• Aucun résultat trouvé

LA OOMMUNION, BASE DU TÉMOIGNAGE

Dans le document Td corrigé 1923 - La Sainte Bible pdf (Page 96-101)

PENSÉE

Marthe, en recevant le Seigneur, ne faisait pas honneur à Lui seulement; elle pensait aussi à elle-même. Marie avait choisi la bonne part qui était d'estimer Christ et sa parole, et ne pensait pas à œ que Marie pouvait faire pour le Seigneur, mais à ce que le Seigneur faisait pour Marie. Pour elle, il n'était besoin que d'une chose, de Christ lui-même et cette bonne part ne lui sera point ôtée, car elle est éternelle. La communion avec Jésus, le bonheur en Lui, l'humilité devant Lui, caractérisent un amour réel et profond.

………

COURTES MÉDITATIONS N° 35.

LA OOMMUNION, BASE DU TÉMOIGNAGE.

Apocalypse III, 20.

Les titres que prend le Seigneur en s'adressant aux sept églises de l'Apocalypse sont comme le reflet de ce qu'il a à blâmer et parfois à louer dans chacune de ces églises. De fait, ces titres ne sont élogieux que deux fois: dans l'épître à Smyrne et dans celle à Philadelphie; je veux dire que, dans ces deux cas l'état de l'assemblée correspond aux caractères que le Seigneur prend vis-à-vis d'elle. À Smyrne il est

«le premier et le dernier, qui a été mort et qui a repris vie », quand l'Assemblée est encouragée à être fidèle jusqu'à la mort dans les persécutions, pour obtenir la couronne de vie. À Philadelphie il est le Saint et le Véritable qui a la clef de David, la puissance, quand l'Assemblée a peu de force, a gardé la parole du Véritable et n'a pas renié le nom du Saint. Dans les cinq autres épîtres, et d'une manière toute particulière dans la dernière, celle à Laodicée dont nous venons de lire un verset, les titres du Seigneur forment le contraste le plus absolu et expriment le jugement le plus complet sur l'état moral de chaque assemblée.

Nous ne pouvons nous dissimuler qu'à mesure que nous avançons vers l'apostasie finale, dernière période de la chrétienté représentée par Laodicée, le témoignage collectif des saints, si impressionnant au commencement des Actes, quand le don du Saint Esprit à la Pentecôte avait formé les croyants en un seul corps sur la terre, s'est perdu de plus en plus. Or c'est précisément après l'aban don de œ témoignage initial par le mélange de l'Église avec le monde, que sont écrites les épîtres aux sept assemblées. Néanmoins, un témoignage collectif se retrouve à Philadelphie, lorsque Sardes, l'église issue de la Réformation, n'a plus que le nom de vivre, mais est morte. Hélas! Philadelphie, à son tour, a aussi perdu ce caractère collectif, en tant qu'elle donnait pour ainsi dire son nom à une période distincte de l'histoire de l'Église responsable, et nous assistons bien plutôt aujourd'hui à l'état de « tiédeur» de Laodicée qui précède le moment où elle sera« vomie de la bouche» du Seigneur, comme un objet qui excite son dégoût.

En parlant ainsi nous ne voulons nullement dire que, si ces divers états de l'Église se suivent historiquement, ils ne puissent coexister dans une mesure. Nous ne doutons pas que les quatre der -nières églises: Thyatire (le catholicisme), Sardes (le protestantisme), Philadelphie (un réveil du témoignage collectif chez les fidèles de nos jours), et Laodicée (la tiédeur générale et l'abandon final de ce témoignage) n'existent jusqu'à la fin (comme l'attestent les chap. II, 26-28 et III, 11), avec leurs

caractères respectifs, seulement c'est surtout de leur succession historique que l'Esprit de Dieu se propose de nous entretenir dans ce livre prophétique.

Revenons maintenant à Laodicée. Tout témoignage à Christ, (car c'est Lui qui est le seul objet du témoignage chrétien) y est complètement absent et, chose encore plus aggravante, il est remplacé par le témoignage que Laodicée se rend à elle-même. Que dit-elle en effet? « Je suis riche et je n'ai besoin de rien.» L'exaltation du vieil homme, les mérites de l'ancienne créature, dont Dieu n'avait pu faire autre chose, après l'avoir éprouvée de toute manière depuis la chute, que de la condamner définitivement en la clouant à la croix, sont venus remplacer à Laodicée Celui qui est déclaré, en résurrection, «le commencement de la création de Dieu », cette condamnation absolue du vieil homme, la nécessité d'une nouvelle naissance, d'une nouvelle création, y sont entièrement ignorées.

Au milieu de ce naufrage définitif, Christ reste seul comme «le témoin fidèle et véritable». Cherchez un témoignage collectif au milieu de cet abandon radical de la vérité, vous n'en trouverez pas même une trace. Cherchez un témoignage individuel, vous le trouvez dans la personne du «témoin fidèle et véritable ». Où se tient-il, ce témoin ? À la porte. C'est la seule place qui lui convienne, la seule qu'il ait choisie. Oui, mais chose infiniment précieuse, c'est de là qu'il fait appel à la piété individuelle. Il frappe à la porte ; Il parle. La brebis entend la voix du bon Berger et lui ouvre. Il entre ; il vient faire domicile chez celui qui le reçoit. Bien plus encore, il dit: « Je souperai avec lui et lui avec moi. » Ces paroles sont l'expression de la communion individuelle la plus complète entre Christ et le fidèle, entre le fidèle et Christ, Elles assimilent le croyant isolé au témoignage de Philadelphie elle-même, dont le caractère, malgré sa grande faiblesse, est avant tout la communion avec le Saint et le véritable. Cette Communion fait du saint isolé à Laodicée un témoin à son tour.

Tout en regrettant les temps heureux d'autrefois où, dans l'Église naissante, tous, les croyants avaient communion les uns avec les autres (1 Jean I, 3-4), le croyant d'aujourd'hui ne se plaint, ni ne se lamente. Il trouve dans le souper avec le Seigneur une communion plus précieuse, plus intime que celle de Philadelphie, si même la communion avec les saints venait à lui manquer totalement; ce qui, grâce à Dieu, n'est pas le cas et ne le sera jamais tant que la venue du Seigneur n'aura pas enlevé tous ses bien-aimés auprès de lui, sans qu'il en manque aucun !

H. R.

………

ÉTUDE SUR LA PREMIÈRE ÉPÎTRE À TIMOTHÉE CHAPITRE VI

(Suite)

Vers. 9-10. - Or ceux qui veulent devenir riches tombent dans la, tentation et dans un piège et dans plusieurs désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine, et la perdition; car c'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent: ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs.

Or d'une manière générale, car l'apôtre parle aussi, au vers. 10, des gens de la maison de Dieu, ceux qui cherchent à acquérir la richesse tombent dans toute sorte de maux. Il parlera plus tard de ceux qui sont riches selon les dispensations du gouvernement de Dieu envers eux et les traitera d'une toute autre manière (v. 17). Ce désir et cette recherche de l'argent plongent les hommes dans la ruine et dans la perdition. On peut détailler toutes les misères qui sont pour le monde et pour les chrétiens la conséquence de l'amour de l'argent. 1° la tentation et un piège dans lequel ils tombent; 2° plusieurs désirs insensés et pernicieux quand ils peuvent s'accorder l'objet de leurs convoitises, désirs que leur mauvaise nature cherchera nécessairement à réaliser; 3° la ruine matérielle et morale, puis la perdition éternelle en sont la conséquence. L'homme a cru se satisfaire par les richesses et voici qu'il est englouti, loin de Dieu, dans l'abîme!

Quelques-uns de ceux qui appartiennent à la maison de Dieu ont ambitionné cette part. La conséquence a été pour eux plus que des ruines matérielles: ils se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs, douleurs incessantes par les menaces de ruine, par les soucis perpétuels. Mais bien plus; ils se sont égarés de la foi. Cet état n'est ni le naufrage quant à la foi (I, 19), ni l'apostasie de la foi (IV, 1), ni même le reniement de la foi (V, 8), ou le rejet de la première foi (V, 12), étaient

moins graves peut-être que les précédents, mais qui plonge l’âme du chrétien dans une misère sans nom. Ils se sont éloignés, écartés, égarés de la foi pour ne jamais la retrouver. Elle a perdu pour eux sa saveur, tout son intérêt (il s'agit ici de l'ensemble des vérités qui la constituent), car les chrétiens l’ont remplacée par l'intérêt pour les choses les plus accaparantes, bien que les plus viles de ce monde. La foi reste le bonheur, la sauvegarde, les délices de ceux qui lui sont restés fidèles et qui sont les porteurs du témoignage de Dieu ici-bas. Quand ceux-là seront au moment de quitter ce monde pour paraître de-vant Dieu, seront-ils trouvés vêtus? Question pleine d'angoisses! Où sera la réponse? Où sera leur couronne ? Perdue, donnée à d'autres! Qui d'entre nous chrétiens oserait souhaiter le bien -être des richesses en l'échangeant contre la joie, la certitude et la paix que donne la possession des choses célestes?

Vers. 11-12. – Mais toi, ô homme de Dieu, fais ces choses et poursuis la justice, la piété, la foi, l'amour, la patience, la douceur d'esprit, combat le bon combat de la foi, saisi la vie éternelle pour laquelle tu as été appelé et tu as fait la belle confession devant beaucoup de témoins.

L'apôtre revient maintenant à son cher Timothée. «Mais toi, homme de Dieu» lui dit-il. Ce terme, si souvent employé dans l'Ancien Testament, y est toujours appliqué à des hommes ayant une mission spéciale de la part de Dieu, mission qui a un caractère prophétique comme émanant directement de Dieu lui-même. Tels étaient les prophètes Élie et Élisée, le vieux prophète de 1 Rois. XII): tel aussi Moïse, prophète législateur, ou David, le roi prophète. Tous reçoivent avec le titre de prophète celui d'homme de Dieu (cf. 2 Pierre I, 21).

Dans le Nouveau Testament ce titre ne se rencontre que deux fois, ici et en 2 Timothée III, 17 où il s’applique aussi tout d'abord à Timothée, puis à celui qui, nourri de la Parole, est chargé comme Timothée d'une mission spéciale dans ce monde. On voit l'importance de la mission de ce dernier, car elle lui avait été confiée avec une solennité particulière comme en témoignent ces deux épîtres.

Timothée avait à veiller sur la doctrine en enseignant comment il fallait se conduire dans l'assemblée du Dieu vivant, mais il avait à s'y 0ünduire en premier lieu lui-même de manière à servir de modèle aux autres. O'est ainsi que; représentant Dieu devant ses frères, Timothée avait à déployer un caractère qui le fit reconnaître comme tel. Ce caractère se montrait en ce que Timothée devait fuir les choses dont l'apôtre venait de parler et poursuivre celles qu'il allait énumérer.

Et que devait-il poursuivre ? 1° La justice, cette justice pratique qui renie le péché et lui défend de s'introduire dans nos voies. 2° La piété, les rapports d'intimité avec Dieu, basés sur la crainte et la confiance, rapports impossibles sans la justice. 3° La foi, cette puissance spirituelle par laquelle on tient pour vraie toute parole sortie de la bouche de Dieu et par laquelle on saisit les choses invisibles.

4° L'amour, le caractère même de Dieu, connu en Jésus Christ, et manifesté par ceux qui sont participants de la nature divine. 5° La patience qui fait traverser et supporter toutes les difficultés en vue du but glorieux à atteindre. 6° La douceur d'esprit, l'incorruptibilité d'un esprit doux et paisible qui est d'un grand prix devant Dieu. (1 Pierre III, 4.)

À toutes ces choses l'apôtre ajoute deux recommandations instantes. D'abord: «Combats le bon combat de la foi.» Il s'agit ici du combat dans l’arène (1 Corinthiens IX, 25), auquel nous sommes ap-pelés pour remporter le prix qui est le maintien de la vérité. C'était de ce combat que l'apôtre pouvait dire au moment d'achever sa carrière: «J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi» (2 Timothée IV, 7).

La seconde recommandation qui se lie à la première est : « Saisis la vie éternelle.» La vie éternelle n'est pas ici cette vie que nous possédons en possédant Christ, «le Dieu véritable et la vie éternelle », cette vie divine qui nous est communiquée par la foi en Lui et qui nous introduit, dès ici-bas, dans la communion du Père et du Fils. Elle nous est présentée dans ce passage comme la jouissance finale et définitive de toutes les bénédictions célestes, récompense du «bon combat de la foi ». Toutefois ce n'est pas comme en Philippiens III, 12 un «but, non encore atteint que le chrétien poursuit et qu’il cherche à saisir». L'apôtre veut que, pendant l'action même du combat, ce but ait été saisi comme une grande et absolue réalité: la possession et la jouissance actuelles par la foi de toutes les choses qui appartiennent à la vie éternelle. Quelle grâce quand la vie éternelle a été saisie de cette manière!

C'est pour de telles bénédictions que Timothée avait été appelé. L'apôtre nous fait remonter au début de la carrière de son cher enfant dans la foi. À peine cette perspective d'une vie n'ayant qu'un but et qu'un objet, celui que l'apôtre s'était posé lui-même (2 Timothée IV, 7), avait-elle été placée devant lui qu'il en avait rendu témoignage et « fait la belle confession devant beaucoup de témoins ». Sa confession avait trait à la vie éternelle, saisie comme étant le tout de l'appel chrétien. L'appel faisait de

Timothée le champion de cette vérité. Les nombreux témoins n'étaient pas le monde, mais ceux qui faisaient partie de l'assemblée du Dieu vivant au milieu de laquelle son ministère allait se dérouler par son enseignement et ses exhortations.

(À suivre)

………

PENSÉE

La conscience de l'homme étant mauvaise, tout son effort tend à se cacher à lui-même sa nudité devant Dieu. Il voudrait bannir du monde le péché grossier et extérieur, l'ivrognerie, la prostitution, les meurtres, les vols, etc. Il cherche par des lois et des efforts philanthropiques à effacer les effets extérieurs du péché qui choquent tout le monde. Mais ces efforts ne sont pas autre chose que des ceintures de feuilles de figuier qui n'effacent rien du tout, mais qui servent un moment à nous cacher à nous-mêmes notre nudité et notre misère et nous empêchent de penser combien .est juste la condamnation que Dieu a prononcée sur notre état de péché dès le jour de la chute.

………

LA POSITION CHRÉTIENNE ET LE SAINT ESPRIT.

(Suite)

Si le Saint Esprit était retourné au ciel, nous pourrions bien demander qu'il nous soit envoyé de nouveau et qu'il redescende jusqu'à nous: mais, dans ce cas, à quelle condition de faiblesse et de désolation l'Église ne serait-elle pas réduite! Comment pourrait-elle encore rendre témoignage au monde, et défendre le nom de Christ et la vérité de Dieu sur la terre ? Sans un Consolateur qui fût une Personne divine pour les soutenir ici-bas, les croyants seraient en vérité des orphelins. Or le Seigneur leur déclare qu'il ne les laissera pas dans cet état (Jean XIV, 18.) Mais il n'en est rien: notre position n'est pas celle des disciples, lorsqu'ils attendaient la venue du Saint Esprit, étant dans toute la faiblesse qui, comme nous l'avons vu, résultait du fait qu'il n'avait pas encore été donné (Actes 1). Nous le possédons et devrions être caractérisés par la puissance déployée au chap. IV : nous avons à prendre exemple sur la foi manifestée par les apôtres et les saints dans cette circonstance, et à adresser à Dieu la même prière qu'eux, à savoir que nous soyons remplis de l'Esprit pour annoncer la Parole avec hardiesse, que la grâce soit sur nous, afin que l'amour abonde comme il le faisait alors, et que le nom de Jésus soit glorifié dans le salut de beaucoup de pécheurs demeurés jusqu'ici loin de lui.

Dieu soit béni, le Saint Esprit n'est pas retourné au ciel et nous n'avons pas à demander qu'il en revienne. Il habite toujours dans l'Assemblée et dans le cœur de chaque croyant. Il est évident qu'il en est ainsi, selon la promesse de notre précieux Sauveur: «Moi je prierai le Père, et il nous donnera un autre consolateur pour être avec vous éternellement » (Jean XIV, 16.) Ce dernier mot doit nous assurer qu'il n’est pas possible qu’il ne nous quitte jamais. Aussi longtemps que l'Assemblée est sur la terre, le Saint Esprit est son compagnon de route, son appui et son guide. Il lui a été donné pour la conduire dans toute la vérité, pour prendre les choses de Christ et les lui révéler, et pour le glorifier dans les cœurs de ceux qui lui appartiennent,

De plus, en Jean XVI, nous trouvons Sali action relativement au monde, dans ces paroles du Sei-gneur : «Quand celui-là sera venu, il convaincra le monde de péché, et de justice et de jugement: de péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; de justice, parce que je m'en vais au Père, et que vous ne me voyez plus ; de jugement, parce que le chef de ce monde est jugé (XVI, 8-11). Ici la venue du Consolateur nous est présentée comme le résultat du fait que Jésus est monté en haut; de plus, il n'est pas envoyé au monde, mais aux disciples: «Si je ne m'en vais, le Consolateur ne viendra pas à vous, mais si je m'en vais, je vous l'enverrai » (v. 7.) Étant venu habiter avec les saints, il convainc le monde de sa condition devant Dieu, à savoir du péché dont il s'est rendu coupable en rejetant Christ, de la Justice manifestée dans la position glorieuse donnée à l'Homme obéissant qui a quitté le monde et s'en est allé auprès du Père et du Jugement qui tombera sur le monde et son prince.

N'est-ce pas le témoignage qui a été rendu ici-bas depuis le jour de la Pentecôte? N'est-ce pas le résultat de la présence de l'Esprit de vérité que ce travail divin se soit poursuivi en grâce et que des multitudes d'âmes aient été converties et amenées à croire en Christ comme étant leur justice devant Dieu ? C'est là ce que le Seigneur annonçait lui-même à ses disciples, et la conversion des âmes, qui a continué dès lors sans interruption, est la conséquence de sa demeure constante ici-bas et de:son action bénie dans les cœurs. À quoi faut-il donc attribuer les temps de réveil qui ont eu lieu à différentes périodes de l'histoire de l'Ég1ise ? À cela nous répandons, en nous fondant sur les passages déjà citée, que non seulement l'existence de l'Église, mais toutes les bénédictions qu'elle a reçues depuis le jour de la Pentecôte, les directions qui lui ont été données pour traverser les difficultés et les dangers du chemin, sont toutes dues à la présence du Saint Esprit ici-bas sur la terre. C'est par lui que les saints sont soutenus contre la puissance et les artifices de. l'Ennemi, qu'ils sont édifiés dans la foi, que se poursuit le ministère de la Parole, soit pour l'affermissement des croyants, soit pour le salut des âmes

N'est-ce pas le témoignage qui a été rendu ici-bas depuis le jour de la Pentecôte? N'est-ce pas le résultat de la présence de l'Esprit de vérité que ce travail divin se soit poursuivi en grâce et que des multitudes d'âmes aient été converties et amenées à croire en Christ comme étant leur justice devant Dieu ? C'est là ce que le Seigneur annonçait lui-même à ses disciples, et la conversion des âmes, qui a continué dès lors sans interruption, est la conséquence de sa demeure constante ici-bas et de:son action bénie dans les cœurs. À quoi faut-il donc attribuer les temps de réveil qui ont eu lieu à différentes périodes de l'histoire de l'Ég1ise ? À cela nous répandons, en nous fondant sur les passages déjà citée, que non seulement l'existence de l'Église, mais toutes les bénédictions qu'elle a reçues depuis le jour de la Pentecôte, les directions qui lui ont été données pour traverser les difficultés et les dangers du chemin, sont toutes dues à la présence du Saint Esprit ici-bas sur la terre. C'est par lui que les saints sont soutenus contre la puissance et les artifices de. l'Ennemi, qu'ils sont édifiés dans la foi, que se poursuit le ministère de la Parole, soit pour l'affermissement des croyants, soit pour le salut des âmes

Dans le document Td corrigé 1923 - La Sainte Bible pdf (Page 96-101)