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Histoire des établissements commerciaux français en Tripolitaine

La o st u tio d ta lisse e ts o e iau eu op e s e Af i ue du No d au XVIIIe et XIXe siècles est un signe révélateur de l'importance commerciale de chaque

‘ ge e, do t T ipoli. L tude de l'histoi e de es ta lisse e ts est pe ti e te dans cette e he he a elle ous pe et d alue effi a e e t les a ti it s o e iales ui se so t d elopp es e t e la F a e et T ipoli. C est pou uoi ous de o s o ait e la d a he française dans ce domaine : la période de création des établissements commerciaux, leur o e, les lieu d i pla tatio et l i t t de es ta lisse e ts da s l' l atio du i eau de l'activité commerciale entre les deux pays

La F a e a a o d eau oup d i po ta e à so o e e da s le o de e t ieu depuis l a ti uit . Pa e e ple, e , elle a des elatio s o e iales flo issa tes a e plusieu s pa s eu op e s su tout a e l Italie, l A glete e et la Fla d e. La F a e e po te du blé, du vin, du pastel et de la garance, du sel et du safran. En échange, elle importe quelques marchandises comme les épices de Venise, etc.

À pa ti de , la F a e la git ses ha ges o e iau a e d aut es pa s o e l Espag e, le Po tugal et l Alle ag e. Le Po tugal e po te du su e, des p oduits exotiques vers la F a e et l Espag e e po te e s la F a e le ui , les a es de Tol de, la soie et les draps, pour ne citer que cela. Il faut noter que la plupart des exportations espag oles p o ie e t d A i ue, e e a he le Po tugal o pte su les p oduits miniers africains. Ainsi, une grande quantité des marchandises américaines et africaines se trouvent sur les marchés français grâce aux Espagnols et aux Portugais.

Durant cette période, la ville de Marseille occupe une grande place dans le domaine commercial, mê e si elle est pas le seul po t f a çais à o e e a e le este du o de. Il e iste d aut es po ts ui o t des a ti it s o e iales o euses o e les

132 ports de Narbonne ou Aigues-Mortes.

À cette époque, la France est un État qui produit beaucoup de marchandises diverses comme les verreries, les métaux, les meubles décorés, etc. Elle a conservé des relations o e iales a e ses oisi s eu op e s su tout l Espag e, le Po tugal, l Italie, et . Malg les problèmes considérables rencontrés par le commerce français, comme les impôts de toute sorte et les guerres entreprises par la France ici et là, le commerce demeure florissant et il p og esse. O e a ue epe da t, o e il ie t d t e dit, ue la plus g a de pa tie de l a ti it o e iale f a çaise se pratique avec les pays européens310.

Toutefois, la question qui reste posée est de savoir à partir de quelle période le commerce français va trouver son expansion dans les autres régions du monde, loin des frontières européennes. Ces pays éloignés sont plus riches et ils tentent les commerçants français avides de richesse. Il est souhaitable de parler surtout des marchés du Levant où les commerçants français trouvent des marchandises du monde entier, ce qui leur donne envie de tenter leur chance par eux- es. E fait, est u e o asio pou eu d ha ge les produits fabriqués dans les usines françaises311.

Le t ait sig e t e la F a e et l e pi e otto a e a fa o is la F a e commercialement dans tous les royaumes appartenant au sultan otto a . L a assadeu français est lui- e le espo sa le du o e e a e le Le a t. Il s o upe de toutes les démarches nécessaires pour organiser et développer le commerce et signer des contrats commerciaux avec le sultan ottoman.

Concernant les États dépendant du sultan ottoman, l'accent sera mis sur les villes o e iales d Af i ue du No d. À e sujet, l histo ie Paul Masso pe se u'il 'est pas facile de fixer avec précision la date du début des échanges, par contre il confirme que, même après l'arrivée des ottomans dans cette région, la concentration de ces villes sur les côtes était due au trafic avec la piraterie, qui se faisait au détriment du commerce ordinaire312.

310H. PIGEONNEAU, Histoire du commerce de la France, tome premier, Paris, Ayer Publishing, 1883, p. 92, 131.

311Charles CARRIÈRE, op. cit., p. 193.

312Paul MASSON, Établissements du o e e f a çais da s l Af i ue a a es ue – 1793 (Algérie Tunisie – Tripolitaine – Maroc), Paris, Hachette, 1903, p. 24.

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La F a e a ait pas de elatio s o e iales i po ta tes a e la Ba a ie, e ui impliquait des négociations avec les corsaires et leurs pays respectifs afin de sécuriser la poursuite du commerce et de la navigation. Plus tard, le Roi de France, François I, comprend l i po ta e du o e e a e les pa s du Le a t et d Af i ue du No d, est pou uoi il nommé un consul français à Constantinople. Cette nomination a ensuite entraîné la création du consulat français en Barbarie.

On peut dire que les nouvelles relations pacifiques entre la France et le sultan otto a ap s la sig atu e d u t ait e , ou aie t la oie au o e e e t e les F a çais et l Af i ue du No d. D aut es puissa es a aie t d jà la possi ilit de o e e a e l Af i ue du No d ota e t l A glete e a e l Alg ie313.

Il existait quelques contradictions concernant la position des commerçants de Marseille qui cherchaient à nouer des relations avec la Barbarie. En fait, nous expliquons le refus des commerçants de Marseille concernant la nomination des consuls français en Afrique du Nord, par le fait que ces commerçants pensaient que les consuls ne seraient u s pa le gou e e e t f a çais u au t a e s d u pou e tage su ha ue opération commerciale effectuée dans le port désigné. Cette clause montre que le consul français jouait un rôle important dans la protection du commerce314.

Malgré leur opposition à la nomination des consuls, Il est juste de mentionner que les commerçants de Marseille ont réalisé des gains importants : ils ont pu obtenir des privilèges o e iau a e l Ég pte, puis ils o t p ofit du t ait sig a e le sulta pou o e e dans tous les ports dépendant de ce dernier et ont obtenu la liberté de faire du commerce da s les po ts d Alg ie. Ils o t o te u l auto isatio d e ploite le o ail su tout le lo g des plages d Alg ie, de Bô e jus u à l île de Ta a ka e Tu isie315.

Ils o t e suite e fo leu s i t ts o e iau a e la Tu isie et d aut es pa s d O ie t, su tout ap s le e ou elle e t du traité avec le sultan ottoman en 1604. À cette époque, la France a voulu protéger les routes maritimes empruntées par les navires français de Marseille vers les villes du Levant. Le renouvellement du traité a également donné aux

313Louis ABADIE, op. cit., p. 77.

314Paul MASSON, op, cit., p. 61, 62.

315H. PIGEONNEAU, op. cit, p. 92, 131.

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petits pays européens le droit de hisser le drapeau français pour protéger leurs commerçants et leurs voyageurs.

Au fil du temps, le commerce extérieur de la France se développe alors surtout avec le Levant316. Il est très différent du commerce intérieur : le commerçant français, quand il traite avec ses concitoyens, dont il connaît les habitudes, trouve facilement les meilleurs moyens de placer sa marchandise. Par contre, quand il traite avec les commerçants étrangers il doit se montrer plus réservé, plus patient et plus conciliant.

Les commerçants français emploient deux sortes de méthodes commerciales avec l O ie t. La p e i e est le o e e te est e p ati u pa leu s age ts ui e de t et a h te t e leu o . La deu i e thode, est le o e e a iti e. Les p op i tai es des navires français louent leurs navires marchands aux sujets du sultan pour faire du o e e à l i t ieu des f o ti es de l E pi e otto a , e p u ta t les diff e tes routes maritimes. De ce fait, on peut parler de caravanes maritimes. On y trouve des voyages courts conduit par un capitaine français, lui- e e lo atio . D s u il a i e à o port, ce capitaine commence à décharger sa marchandise et demande à être payé par celui qui a loué le navire. Il suivra la même démarche pour le trajet du retou , est ai si ue le t a spo t s effe tue d u po t à l aut e317.

Au début du XVIIIe siècle, les produits de terroir sont la clef de la prospérité économique de la France. On compte principalement, parmi ces produits locaux, des marchandises comme la laine, qui représente 2% de la quantité de la production locale. Sans nul doute ces produits locaux ouvrent une large porte pour le commerce intérieur et extérieur, surtout que les échanges commerciaux tiennent une place importante dans l o o ie f a çaise. Parmi, les autres raisons qui ont fait que le gouvernement français s est p o up de fa ilite le o e e, o peut a a e la fa ilit du paie e t des ta es et la réglementation des prix. Le commerce étant devenu la principale source de richesse pour toute la France, il était logique de stimuler cette activité, surtout le commerce extérieur ui tait e du plus fa ile g â e à l a lio atio de la o aie et la fa ilit des

316Dieudonné Alexand e Paul BOITEAU d AMBLY, Les traités de commerce, France, Librairie Guillaumin, 1863, p. 494.

317H. PIGEONNEAU, op. cit., p. 92, 131.

135 communications318.

À cette époque, la Chambre de commerce de Marseille joue un rôle remarquable.

Elle est redevenue la citadelle du négoce, surtout en ce qui concerne ses anciennes relations avec le Levant et la Barbarie. Après le grand volume des échanges avec ces régions, la Cha e de o e e de Ma seille a o te u d aut es a a tages.

L a t du o seil du ja ie o sa e offi ielle e t es att i utio s à la Chambre de commerce de Marseille : la Cha e u i a l ad i ist atio gio ale du commerce des Échelles du Levant et de Barbarie, la connaissance des affaires propres au o e e d A i ue, d Espag e, d Italie, des pa s du No d et de tous les aut es pa s ui peuvent commercer dans le port de Marseille. La Chambre entretiendra aussi les quais, les matériels, les bâtiments sanitaires et assurera la sécurité des bâtiments. Elle apparaît comme un véritable corps auxiliaire du ministre de la Marine319. La Chambre de commerce est naturellement responsable des relations commerciales avec le port de Tripoli comme a e les aut es po ts de l O ie t.

Les relations entre la France et Tripoli ont commencé de façon limitée et plus ou moins bien établie par rapport à la première époque ottomane. Dans notre étude, nous a o de o s pas l e se le de e sujet ais ous ous o e t e o s su la p iode de 1795 à 1832.

En ce qui concer e T ipoli, ette ille i t esse pas eau oup les F a çais. Mais ap s les ou eau a o ds e t e la F a e et l E pi e otto a , la F a e o tie t le d oit de commercer avec tous les ports dépendant du sultan ottoman notamment Tripoli320.

Ici, on confirme ce qui a été dit précédemment, à savoir que le commerce est une des raisons principales de rapprochement entre le gouvernement français et Tripoli. La France veut profiter du potentiel économique de Tripoli et, dans le même temps, elle veut

318Guillaume DAUDIN, Commerce et prospérité, La France au XVIIIesiècle, Université Paris Sorbonne, 2005, p. 23, 34, 35.

319Charles CARRIÈRE, op. cit., p. 230.

320La capitulation de 1535 servit de modèle à tous les traités qui furent conclus par la suite entre les souverains d Eu ope et le sulta , oi pou e sujet : DanieL PANZAC, op. cit., p. 506. Voir aussi : Louis Jean Pierre Marie BONNASSIEUX, Les grandes compagnies de commerce, Paris, Plon, 1892. Voir également : Robert PIEDELIEVRE, Précis de droit international public, ou droit des gens, tome 1, Paris, Elibron Classics, 1999, p. 511.

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protéger de son commerce en Méditerranée, en signant des accords avec les pachas de Tripoli

Selon l'accord franco-ottoman, des relations commerciales entre Tripoli et la France ont pu commencer dès le XIVe siècle, mais nous n'avons pas de renseignements à ce sujet a la F a e 'a ait pas de o sul pou s o upe du o e e. Il faut do atte d e le XVe siècle, qui coïncidera avec le début de la représentation consulaire.

O a dit u au d pa t la ep se tatio f a çaise à T ipoli tait i i e. Jus u e , il a ait au u ta lisse e t o e ial f a çais da s ette ‘ ge e. Ceci veut di e ue le o e e e t e les deu pa s tait pas t s i po ta t pe da t la p e i e période ottomane321.

Pour ce qui est du o e e e t e la F a e et la T ipolitai e à l po ue des Ca a a li, o peut di e ue l ou e tu e du o e e e t e les deu pa s ap s la sig atu e de l a o d de , ui est le p i ipal a o d, est à la ase de tous les ha ges commerciaux entre le gouvernement français et Ahmed Pacha Caramanli.

D ap s les te tes, u des a ti les stipule la p se atio de la pai , de la li e t du o e e et de la a igatio . D aut es a ti les p oie t l o ligatio de p ot ge les bateaux français qui se réfugieraient près des côtes tripolitaines à cause du mauvais temps ou pa e u ils taie t pou hass s pa des e e is; o ligatio aussi d aide es a i es à reconstituer leurs vivres et tout ce dont-ils a aie t esoi jus u à leu etou e F a e.

Larticle XIIenjoint au Pacha de protéger les navires français et de saisir les navires e e is da s le po t de T ipoli, pou do e le te ps au a i es de s happe e toute tranquillité. La France doit aussi appliquer les mêmes engagements envers les navires qui appa tie e t à Ah ed Pa ha. E e a he, elle est pas o lig e i d aide i de p ot ge les navires tripolitains qui circulent dans les eaux territoriales françaises322.

Ainsi, Il est important de signaler que ce traité montre que la France a des intérêts importants la liant à Tripoli. Les articles de ce traité montrent le vif intérêt pour la protection du o e e f a çais à T ipoli et la olo t de ett e tout e œu e afi de le d eloppe .

321Mohamed BAZAMA, op. cit., p. 22, 24.

322Ch. KOCH, Table des traités entre la France et les puissances étrangères, V 1, Paris, Gide, 1802, p. 285-298.

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Mais la France veut encore plus que cela, elle veut que Tripoli protège ses navires contre les attaques des ennemis.

Ce traité montre aussi la volonté de la France de lutter contre la piraterie, mais les dispositio s p ises o t pas toujou s t sui ies et les pi ates o t continué de menacer le o e e f a çais. Pa e e ple, à l po ue de Moha ed Pa ha, o o state eau oup d atta ues o sai es o t e les a i es f a çais. G â e à l attitude fa o a le de e Pa ha envers la France, un nouveau traité est signé en 1752. Il prévoie la peine de mort pour ui o ue atta ue ait les a i es f a çais ai si ue pou les e es de l uipage. Cela reflète bien la forte implication de la France pour protéger ses intérêts commerciaux323. À nouveau en 1774, un traité supplémentaire est signé, rappelant le respect dû au drapeau français, ce qui avait déjà été mentionné dans les précédents accords et traités.

La France se montre donc fort attachée à ce que ses intérêts commerciaux soient espe t s, ais a oi s, jus u e , il eut pas de résidence stable pour les F a çais à T ipoli. Ce i s e pli ue pa le fait, u à ette po ue, ie ue la F a e fasse commerce avec Tripoli, la Régence est un pays plutôt pauvre, agité de révoltes successives dans toutes les régions, ce qui, ajouté à la tyrannie exercée par Ali Borghol sur le pays,

e ou age pas les F a çais à s i stalle .

Bien que la France ait eu besoin de matières premières et de marchés au moment de la révolution industrielle, et malgré sa volonté de protéger son commerce, nous soulignons qu'elle a été très négligente concernant la création de relations commerciales importantes a e T ipoli a elle ' a pas d ta lisse e ts o e iau . O , o o aît l i po ta e de es ta lisse e ts a , sa s eu , le o e e e peut pas vraiment se développer.

Il peut y avoir plusieurs raisons au retard pris dans la mise en place de ces institutions importantes pour le commerce, mais nous pensons que le facteur religieux peut avoir joué un rôle car les églises, à cette époque-là, a aie t peu du da ge u au ait pu représenter l'islam pour les marins et les commerçants. On peut aussi penser que le potentiel économique de Tripoli n'était pas suffisamment attrayant pour la France ou que les Français a aie t pas d a itio olo iale e Af i ue du No d à ette po ue et u ils o t do

323Rodolfo MICACCHI, op. cit., p. 88, 89.

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pas he h à ai e t s i pla te da s es gio s. Nous allons essayer de vérifier ces hypothèses.

Il est clair que l'intérêt que les consuls français portent à cette affaire est plus fort que celui de leur gouvernement. Ils persistent à vouloir créer des établissements commerciaux à Tripoli pour le compte de la France. En 1766, le consul Lincy rédige un rapport sur le commerce avec Tripoli, adressé au ministre du commerce, où il explique l i po ta e de la ‘ ge e, ta t du poi t de vue de la terre que de celui de la mer. Son rapport fait aussi état des marchandises, des prix de divers produits, des noms des pays qui coopèrent avec le port de Tripoli, comme Livourne, sans oublier de rappeler la richesse du commerce Saharien. Lincy évalue le commerce avec Tripoli à trois millions de livres par an.

Ce appo t fait aussi appa aît e l e ie si e de Li d ta li des elatio s o e iales s ieuses a e la ‘ ge e et d e des ta lisse e ts o e iau . Il fait l loge des o erçants tripolitains et il conseille même de créer une société juive pour app e d e au F a çais o e t t a aille a e les T ipolitai s, afi d o te i les eilleu s résultats. Il conseille de débuter raisonnablement les échanges commerciaux entre les deux pays, avec des moyens minimum: à son avis deux navires suffisent pour commercer avec le po t de T ipoli. Il o seille gale e t la fo datio d u e aiso du o e e u i ue. Pa o t e, il pe se ue la atio de plusieu s ta lisse e ts o e iau est pas dans l i t t de la F a e.

Le ministre français se laisse convaincre par le rapport du consul Lincy. Vu l i po ta e du po t de T ipoli, il de a de à la Cha e de o e e de Ma seille324des explications sur les causes de la faiblesse du commerce et sa non rentabilité. Celle-ci lui répond que les difficultés générales rencontrées dans le pays ne permettent pas de monter de p ojet i d e isage u e aiso de o e e à T ipoli.

324La Chambre de commerce est créée en 1599, elle a joué un rôle important pour régler la relation commerciale entre la France et le Levant et la Barbarie ; pour plus de détails, voir : Michel BRUGUIERE et Pierre, François PINAUD, Guide du chercheur pour la période 1789, Paris, Droz, 1992, p. 189. Voir également : Paul LENORMAND, La Cha e de o e e et d i dust ie de Pa is, 1803-2003, Paris, Droz, 2008, p. 99.

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Quelques années plus tard, un commerçant français essaie, en vain, de créer une agence commerciale dans la Régence, puis il revient en France. Le commerce avec Tripoli reste alors négligé et négatif pour les commerçants français. Mais le consul de France, o s d pa u se ti e t de jalousie, e pe d pas pou auta t l espoi d a lio e es ha ges et, o pte te u de l i po ta e du p ojet o e ial, il te te, pa it e date du 21 décembre 1779, de convaincre les commerçants de Marseille de persister dans leurs projets avec Tripoli.

Il est clair pour nous que les efforts de Lincy ne sont pas couronnés de succès. Nous le constatons en considérant les efforts que le nouveau consul André doit faire pour tenter à nouveau de convaincre le gouvernement et les commerçants de fonder des établissements commerciaux. Ce nouveau consul it u appo t au i ist e du o e e et, s appu a t su le appo t de Li au uel il ajoute d aut es suggestio s et e pli atio s, il e ou age à

Il est clair pour nous que les efforts de Lincy ne sont pas couronnés de succès. Nous le constatons en considérant les efforts que le nouveau consul André doit faire pour tenter à nouveau de convaincre le gouvernement et les commerçants de fonder des établissements commerciaux. Ce nouveau consul it u appo t au i ist e du o e e et, s appu a t su le appo t de Li au uel il ajoute d aut es suggestio s et e pli atio s, il e ou age à