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Chapitre 6. Une nouvelle nation : la philosophie pédagogique dans la modélisation du

6.1. La pédagogie structurante de Vasconcelos

José Vasconcelos a été le premier ministre de l’Education nationale après la Révolution. Il nait le 27 février 1882, à Oaxaca. Au cours de son enfance, il vit dans différentes villes du pays. Il réside à Sasabe, dans l’état de Sonora, et est scolarisé à l’école Eagle Pass Texas, près de la ville frontalière Piedras Negras. C’est là qu’il prend conscience subjectivement de sa nationalité, jusqu’alors seulement imaginaire, du fait de la fréquentation de camarades originaires des Etats Unis d’Amérique. Cette fréquentation a tendance à se transformer en confrontation avec les condisciples qui le considéraient comme un « semi- sauvage mexicain ». Son éducation primaire se termine à Toluca, avant de rejoindre la ville de Campeche, où il fit la rencontre livresque de plusieurs auteurs de la philosophie française : Fenelon, Chateaubriand, Lamartine, Victor Hugo, Loti, etc. Enfin, c’est à Mexico qu’il termine ses études, à l’Ecole Nationale Préparatoire, qui lui permettront d’initier des études de jurisprudence, par élimination (la philosophie n’existait pas alors comme filière universitaire au Mexique). Il obtient le titre d’avocat délivré par l’Université Nationale en 1905. Trois ans plus tard, il fonde l’Ateneo de la Juventud avec d’autres jeunes intellectuels, parmi lesquels Pedro Henríquez Ureña, Alfonso Reyes et Antonio Caso. L’Ateneo de la Juventud est un cercle intellectuel, considéré comme une institution culturelle et antipositiviste, visant la réflexion philosophique autour d’œuvres d’auteurs tels que Platon, Plotino, Schopenhauer, Nietzsche, Bergson, Boutroux, etc.

José Vasconcelos a été l’un des philosophes qui marquèrent le plus le début de la décennie postrévolutionnaire. Il occupa le poste de Secrétaire de l’Education Publique, du 10 octobre 1921 jusqu’en 1924. Latino-américaniste, il fonde une des bases philosophiques primordiales du Mexique, en plus de sa carrière politique qui l’amena à participer aux élections présidentielles de 1929, qu’il perdit.

Avec Vasconcelos à la tête de la SEP, débute la réforme éducative la plus significative de la nation. Il organise les Misiones Culturales chargées d’apporter l’instruction et la culture dans les régions les plus reculées du pays, afin de systématiser l’éducation rurale dans la nation, éducation qui se concentre principalement sur les communautés indiennes à travers l’implantation d’une structure d’écoles dénommées, comme on l’a vu précédement les Casas

del Pueblo. La plupart des activités mises en place par Vasconcelos en tant que ministre de

l’éducation publique faisaient partie intégrante d’une philosophie singulièrement radicale pour l’époque. Innovante et très régionaliste, cette philosophie revendiquait la suprématie de l’âme sur la raison. Dans ce cas, la pédagogie du philosophe et les actions mises en œuvre trouvaient leur origine dans la juxtaposition entre sa philosophie, les idéaux révolutionnaires, l’établissement d’un nouvel ordre citoyen, les relations de pouvoir entre les classes sociales, la situation économique, l’analphabétisme, le fanatisme, la diversité linguistique. Après une analyse des civilisations ibéro-américaines, dans son livre La raza cósmica [1948] (La race cosmique), Vasconcelos présente un idéal social et politique basé sur le mélange des « races » (sic) – “cultures” – qui produiraient une nouvelle civilisation. En effet, le texte présente une utopie : une société basée non plus sur la raison mais sur l’esthétique, la sympathie et la

pulsion vitale (connu comme « l’élan vital » chez Bergson). Loin de se présenter comme un

projet réalisable à l’époque, l’image utopique d’une nouvelle civilisation ibéro-américaine était envisageable. L’image d’une nouvelle société, d’un nouveau style de vie et de sociabilité trouvait écho dans l’esprit des intellectuels tout comme dans la plupart de la population153. Les communautés indiennes se découvraient une place dans cette vague d’espoir issu du changement révolutionnaire et d’inclusion culturelle. La nation se renouvelait à partir de ses démarches législatives, et au fur et à mesure de la constitution des lois, avec les institutions d’Etat. La philosophie vasconceliste, particulièrement pacifique et encourageante, a été appliquée dans les pratiques pédagogiques, les ressources éducatives et les mécanismes institutionnels de la SEP. Grâce à son pouvoir politique, Vasconcelos a réussi à mettre en pratique ses idéaux philosophiques. D’après Molina : « Il conçoit l’éducation comme la mise en pratique d’une philosophie. A partir de là, il est important de se référer à son œuvre philosophique pour donner un cadre à sa pensée pédagogique et à son œuvre éducative » (Molina, 1981 : 19).

Vasconcelos présente trois états de civilisation de l’homme dans son livre La raza cósmica. Le premier état représente « l’ère de la violence », déterminée par une époque durant laquelle la plupart des relations sociales reflétaient une irrationalité entre les hommes, autrement-dit, un état impulsif mené par des idées ou des fanatismes pour justifier une cause sociale. Le deuxième état est celui de la civilisation basée sur la raison. Ce dernier mérite une attention particulière du fait que la majeure partie de la philosophie occidentale aujourd’hui envisage cet état comme l’ultime, lorsque l’homme est désenchanté des relations mythiques et religieuses, délivrant justification et légitimité à la pensée rationnelle. Toutefois, Vasconcelos       

promet un troisième état, cet état-même verrait le jour parmi les peuples latino-américains grâce au « métissage des ‘races’ » qui a caractérisé l’Amérique Latine tout au long de son histoire. La proposition, qui dans la forme ressemble aux états positifs de Comte, est malgré tout assez innovatrice, Vasconcelos explique :

« La loi du gout en tant que norme des relations humaines, a été énoncée en diverses occasions avec le nom de la loi des trois états sociaux, définis non pas à la manière de Comte, mais avec un sens plus vaste. Les trois états que cette loi stipule son : le matériel, ou le guerrier, l’intellectuel ou politique, et le spirituel ou esthétique. Les trois états représentent un processus qui, progressivement, nous libèrent de l’empire de la nécessité et, petit à petit, soumet la vie entière aux normes supérieurs du sentiment et de l’imagination. Dans le premier état, seule la matière règne ; les peuples qui se rencontrent se combattent ou s’unissent, avec pour loi la violence et le pouvoir relatif. On extermine une bonne fois pour toute, ou on célèbre des accords pour les besoins de la vie en commun ou de la nécessité. Ainsi vivent la horde et la tribu dans toutes les races. Dans une telle situation, le mélange des sangs s’impose par la force matérielle, unique élément de cohésion d’un groupe. Il ne peut y avoir de choix, le fort prend ou rejette, selon son caprice, la belle soumise. Durant la seconde période, c’est la raison qui artificiellement prévaut, et profite des avantages conquis par la force et corrige ses erreurs. Les frontières se définissent sous forme de traités et les coutumes s’organisent selon les lois dérivées réciproques et selon la logique : le romantisme est le modèle le plus achevé de ce système social rationnel, même si en réalité, il commence avant Rome et se prolonge encore à l’époque des nationalités. Durant ce régime, le mélange des races obéit en partie au caprice d’une tentative libre qui s’exerce au-dessous des rigueurs morales de la norme sociale, et obéit spécialement aux convenances éthiques et politiques du moment. Au nom de la morale par exemple, on impose des mariages difficiles à rompre, entre des personnes qui ne s’aiment pas ; au nom de la politique, on restreint les libertés intérieures et extérieures ; au nom de la religion, qui devrait être source d’inspiration sublime, on impose des dogmes et des tyrannies ; mais chaque cas se justifie par le dictat de la raison, reconnu suprême dans les affaires humaines. Servent en fonction de la logique superficielle et au savoir équivoque, ceux qui condamnent le mélange des races, au nom d’une eugénique qui, en se fondant sur des données scientifiques et incomplètes, n’ont pu donner de résultats valides. La caractéristique de cette seconde période est la foi en la formule. C’est pour cela que tous les sens ne font rien d’autre que de donner une norme à l’intelligence, limites à l’action, frontières à la patrie, et freins au sentiment. Règle, norme et tyrannie, telle est la loi de la seconde période dans laquelle nous sommes prisonniers, et de laquelle il est nécessaire de sortir. Dans la troisième période, dont l’avènement s’annonce de nombreuses manières, l’orientation de la conduite ne se cherchera plus dans la pauvre raison, qui explique mais ne découvre pas ; elle se cherchera dans le sens créateur et dans la beauté qui convainc. Les normes leur donneront la faculté suprême, l’imagination : autrement dit, on vivra sans normes, dans lequel tout ce qui nait du sentiment est une bonne réponse. A la place des règles, l’inspiration constante. Et l’on ne cherchera plus le mérite d’une action mais son résultat dans l’immédiat, palpable, comme dans la première période ; on n’attendra pas d’adaptation à certaines règles déterminées de la raison pure ; le même impératif éthique est mis en avant et au-delà du bien et du mal, dans le monde du pathos esthétique, seul l’acte aura de l’importance, par sa beauté seule. Réaliser notre envie, pas notre devoir ; suivre le chemin du goût, pas de l’appétit ni du syllogisme ; vivre la joie fondée sur l’amour, voici en quoi consiste la troisième étape » (Vasconcelos, 1925 [1948] : 38-40) 154.

        

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Version originale: « La ley del gusto, como norma de las relaciones humanas, la hemos enunciado en diversas ocasiones con el nombre de la ley de los tres estados sociales, definidos, no a la manera comtiana, sino con una comprensión más vasta. Los tres estados que esta ley señala son: el material o guerrero, el intelectual o político y el espiritual o estético. Los tres estados representan un proceso que gradualmente nos va libertando del imperio de la necesidad, y poco a poco va sometiendo la vida entera a las normas superiores del sentimiento y de la Fantasía. En el primer estado manda sólo la materia; los pueblos, al encontrarse, combaten o se juntan sin más ley que la violencia y el poderío relativo. Se exterminan unas veces o celebran acuerdos atendiendo a la conveniencia o a la necesidad. Así viven la horda y la tribu de todas las razas. En semejante situación la mezcla de sangres se ha impuesto también por la fuerza material, único elemento de cohesión de un grupo. No puede

Selon lui, le sens philosophique de l’histoire tournerait vers une troisième période, un troisième état de civilisation, où les hommes et les femmes livrés à une humanité basée sur « l’élan vitale », dirigée par les instincts de la beauté, marquerait le début d’une nouvelle ère. Cette philosophie revendique l’être humain en société, en dehors des cosmovisions que la raison impose. En effet, il s’agit d’un appel à ce que les interactions entre les individus soient régies par un autre ordre : celui de la sympathie. Les bases philosophiques qui régnaient dans l’imagination du pédagogue, seront l’axiologie dans la construction des politiques publiques mises en pratique au Mexique. « Vivre dans le pathos, sentir pour tout ce qui nous entoure, une émotion si intense, que le mouvement des choses adoptent ce rythme » (Vasconcelos, op.

cit., 1940, : 40). Cette utopie, lisible dans l’imagination de la pensée politique de

Vasconcelos, s’éloigne des inégalités des relations économiques existantes à l’époque, ainsi que de l’expérience d’injustice vécue par chaque groupe culturel. La classe politique envahie d’espoir pouvait réinventer l’idée de l’avenir, malgré le décalage entre les idéaux de la Révolution et la situation factuelle, empirique et subjective, de la population.

         

haber elección donde el fuerte toma o rechaza, conforme a su capricho, la hembra sometida. Por supuesto que ya desde ese período late en el fondo de las relaciones humanas el instinto de simpatía que atrae o repele conforme a ese misterio que llamamos el gusto, misterio que es la secreta razón de toda estética; pero la sugestión del gusto no constituye el móvil predominante del primer período, como no lo es tampoco del segundo, sometido a la inflexible norma de la razón. También la razón está contenida en el primer período, como origen de conducta y de acción humana, pero es una razón débil, como el gusto oprimido; no es ello quien decide, sino la fuerza, a esa fuerza, comúnmente brutal, se somete el juicio, convertido en esclavo de la voluntad primitiva. Corrompido así el juicio en astucia, se envilece para servir la injusticia. En el primer período no es posible trabajar por la fusión cordial de las razas, tanto porque la misma ley de la violencia a que está sometido excluye las posibilidades de cohesión espontánea, cuanto porque ni siquiera las condiciones geográficas permitían la comunicación constante de todos los pueblos del planeta.

En el segundo período tiende a prevalecer la razón que artificiosamente aprovecha las ventajas conquistadas por la fuerza y corrige sus errores. Las fronteras se definen en tratados y las costumbres se organizan conforme a las leyes derivadas de las conveniencias recíprocas y la lógica: el romanismo es el más acabado modelo de este sistema social racional, aunque, en realidad, comenzó antes de Roma y se prolonga todavía en esta época de las nacionalidades. En este régimen, la mezcla de las razas obedece, en parte, al capricho de un instinto libre que se ejerce por debajo de los rigores de la norma social, y obedece especialmente a las conveniencias éticas o políticas del momento. En nombre de la moral, por ejemplo, se imponen ligas matrimoniales difíciles de romper, entre personas que no se aman; en nombre de la política se restringen libertades interiores y exteriores; en nombre de la religión, que debiera ser la inspiración sublime, se imponen dogmas y tiranías; pero cada caso se justifica con el dictado de la razón, reconocido como supremo de los asuntos humanos. Proceden también conforme a lógica superficial y a saber equívoco, quienes condenan la mezcla de razas, en nombre de una eugénica que, por fundarse en datos científicos incompletos y falsos, no ha podido dar resultados válidos. La característica de este segundo período es la fe en la fórmula, por eso en todos sentidos no hace otra cosa que dar norma a la inteligencia, límites a la acción, fronteras a la patria y frenos al sentimiento. Regla, norma y tiranía, tal es la ley del segundo período en que estamos presos, y del cual es menester salir.

En el tercer período, cuyo advenimiento se anuncia ya en mil formas, la orientación de la conducta no se buscará en la pobre razón, que explica pero no descubre; se buscará en el sentimiento creador y en la belleza que convence. La norma la dará la facultad suprema, la fantasía; es decir, se vivirá sin norma, en un estado en que todo cuanto nace del sentimiento es un acierto. En vez de reglas, inspiración constante. Y no se buscará el mérito de una acción en su resultado inmediato y palpable, como ocurre en el primer período; ni tampoco se atenderá a que se adapte a determinadas reglas de razón pura; el mismo imperativo ético será sobrepujado y más allá del bien y del mal, en el mundo del pathos estético, sólo importará que el acto, por ser bello, produzca dicha. Hacer nuestro antojo, no nuestro deber; seguir el sendero del gusto, no el del apetito ni el del silogismo; vivir el júbilo

D’un autre côté, Vasconcelos éveille dans ses textes et dans l’esprit de ceux qui participent au projet éducatif une sorte de paix, une “santé mentale” (l’harmonie avec le soi et le monde) centrée sur « l’âme des individus ». En imaginant, ou plutôt en pronostiquant une troisième période dans laquelle « la volonté devient libre, dépasse ses limites, explose et se noie dans une sorte de réalité infinie ; se comble de rumeurs et de buts lointains ; la logique ne suffit plus et l’on donne des ailes à l’imagination ; on enfonce au plus profond et entrevoit au plus loin ; on grandit dans l’harmonie et on s’élève au créateur mystérieux de la mélodie ; on se satisfait et se dissout dans l’émotion, que l’on confond avec le bonheur de l’Univers : on fait de la beauté une passion » (Idem, Vasconcelos : 40) Il donne le jour à une réalité différente, qui repose sur la générosité de l’être humain, qui ne s’arrête plus aux conditionnements logiques de la société.

La philosophie qui intervient dans la pensée de l’époque est appliquée lui. L’homme sage se transforme en homme politique. Au Mexique, la classe intellectuelle, plutôt critique avant la révolution, se convertit majoritairement en classe politique après celle-ci. Ils vont devoir tout réinventer. Vasconcelos présente un nouveau programme à travers une pédagogie esthétique. Il interprète idéalement l’homme dans ses relations sociales et il applique cet idéal. Il est intéressant de visualiser cette nouvelle réalité qu’attribuait Vasconcelos à la société mexicaine. Ses ambitions philosophiques ont eu un résultat intéressant au niveau des appareils idéologiques, malgré le fait qu’ils ne se sont pas inscrits en tant que mécanismes promoteurs d’une société « idyllique », ou même, plus juste.

Les inégalités persistantes encore à l’aune des relations sociales se recomposent dans le nouveau système d’éducation révolutionnaire, mais celles-ci justifiées par le principe de la nouvelle refondation nationale dont le principe de la « beauté » se manifestait dans les relations sociales. Paradoxalement, ces idéaux philosophiques ont contribué à l’introduction de dynamiques économiques avec des pratiques rationnellement occidentales que lui-même critiquait, mais ils ont contribué à la restauration de la diversité comme une des vertus des sociétés latino-américaines. On est donc, témoins d’une des caractéristiques principales de cette politique éducative, qui vise les rapport sociaux sous un autre état de la pensée mais avec une continuité des inégalités dans les faits ce qui par la suite a donné à l’Etat une nouvelle capacité de réflexion sur l’altérité. Ceci s’explique (comme l’on a pu observer dans la deuxième partie) par la continuité des expériences collectives.

En outre, le Mexique cherchait à s’insérer dans l’ensemble des nations sur le marché mondial, à être reconnu en tant que nouvelle nation et d’autre part, à se reconstruire de l’intérieur. Etre

un pays « moderne » s’avérait indispensable pour légitimer le mouvement révolutionnaire. Moderne certes, mais différent, grâce à une éducation ibéro-américaine basée sur l’éthique et la mystique de Vasconcelos. Avec lui, le contenu pédagogique répondait aux besoins de la nation : rétablissement de la paix, alphabétisation, acculturation, identité nationale donnée par la Révolution, réduction de la pauvreté, etc. La revendication culturelle basée sur ces principes intégrationnistes et ‘interculturels’155 de Vasconcelos gagne du terrain. Les écoles se revitalisent avec cette pédagogie déployée dans les zones rurales et urbaines. Dans les écoles rurales, où vivait une grande partie de la population indienne, l’éducation rurale se met en place face à une diversité très marquée et de multiples activités.

Son livre De Robinson a Odiseo (de Robinson à Ulysse), ouvre une réflexion sur sa méthodologie pédagogique, tout en expliquant les bases de sa philosophie. « Les domaines de connaissance se divisent comme la réalité existentielle physique, éthique et esthétique. Au champ de la réalité physique correspond la connaissance objective ou la science des faits. La méthode empirique est nécessaire pour les sciences appliquées mais doivent être complétées par une méthode déductive, généralisatrice, propre de la réflexion. Quant à la connaissance