amalémbo
(rad. -lembó) n. 6 une sorte de danse relativement facileamalénda
(rad. -lenda) n. 6 les raies, les rayuresamálengeneku̧
(rad. -léngeneku̧ (-L%)) n. 6 la quatrième qualité de la fabrication du vin de bananes. Cette dernière qualité porte aussi le nom de la rivière la plus proche ou la mieux connue : obhú̧thágû̧ pour la région de Mutwanga, obu̧nyabhelû̧ pour la région de Beni, omútinga pour la région de Musyenene, ekísalala pour la region de Butembo. Bref, cela signifie qu’on a passé toute la rivière dans le reste des bananes brassées pour obtenir un vin qui ne l’est que de nom et d’odeur Syn. : enyamêamalhonga
(rad. -lhonga (-L%)) n. 6 arrangement de dispute, la paixamalhû̧
(rad. -lhu̧u) n. 6 le milletamáli
(rad. -lí) n. 6 la droite omundú syálihandik’ omómálembe, akáhandik’omomáli on n’écrit pas avec la main gauche, mais avec la droite
ámali
une exclamation qui s’emploie lorsque quelqu’un trébuche sur quelque choseamalı̧́ba
(rad. -li̧ba) n. 6 l’eauamáligo
(rad. -lígo (-L%)) n. 6, 12 la souffrance, la peine. Káligo est un nom donné à un enfant né après un accouchement fort difficile et périlleux pour la mère ou bien après une succession d’enfants mort-nés. Ce nom est aussi donné à un enfant naissant alors que le pays connaît beaucoup de difficultésamálikire
(rad. -álikire (-L%)) Var. : omwálikire n. 3/6 une eau bouillie, une eau portée à très haute températureamálíro
(rad. -líro) n. 6 champ destiné à la culture des produits vivriersamálule
(rad. -lúle (-L%)) n. 6 une surprise. Le terme est utilisé dans l’expression obúsaki ní málule (litt. : ‘la pratique de la médecine traditionnelle est toujours une surprise’).Lorsqu’on va chez le guérisseur ou le féticheur, on ne trouve pas nécessairement ce à quoi on s’attendait ou que l’on avait prévu.
C’est en quelque sorte une surprise grâce à la sorcellerie
amalu̧syô
(rad. -lusi̧o) n. 6 enlèvement, pardon amalu̧syó w’ amalólo le pardon des péchésamalwâ
(rad. -lua) n. 6 le combat, la bagarre, leconflit
amámba
(rad. -ambá (-mambá)) Var. : esyomámba n. 6, 10 crocodile (emprunt au swahili)amambarı̧̂
(rad. mbarii̧) n. 6 tromperie, jonglerie akákola ebindú bíwé by’omomambari̧ masamasâ il fait des choses dans la tromperie
amamboto
(rad. -mboto (-L%)) n. 6 une coiffuredes femmes qui consiste à tresser les cheveux en laissant des rayures sur la tête eriluk’
amamboto tresser une coiffure avec des rayures dans les cheveux
amambú̧mba
(rad. -mbu̧mba) n. 11/6 les feuilles (de bananiers ou sortes de larges feuilles de brousse avec lesquelles on recouvre la marmite d’aliments)amánaku
(rad. -náku (-L%)) n. 6 l’envie de manger de la viandeamandagáli̧
(rad. -ndagali̧) n. 6 eauamandarakwâ
(rad. -ndarakua) n. 6 bière à base de maïs Syn. : amantharakwâamangâ
(rad. -ngaa) n. 6 sorte de jeu eringâ la noix sèche que l’on emploie pour jouer le jeu appelé amangâamángúla
(rad. -ngúlá) n. 6 sorte de jeuamángúlhâ
(rad. -ngúlháa) n. 6 sorte de jeuamangungu
(rad. -ngungu (-L%)) n. 6 largesfeuilles dont on se sert pour couvrir les toits des maisons dans les régions de la plaine
amángwende
(rad. -ngúende (-L%)) n. 6l’alcool
amánı̧́nâ
(rad. -nı̧́naa) n. 6 eau prélevée de l’eau surchauffée pour la préparation de la pâte.Selon Kavutirwaki, on ne peut se laver avec cette eau malgré sa chaleur agréable car cela porte malchance, parfois même malheur
amantharakwâ
(rad. -ntharakua) n. 6 bière àbase de maïs
amánú̧na
(rad. -nú̧ná) n. 5/6 la graisse dans un animalamánú̧ni̧a
(rad. -nú̧nı̧́a (-L%)) n. 6 la graisseamanyotha
(rad. -nyotha (-L%)) n. 5/6menottes (emprunt au français ‘menottes’)
amásabu̧
(rad. -sábu̧ (-L%)) n. 6 le lait(d’animal). Le lait humain porte le nom de amábére Syn. : amátê, amátsíyirwa, amábú̧yi̧ahi̧a
ámasakalê
(rad. -sakalee H) n. 6 plante médicinaleamásákwa
(rad. -sákúa (-L%)) n. 6 les aissellesamasáláli
(rad. -salálí) n. 6 un rayon lumineuxamasása
(rad. -sasá) n. 5/6 jeunes pousses depomme de terre
amásasa
(rad. -sása (-L%)) n. 5/6 la sève Syn. : amátsitsiamasáta
(rad. -sata) n. 6 la danse, le jeu, l’amusementamaséka
(rad. -seka) n. 6 le rire, bruyant le plus souventamaséka
(rad. -seka) n. 6 plante médicinaleamásélya
(rad. sélı̧́a (-L%)) n. 6 à l’aube, très tôtle matin eríhend’ omo másélyâ commencer le voyage très tôt le matin
amasénga
(rad. -senga) n. 6 les oreillonsamásígo
(rad. -sígo) n. 6 grains pour la pépinièreamasi̧ndáno
(rad. -sindanó) n. 6 examens (emprunt au swahili)amasi̧ndú̧ka 9 áyô
amasi̧ndú̧ka
(rad. -sindu̧ka) n. 6 danse enl’honneur des morts. Seules les femmes exécutent cette danse. Le mot peut aussi signifier le tambour accompagnant la danse en l’honneur du décès d’une femme.
aması̧́nı̧̂
(rad. -si̧níi) n. 6 la machine (emprunt au français)amásóngolya
(rad. -sóngoli̧a (-L%)) n. 3/6 eau filtrée, eau pureamasû
(rad. -suu) n. 6 l’urine námákw’ amasû j’éprouve la nécessité d’aller urineramasú̧la
(rad. -su̧lá) n. 6 envie de manger de la viandeamasúlhúbha
(rad. -sulhúbhá) n. 6 moustache avec de longs poilsamátamba
(rad. -támba (-L%)) n. 6 une compétition, une course qui consiste à voir qui va arriver le premieramatándê
(rad. -tandée) n. 6 la saliveamátangwa
(rad. -tángua (-L%)) n. 6 compétitionamátê
(rad. -tée) n. 6 le lait de vache ou de chèvreamatendére
(rad. -tendere) n. 6 la boue sur laquelle on glisse obú̧sú̧ bw’omú̧sonı̧́ ni matendére la figure des beaux-parents est un terrain glissant ; en d’autres mots, il ne faut jamais regarder les beaux-parents de face (peut-être parce qu’on risque de tomber amoureux de sa belle-mère)amatengéra
(rad. -tengera) n. 6 type de plante, grandes herbesamathalhâ
(rad. -thalhaa) n. 6 un matelas (emprunt au français)amathékâ
(rad. -thekáa) n. 6 le beurreamathóngô
(rad. -thongóo) n. 6 un village abandonné, des habitations en ruineamathori̧
(rad. -thori̧ (-L%)) n. 6 ictère, le patient a des yeux jaunâtresamathorı̧̂
(rad. -thorii̧) n. 6 jaunisse, ictèreamathu̧ngú̧lhu̧
(rad. thungulhú̧) n. mycoseamati̧bı̧́ti̧
(rad. -tibiti̧) n. 6 eau (terme dérivé duverbe eritibíta ‘courir’, l’eau est considérée sous sa forme fluide
amatitíro
(rad. -titiro) n. 6 une sorte de danse pendant laquelle on trémousse des épaulesamátoléro
(rad. -tólero) n. 5/6 de la nourriturepour les esprits. Ce sont des mottes de pâte qu’on met quelque part et que les rats mangent, mais on interprète leur disparition par le fait que ce sont les esprits qui les ont mangées.
amátsandê
(rad. -tsándee) n. 6 les souffrances physiques ou morales naloli̧ry’ okó mátsandê j’ai beaucoup souffert (litt. : ‘j’ai vu sur les souffrances’)amátsáro
(rad. -tsáro) n. 6 les hanchesamátsitsi
(rad. -tsítsi (-L%)) n. 6 la sèveamatsíyirwa
(rad. -tsiyírua (-L%)) n. 6 lait Syn. : amásabu̧amátû
(rad. -túu) n. 6 maladie des orteils ; la grêleamatúngu
(rad. -tungú) n. 6 vin de palmeamátwatwâ
(rad. -túatua) n. 6 maladie desorteils
amátwê
(rad. -túe) n. 6 grêle hatóyı̧́ré mátwê il y a de la grêle qui est tombée Syn. : amátwâamayélê
(rad. -yelée) n. 6 intelligence,malignité ni mundú w’ amayélê c’est une personne intelligente, c’est quelqu’un de malin
amayoga
(rad. -yoga (-L%)) n. 6 eauambú̧ki̧
(rad. –ambu kı̧́) Quoi ? (litt. : ‘on dit quoi ?’)ambwee
(rad. ambwee (–L%)) il était une fois.C’est de cette façon que l’on commence un conte ambwee, hábyá múlumé múgumá ínawíté mbene yíwe il était une fois, un homme avait sa chèvre
áménge
(rad. -enge H) n. 6 l’intelligence (opposée à la stupidité), la malignitéaméni̧
(rad. -menı̧́) n. 6 souffrance (emprunt au swahili « meni ». naloli̧ry’ oko méni̧ j’ai beaucoup souffert (litt. : ‘j’ai vu la souffrance’)améru̧
(rad. -eru̧) n. 6 envie de manger de la viande ou du poissonáméru̧
(rad. -eru̧ H) n. 6 envie de manger de la viandeasi̧
(rad. asi̧ (-L%)) v. savoir, connaître. C’est un verbe défectif. L’infinitif est erimínya ‘savoir’et il se conjugue ainsi : nyi̧nâsi̧ je sais, u̧nâsi̧
tu sais, anâsi̧ il sait, etc. asi̧ eri̧gendy’
omúthoka il sait bien conduire une voiture nyi̧nákwasi̧ je te connais
áti
(rad. -tí) verbe défectif qui consiste en l’emploi du marqueur du sujet avec la copule -ne ‘être’ suivie du marqueur du sujet et le thème -ti, le tout signifiant ‘comment suis-je, comment es-tu’, etc. nyiné nyíti, uné úti, ané áti, tuné túti, muné múti, bané báti comment suis-je, comment es-tu, comment est-il, comment sommes-nous, comment êtes-vous, comment sont-ils ?ati, uti
(rad. -ti (-L%)) v. verbe défectif composé du marqueur du sujet et du radical -ti et qui signifie ‘dire que’ indi, uti, ati, tuti, muti, bati je dis que, tu dis que, il dit que, nous disons que, vous dites que, ils disent queátyátyátyâ
(rad. -tíá) comme cela akály’átyátyátyâ il peut manger n’importe quoi
áyô
un mot d’exclamation áyô mú̧sı̧́ngo. kandiú̧sı̧́bi̧ré hayi parbleu ! Où est-ce que tu as été toute la journée ?
B - b
Bahámwı̧́ti̧
(rad. Bahamúi̧ti̧) n. 2 nom propre signifiant ‘on donne à l’assassin’. Ce nom stigmatise l’ingratitude de certains membres de la famille du conjoint ou des voisins qui ne sont jamais reconnaissants des bienfaits rendus par la mère ou le pèreBáhwere
(rad. Bahúere (-L%)) n. 2 nom propre donné à un enfant qui naît après une succession d’autres enfants morts Syn. : Kabu̧tı̧́rwáki̧, Li̧nalyábúta, Kabáhwerebatáhi
n. 2 chers amis. C’est le pluriel de táhi. Lemot a un usage plutôt exclamatif. Il ne peut pas s’employer comme sujet d’une phrase, par exemple, tout comme en français batáhi mwáse mú̧ngwati̧kaye chers amis, venez m’aider
batámi̧
n. 2 parbleu !, marque d’exclamation. Ce n’est vraiment pas un nom mais plutôt le pluriel de támi̧. kwé batámi̧ símulísalá mwagéndá parbleu ! Est-ce que vous ne pouvez pas finalement partir !bhámú̧hwâ
peut-être bhámú̧hw’ ômú̧kali̧wíwe syámwánzi̧re peut-être que sa femme ne l’aime pas
bhási
assez, c’est assez. C’est suffisantBhelenzyâ
n. PélagieBhenwâ
n. Benoîtbhi̧li̧bhi̧li̧
idéophone silence complet ı̧́wabu̧gá náye. bhi̧li̧bhi̧li̧ tu lui parles. Silence complet, il ne répond pasBhirinâ
n. BernardBhi̧ri̧sı̧́ta
n. BrigitteBhíritha
n. Berthebhóndê
(rad. bhondée) n. 1/2 beau-frère, belle-sœur, le frère de l’époux. Par contre, la sœur de l’époux est nommée omúlámubhwélê
seulement un hakiri kindú kíguma kiti bhwélê il n’y a plus qu’une seule choseBíndu
(rad. -Bindu) Var. : Kabíndu n. 8, 12 nompropre chez les Nande signifiant ‘celui de l’abondance’ donné à l’enfant né en temps d’abondance. Si c’est une fille, on l’appelle Nyábingi (‘la mère de l’abondance’)
bíngaha
(rad. -ngáha (-L%)) aussi grand que ceci Var. : kíngaha, lúngahabíngáhi
(rad. -ngáhí) combien Halí mbene síngáhi combien de chèvres y a-t-il ?bíngahô
(rad. -ngáhoo) cela suffitbínganábî
(rad. -ngánabíi) beaucoup tuli bandu bánganábî nous sommes beaucoup de gensBi̧nzéndi̧
n. VincentBı̧́ra
n. nom propre donné à l’enfant de sexe féminin né en second lieu Syn. : Kábirâ, Katsirá-Bwéngebíri , bwíri
(rad. -birí-) un infixe du perfectifabı̧́ri̧hı̧́ka, abwı̧́ri̧hı̧́ka il est déjà arrivé (l’emploi de bwíri est moins commun)
bi̧rwi̧rwı̧̂
adv. difficilement erilangira bi̧rwi̧rwı̧̂voir difficilement
bísalangonto
(rad. bisálangoto (-L%)) le désordre eríbyá bísalangoto être mal tenu, être mal habillé, mal peignébı̧́sı̧́sa
adv. superficiellement erilima bı̧́sı̧́sa travailler superficiellement, en négligeant certaines parties du champbi̧so bi̧róri̧
(rad. -rori̧) des yeux flous awíté bi̧so bi̧róri̧ il a des yeux flousbolóbólo
(rad. bolobólo) doucement, lentement, avec modération et mesurebugogóno
(rad. -gogono) n. 14 à jeun erisiba bugogóno rester à jeunbusâ
(rad. busaa) pour rien erı̧́kwa busâ mourir pour rienbusâ, kisâ
(rad. -saa) adj. seul, nu Ngándíry’obundu busâ je mangerai la pâte seule (c’est-à-dire, je mangerai seulement la pâte) Indi busâ (nyiri busâ) je suis nu, je suis les mains vides
busana
(rad. busana (-L%)) car, à cause de Syn. : kusangwâbúsengereme
(rad. búsengereme (-L%)) adv. tordu kyámágendá búsengereme il est tordu (litt. ‘il marche tordu’)buta
(rad. buta (-L%)) Var. : óbuta adv. sans óbutahinga le fait de ne pas aller aux champsbútébutyâ
adv. autrement ú̧ndi̧ge táhi wage!bútébutyá ı̧́ni̧ngákú̧si̧gá n'eriyigender’
éwetu accepte-moi mon cher ! Autrement je t’abandonne et je m’en vais chez moi.
bútsíra
(rad. butsírá) sans ngátambá bútsíra kisoméko je me promène sans une chemisebutyâ
(rad. butia) peut-être maintenant butyábámáhi̧ka probablement qu’ils arrivent maintenant
buyíra
(rad. -yira) Var. : buyirayíra n. 14 pour rienBwámbale
(rad. Buambále (-L%)) n. nom propre donné à l’enfant de sexe mâle né en second lieu après un enfant de même sexe. Il est surtout utilisé en Uganda chez les Konjo, c’est-à-dire les Nande de l’Uganda Syn. : Kómbi̧, Kákómbi̧, Kámbale, Kámbasu̧bwibya
(rad. bui̧bya (-L%)) oubli olúholó luwíté bwibya la mort provoque l’oublibwı̧́ha
(rad. -i̧há) n. 14 à jeun erisiba bwı̧́harester à jeun