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FOI D'ANIMAL !

Dans le document Paroles, paroles, paroles (Vol 3), Zif (Page 110-113)

Mais on les écoute, on les lit religieusement Leur plume bien acérée, trempe dans le vitriol

FOI D'ANIMAL !

- Et lui qui me parle là, et que j'y comprends rien ! Ils ont tout d'même un drôle d'accent, ces parisiens ! - Les gens de la ville ont aussi de drôles de mœurs, tiens ! Ils te pelotent tout en t'soufflant dans l'nez : ça craint !

- ça craint... de cheval ! Comme dirait la Madeleine Elle, elle en a après tous ceux qui l'agressent - C'est comme la Marguerite, là. Tu sais, la reine ?...

Elle s'plaint qu'on zieute ses pis et qu'on lui touche les fesses ! - Et encore ! Elle n'a pas vu Darmanin, et Tron !...

Parce que eux, pour toucher, ils se posent un peu là Ah mais moi, tu m'entends, je veux bien être bon Mais si on me pelote les baloches, crois-moi... - Le Tronc, là ? Le fameux fétichiste des pieds ? !

Il ne manquerait plus qu'ils s'attaquent aux pieds de cochons !... Alors là, je l'aurais dans le groin, s'il essayait !

C'est pas parce que dans le cochon tout est bon...

- Et lui qui me parle là, et que j'y comprends rien ! Ils ont tout d'même un drôle d'accent, ces parisiens ! - Les gens de la ville ont aussi de drôles de mœurs, tiens ! Ils te pelotent tout en t'soufflant dans l'nez : ça craint !

Le Manu Macron, il t'a touché toi, Gaston ? - Ma foi, non ! J'ai point vu sa jument, au Macron... - Elle a du se dire : « sans moi ! Là-bas, ça sent pas bon. Et puis, moi, je ne peux pas blairer les dindons » ! - En parlant d'ça, Manu est reparti avec une poule ! - Une poule ? ! !... A son bras ?... A son bras, la poule ? ? - Non ! Dans SES bras. Une poule au Dédé Catigneux Et celle-là, est plus jeune que la Bribri Trogneux...

- Moi, le président m'a dit qu'j'étais douce comme un mouton Il a cru qu'j'étais une brebis, pour m'dire ça, le con !

- Sûr ! Il ne reconnaîtrait pas une vieille (!) d'un thon...

La preuve : il a mis Le Maire au gouvernement !... Pourquoi pas, Fillon ? ! ?

- Et lui qui me parle là, et que j'y comprends rien ! Ils ont tout d'même un drôle d'accent, ces parisiens ! - Les gens de la ville ont aussi de drôles de mœurs, tiens ! Ils te pelotent tout en t'soufflant dans l'nez : ça craint !

Zif

SMITH&WESSON

- Mad'moiselle, savez-vous vous servir d'une arme ?

- Si vous voulez être prof, il faut savoir, dame !

Savoir vous servir d'un Colt, ou d'un Smith&Wesson !...

Les profs, dans un stand de tir, faisant un carton Apprenant à charger un Colt, aux filles, aux garçons... Dans la poche, un Parabellum, ou un Lüger

Ou encore un Glock, un Browning ou un Mauser ! ! Donald Trump et sa dernière lubie : armer les profs ! Moi, j'veux bien tout... enfin, pas mal de choses, sauf... Que les profs viennent en cours avec un Colt

Car, comme on dit « qui sème le vent, récolte ?.. »

- Mad'moiselle, savez-vous vous servir d'une arme ?

- M'servir d'une arme ? ! Mais, enfin, pourquoi cette question ? - Si vous voulez être prof, il faut savoir, dame !

Savoir vous servir d'un Colt, ou d'un Smith&Wesson !...

Le remède serait plus néfaste que la maladie Même si ça s'cantonnait à la Californie

Qui dit que ça n'viendrait pas un jour jusqu'ici ? Là, ce serait vraiment n'importe quoi, j'vous l'dis ! - Loïc Mitar, qu'aimerais-tu faire plus tard ?

- Moi m'dame, plus tard, je voudrais bien faire comme vous : prof ! - Prof ? !? et, pourquoi ça, monsieur Loïc Mitar ?

- Comme ça, je pourrais avoir une kalachnikov ! !

- Mad'moiselle, savez-vous vous servir d'une arme ?

- M'servir d'une arme ? ! Mais, enfin, pourquoi cette question ? - Si vous voulez être prof, il faut savoir, dame !

Savoir vous servir d'un Colt, ou d'un Smith&Wesson !...

Zif

LA POETESSE

Elle aime les bons mots, elle aime les jolies phrases Les termes qui sonnent, résonnent et la formule juste

Tous ces écrits qui embellissent une image Et les belles histoires, avec une belle chute

Elle peaufine son texte. Elle peut y passer des heures Elle écrit avec une plume et avec son cœur C'est qu'elle ne le lache pas de sitôt son poème

Et ce, même si c'est son énième ! Elle prend du recul, un peu comme le peintre

Devant sa toile ; et réfléchit à ce qui manque A la petite touche, comme à la virgule, qui teinte

Ou qui est de trop, et alourdit, tel un tank ! L'écriture « panzer », ce n'est pas du tout son style

Elle allège toujours. C'n'est jamais assez limpide Il faut que ça coule ; il faut que ça file Et son travail -avec le temps- n'prend pas une ride

L'idée lui vient en dix minutes maxi, chrono Car elle sait que plus c'est long, moins c'est beau

Les ratures certes, bien sûr qu'il y en a

Le brouillon -d'emblée, est très élaboré Elle sait ce qu'elle veut dire. Le crayon est géré

Elle ne s'arrêtera plus jusqu'à la dernière gare Le point final ne sera pas là par hasard...

Elle aime les bons mots, elle aime les jolies phrases Les termes qui sonnent, résonnent et la formule juste

Tous ces écrits qui embellissent une image Et les belles histoires, avec une belle chute

Zif

« IKAO »

En sortant de chez « IKAO » J'étais complètement KO ! J'ai eu du mal à m'en remettre Mais pourquoi y ai-je mis mes guêtres ? !

J'avais un à priori pour ces magasins Et pauvre de moi ! J'y suis entré par la sortie !

Evidemment, je suis donc resté sur ma faim Je pensais : « j'veux retourner maison ! » comme E. T

S'y balader à contre-sens, je n'vous dis qu'ça ! N'y comprenant rien à la signalétique, Je me suis dit que j'allais passer la nuit, là

Pardon m'sieur ! Pardon m'dame ! C'était devenu un tic... Ce que je n'cherchais pas... je n'l'ai jamais trouvé ! Même en m'renseignant auprès des petits hommes jaunes

Mon sens de l'orientation s'était évaporé Et là, franchement, j'aurais aimé être un drone...

En sortant de chez « IKAO » J'étais complètement KO ! J'ai eu du mal à m'en remettre Mais pourquoi y ai-je mis mes guêtres ? !

Je croisais des clients ravis de leurs achats Et pour un peu, j'aurais acheté n'importe quoi ! Histoire de n'pas me faire davantage remarquer ;

Arrivé à la caisse... à condition d'la trouver !... Le souci, c'est qu'au bout d'une, voire peut-être deux heures

Je commençais à paniquer sérieusement J'avais chaud. J'avais mal à la tête, mal au cœur... J'me voyais tourner de l'oeil ; j'me savais tout blanc Miracle ! J'me retrouve - « Gefn » n'sait comment, dans l'entrepôt

Or, qui dit entrepôt, dit forcément air libre ! J'passe à un automate ; mais n'ayant vraiment pas d'pot Le coussin n'passe pas au « scanne » ! Au s'cours ! Le parking ! ! !

En sortant de chez « IKAO » J'étais complètement KO ! J'ai eu du mal à m'en remettre Mais pourquoi y ai-je mis mes guêtres ? !

MAIS çA ! (La piscine)

Décidément, certain en ont jamais assez ! Ils ont une villa surplombant la Méditerranée

Une vue imprenable... et pourtant prise ! Sur les îles d'Or. Et de là, ils « paradisent »...

Mais ce n'est pas encore assez pour eux

Qui doivent être riches à millions. Riches comme Crésus Et qui ne sont jamais satisfaits. Jamais heureux Il leur en faut toujours davantage ; encore plus !

En contre-bas de leur superbe pied-à-terre Ils ont fait construire une superbe piscine Dans les rochers. A cinq mètres du bord de la mer

Et ça, voyez-vous, ça m'agace, ça me mine ! Pour ce faire, on dévie le chemin du littoral Plutôt que d'être jaloux, ça me sape le moral A t-on vraiment besoin d'une telle construction Quand la mer est aussi près ? Indigeste, la potion...

Décidément, certain en ont jamais assez ! Ils ont une villa surplombant la Méditerranée

Une vue imprenable... et pourtant prise ! Sur les îles d'Or. Et de là, ils « paradisent »...

Qui leur a laissé faire pareille aberration ? Un maire quelconque, qu'ils ont arrosé copieusement ? !

N'ont-ils jamais rien demandé ? J'me pose la question S'il en est ainsi, leur faire casser maintenant ! Ceux qui abusent de leur fric, de leur position M'énervent, me tapent sur le système au plus haut point L'argent n'doit pas donner tous les droits, nom de nom !

Et surtout, SURTOUT, pas celui d'être con. Point. D'aucuns feraient bien d'être un peu plus attentifs Aux dégâts qu'occasionnent certains j'm'enfoutistes Ne pas s'mettre d'oeillères, ne pas s'boucher les oreilles

Résister au pognon, au grisbi, à l'oseille !... Mais ça !...

Décidément, certain en ont jamais assez ! Ils ont une villa surplombant la Méditerranée

Une vue imprenable... et pourtant prise ! Sur les îles d'Or. Et de là, ils « paradisent »...

Zif

Dans le document Paroles, paroles, paroles (Vol 3), Zif (Page 110-113)