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DOIT-ON SORTIR MARC, DU TROU ?

Dans le document Paroles, paroles, paroles (Vol 3), Zif (Page 113-119)

Mais on les écoute, on les lit religieusement Leur plume bien acérée, trempe dans le vitriol

DOIT-ON SORTIR MARC, DU TROU ?

Décidément, certain en ont jamais assez ! Ils ont une villa surplombant la Méditerranée

Une vue imprenable... et pourtant prise ! Sur les îles d'Or. Et de là, ils « paradisent »...

Zif

DOIT-ON SORTIR MARC, DU TROU ?...

La question qui s'pose : « doit-on sortir Marc, du trou » ? Je rappelle que c'type est un dangereux psychopathe

Qui a violé et tué je n'sais combien d'petits bouts ! Mais la question s'pose de sa sortie d'tôle et d'la date ! !...

Cette remise en cause de la prison à perpet' On la doit bien sûr à l'avocat du monstre...

Qui a écrit un livre qui va se vendre sans peine A je ne sais combien d'exemplaires. Une honte ! !

Je trouve aberrant que l'on puisse tergiverser Sur le sort d'une crapule de cette envergure Finir sa vie en prison n'est même pas assez ! Le diable aurait des droits ? ! En êtes-vous sûr ?

Je pose cette question à son avocat...

Je pense que c'type a des devoirs, mais pas de droits ! Perso, tant que « vengeance » figurera dans l'dico

Je l'utiliserai en parlant de ce salaud

La question qui s'pose : « doit-on sortir Marc, du trou » ? Je rappelle que c'type est un dangereux psychopathe

Qui a violé et tué je n'sais combien d'petits bouts ! Mais la question s'pose de sa sortie d'tôle et d'la date ! !...

La justice a été créée pour éviter la vengeance ? Encore faut-il que cette justice réponde à une attente Faire de ces déclarations, à propos d'une telle engeance Ne réhausse pas la fonction d'avocat. Fonction en pente...

Ce qui me soulage tout de même un tantinet

C'est d'entendre quelque magistrat, au son de cloche différent ça prouve -Dieu merci ! Que tous n'sont pas siphonnés

Certains se cherchant une notoriété, c'est évident... Bien sûr que d'évoquer la peine de mort, c'est mal... Tout le monde pousse des cris d'orfraie. Oh, là là ! !

N'empêche que l'injection d'une solution létale N'serait rien, comparée aux sévices qu'a subi Loubna...

La question qui s'pose : « doit-on sortir Marc, du trou » ? Je rappelle que c'type est un dangereux psychopathe

Qui a violé et tué je n'sais combien d'petits bouts ! Mais la question s'pose de sa sortie d'tôle et d'la date ! !...

Zif

107 ANS ! (Faire son deuil)

Il a sa fierté, il a son orgueil Bien placé ! quoi qu'on en dise La pitié ? On peut en faire son deuil

Lui, dit qu'c'est de la bêtise !

Il a fait un malaise cardiaque, il y a quelque temps Il a failli y rester ; il s'en est fallu de peu Après trois pontages, il se remet doucement Et aujourd'hui, il vit à peu près comme il veut Il ne souhaite pas qu'on le plaigne, pas plus qu'on ne l'aide

Ce qu'il peut faire, il le fait, le reste, il le laisse Il ne fait pas d'concessions, pas plus qu'il ne cède Aux injonctions de ses proches ; à toutes ces messes !

Il bricole, et peut-être en fait-il beaucoup Il dit que si une bricole le conduit dans l'trou C'est qu'il n'est plus bon à rien, aussi autant Partir maintenant, que d'traîner 107 ans !...

Il a sa fierté, il a son orgueil Bien placé ! quoi qu'on en dise La pitié ? On peut en faire son deuil

Lui, dit qu'c'est de la bêtise !

Cela dit, il est tout de même plutôt prudent Il fait attention à c'qu'il mange et à c'qu'il boit La tête sur les épaules, c'n'est pas un inconscient

Il sait qu'on tient à lui. Il sait ce qu'il nous doit ! Il sait pertinemment que sa femme a eu très peur

Lorsqu'il a fait cette saloperie d'infarctus Aussi, ne veut-il pas rajouter au malheur De Pauline et d'ses enfants, Sabine et Marius

S'il est vrai aussi que parfois, il joue les durs Au fond, il a un cœur d'artichaud... brinquebalant

En vérité, il a peur de mourir, c'est sûr Et il fera tout pour vivre... 107 ans !

Il a sa fierté, il a son orgueil Bien placé ! quoi qu'on en dise La pitié ? On peut en faire son deuil

Lui, dit qu'c'est de la bêtise !

Zif

CEUX (Les gens qu'on croise)

Les gens qu'on croise, pensent. Qu'ils soient ou non, pressés Mais à quoi ? Mais à qui, peuvent-ils bien penser ? A ce qu'est devenue la France ? pour les gens âgés, Quand ils croisent quelques jeunes gens écervelés...

Ceux qui marchent la tête basse, dans les chaussures Ceux, qui -l'air heureux, sourient béatement

Ceux qui grommellent, ceux qui ronchonnent, ceux qui jurent Les illuminés, qui font de grands gestes, bêtement Ceux qui se rappellent leur anniversaire de mariage

Et qui se frappent le front du plat de la main Et qui se mettent à courir, comme des barjes

Pour trouver le cadeau, d'ici à demain... Ceux qui viennent d'apprendre une mauvaise nouvelle

Qui ont les yeux rouges et larmoyants Qui secouent la tête, désespérés. Lui, ou elle Et qui font des faux-pas, se rattrapant à temps

Les gens qu'on croise, pensent. Qu'ils soient ou non, pressés Mais à quoi ? Mais à qui, peuvent-ils bien penser ? A ce qu'est devenue la France ? pour les gens âgés, Quand ils croisent quelques jeunes gens écervelés...

Ceux qui parlent tout seul... ou à leur portable ? Comme si -rien que pour eux, était le trottoir Et qui n'voient pas l'gamin avec son cartable Et, bien évidemment, le bousculent, le faisant choir... Ceux qui fredonnent, qui sifflent ; ceux qui chantent à tue-tête

Ou qui font un chorus de guitare, ou de trompette Et qui déclenchent des fous-rires, chez Paul, Jeanne ou Pierre

Et 'y a ceux qui n'pensent plus. Qui ont la tête vide Qui ne savent pas où ils vont, ni d'où ils viennent Qui sont usés, ou qui n'ont pas encore trop d'rides Mais qui vont s'écrouler sous un pont de la Seine...

Les gens qu'on croise, pensent. Qu'ils soient ou non, pressés Mais à quoi ? Mais à qui, peuvent-ils bien penser ? A ce qu'est devenue la france ? pour les gens âgés, Quand ils croisent quelques jeunes gens écervelés...

Zif

ILS S'AIMAIENT (Gaëtan)

Elle était plus jeune que lui, mais ils s'aimaient... Il avait déjà vécu une séparation

Leurs deux enfants l'avaient prise de plein fouet Et lui, il avait complètement pété les plombs

Il a mis 900 kilomètres entre eux deux, un soir Pour être sûr de ne jamais la revoir ? C'est elle qui a gardé les enfants. Et pourtant,

C'était elle qui avait trompé Gaëtan Et avant-hier, le scénario se reproduit Quand il a su, il a réellement halluciné 13 ans ensemble ! ! Et au moment où il revit...

Il est dépité, écoeuré, parfaitement miné Le sort s'acharnant ainsi, il se demande S'il est vraiment fait -fabriqué, pour le bonheur Il pose des questions, que personne ne va entendre A qui dire ces choses ? Hormis à son frère, ou sa sœur

Elle était plus jeune que lui, mais ils s'aimaient... Il avait déjà vécu une séparation

Leurs deux enfants l'avaient prise de plein fouet Et lui, il avait complètement pété les plombs

Gaëtan -fils unique- a retrouvé sa mère Il s'est installé à quelques encablures d'elle Je parle d'encablures, parce que c'est une cité portuaire

Il a pris l'accent chantant des gens de Marseille Mais, Gaëtan ne chante pas. Gaëtan n'chante plus

Il a perdu sa joie de vivre. Il taille les vignes Là, il pleut à verse. Il a déjà tellement plu !... Il bosse sous la pluie. C'est vraiment la guigne Il ne sait plus s'il pleure, ou si c'est l'eau d'là-haut Qui mouille ses yeux . Qui coule doucement sur ses joues

17 heures ! Il va rentrer chez lui, au chaud Mais la châleur, quand on est seul... Il devient fou !

Elle était plus jeune que lui, mais ils s'aimaient...

Il avait déjà vécu une séparation

Leurs deux enfants l'avaient prise de plein fouet Et lui, il avait complètement pété les plombs

Mais Gaëtan lutte. Gaëtan est fort. Il s'en remettra Il va faire du cheval, du bateau... ça ira Un été en tant que maître nageur-sauveteur Il va revoir du monde : c'est un bon moteur !

Elle était plus jeune que lui, mais ils s'aimaient... Il avait déjà vécu une séparation

Leurs deux enfants l'avaient prise de plein fouet Et lui, il avait complètement pété les plombs

Zif

LA DECISION

Elle a pris sa décision... Ne pas la juger ! ! Quand on lui a annoncé cette tumeur au cerveau Un grand vide s'est fait en elle. Son sang s'est figé Et elle a pensé, pourquoi moi ? Pourquoi aussi tôt ? !

Emilie, à 24 ans, avait la vie devant elle

Des maux d'tête, des malaises, ont inquiété ses proches De bilans en examens, des choses interpellent En fin d'compte, les résultats sont vraiment très moches

A l'hosto, on essaie de la mettre en confiance En lui disant, qu'elle a de fortes chances

De s'en sortir, si elle accepte l'opération Tous la poussent dans ce sens. Sacrée situation !

Les chirurgiens sont surpris de sa réaction Ils ne comprennent pas la raison de son refus ça les perturbe. Pour eux, c'est une aberration ! Ils sont tellement sûrs d'eux ; bien sûr, ils sont déçus

Elle a pris sa décision... Ne pas la juger ! ! Quand on lui a annoncé cette tumeur au cerveau Un grand vide s'est fait en elle. Son sang s'est figé Et elle a pensé, pourquoi moi ? Pourquoi aussi tôt ? !

Emilie et eux n'sont pas sur la même longueur d'ondes On peut comprendre et l'une, et les autres

Mais pas se mettre à leur place ! Ce sont là deux mondes Chacun ses idées, Dieu pour tous. Personne en faute

Ainsi, Emilie veut laisser faire la nature Elle a réfléchi. Sans être une catholique fervente,

Elle a ses idées. Et du reste, elle n'en a cure C'est comme ça. Plus de lendemains qui chantent...

Dans certains pays, personne ne trouverait à redire Mais chez nous, on trouve ça bizarre, étrange. Un non sens ?

Que quelqu'un refuse qu'on le soigne. Rien de pire ! ! Mais, que chacun fasse en son âme et conscience ! !...

Elle a pris sa décision... Ne pas la juger ! ! Quand on lui a annoncé cette tumeur au cerveau Un grand vide s'est fait en elle. Son sang s'est figé Et elle a pensé, pourquoi moi ? Pourquoi aussi tôt ? !

MIKE FRANçOIS

Elle nous a jamais dit de qui était Marion... Et si le père était Mike François, ou Claude Brant ? !

On peut sérieusement (!) se poser la question Et ce serait l'assurance de lendemains qui chantent !...

Elle pourrait en faire la confidence à « Closet » Vous savez bien, ce magazine qui se délecte D'histoires croustillantes, autant qu'abracadabrantesques

D'enfants cachés, etc, et autres sornettes Bien sûr, sans aller trop loin dans les recherches

Vu que l'ADN dit toujours la vérité...

Juste ce qu'il faut de baratin, de nouvelles pas fraîches Sachant qu'il y a de ça, une quarantaine d'années...

Donner quelques détails bien saugrenus Comment les deux se sont retrouvés cul nu Dans une loge, après le fameux gala de Brest

Leur libido exacerbée faisant le reste...

Elle nous a jamais dit de qui était Marion... Et si le père était Mike François, ou Claude Brant ? !

On peut sérieusement (!) se poser la question Et ce serait l'assurance de lendemains qui chantent !...

Il est sûr -photo à l'appui, que Bernadette Etait bien plus sexy alors, qu'aujourd'hui Mais quarante années ont passé, certes Et les vilaines rides ont creusé leur lit La star aussi avait fière allure à l'époque Mais là, elle n'a plus de peau... uniquement les os

Dans les 70's, il fallait l'voir chanter l'rock Mettant en émoi les filles, des Alpes au Calvados

Bernadette n'a pu résister. Et d'autant moins Que c'est elle qui l'a émoustillé l'Mike François Elle s'est donnée à lui, dans cette loge ; ce p'tit coin

De plus, c'était pour elle, la toute première fois... Elle avait 15 ans, mais en paraissait 18

La star en était à son huitième whisky Vous voyez, comme tout est parfaitement plausible Je vous le dis, cette menterie peut toucher sa cible !...

Elle nous a jamais dit de qui était Marion... Et si le père était Mike François, ou Claude Brant ? !

On peut sérieusement (!) se poser la question Et ce serait l'assurance de lendemains qui chantent !...

Zif LEONARD...

Il a neigé à gros flocons sur l'autoroute A9

Des centaines de voitures forment une file impressionnante Des camions, qui ont de la bouteille, et d'autres, tout neufs

Comme une flotille de bateaux, en plein océan Qui n'ont plus ni quille, ni voiles, ni gouvernail

Surpris par une tempête sans précédent Les véhicules gisent comme des wagons hors des rails Et dans l'habitacle, les gens espèrent, les gens attendent

Attendent impatiemment qu'on leur livre des infos Avec des bébés, ils passeront la nuit à attendre Sans eau, sans nourriture, et rien de bien chaud...

Impossible de les secourir. Tout est bloqué Aucun véhicule ne peut avancer, ni reculer La saleuse ne peut se frayer un chemin Aussi, on s'entraide. Et arrive le lendemain...

Il a neigé à gros flocons sur l'autoroute A9

Des centaines de voitures forment une file impressionnante Des camions, qui ont de la bouteille, et d'autres, tout neufs

En porte feuilles, forment une affreuse chenille géante !

Un jour laiteux, neigeux se lève sur l'autoroute C'est un peu comme une sensation d'exode De gens qui fuyaient une guerre, coûte que coûte Et qui se sont retrouvés piégés. Vieux comme Erode...

Pourquoi les a-t-on laissé passer, tous ces gens ? N'auraient-ils pas été mieux chez eux par c'temps d'neige ?

N'avaient-ils pas été prévenus, depuis longtemps ? Pourquoi n'avoir pas interdit l'accès au piège ?

Il y a forcément eu erreur quelque part ! Mais tout le monde va vouloir se dédouaner L'exploitant de l'autoroute, un certain Léonard...

N'aurait-il pas sa part de responsabilités ?...

Il a neigé à gros flocons sur l'autoroute A9

Des centaines de voitures forment une file impressionnante Des camions, qui ont de la bouteille, et d'autres, tout neufs

En porte feuilles, forment une affreuse chenille géante !

Zif

Dans le document Paroles, paroles, paroles (Vol 3), Zif (Page 113-119)