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PANIQUE A BORD !

Dans le document Paroles, paroles, paroles (Vol 3), Zif (Page 192-197)

Mais on les écoute, on les lit religieusement Leur plume bien acérée, trempe dans le vitriol

PANIQUE A BORD !

A croire qu'on a pas confiance. Et c'est vrai qu'on doute On nous a menés tellement de fois en bateau Du moins, c'est ce qu'on se dit tout au long de la route

Et quand ça s'avère être vrai, on dit, Wahooooo ! ! Tout petit déjà, on pose un tas de questions ! Déjà méfiant, du coup on les pose plusieurs fois

On s'est aperçus qu'on nous cachait des pions Et quand on nous répète qu'une oie ça aboie... Et après, ça continue. On dit qu'le pli est pris Les boniments ne cessent plus. Ils sont légion Définitivement, on n'cherche plus 15 heures à midi

On nous dit, « c'est comme ça, pas comme si ! » pas d'rebellion...

On s'pose des questions, une indigestion d'questions ! A peine répondu à une, qu'on s'en pose une autre A croire qu'on est sur terre pour s'poser des questions Je pose la mienne ! « Oui ! et après ce sera la notre » !

Zif

PANIQUE A BORD !

Dieu, qu'certaines situations n'sont guère enviables Une jeune fille s'est fait violer un 14 juillet Son frère l'a vue avec un type peu recommandable

Il boit un verre ; perd sa trace. Part la retrouver...

Guidé par des cris, des plaintes, des gémissements Il la voit au pied d'un arbre : elle est en pleurs L'salaud n'a pas remonté son futal. Pas eu l'temps ! Antoine lui flanque une gifle. L'autre tombe... mal... et meurt

Panique à bord ! Tout d'abord, planquer le corps Un vieux puits désaffecté fera l'affaire On pourrait le trouver dans 30 ans et encore...

Dans la confidence, ils vont mettre leur mère La mère -mâitresse femme, qui a perdu son mari Refusent qu'ils parlent de tout ça à qui que ce soit

Les enfants, obéissant, le jurent à Marie Eux deux et les deux autres : Julien et Jean-François !

Dieu, qu'certaines situations n'sont guère enviables Une jeune fille s'est fait violer un 14 juillet Son frère l'a vue avec un type peu recommandable

Il boit un verre ; perd sa trace. Part la retrouver...

Les conjoints ne sauront jamais rien, eux non plus Tout aurait été oublié, s'il n'y avait pas eu c'corbeau ! !

Qui n'se contente pas d'affoler la famille Larue Il envoie aussi des lettres au juge Spanguero... L'étau s'resserre, les couples explosent, tout va à vaux-l'eau

Marie n'se résoud toujours pas à parler. Chut ! Aurélie va trouver le juge Spanguero

Marie ne peut plus s'taire ; se livre à Aurélie A 13 ans, elle a été violée par un voisin Vécu l'enfer en dénonçant ce « bon mari » Elle s'est jurée qu'sa fille éviterait ce chemin...

Dieu, qu'certaines situations n'sont guère enviables Une jeune fille s'est fait violer un 14 juillet Son frère l'a vue avec un type peu recommandable

Il boit un verre ; perd sa trace. Part la retrouver...

Mais plus d'50 ans après, les lignes ont bougé Et même si d'aucuns, pas fins, croient encore et toujours

Que la femme est le diable personnifié Les mentalités ont évolué. Il y a moins d'sourds !...

Dieu, qu'certaines situations n'sont guère enviables Une jeune fille s'est fait violer un 14 juillet Son frère l'a vue avec un type peu recommandable

Il boit un verre ; perd sa trace. Part la retrouver...

Zif POSITIFS

Pour une fois, essayons d'être positifs Ecoutons notre cœur, avant qu'd'écouter la tête

Faisons abstraction de tout c'qui est négatif Le vie serait plus simple... Et si on faisait l'test ?

Tout ce qui est beau, ne le mettons pas en doute Sans être « bisounours », il y a une juste milieu Essayons d'apprécier, d'aimer, coûte que coûte ! Mettons d'côté le stérile. De côté, à mille lieues ! !...

N'cherchons pas -par principe, midi à 14 heures Allons au plus simple, au plus droit, au plus direct

Et si on s'est trompé, tant pis, pas de pleurs On a pas voulu nous leurrer ; pas d'prise de bec !

On ne va pas toujours penser à mal Ou toujours penser que rien n'est normal Décompressons un peu. Laissons-nous aller

Faisons bonne figure. Arrêtons de râler !

Pour une fois, essayons d'être positifs Ecoutons notre cœur, avant qu'd'écouter la tête

Faisons abstraction de tout c'qui est négatif Le vie serait plus simple... Et si on faisait l'test ?

Je vous vois venir : « ça y est ! le loup ne mord plus ! Il est devenu mouton ; doux comme un agneau

Il est amorphe. Il est éteint. Il n'a plus d'jus C'était bien la peine de hurler. Là, il fait l'beau » Non. Ne vous méprenez pas. Oh non, surtout pas !

Je m'suis assagi. Ça durera l'temps qu'ça durera J'ouvre les yeux, j'me bouche pas les oreilles pour autant J'me jette plus sur l'premier truc qui craint. J'y ai mis l'temps !...

Pour une fois, essayons d'être positifs Ecoutons notre cœur, avant qu'd'écouter la tête

Faisons abstraction de tout c'qui est négatif Le vie serait plus simple... Et si on faisait l'test ?

Zif

« LA FELLATION D'ORIGINE CONTRÔLEE »... (Sous le bureau ovale)

Chaque jour, elle repense à ce qu'elle a fait Et chaque jour, elle regrette les faits Mais elle était jeune, Monica-la-stagiaire Face au plus puissant des hommes sur cette terre Que vais-je pouvoir donner -à ce récit, comme titre ? « C'est pas facile » ! Ah ça, tu l'as dit « bout-filtre »...

Je vais faire travailler ma matière grise Bref, je vais la mouiller, ma chemise !

Ça se passait sous le bureau ovale ; sans gêne Comment cela s'est-il retrouvé sur la place publique ? Qui a bavé ? Pas elle. On n'parle pas la bouche pleine... Des caméras ont filmé ? Des gens ont voulu s'faire du fric ? !

A-t-elle été complètement consentante ? Lui, n'a-t-il pas un peu abusé de sa situation ? Comment est-ce arrivé ? C'est vrai qu'elle était craquante...

Dans pareille situation, que ferait Emmanuel Macron ? Je connais une Brigitte Trogneux qui serait sciée ! ! Si cela devait arriver à son cher petit Manu, Fred, Jean-Mi

Voyant sous son bureau, une stagiaire à ses pieds Fumant le cigare, à moitié nue, et sans s'faire de « bile »...

C'est peut-être ce qui est arrivé à madame Clinton ! Elle a vu tout de suite qu'on ne soufflait pas dans un saxophone Mais dans le sexe aphone de son mari... Bill, yeux fermés, au téléphone

Conversant avec... mon dieu, conversant avec personne... Hillary n'aura pas ri du tout en voyant le tableau Et Monica -surprise, en se relevant, s'est cognée dans l'bureau

Le président Clinton est revenu à lui, un peu comme d'un rêve Alors que Monica s'éclipsait, en s'essuyant les lèvres... En fait, c'est Monica qui a eu la langue trop bien pendue...

Elle s'est vantée au bigophone, à une amie très proche La conversation, le babillage, la bavette, le laïus A été rapporté, divulgué, déformé et c'est bien moche !

Chaque jour, elle repense à ce qu'elle a fait Et chaque jour, elle regrette les faits Mais elle était jeune, Monica-la-stagiaire Face au plus puissant des hommes sur cette terre Que vais-je pouvoir donner -à ce récit, comme titre ?

« C'est pas facile » ! Ah ça, tu l'as dit bout-filtre... Je vais faire travailler ma matière grise

Bref, je vais la mouiller, ma chemise !

Zif LES RICAINS

En amérique, chez l'oncle Sam, c'est tout ou rien C'est tout ou rien avec les américains Ils élisaient les miss, à demi dénudées

Demain, il les éliront en col roulé !... En Amérique, on fait pas les choses à moitié C'est bien tranché. C'est ou tout blanc, ou c'est tout noir

Enfin, tout noir, ça l'est rarement, pourquoi le nier ? L'exemple est bien mal choisi. Laissons-le choir

En Amérique, on veut interdire les armes à feu En moyenne, il y en a une bonne dizaine par foyer

Ils mettront un moment avant d'les jeter au feu Y aura encore des morts dans les universités... Les américains veulent nous refourguer leur coca

Mais ils ne veulent plus acheter nos voitures On ingurgite tous les soirs leurs soap opera Mais eux stoppent l'importation de nos chaussures Les ricains sont fiers de Ray Charles, de Slim Harpo...

Ils ont rapporté des milliards au pays

Mais dès qu'ils peuvent tirer une balle à un noir, dans l'dos Ils assurent que c'est juste pour la « security »...

Les américains sont bien un drôle de peuple Tout en paradoxes. Un jour, Barak, le lendemain, Trump

Ils font de superbes choses. Surtout, en musique Mais ils jouent bien aussi de la chaise électrique...

Zif MELANIA

Elle est ici comme dans une prison dorée Mais elle l'a voulu... Personne ne l'a forcée Elle pensait sans doute vivre une existence de princesse Un peu comme dans les livres. Les livres de sa jeunesse

Le prince charmant se révèle être la bête L'argent et la frime ont du la rendre aveugle Avec lui, chaque jour, elle n'est pas à la fête Et assez souvent, elle est ailleurs. Elle bogue Il n'y a guère que lorsque des visiteurs étrangers

Sont en résidence à la White House Qu'elle retrouve des couleurs et un peu de gaieté

Son visage est plus serein et elle est plus douce On la sent bien mal à l'aise autrement Refusant d'donner la main à son chevalier servant Ses yeux, face caméra, lancent des appels au secours !

On voit bien que son cœur est très lourd...

Elle est ici comme dans une prison dorée Mais elle l'a voulu... Personne ne l'a forcée Elle pensait sans doute vivre une existence de princesse Un peu comme dans les livres. Les livres de sa jeunesse

Elle n'essaie pas de faire bonne figure Quand lui, sourit, agite la main, fait son cirque

A quoi peut-elle bien penser ? En tout cas, c'est dur De la voir aussi triste, une femme aussi chic

Combien de temps durera leur mariage ? La lune de miel est terminée depuis longtemps Elle doit ruminer des idées ; parfois être en rage Elle doit se contenir. Elle a peur, certainement...

Elle doit avoir envie de le quitter Doit avoir besoin de retrouver sa liberté

Repartir d'où elle vient : Novo Mesto

Mais rien n'est simple. Encore moins pour Melania Knauss...

Elle est ici comme dans une prison dorée Mais elle l'a voulu... Personne ne l'a forcée Elle pensait sans doute vivre une existence de princesse Un peu comme dans les livres. Les livres de sa jeunesse

Zif LA BALEINE

Bizarre, je n'ai pas trop la pêche ce matin J'me sens ballonnée ; j'ai du mal à respirer Dommage, l'eau est claire et mon baleineau nage bien

Il est devant moi ; il va faire une virée !

Comme si quelque chose me pesait sur l'estomac Je n'ai pourtant avalé qu'un peu de plancton Des méduses aussi... Rien pour m'mettre dans ce état

Une méduse avait l'air bizarre, c'est vrai... mais bon ! De cette couleur, de cette forme, jamais avalée !

Après tout, je ne voulais pas mourir idiote... Elle était là, avec les autres... ingurgitée ! Mon père : « faut goûter à tout » ! J'étais sa petiote

Il n'empêche que je ne me sens vraiment pas bien Cette impression de lourdeur, c'est de pire en pire

Mon baleineau qui était parti loin, revient Il s'aperçoit d'quelque chose, mais n'sait comment l'dire

Bizarre, je n'ai pas trop la pêche ce matin J'me sens ballonnée ; j'ai du mal à respirer Dommage, l'eau est claire et mon baleineau nage bien

Il est devant moi ; il va faire une virée !

Ma vue se trouble ; j'fais des mouvements désordonnés J'ai d'plus en plus d'difficultés à respirer

Mon baleineau pense que j'suis en train d'déconner Il fait son fou ! Mon souffle, j'ai du mal à l'gérer ! Je sens que quelque chose d'irréversible m'arrive Je me tords dans tous les sens, trop près de la rive

Pour tenter d'décrocher c'qui va avoir raison d'moi J'me suis échouée ! J'vois mon baleineau une dernière fois...

J'ai juste le temps de penser « pochette plastique » Je rends mon dernier soupir sur cette plage déserte La mer est belle, mais pleine de pièges et de risques

Bizarre, je n'ai pas trop la pêche ce matin J'me sens ballonnée ; j'ai du mal à respirer Dommage, l'eau est claire et mon baleineau nage bien

Il est devant moi ; il va faire une virée !

Zif

Dans le document Paroles, paroles, paroles (Vol 3), Zif (Page 192-197)