ndangalı̧́ri̧
tard wámíbukira amákalá wo ndangalı̧́ri̧ vous vous souvenez des braises assez tardivementndeke
adv. bien wı̧́kalé ndeke assieds-toi bienNdibíto
(rad. Ndibito) n. nom propre donné à unenfant né pendant la fuite liée à une guerre.
Le terme signifie ‘fuite’ du verbe eritibíta
‘fuir’
Ndiríya
n. AndréNdóni̧
n. Antoinendulinduli
(rad. ndulinduli (-L%)) adv. très rempli ekitirí kyoswı̧́re ndulinduli le panier est très rempli, au point que la nourriture qui se trouve au-dessus peut se déverser par terrendú̧mbû̧
(rad. ndu̧mbúu) complètement nu ni̧mú̧kali̧ ali̧ ndú̧mbû̧ c’est une femme qui est complètement nue
Ndú̧ngo
(rad. Ndu̧ngó) n. nom chronologique donné au septième enfant de sexe masculin ou féminin, qui est censé être le dernier-né de la famille Syn. : Kátú̧ngoneryó neryo
adv. immédiatement kw’ánámálw' ı̧́násá neryó neryo il est alors venu immédiatement
neryo neryó...
(rad. nerio (-L%)) alors ámáby’ábi̧hı̧́ká, nery' ámágotséra après qu’il soit
arrivé, il s’est alors endormi
nga
comme, si ali nga Kámbale il est comme Kambale ngá tu̧nalyagendá lú̧bá, tunálwandi̧hiká oko sáhâ si nous étions partis plus tôt, nous serions arrivés à tempsNgabhu̧lyéri̧
n. Gabrielnganábî
(rad. -ngánabii) adj. beaucoup Halí mbene sínganábî il y a beaucoup de chèvresngéndo
(rad. ngendo) fois. Le mot dérive du verbe eri-génda ‘aller’ et il est employé comme multiplicatif ngendó kabiri deux fois erigenda ngendongéndo aller plusieurs fois Var. : ngendongéndongererê
(rad. N-ke-reree) adv. sans nuages obú̧tu̧kú̧ bwábyá ngererê le ciel était clair, sans un seul nuage. Le terme dérive de eríkyâ (-ké-) ‘faire jour’Ngeri̧kóri̧
n. Grégoirenginga
quand bien même, même si ná nginga unálwéré u̧káthu̧mi̧kâ quand bien même tu es malade, tu continues à travailler Var. : ná ngingangoko
(rad. nga oko) comme, ainsi que anási̧Kámbale ngokw’ âbyá ínabírigul’
amatúnda il sait que Kambale avait déjà acheté les fruits anásı̧́ ngoko Kámbale akándyasá mu̧nábwı̧́re il sait que Kambale viendra aujourd’hui
ngongotê
(rad. ngongotee) adv. Vide. Le terme est employé dans l’expression eritengá ngongotê puiser la bière de la calebasse tout en montrant aux gens présents que c’est videNgori̧kóri̧
(rad. Ngorikorı̧́) n. GrégoireNgosi̧
n. Augustini
v. c’est nı̧́ mú̧kalı̧́ múkulu c’est une femme âgéenı̧́bhwâ
alors, mais Syn. : nı̧́kwâníbyâ
(rad. nibía) alors, dans ce cas, en faitnı̧́kwâ
alors, maisníndi
c’est qui ?Noro
n. NorbertNtónde
(rad. Ntondé) n. nom propre d’un espritnya 132 obu- supérieur. Selon les recherches de
Kavutirwaki, il est le fils de la déesse Nyabingi, l’esprit de l’abondance, et son sanctuaire s’appelle éngórwê
nya
(rad. nya-) particule signifiant ‘mère de’Kámbale, nyaKámbale Kambale, la mère de Kambale
Nyábátende
(rad. Nyabáténde (-L%)) n.Nom propre signifiant la mère des circoncis.
Traditionnellement, les adolescents d’un même âge étaient rassemblés en un lieu éloigné des profanes, femmes ou tout mâle incirconcis, et de préférence dans la brousse où les jeunes gens vivaient reclus en compagnie des initiateurs. C’est au cours de cette réclusion qu’on initiait les jeunes gens aux mystères de la vie (initiation sexuelle) et qu’on pratiquait à vif la circoncision dans un ensemble d’entraînements ascétiques pour former le jeune homme. C’était une véritable école. Si l’enfant qui naissait durant cette période était une fille, on lui donnait le nom de Nyábátende ‘la mère des circoncis’ et si c’était un garçon, on l’appelait Kátende.
Nyábingi
(rad. nyabíngi (-L%)) n. nom propre signifiant ‘mère de l’abondance’ donné à l’enfant né au temps de l’abondance. Il faut distinguer celle-ci de Nyábingi, l’Esprit supérieur féminin de l’abondance. La fille qui manifeste les signes révélateurs de sa présence est médium, porte son nom et entretient sa présence au sein de la famille. Il arrive aussi que Nyabingi fasse connaître, par les songes ou l’intermédiaire d’un médium, le désir qu’une fille à naître lui soit vouée. Les parents sont obligés alors de donner son nom à la première fille qui naîtranyamahindi
(rad. -nyamahindi (-L%))Var. : abonyamahindi n. 1/2 une personne avec de très larges hanches (litt. : ‘la mère des hanches, l’origine des hanches’)
Nyamuhanga
(rad. nyamuhanga (-L%)) n.Dieu, le dieu suprême chez les Nande. Le terme vient de deux autres : nya ‘la mère’, erihangíka ‘créer’. Il est donc la mère de la création, l’origine de la création
nyána
mot employé comme insulte wáyírá mo na nyáná! ngangándi̧kú̧lakya vous semblez plaisanter avec moi ! Je vais vous frappernyasi̧
(rad. nyasi̧ (-L%)) exclamation qui signifie‘sais-je !’ u̧kándı̧́ryá ki̧ nage nyasi̧ que mangerez-vous ? Le sais-je ? (litt. : ‘moi je sais !’)
Nyási̧
n. Ignacenyi̧ki̧sı̧́yâ
(rad. -ki̧si̧yáa) Var. : u̧ki̧sı̧́yâ, etc. v.être sur le point de. C’est un verbe défectif.
Seul le marqueur du sujet est préfixe au verbe haki̧síyá bíro bisatú íniagénda il ne reste plus que trois jours pour qu’il parte
nyı̧́ri̧ngyê
(rad. nyí ri i̧ngye) mais. Litt. : ‘sic’était moi’. D’autres formes sont áliyê ‘si c’etait lui’, tú̧li̧twê ‘si c’était nous’. Toutes ces formes peuvent se traduire par ‘mais’
nyiwíte
(rad. -wité) Var. : uwíte, awíte, tuwíte, muwíte, bawíte v. verbe défectif signifiant‘avoir’. Il est formé du marqueur de sujet et du radical -wíte
nyóko
(rad. nyoko) Var. : abonyóko n. 1/2 ta mère nyokw’ áyi̧réhi où ta mère est-elle allée ?nyókólúme
(rad. nyokólúme) Var. : abonyókólúme n. 1/2 oncle maternel (litt. :‘la femme homme’
Nzáma
(rad. Nzama) n. 9 nom propre signifiant‘le malheureux, le pauvre’. Il est donné à un enfant mâle né au moment où ses parents traversaient une crise économique
Nzánzu
(rad. -nzanzú) Var. : enzánzu n. 9/10 le premier enfant mâle Syn. : Kanyerê;Kámúha, Palúku, Balúku̧
Nzéli̧
n. AnselmeNzeréka
(rad. Nzereka) n. nom propre donné au troisième enfant mâle Syn. : Kaseréka, Kábúhahya, Máte, Kámatênzi̧
le bruit du grand tambourNzúbâ
(rad. Nzubáa) n. nom propre donné à l’enfant qui naît après un autre enfant mort, et qui pour ainsi dire le remplace ou le fait renaître. Les Nande croient à la réincarnation. Donc celui qui est décédé renaît en son frère cadet ou en sa sœur cadette Syn. : Kátsuba, MúsubáhôNzyábakê
(rad. -Nzyábakê) n. nom propre donné au septième enfant de sexe féminin et qui signifie nyi̧-ki̧-sı̧́gá bákê ‘il m’en reste peu’, un euphémisme pour dire ‘je n’en aurai plus beaucoup’. On donne ce nom à l’enfant qu’on croit être le dernier à naître ou qui précède le cadet de la familleO - o
obhulafô
(rad. -lafoo) n. 14 plafond (emprunt au français)óbhwosélyâ
(rad. -óselı̧́a) Var. : óbhosélyâ n. 14 un type d’arbre (ce mot est probablement un emprunt)óbólo
(rad. -olo H) n. 14 la douceur de caractèreobóngo
(rad. -bongó) n. 14 la cervelleobu-
(rad. -bu-) préfixe nominal -bu- de la classe 14 indiquant la façon de faire quelque chose ou la récompense relative à cette action.óbúba 133 obu̧gı̧́lı̧́gi̧li̧
Cette récompense consiste la plupart du temps en un morceau de viande ou une portion de nourriture supplémentaire à la ration ordinaire. Ce préfixe aussi peut indiquer le lieu
óbúba
(rad. -uba H) n. 14/6 la peur, la crainte, une extrême révérenceobú̧balya
(rad. -báli̧a (-L%)) n. 14/6 le médicament (litt. : ‘ce qui fait échapper, ce qui sauve’)obúbámbê
(rad. -bámbée) n. 14 l’étalage de la peauobúbátsi
(rad. -bátsi) n. 14/8 le médicament, le remède, le poison. Ce terme fait penser aux écorces d’arbres que l’on taille avec la hache et que l’on utilise comme médicament, spécialement pour le lavage de l’estomac et pour guérir plusieurs sortes de maladies dont on croit que l’origine est liée à des toxines situées dans l’estomacobúbhese
(rad. -bhése (-L%)) n. 14 les restes de pâte qui sont collés dans la marmiteobubhóndê
(rad. -bhondée) n. 14 la relation des frères et sœurs, d’un conjoint, le repas offert à cause de cette relation Obubhóndebhóndê l’exagération dans le profit qu’on tire du fait d’avoir cette relation, d’être frères ou sœurs d’un conjointobú̧bhu̧nê
(rad. -bhúnee) n. 14 une entorse Syn. : obú̧bhu̧ni̧ki̧reobú̧bhu̧ni̧ki̧re
(rad. -bhú̧nikire (-L%)) n. 14/6 une entorse Syn. : obú̧bhu̧nêobúbî
(rad. -bíi) n. 14 caractère de ce qui est mauvais, méchant, laidobú̧bi̧sóbı̧́so
(rad. -bı̧́so) n. 14/6 secrètement, en cachette eríryá bú̧bi̧sobi̧so manger en cachetteobubóndo
(rad. -bondó) n. 14/6 palmier, raphiaobúbóno
(rad. -bóno) n. 14 le ricin émbóno, esyómbóno ricin, grains pour la fabrication de l’huile de ricinobúbugu
(rad. -búgu (-L%)) n. 14/6 le régime de bananes plantains, le bananier eríbugu la banane plantain ekísáká ky’obúbugu une main de bananes plantainsobubúya
(rad. -buya) n. 14 la beauté du corps, un bel aspect physiqueobudingo
(rad. -dingo (-L%)) n. 14 rachitisme Syn. : obumenzemenzeobudo
(rad. -do (-L%)) n. 14 champignon, sorte de champignon comestible poussant sur les troncs d’arbre dans la forêtobúdúndê
(rad. -dúndée) n. 14 le fait de faire le mouvement de ressort, le fait pour une femme (grosse en général) de faire trembler son postérieur en marchantobúduwê
(rad. -dúwee) n. 14 un type de serpentobúgábane
(rad. -gábane (-L%)) n. 14 scission,le fait de faire scission ou de se partager une
chose à plusieurs, la récompense donnée pour une scission ou un partage
obu̧gábi̧
(rad. -gabi̧) n. 14 le partage, la divison entre plusieurs, la récompense donnée à la personne qui partage (normalement la personne qui est chargée de partager un morceau de viande entre plusieurs autres personnes s’attribue un morceau supplémentaire et prétend que c’est la récompense pour son travail)obúgága
(rad. -gágá) n. 14 les habitudes, les manièresobú̧gáli̧
(rad. -gálı̧́) n. 14, 6 Var. : amágáli̧ la souffrance, la peine. Le terme est généralement utilisé au pluriel, amágáli̧. Cependant, pour les peines et souffrances d’ordre moral, on utilise amáligo. amágálı̧́w'omútwê les maux de tête
obúgáli
(rad. -gálí) n. 14 empreinte de piedobugánda
(rad. -Ganda) n. 14 Ouganda.L’Ouganda (pays d’origine des Nande) d’où ils sont sortis au XVIIe siècle à la suite d’une grande disette causée par les sauterelles venant du Sahel. Les Nande s’en allèrent à la recherche de nouvelles terres arables et vinrent s’installer sur le territoire actuel
obugánda
(rad. -gandá) n. 14 le célibat Syn. :obusímbi
obu̧ganyı̧́ri̧
(rad. -ganyiri̧) n. 14 pitié, pardon omútimá w’obu̧ganyı̧́ri̧ un cœur plein de pitié, un cœur miséricordieuxobú̧gasu̧
(rad. -gásu̧ (-L%)) n. 14/6 la royauté, le sultanatobúgáta
(rad. -gáta) n. 14 paresse. Faire la grasse matinée est aussi considéré comme une manifestation de paresse (ne pas pouvoir se lever tôt pour commencer le travail). En général, les Nande se lèvent au premier chant du coq (vers 5 ou 6 h) pour commencer les travaux des champs ou commencer un long voyage. Comme le soleil se lève tôt, il faut qu’on le devance avant qu’il ne vienne ramollir l’organismeobu̧gémbi̧
(rad. -gembi̧) n. 14 récompense donnée à la personne qui coupe les cheveuxobúgéndero
(rad. -géndéro (-L%)) n. 14 laprocédure pour réussir eriminy’oko mundú kw’obúgéndero savoir comment s’y prendre avec quelqu’un
obúgére
(rad. -géré) n. 14 l’intelligenceobú̧gérya
(rad. -gerı̧́a (-L%)) n. 14 la récompense donnée à la personne qui goûte à la nourriture pour voir si elle est à point (récompense consistant généralement en un petit morceau de viande ou en une autre partie de la nourriture). Le terme s’applique aussi pour un partenaire (surtout une femme) qu’on envoie pour tester si elle fait bien l’amourobu̧gı̧́lı̧́gi̧li̧
(rad. -gilı̧́gíli̧ (-L%)) n. 14 le silenceobugóma 134 obuhyâ
obugóma
(rad. -goma) n. 14/6 juillet, moisdédié aux Bi̧to. Selon Kavutirwaki, leurs proverbes sont : (a) amáligw’akámbalaya ngóhe ‘la misère fait habiller d’un fil’. Il signifie qu’à force d’être miséreux et dans l’extrême pauvreté, on finit par ne plus rester qu’avec un seul fil mince de son habit qu’on avait quand on était dans l’abondance ; (b) ów’ óbuno bwangú bukámugobolerâ ‘qui a la parole facile, parlant de tout facilement et de n’importe quelle manière, cela lui attire des ennuis’. Ceci signifie que le silence est d’or
obugómbe
(rad. -gombé) n. 14 la servitudeobú̧gú̧li̧
(rad. -gúlı̧́) n. 14 la vente, la récompensequ’on donne à celui qui a réussi à nous procurer à bon prix une denrée rare
obú̧gú̧lya
(rad. -gúli̧a (-L%)) n. 14 prix de la venteobúguma
(rad. -gúma (-L%)) n. 14 l’union, la solitude, le fait d’être enfant unique ou d’être seul dans une affaireobugúndâ
(rad. -gundáa) n. 14 le fait d’être sous la juridiction d’un chefobu̧gu̧ru̧gú̧ru̧
(rad. -guru̧guru̧) n. 14 étrangeté, banditisme, comportement bizarre lek’obu̧gu̧ru̧gú̧ru̧ cesse le banditismeóbuha
(rad. -ha H (-L%)) n. 14 rival omú̧kalı̧́w’óbuha la femme rivale
obúhaga
(rad. -hága (-L%)) n. 14 le camp des lépreux. Ce sont les colonialistes qui ont introduit l’habitude de placer les lépreux dans des camps. Autrefois, ils restaient dans leurs familles et vivaient sans discrimination aucune, même lors des repas communautaires où l’on mangeait avec les mainsobúháka
(rad. -háká) n. 14 la discussion eríkub’obúháka discuter en paroles sans en venir aux mainsobúhákáháka
(rad. -hákáháká) n. 14 la façon de discuter indéfinimentobúháko
(rad. -hák-o) n. 14/6 la mamelle d’une femelle (animal) en gestation ou donnant le seinobu̧hangámi̧
(rad. -hangami̧) n. 14 la paix, la récompense donnée au conseillerobu̧hangı̧́ki̧
(rad. -hangiki̧) n. 14 la création, le fait de créer. La récompense attribuée à celui qui nous a créés (notamment les sentiments de reconnaissance sans cesse adressés à Dieu pour avoir créé l’univers)obuhángwa
(rad. -hangúa (-L%)) n. 14 la prédestination éri̧ná ly’obuhángwa le nom dédicace, le nom de prédestinationobúhanya
(rad. -hánya (-L%)) n. 14/6 le malheur búhanya bwage malheur à moi obúhanya sı̧́bu̧lw’ ohóbwáyi̧re le malheur ne quitte jamais l’endroit où il s’est installé (litt. : ‘le malheur ne vient pas de là où il estallé’)
obúhanyahanya
(rad. -hányahanya (-L%)) adv. 14 d’une manière très malheureuseobúhára
(rad. -hárá) n. 14 relation parentaleentre une personne et son ou ses neveux, fils du frère. Ces neveux peuvent se lancer de grosses injures impunément
obú̧hasi̧
(rad. -hási̧ (-L%)) n. 14 malheurobú̧hasyô
(rad. -hási̧o) n. 14/6 le malheurobúhatatanê
(rad. -hátatanee) n. 14 étroitesse,le fait d’être à l’étroit. Tout incident venant de ce fait
obúhému
(rad. -hémú) n. 1/2 le fait d’être pingre, l’avariceobuhére
(rad. -here) n. 14/6 la galeobúherê
(rad. -héree) n. 14/6 le sacrificeobú̧herú̧ki̧
(rad. -héruk-i̧) n. 14 les noces.Lorsque la future mariée quitte le toit paternel et se rend dans la maison nuptiale, elle est accompagnée de toute sa famille et de tous ses amis et amies. Durant le trajet, on danse, on chante
obuhigulíro
(rad. -higuliro) n. 14 endroit de dépôt omondá símuli buhigulíro il n’y a pas de dépôt dans le ventreobúhíma
(rad. -hímá) n. 14 une maisonnette dans les champs où l’on sacrifie aux esprits, par extension, le temple, l’égliseobú̧hı̧́ngi̧
(rad. -híngi̧) n. 14 nourriture pour les travailleursobúholerwa
(rad. -hólerua (-L%)) n. 14/6 le veuvageobúholo
(rad. -hólo (-L%)) n. 14/6 la paix, la tranquillité, le calme. Pour dire au revoir, on utilise le terme búholo ou bien u̧si̧gálé búholo ‘reste en paix’, ugéndé búholo ‘pars en paix’obúhongolê
(rad. -hóngolee) n. 14 action de dépecer une bête sans lui briser un osobu̧hóti̧
(rad. -hotı̧́) n. 11/14 le haricot. C’est la nourriture de base chez les Nandeobú̧hû̧
(rad. -hú̧u) n. 14 le froidobúhugu
(rad. -húgu (-L%)) n. 14 l’amitié oyú̧ni̧tasi̧gá búhugu celui-ci est un visiteur qui tient à partir après qu’il a mangé plusieurs poules partout où on le reçoit
obúhula
(rad. -húla (-L%)) n. 3/4 vermine qui habite dans un trou dans le sol Syn. : omúswâobuhulúla
(rad. -hulula) n. 14/6 la chaîneóbu̧hwa
(rad. -u̧hua H (-L%)) n. 14/6 la jalousie(notamment entre co-épouses chez le polygame), le fait d’être des neveux, la relation qui se crée entre une personne qui vit en concubinage avec celle qui est légalement mariée syátáhı̧́bwê, agendi̧re okó bu̧hwa elle n’est pas mariée, elle est allée seulement cohabiter avec un homme qui était déjà marié
obuhyâ
(rad. -hia) n. 14/6 la fosse creusée dansobúhya 135 obúkérê la forêt pour attraper le gibier erítoger’omo
buhyâ tomber dans une affaire, une situation difficile dont on ne sait pas sortir. Litt. :
‘tomber dans une fosse’
obúhya
(rad. -hía (-L%)) n. 14 une blessure résultant d’une brûlureobúhyê
(rad. -híe) n. 14 la brûlure (lésion produite sur le corps sous l’action de la flamme, de la chaleur ou de quelque chose de chaud)obú̧hyô
(rad. -hı̧́o) n. 14 le troupeau d’animaux (domestiques ou sauvages)obukâ
(rad. -bukaa) n. 14 l’amitié óbu̧kálw’omó bundi buká bu̧kánokay’ óbundi. Ce qui vient d’une relation d’amitié renforce une autre amitié. Ceci se dit d’un cadeau que l’on reçoit et que l’on envoie chez une autre personne. C’est, par exemple, lorsqu’on reçoit plusieurs calebasses de bière. On préparera des cadeaux pour celui qui a envoyé la bière, mais le récepteur de ces calebasses de bière peut en envoyer ailleurs, question de renforcer son amitié avec cette tierce personne
obukágáti
(rad. -kagátí) n. 14 les écaillesobúkalakalirê
(rad. -kálakaliree) v. 14 la force,l’entêtement
obú̧kalángi̧
(rad. -kálangi̧) n. 14 une récompense donnée à la personne qui a grillé quelque chose et qui consiste généralement en une portion supplémentaire de ce qu’elle a grilléobúkalê
(rad. -kálee) n. 14/6 la force, la sévérité, la méchanceté, l’intransigeanceobúkáli
(rad. -káli) n. 14/6 la force physique, la méchanceté obúkalí bw’etába la force du tabacobúkalihê
(rad. -kálihee) n. 14 l’amertume, le goût de trop salé obúkalihé bw’ ebyályá bwámátum’íbitásíha l’amertume de trop saler ôte sa saveur à la nourritureobú̧kali̧hya
(rad. -kálih-i-a (-L%)) n. 14/6 l’amertume ou le fait de mettre trop de sel dans la nourriture, ou encore le don malheureux de rendre toute nourriture que l’on touche amère et immangeable omú̧kaly’oyú̧ awíté kı̧́kalı̧́hya cette femme rend amère toute nourriture sur laquelle elle met la main
obúkalikáli
(rad. -kálikáli) n. 14 résistance, entêtement omúkalíkáli le têtu, l’intraitableobúkama
(rad. -káma (-L%)) n. 14/6 le faitd’être roi ou chef. Le territoire sur lequel on règne comme un chef. La royauté. La dîme que l’on reçoit de ses sujets du fait qu’on est chef ou roi
obúkamáta
(rad. -kámatá) n. 14/6 bananeobú̧kamú̧li̧
(rad. -kámul-i̧) n. 14 le prix qu’ondonne au brasseur pour son action
obukánga
(rad. -kangá) n. 14 la toile d’araignéeobúkanga
(rad. -kánga (-L%)) n. 14/6 sorte de jeu qui exige un partenaire Syn. : entebha, eyi̧sı̧́mbi̧obúkánga
(rad. -kángá) n. 14/6 sorte de jeu qu’on appelle en swahili « Mángulâ », la toile d’araignéeobúkangírâ
(rad. -kángiráa) n. 14 chaleur provenant du feuobú̧kángi̧ri̧rya
(rad. -kángiriri̧a (-L%)) n. 14 professorat Syn. : -ig-is-i-a (-L%) obwı̧́gi̧syaobú̧kangı̧́rya
(rad. -kángirı̧́a (-L%))n. 14/6 la beauté éclatante
obukanyiramunga
(rad. -kanyiramunga (-L%)) n. 14/6 une pile de choses déposées les unes sur les autresobúkányirámunga
(rad. -kányíramúnga (-L%)) n. 14 une pile de beaucoup deobúkárame
(rad. -káráme (-L%)) n. 14/6 unegrande colère, la force avec laquelle on agit violemment sur un autre
obúkatanê
(rad. -kátanee) n. 14 la séparation, le divorceobukatarakatara
(rad. -katarakatara (-L%)) n. 14 le vagabondageobúkatikanê
(rad. -kátikanee) n. 14 la façon de tendre quelque chose (un arc, par exemple)obú̧kátsi̧
(rad. -kátsi) n. 14/6 le fait d’êtremartyr
obúkatulê
(rad. -kátulee) n. 14/6 la façon de séparer deux choses intimement liéesobúkê
(rad. -kée-) n. 14 la petitesse (de taille) obúké síkíréma la petitesse de taille n’est pas un handicap obúkébúké bwíwe bu̧labı̧́ryê son amaigrissement dépasse la mesure, il est trop maigreobúkébúkê
(rad. -kébúkée) n. 14/6 amaigrissement obúkébúké bw’ íwe bu̧labı̧́ryê son amaigrissement est exagéré, il est trop maigreobúkébúkê
(rad. -kébúkée) n. 14 rougeole Syn. : obúsérwêobúkehê
(rad. -kéhee) n. 14 le fait de diminuer de volume ou de quantitéobukekéra
(rad. -kekera) n. 14/6 une racine comestibleobukénde
(rad. -kendé) n. 14 amaigrissement au niveau des hanches Syn. : obwínaobúkengê
(rad. -kéngee) n. 14 respect, égardobúkenyulirê
(rad. -kényuliree) Var :emíkenyulirê n. 14, 4 la façon de couper ou de détacher une carotte de maïs. Un propriétaire du champ récolte ses carottes de maïs bien autrement qu’un voleur de carottes de maïs. Dans ce cas, on utilise le pluriel, car ce sont deux façons différentes de récolter
obúkérê
(rad. -kérée) n. 14 la récompensedonnée à celui qui a égorgé (la chèvre) et qui consiste en un petit morceau de viande qu’on lui donne pendant le repas communautaire, en supplément de sa part habituelle
obúki, óbúki 136 obukwa
obúki, óbúki
(rad. -úki) n. 14/5 miel erisiháng’obúki être délicieux comme le miel Syn. : omusónge
ng’obúki être délicieux comme le miel Syn. : omusónge