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LES « AZTEAKS » FRITES

Dans le document Paroles, paroles, paroles (Vol 3), Zif (Page 36-40)

Mais on les écoute, on les lit religieusement Leur plume bien acérée, trempe dans le vitriol

LES « AZTEAKS » FRITES

Les « azteaks » -dit-on, seraient morts étouffés Etouffés par des patates cuites à l'étouffée Evidemment, tout cela est nul et grotesque Ce n'est pas ainsi qu'ont disparu les « azteaks » !

Le Mexique, est un pays qui m'excitait

Mais depuis que je sais -pour ces pauvres « azteaks » - Cette épidémie : la peste ! pour dire le mot, le vrai,

Je préfère ma foi rester habiter à Berk... Tout serait de la faute des européens Si le Mexique a connu tel désastre humain Ces européens, pour la plupart, porteurs « d'Eugène »...

Seraient à l'origine de ces pertes humaines Les européens avaient connu la peste noire Et ont eu à dénombrer d'énormes pertes blanches (!)

C'est au 14è siècle qu'a eu lieu cette histoire Et c'est vrai que depuis, ben j'ai mal à la hanche...

Les « azteaks » -dit-on, seraient morts étouffés Etouffés par des patates cuites à l'étouffée Evidemment, tout cela est nul et grotesque Ce n'est pas ainsi qu'ont disparu les « azteaks » !

L'europe -déjà ! Mettait le bintz un peu partout Non contente de semer la terreur au sein de l'empire

Elle exportait, et surtout ! ses mauvais atouts Prenant un réel plaisir à faire tout, en pire ! Au Mexique, on avait creusé de grands fossés

Les prêtres, et celles qui n'étaient pas, prêtes (!) jetaient dedans Les cadavres, un à un, sans se défausser

Et ils ont creusé encore et enterré, très longtemps... Analyses ADN, au cimetière de San Luis ! ! Sur des squelettes, on trouve des traces de salmonella Semblables aux traces trouvées dans les boites de Lactalis

Grâce aux « azteaks », on aura peut-être l'explication de cette histoire-là...

Les « azteaks » -dit-on, seraient morts étouffés Etouffés par des patates cuites à l'étouffée Evidemment, tout ça est abracadabrantesque Ce n'est pas ainsi qu'ont disparu les « azteaks » !

Zif PARTI

Il est parti à 37 ans, il y a huit mois Et elle est toujours aussi désemparée Elle a beau croire en Dieu ; elle a la foi Mais dieu que cette absence est dure à gérer !

Elle va au cimetière, tous les jours à 17 heures Elle ouvre -en faisant grincer, la vieille grille rouillée Elle prend les petites allées qu'elle connait par cœur

Et son cœur se serre quand elle en est tout près... Elle fait le signe de croix et envoie un baiser

Les fleurs sont encore belles. Elles ne manquent pas d'eau Elle s'asseoit sur la stèle et commence à discuter

Puis, elle donne un coup de râteau autour de la pierre Elle replace un à un les petits cailloux blancs

Que le vent a déplacé, pas plus tard qu'hier Sans cesser d'discourir ; jamais à bout d'arguments...

Des visiteurs lui font un petit signe de tête Elle leur répond d'un pauvre sourire maigrelet

Derrière une grosse paire de lunettes Et puis, elle cherche où elle en était...

Il est parti à 37 ans, il y a huit mois Et elle est toujours aussi désemparée Elle a beau croire en Dieu ; elle a la foi Mais dieu que cette absence est dure à gérer !

Elle reprend sa litanie ; lui pose des questions Elle parle pour lui. Sûre de ce qu'il aurait répondu Et comme la nuit tombe sur l'ossuaire, dans l'Oregon Elle rajuste son foulard, et défroisse sa robe fendue...

Pour son amour, elle tient à être désirable Au risque de choquer les personnes alentours Se retient pour n'pas lui en montrer davantage Sûr ! il la voit... Elle aimerait bien lui faire l'amour ! Elle pense que des jeunes femmes doivent venir la nuit

Et, bravant les risques, passant par dessus la grille... Elles n'hésitent pas à se dénuder pour lui Et comment empêcher cette quasi folie ? Il était beau. Idolâtré. Un immense chanteur !

Comment donc ne pas lui vouer un culte ? Certes, elle est jalouse, mais jamais d'mauvaise humeur

Elle a été groupie... et jamais elle n'insulte !

Il est parti à 37 ans, il y a huit mois Et elle est toujours aussi désemparée Elle a beau croire en Dieu ; elle a la foi Mais dieu que cette absence est dure à gérer !

Zif

(Ne cherchez pas le nom de l'artiste, ceci est une fiction totale)

ELLE M'OUBLIE (Version solognote)

A l'heure qu'il est je sais qu'il est déjà trop tard

A l'heure qu'il est Josette a pris ma mobylette

Elle aura sûrement pris le premier autocar

Elle est sans doute déjà à Marcilly en Villette

Et sur la nationale sur les bords de la Loire

Et sur le vicinal, vers Marcilly-en-Gault

Elle fonce sur ma machine et sous des trombes d'eau

Elle m'oublie, elle m'oublie, elle m'oublie

Ses cheveux blonds serrés dans un chignon mal fait

Comme elle a Alzheimer, je suis un peu inquiet

Elle pense à Dieu sait quoi, le soleil disparaît

Dieu seul sait où Josette pourrait se retrouver

Et la nuit va venir, le chauffeur fatigué

Et la nuit qui arrive, ça me fiche les miquettes

Cherche un vieux restaurant et elle voudra dîner

Elle sait pas où sont les freins sur ma mobylette

Elle m'oublie, elle m'oublie, elle m'oublie

Et moi je vais finir cette bouteille de vin

Je sais que j'n'aurais pas du la laisser partir

En regardant la table, en me tordant les mains

Mais alors là vraiment, je n'ai rien vu venir

Et moi je vais passer la nuit dans le jardin

J'vais passer un coup d'fil à la gendarmerie

A compter les étoiles, ça ira mieux demain

Avant qu'elle n'arrive, tout' trempée à Salbris...

Elle m'oublie, elle m'oublie, elle m'oublie

Barbelivien - Zif

OU EST PASSE LE SOLEIL ? (Ornicar)

Mais où est donc Ornicar ? J'appelle ainsi l'soleil... Ça fait trois semaines qu'elle a disparu -cette merveille !

C'est la chanson « Laissons, laissons, entrer l'soleil »... Que j'viens d'entendre, qui m'a mis la puce à l'oreille !

Mais qui en profite, en ce moment, du soleil ? Mais que lui a-t-on fait pour qu'il nous ignore ? 'Doit bien darder ses rayons quelque part sur une treille ! ?

Se rappeler des dernière vacances ? ? On a un mal fou ! On s'faisait dorer la pilule au Lavandou

Il est vrai qu'c'était dans le sud, où il fait bon vivre Mais tout de même ! ! Quand je vois la Loire et ses rives...

Je me dis qu'il serait grand temps que la pluie cesse Avant d'se retrouver encore les pieds dans l'eau ! Les pieds, passe encore ! Mais pas de l'eau jusqu'aux fesses ! ?

Et avec une 308, faire du pédalo...

Mais où est donc Ornicar ? J'appelle ainsi l'soleil... Ça fait trois semaines qu'elle a disparu -cette merveille !

C'est la chanson « Laissons, laissons, entrer l'soleil »... Que j'viens d'entendre, qui m'a mis la puce à l'oreille !

Et les nuages qui défilent, sans discontinuer ! De gros nuages antipathiques, à la queue leu leu

Et le vent qui les pousse, sans plus s'arrêter Encore combien de temps avant le sauve « qui pleut » ?...

C'est ça le fameux réchauffement de la planète ? Si c'est ça, on commence à en voir les effets

Vrai qu'avec elle, on aura pas été très nets Donc, qu'elle se venge me parait normal, en effet

N'empêche que tout ça se ressent sur le moral Un moral en baisse, alors qu'le vent n'faiblit pas Avec son lot d'catastrophes quasi paranormales Qui vous glacent d'effroi, sans jeu de mots, pour une fois...

Mais où est donc Ornicar ? J'appelle ainsi l'soleil... Ça fait trois semaines qu'elle a disparu -cette merveille !

C'est la chanson « Laissons, laissons, entrer l'soleil »... Que j'viens d'entendre, qui m'a mis la puce à l'oreille !

Zif (20/01/2018

Dans le document Paroles, paroles, paroles (Vol 3), Zif (Page 36-40)