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(a) Les organisations dont les programmes sont habituellement finances a partir des

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ressources du PNUD, ont mobilise moins de ressources en raison de la defection de leur bailleur de fonds;

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(b) Les associations du type AFRAA et CAFAC paraissent avoir des structures peu aptes a mobiliser des ressources pour le fmancement des projets de developpement. Si cette situation peut etre comprehensible pour la CAFAC dont les membres n'ont aucune autonomie financiere, etant dans leur quasi-majorite des administrations publiques, elle l'est moins pour l'AFRAA dont seul le manque de volonte de ses membres, les compagnies aeriennes, peut justifier qu'elle n'a pas pu mobiliser 400 000US$ pour une banque de donnees dont l'utilite pour ces compagnies se passe de demonstration. Cela confirme le doute qui plane sur la volonte des compagnies aeriennes africaines a aller vers une cooperation efficiente, encore moins vers 1'integration;

(c) La qualite, voire la pertinence, des projets regionaux retenus. En effet le taux d'abandon, sont environ 15% (10 projets sur 70), parait pour le moins preoccupant au regard des criteres edictes pour la selection des projets;

(d) En outre il convient de noter egalement, qu'en dehors des projets pr6sentes par l'ASECNA, la plupart de ces projets regionaux ne repondent pas aux criteres de fmancement des principaux bailleurs de fonds, a l'exception du PNUD, intervenant en Afrique. En effet, le groupe de la Banque mondiale n'a pas de mecanisme permettant le fmancement de projets regionaux, le groupe de la Banque africaine de developpement et le Fonds europeen de developpement exigent le parrainage d'au moins un certain nombre d'Etats. Enfin, pour les projets inities par les institutions du systeme des Nations Unies, la mattrise d'oeuvre est confondue avec l'execution, ce qui est contraire aux regies et procedures d'acquisition des biens et services des bailleurs de fonds vises

ci-dessus.

337. En conclusion si la mobilisation des ressources necessaires au fmancement des projets regionaux inities par les organisations sectorielles africaines parait satisfaisante en raison de 1'appui de leurs Etats membres, celle des ressources aux projets inities par les institutions du systeme des Nations Unies necessitent que ces ressources proviennent, soit des budgets reguliers des institutions, soit d'un fmancement du PNUD. A defaut, une telle mobilisation devient difficile sauf si le projet recoit le parrainage des Etats africains a travers les organisations de cooperation economique sous-regionales; dans ce cas 1'institution du systeme des Nations Unies doit agir en qualite d'agenced1 execution pour les organisations de cooperation economique sous

regionales concernees.

II. Secteur des communications

338. Douze (12) projets regionaux, au total, ont ete proposes pour le secteur des communications par la CEA, TUFT, l'UPU, le PATU et l'URTNA, dont 8 concernent les telecommunications, 1 la radiodiffusion et 3 les services postaux. Le cout total revise de ces projets est de 27,9 millions de dollars EU. Des rapports ont ete etablis sur l'etat d'execution des projets d'UNTACDA par les chefs des groupes de travail sous-sectoriels, notamment l'UIT et l'UPU. Ces rapports ont 6galetnent fait la lumiere sur d'autres projets non inscrits au programme de la Decennie, mais qui encouragent egalement la promotion des objectifs regionaux et qui sont deja executes ou entrain d'etre executes par l'UIT et l'UPU. L'etat de fmancement et d'execution des projets inities par les organisations citees ci-dessus est donne au

tableau 5.4 ci-dessous.

Tableau 5.4

EF : enderement finances ** PF : partiellement financ6s

2.1. Projets initigs par des institutions regionales africaines

339. Deux projets ont ete inities par des institutions regionales africaines a savoir le PATU et l'URTNA. Le projet de PATU consiste en une etude de pre-faisabilite sur la creation d'un centre de recherche pour le developpement des telecommunications, necessitant un montant de 0,07 million de dollars EU. Quant au projet de I'URTNA de la creation d'un reseau africain d'echanges continus d1 informations et de programmes par satellite, il necessite un montant de

1,23 millions de dollars.

340. Aucune information n'est disponible sur l'etat d'execution du projet de 1'URTNA depuis que celui-ci a ete inscrit au programme. Le projet de PATU n'a beneficie d'aucun financement exterieur. Cependant, le PATU a fait recours a ses propres ressources pour mener quelques activites preparatoires telles que I'elaboration des questionnaires y compris la traduction et la reproduction.

2.2. Projets finances par les institutions des Nations Unies

241. Dix projets, d'un cout revise de 26,6 millions de $EU ont ete inities par des institutions specialisees des Nations Unies dans le secteur des communications. Sur cinq projets portant sur les telecommunications inities par I1 UIT, un seul a ete entierernent finance et mener a terme tandis que des fonds sont entrain d'etre recherches pour les quatres autres. Sur les deux projets inities par la CEA dans le sous-secteur des telecommunications, le projet relatif a 1'organisation des ateliers sur 1'etude de fa'isabilite de RASCOM a ete abandonne du fait que celui-ci est devenu operationnel au moment ou des fonds sont entrain d'etre recherches en faveur du projet sur le developpement des structures de gestibn du secteur des telecommunications. En ce qui concerne les projets inities par VUPU, deux ont ete entierement finances, tandis que le troisieme a beneficie d'un financement partiel.

2.3. Autres projets contribuant aux objectifs du programme de la Decennie et coordonn6s par les institutions des Nations Unies

342 Quelques projets ayant un impact regional, mais qui ne sont pas inscrits au programme de la Decennie, sont executes ou entrain d'etre executes par les institutions des Nations Unies.

Meme si, la preoccupation ici, est surtout d'analyser la mobilisation des fonds destines aux

projets re'gionaux inscrits au programme de la Decennie, il conviendrait d'y mentionner les

autres projets qui contribuent egalement a la progression des objectifs de la decennie. II a ete prevu dans les activites futures des groupes de travail, de definir les modalites, de prendre en consideration un tel effort comme apports supptementaires a la Decennie. II s'agit des suivants:

(a) Contributions de 1'UIT

343. Les activites de l'UIT dans le contexte du Plan d'action de Buenos Aires incluent 12 programmes et projets qui pourraient invariablement profiter aux pays africains dans les domaines de telecommunications et de radiodiffusion. Quelques-unes des activites dans le domaine du developpement institutionnel et des ressources humaines sont mentionnees

ci-dessous.

344. Le plus important des programmes et projets est 1'elaboration du Livre Blanc de l'Afrique, un document de politique destine aux administrations africaines pour le d6veloppement et la gestion des telecommunications dans le contexte actuel qui est en pleine mutation. Le Livre Blanc de 1'Afrique a ete officiellement approuve par la Conference regionale africaine sur le developpement des telecommunications tenue a Abidjan en mai 1996.

345. Un autre secteur important d'engagement de l'UIT, est le programme sur le developpement des ressources humaines. II conviendrait de souligner les actions specifiques entreprises en guise d'appui a la mise en place de l'Ecole superieure des telecommunications a Dakar (ESMT) et de "African Advanced Level Training Institute" a Nairobi (AFRALTI).

(b). Contributions de l'UPU

346. L'UPU assure la poursuite de certains projets ayant un impact regional mais qui ne sont pas inclus dans le programme de la Decennie. Ces projets incluent une etude sur le renforcement de 1'ecole de formation de Maputo et un contrat de developpement des services postaux avec PAPU et qui vise des activites de formation.

(c). Activites de la CEA

347. La CEA a pris 1'initiative de preparer les pays africains a mieux comprendre les ramifications de la revolution de I1 information a travers l'elaboration d'un cadre d'action connu comme "Initiative de L'Afrique a l'ere de I1 information", en vue d'utiliser les technologies de 1' information et des communications pour accelerer le developpement socio-economique de l'Afrique et de ses populations.

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