le Jihad a iti e s e pli ue o e u a te de gue e p ati u pa u a i e ou u groupe de navires appartenant à l'Etat pour endommager les navires appartenant à un autre Etat qui traversent ses eaux territoriales ou l'attaque par la côte d'un pays ennemi. Ainsi,

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ette atta ue su la ôte d'u pa s e e i s est t a sfo e e gue e e t e deu pa s, e e tu de la p se e de l'hostilit ais a ja ais t appel e pi atage.

Selon cette description scientifique et selon la constatation que certains pays européens ont refusé de payer à Tripoli les frais qui ont été identifiés dans les traités en échange de l'utilisation des eaux territoriales, on peut dire effectivement dire que l'attaque des navires de Tripoli contre les navires européens était légitime parce qu'il y a violation des traités.

D aut e pa t, la iolatio des t ait s e t e T ipoli et u pa s eu op e s e d e dernier pays hostiles à Tripoli, cela donne aux opérations lancées par Tripoli contre ce pays le nom du Jihad islamique maritime, parce que les musulmans sont basés sur le principe du Jihad islamique dans la lutte contre leurs ennemis, que ce soit sur terre ou en mer. C'est pourquoi nous donnons aux opérations navales menées par la flotte de Tripoli dans les eaux de la Méditerranée contre les navires Espagnols et Portugais, la Sardaigne, le Danemark et, parfois, la France et la Grande-B etag e, à pa ti du XVe si le et e jus u au XIXe si le le nom de djihad qui à son début était une réponse aux attaques des puissances européennes contre les musulmans en Andalousie et les persécutions pendant leur Fuite de la pe s utio da s les pa s d'Af i ue du No d. C est à pa ti de là u a o e le o flit entre Tripoli, d'autres Régences d'Afrique du nord et les puissances européennes en Méditerranée. Les historiens européens donnent à ce conflit le nom du piratage, par contre, les usul a s o te po ai s à es e e ts l appelle t djihad o t e les e e is de l'Islam.

Quel que soit celui qui a raison, il faut dire que Youssef Pacha était allé trop loin dans ette a ti it , au poi t u il lui a fait pe d e so a a t e isla i ue. Elle est e de e ue pou lui u e oppo tu it pou gag e apide e t de l i flue e, et e fut la ause de l'absence d'engagement Youssef Pacha en ce qui concerne les traités avec les pays européens. Il était même à la recherche de la violation des traités pour justifier les attaques de leurs navires. Cela n'est pas surprenant quand on sait que le piratage était l'une des bases de la survie et de la prospérité de Tripoli174.

174 Raafat El SHEIKH, Histoire arabe moderne, Caire, Eyne, 1995, 1-327

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En ce qui concerne le début de la piraterie, Il faut savoir que la piraterie est un phénomène qui ne date pas du XVIIe ou XVIIIe si le, ais u il est aussi a ie ue l Histoi e. Ho e le place même « avant la naissance de la méditerranée ». Roland Courtin, quant à lui, date le phénomène de cinq siècles avant Jésus-Ch ist. Il pe se u elle est e e e te ps ue la a igatio . La pi ate ie tait a ti e à l po ue d Ho e, e de ie l o ue da s ses deu po es pi ues l Iliade et l Od ss e VIIIe siècle avant notre ère). Il a o te les a e tu es d Ul sse et sa apti it . Bie ue ette histoi e soit u e atio d Ho e, elle appo te u i di e de l e iste e de la pi ate ie à so poque. Un très grand nombre de personnes furent capturées par le passé, mais retenons ici seulement quelques o s l es tels ue l e pe eu o ai Jules C sa ui fut aptu pa les pi ates Cili ia o us pou t e les plus sa gui ai es da s l Histoi e. On évoquera aussi le cas du célèbre écrivain espagnol Cervantès (1547-1616) qui passa cinq années de captivité chez les Be es. P o he de ot e po ue, u o a ue l histoi e de la pi ate ie, il s agit de l a e tu ie tu Ba e ousse XVIesiècle). On pense que la piraterie a atteint avec lui son âge d o 175.

Avec le temps, la course, autre manière de nommer la piraterie, était devenue une a ti it t s lu ati e pou tous les gou e eu s d Af i ue du No d. Ce « commerce » représentait une manne dont ils ne voulaient en aucun cas être privés. Cela ne nous surprend pas car les sources de revenus étaient limitées pour les Régences d'Afrique du Nord. De plus, cette méthode est la manière la plus facile de réaliser des gains importants, en peu de temps et à moindre frais.

Co e a t T ipoli, il faut sig ale ue ette ‘ ge e s est li e à la ou se, à l i age d aut es pa s da s le o de, pe da t la p e i e po ue otto a e –1711) mais on el e la p ati ue la plus i te se pe da t le g e d Otto a e Pacha (1649-1672)176. Par la suite, la course a perduré durant toute la période des Caramanli et elle fut très active à l po ue de Youssef Pa ha, e aiso de la g a de atte tio u il po tait à sa flotte.

Cependant, nous verrons que ce dernier a été contraint par la France à ne plus soutenir les

175Daniel PANZAC, Les o sai es a a es ues. La fi d u e po ue -1820, Paris, C.N.R.S., 1999, p. 11-12.Voir aussi : Addison Beecher Colvin WHIPPLE, to the shores of Tripoli, p. 20, 21, 292. Voir aussi : Roland COURTINAT, La piraterie barbaresque en Méditerranée XVIe-XIXe siècles, France, Gandini (1er septembre 2003), p. 9, 22, 28.

176Costanzo BERGNA, op. cit. , p. 162.

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pi ates et ette de a de se fo alisa da s le t ait du août do t l a ti le II stipule l a a do d fi itif de la ou se pa le gou e eu de T ipoli177.

Les pachas de Tripoli comptaient parmi ceux qui usaient largement de cette pratique.

Afin de bien contrôler ce trafic, les gouverneurs des Régences établirent des lois généralement assez dures. On peut dire que la Piraterie était très populaire dans le pays. Les pirates prenaient la mer en qualité de combattants et revenaient avec du butin.

Il est pas e ag de di e ue la ou se a ait à l po ue la e i po ta e ue le p t ole de os jou s, ui p o u e l esse tiel des e t es fi a i es de l État Li e .

Les croisades avaient créé un sentiment d'aliénation et provoqué la haine entre les musulmans et les chrétiens. À travers de notre sujet, nous pouvons ajouter que la piraterie était une nouvelle cause de tension entre les deux parties. Parler de la piraterie conduit immanquablement à évoquer ses conséquences tragiques, entre autres choses, des familles européennes dispersées et des milliers de prisonniers en Afrique du Nord. Cela pourrait nous laisse pe se ue les a tio s de pi ate ie taie t e es à l aide de a i es puissa ts, commandés par des hommes ague is, u is de toutes so tes d a es effi a es. Mais la réalité est tout autre. En fait, les attaques des pirates se font à bord de petits bateaux dont la flotte ne dépasse pas huit bâtiments178. Ces sont des bateaux à fond plat qui facilitent les opératio s d atta ue et de et ait. E out e, les pi ates so t a s de si ples ous uets179.

Cette flottille e e e sous le o t ôle d u o a da t de a i e. Il g e les a i s et les soldats choisis par le Pacha pour des tâches guerrières et il confie à chaque membre d uipages la tâ he ui lui i o e. La t aditio eut ue, le jou de leu d pa t, les e es de l e p ditio se e de t da s la ille de Tajou a, su les to es de uel ues hommes réputés saints180. Ils cherchent par ce geste à obtenir leur bénédiction. Lors de leur isite, es a i s appo te t des do s o pos s de dattes, de lait, de a eau d oli ie s ou

177Voir : extrait du traité conclu entre la France et la Régence de Tripoli, A.M.A.E, série C.P.C, Turquie, Tripoli de Barbarie, volume 2.

178Costanzo BERGNA, op. cit. , p.162, 163.

179Seton DEARDEN, op. cit. , p. 15.

180Cette tradition est bannie par la religion musulmane dans laquelle Dieu seul peut accorder sa protection.

Malgré cela, ette t aditio est toujou s e igueu e L ie. Il s t ou e o o e de sa tuai es et de to es d ho es dits sai ts. Pa i les plus l es de es sa tuai es, o ote elui de Sidi A dessala le Brun dans la ville de Zelitin.

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de palmiers. Une fois ces rameaux bénis, les capitaines des bateaux les placent sur leur e a atio pou u ils leu po te t ha e181.

Lorsque l e a atio est p te à p e d e le la ge, o fait hisse u d apeau e t.

C est le sig al ue tous les a i s atte de t pou ejoi d e le ateau. U ho e, ui po te le surnom de Taiffa, place les marins à leurs postes respectifs. Un autre, surnommé Khoja, s o upe de toutes les fo alit s : intendance, vivres et équipement vestimentaire182. Souvent ces habits sont composés de larges pantalons, de turbans et de blouses de couleur claire. Les marins font étinceler les lames et les manches de leurs poignards183.

Il faut dire que les marins ne sont autorisés à emporter que leurs armes et un peu de ou itu e a il faut laisse le plus g a d espa e li e possi le su l e a atio afi d d pose le uti et d loge les p iso ie s à l issue de la p ise. Ces derniers sont souvent sujets au aladies a ils so t al ou is et ils dispose t de t s peu d eau pou se désaltérer. Les bateaux prennent le large vers midi, la matinée étant fort occupée. Le o a da t de la flotte doit d a o d se e d e hez le pa ha pou e e oi l o d e de départ. Au moment du départ, les marins sollicitent les prières de leurs proches : ils ne doivent en aucun cas rebrousser chemin.

Quant à la destination de la flottille, il incombe au Taiffa de la p ise . Il a pas de dépa ts e hi e , o atte d le p i te ps ou l t . E effet, l a se e su les ateau de toute p ote tio o t e les e ts ou la pluie i pli ue ue l o soit t s atte tif au o ditio s météorologiques au moment des campagnes. La seule pièce abritée est petite et elle est réservée, le plus souvent, au commandant ou bien au Khoja du navire184.

L histo ie italie Costa zo Be g a, o t ai e e t à ses ho ologues, p ise ue les pi ates se di ige t, e hi e , e s l Est pou s atta ue au âti e ts ui a igue t entre l Ég pte et la S ie. Nous pe so s ue et histo ie est da s le ai a l hi e da s es zo es est oi s ude u à Malte, e Si ile ou su les ôtes ad iati ues, es de i es o po ta t de els da ge s pou les pi ates d Af i ue du No d pa au ais temps185.

181Costanzo BERGNA, op. cit. , p. 162-163.

182Seton DEARDEN, op. cit. , p. 17.

183Richard ZACKS, the Pirate Coast, p. 27.

,184Seton DEARDEN, op. cit., p. 17.

185Costanzo BERGNA, op. cit. , p. 163.

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Bien sûr, les pays européens ne sont pas restés inactifs face à ce danger menaçant leurs citoyens et leurs intérêts. Il est signalé que la meilleure façon de protéger les navires o e iau est u ils soie t a s ou u ils soie t a o pag s par une escadre, mais on a t ou à t a e s l' tude de e sujet u u e aut e faço de p ot ge les a i es est l o ga isatio de p ati ues ad i ist ati es et diplo ati ues. Les o suls pa ti ipe t ai si à la p ote tio de leu s o ito e s. C est pou ette aiso u ils so t sou e t e o ta t a e l A i al ui op e da s u lo al ui lui est se au po t. Da s e lo al ad i ist atif on veille au respect des conventions signées entre Tripoli et les pays étrangers. Il arrive que les consuls exerçant à Tripoli fournissent aux pirates des passeports qui leur servent à quitter le port : «Par un accord international, chaque consul, en Méditerranée, recevait de son gou e e e t des passepo ts sp iau . C taie t des feuilles de papie pais g a s de dessins compliqués qui, après signature, pouvaient être coupées en deux. La partie basse de ces papiers était donnée au Raïs de la marine qui la transmettait aux capitaines corsaires avant leur départ. La partie haute était donnée aux capitaines des navires marchands. Si ces a i es taie t a t s pa les o sai es et si les deu oiti s o espo daie t, il a ait pas d atta ue. C tait u s st e si ple a les ge s taie t illett s pou la plupa t»186. Nous considérons que ce système serait efficace dans le cas où les engagements seraient respectés, mais une caractéristique des pirates est leur détermination à ne pas renoncer facilement à leur butin ; dans de nombreux cas on se rend compte que cette pratique n'est pas satisfaisante. Il faut préciser aussi que ce système a conduit à la circulation de faux passepo ts a a t d Eu ope et des États-Unis.

Les a i es atta u s pa les pi ates appa tie e t à des pa s ui o t pas sig de o e tio a e les p o i es d Af i ue du No d. Tous les pa s eu op e s so t o ligés de payer un tribut aux gouverneurs de ces provinces car ces derniers se considèrent comme les maîtres des eaux méditerranéennes et par conséquent tout navire qui sillonne cette mer est o sid o e u ateau e e i u il faut uisitio e . Pou viter que leurs navires ne soient attaqués, les pays européens se voient donc obligés de payer des tributs annuels à es gou e eu s. L A glete e est le p e ie pa s eu op e à se t ou e da s l o ligatio de pa e u e a ço au de d Alge , a ço ui se a sui ie de la sig atu e d u e o e tio . Le Parlement anglais ratifie, en 1646, un article de loi autorisant le paiement annuel de ces

186Seton DEARDEN, op. cit. , p. 17.

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o issio s. Pa la suite, l A glete e sig e a, e , deu aut es o e tio s a alogues avec Tunis et Tripoli187.

N a oi s, ette solutio est pas satisfaisa te. La o t e de la puissa e ilitai e de la F a e et de l A glete e o stitue u solide a gu e t pou ue es deu pa s efuse t de pa e u t i ut au gou e eu s d Af i ue du No d. Cet i pôt est esse ti comme une so te d hu iliatio pou es États eu op e s, d auta t plus ue leu flotte de gue e est e esu e d ase les flottilles des pi ates. Mais i la F a e i l A glete e e souhaite t s e gage da s ette oie a ela ui ait à leu s o e es maritimes respectifs.

Il est à signaler que la Tripolitaine hésite à attaquer les navires de grandes puissances telles ue l A glete e et la F a e e e a he, les a i es des petits tats eu op e s s e pose t da a tage au atta ues des pi ates a ils ne sont pas armés188. Il est à signaler, également, que les bateaux américains sont la cible préférée des pirates. Cela pousse Jeffe so , pa e e ple, à s i te oge su les aiso s ui i ite t les pi ates à s atta ue sa s raison politique aux navires. La po se lui est do e pa l u de ses a is f a çais ui lui indique que : «Le o e e de l ho e la appo te au pi ates o e t d a ge t.

Ces derniers sont, souvent, plus aisés que les gouverneurs des États où ils vivent. Leurs magnifiques châteaux témoignent de cette richesse»189.

À notre avis, ce qui encourage les attaque contre un État faible comme les États-Unis, 'est l attitude des g a des puissa es ui p f e t laisse les pi ates o ti ue à s atta ue aux navires des petits États, ce qui duit d auta t la du e o u e e o e iale e Méditerranée. Cette prise en compte de la piraterie et de ses avantages pour la France est bien exprimée dans la phrase de Louis XIV qui dit en évoquant ce sujet : «s il a ait pas eu u Alge , j au ais dû en créer un»190.

187Addison Beecher Colvin WHIPPLE, op. cit, p. 293.

188 Il nous est apparu en consultant les lettres envoyées par les consuls au ministère français des Relations extérieures que les navires de Naples, de Sardaigne, du Pape, de Toscane, de Hollande, de Grèce, de Malte, de Suède sont les plus exposés aux attaques des pirates. Ces navires ne peuvent se défendre. Ces États font sou e t appel à la F a e ou à l A glete e pou i te e i e leu fa eu aup s du pa ha. Cela da s le ad e de la signature de conventions avec Tripoli ou afin de libérer leurs navires ou des prisonniers. Pour plus d i fo atio s, oi le appo t des apitai es du âti e t de la a i e de ‘o e, A.M.A.E, s ie C.C.C, olu e . Voi gale e t le oi e su le o sulat f a çais de la ‘ ge e de T ipoli de Ba a ie p d de l tat historique et politique de cette Régence établi par le consul Guys, A.M.A.E, C.C.C, volume 29. Également, la

188 Il nous est apparu en consultant les lettres envoyées par les consuls au ministère français des Relations extérieures que les navires de Naples, de Sardaigne, du Pape, de Toscane, de Hollande, de Grèce, de Malte, de Suède sont les plus exposés aux attaques des pirates. Ces navires ne peuvent se défendre. Ces États font sou e t appel à la F a e ou à l A glete e pou i te e i e leu fa eu aup s du pa ha. Cela da s le ad e de la signature de conventions avec Tripoli ou afin de libérer leurs navires ou des prisonniers. Pour plus d i fo atio s, oi le appo t des apitai es du âti e t de la a i e de ‘o e, A.M.A.E, s ie C.C.C, olu e . Voi gale e t le oi e su le o sulat f a çais de la ‘ ge e de T ipoli de Ba a ie p d de l tat historique et politique de cette Régence établi par le consul Guys, A.M.A.E, C.C.C, volume 29. Également, la