(janvier) ne saurait nous prédire tout ce qui se passera le long de son déroulement. Ce début d’année est comme un endroit que l’on débroussaille pour en faire une cour
erihemúka
(rad. -hemuk-) v. éprouver une honte publique à cause d’une attitude, un geste, acte ou vêtement indécent, être embarrassé Syn. : erı̧́hu̧tahú̧taerihemúla
(rad. -hemul-) v. trans. déshonorereríhénda
(rad. -hénd-) v. partir très tôt le matin,partir avant l’aube
erı̧́henenge
(rad. -hénenge (-L%)) Var. : amáhenenge n. 5/6 la poliomyéliteeríhenengúka
(rad. -hénenguk-) v. être brisé en plusieurs morceaux, avoir les membres brisés de fatigueeríhenengúla
(rad. -hénengul-) v. trans. briser en plusieurs petits morceaux, frapper en battanterihenenúla
(rad. -henenul-) v. rendre ridicule en public, déshonorer en dévoilant par exemple un défaut de quelqu’un qui était jusqu’alors inconnu du publiceríhenéra
(rad. -héner-) v. trans. frapper violemment en écrasant la victime sous un poids quelconque nery’ámáhener’omwátsi, ámáhener’omwátsi et alors il raconta la nouvelle, il raconta la nouvelle d’une manière pathétiqueeríhengéka
(rad. -héngek-) v. mettre de travers, écartereríhengéma
(rad. -héngem-) v. intr. incliner. Ne pas être droit, être incliné. Se dit d’un arbre qui ne pousse pas droit, ou d’un projectile qui n’atteint pas son objectiferíhengemúla
(rad. -héngemul-) v. redresser ce qui était courbéerı̧́ henı̧́a
(rad. -héni̧-) v. intr. être blanc, être propre. Se dit du corps humain qui, grâce à certains produits, devient clair, se dit aussi de tout ce qu’on lave et qui devient propreeríhénya
(rad. -hény-) v. raconterl’invraisemblable, casser eríheny’omwátsi raconter une histoire avec force eriheny’
omúndu frapper quelqu’un
erihéra
(rad. -her-) v. trans. planter,semereríhéra
(rad. -hér-) v. intr. se perdre, périr,s’égarer
eríhéra
(rad. -hér-) v. sacrifier Syn. : eríheréraerı̧́hére
(rad. -héré) n. 5/6 le tilapiaeríhérê
(rad. -héree) n. 5/6 un type de poisson syn. : eri̧kokêerı̧́ herebú̧ka
(rad. -hérebu̧k) v. avoir un ventre vide à cause de la faimerı̧́ herebu̧kyâ
(rad. -hérebuki̧-) v. rendre le ventre vide à cause de la faimeri̧ herebyâ
(rad. -herebi̧-) v. déplacer les objets à l’extérieur afin de tuer les souris se trouvant dans la maison. Cette coutume étaitrégulièrement pratiquée par les agents sanitaires du temps colonial
eríheréka
(rad. -hérek-) v. trans. placer dans le champ un objet qui agit par magie contre le voleur ngándikúheréka táhi mon cher, je t’arrangeraierı̧́ herekereryâ
(rad. -hérekereri-) v. placer un contrefort à un objet pour l’empêcher de tombererı̧́heréko
(rad. -héreko) n. 5/6 un épouvantail.Objet parfois composite et effrayant que l’on place dans le champ afin que des voleurs ne touchent pas aux fruits (moisson) du champ.
On peut le faire comme ceci : on place dans un ensemble de pailles un os quelconque, un crâne d’homme, et d’autres objets avec ces os : une petite houe usée ou une serpette usée, des morceaux de haillon, etc.
erı̧́ herekyâ
(rad. -héreki̧-) v. placer momentanément son bétail chez autrui pour qu’il s’y multiplie et y prospère. Ainsi, on évite de susciter la jalousie de ceux qui nous verraient trop riche en bétail. Lorsque le bétail s’est ainsi développé, l’éleveur a droit à un certain nombre de têtes d’animaux ngándı̧́hereky’ éngoko yagy’ eyi̧ je vais placer cette poule chez autrui pour qu’on l’élève là-baseríheréra
(rad. -hérer-) v. trans. sacrifier eríherera Nyamuhangá y’émbené nyéru sacrifier au Dieu créateur une chèvre blancheerı̧́ hereranı̧́a
(rad. -hérerani̧-) v. être dans levoisinage de ábahererénı̧́é bakáwati̧kanayâ les voisins s’entraident nyi̧hererénı̧́é n’omúsyakúlu je suis dans le voisinage de mon vieux ‘papa’
erı̧́ hereryá
(rad. -héreri̧-) v. trans. mettre quelque chose dans la main de quelqu’un, donnererı̧́héro
(rad. -héro) Var. : amáhéro n. 5/6 (on utilise plutôt le pluriel amáhero) le cimetière. Il est situé dans un bosquet. Celui-ci est supposé hanté par tous les esprits des morts qui y rôdent. On a peur d’aller au cimetière seul. Parfois on offre des sacrifices sur les tombes, surtout lorsqu’il s’agit du cimetière d’un chef. On y tue des poules ou des chèvres. Il est supposé que les esprits des trépassés sucent ce sang. On laisse sur la tombe les ustensiles que le défunt utilisait de son vivant car, dans le monde des esprits, ils continuent à utiliser leurs propres ustensiles.Sur la tombe, on plante un arbre appelé omugóma comme signe distinctif de l’endroit où repose un tel ou un tel
eríherúka
(rad. -héruk-) v. intr. aller dans la maison nuptiale, se marier. Après l’achèvement de la dot, au soir du jour fixé, un cortège formé des membres des deux familles et de tous les amis des futurs épouxerı̧́heryâ 64 eri̧hi̧mbu̧kála se forme, ces derniers en tête, et progresse à
partir de la maison paternelle de la fiancée vers la résidence du futur mari. On chante, on danse, on proclame dans les chants les qualités de l’un et de l’autre. Pendant ce temps, et longtemps encore après la fin du cortège, la tante maternelle de l’homme se tient à côté de la jeune fille, lui transmet conseils et façons d’agir dans sa nouvelle vie de mariée, sans oublier certaines techniques pratiques relatives à l’acte conjugal qu’elle va devoir faire pour la première fois. Car à la fin de la procession, lorsque la jeune fille entre sous le toit du jeune homme, en ce moment précis, le mariage est conclu. Donc, comme ils vont devoir faire leur première union matrimoniale, si la jeune fille est encore vierge, le drap blanc sur lequel ils dorment sera inévitablement taché de rouge. Ainsi, au lever, tous les anciens du village attendent à l’extérieur pour être témoins de la virginité de la mariée. Si tel est le cas, le jeune homme sera obligé de récompenser les parents de sa jeune femme. Il leur payera une chèvre pour avoir aussi bien su garder la virginité de leur fille. Cette description concerne uniquement le premier mariage entre un jeune homme et une jeune fille
erı̧́ heryâ
(rad. -hér-i̧-) v. trans. perdre quelque chose ou quelqu’un, aller très loin de manière qu’on ne vous retrouve pluseríhésa
(rad. -hés-) v. trans. forger, travailler leerihéta
fer (rad. -het-) v. produire des fruitserihetúka
(rad. -hetuk-) v. intr. monter, grimper, escalader erihetuk‘'obwíruka escalader une montéeeri̧hı̧̂
(rad. -hii̧) n. 5 moisissureerı̧́hı̧́ga
(rad. -hı̧́ga) Var. : amáhı̧́ga n. 5/6 les pierres du foyer. Le foyer est constitué de trois pierres entre lesquelles on allume et alimente le feu sur lequel on pose la marmiteeríhíga
(rad. -híg-) v. trans. chassereríhíga
(rad. -híg-) v. vouloir, souhaiter eríhig’erigénda vouloir partir eríhigir’ ówundí y'etsémê souhaiter le bonheur à quelqu’un
eríhíga
(rad. -híg-) v. trans. nettoyer (le caca del’enfant)
erı̧́ hi̧gahi̧ganı̧́a
(rad. -hígahigani-) v. chasser partout, ne pas laisser quelqu’un en paixerihigukála
(rad. -higukal-) v. intr. se retirermomentanément pour laisser passer un autre
erihigúla
(rad. -higul-) v. trans. changer quelquechose de place, pour qu’il y ait un espace libre Syn. : erihihúla
eri̧ hı̧́ha
(rad. -hi̧h-) v. intr. être pâle (en parlant du teint)eri̧ hı̧́ha
(rad. -hi̧h-) v. devenir non tranchanteríhíha
(rad. -híh-) v. trans. nettoyer l’enfantquand il a fait caca Eríhih’ ómwána
nettoyer l’enfant Syn. : eríhíga
erihihúla
(rad. -hihul-) v. trans. changer quelque chose de place, pour qu’il y ait un espace libre kúmbe úlyahihula ebı̧́tu̧mbı̧́by’ omonzíra il serait mieux d’enlever les chaises du passage Syn. : erihigúla
eri̧ hi̧hyâ
(rad. -hihi̧-) v. rendre non tranchant eri̧hi̧hy'omuhámba rendre un couteau non tranchanteri̧ hı̧́ka
(rad. -hi̧k-) v. intr. arriver, ensorceler eri̧hi̧k’ oko múndu ensorceler quelqu’un.L’ensorcellement est considéré comme une possession du sorcier par son esprit sur la personne ensorcelée. Par exemple, quand on souffre d’une hémiplégie, on dit que le sorcier est venu s’installer dans une partie de votre corps et que c’est pour cela que cette partie est paralysée. Ainsi donc, l’esprit envoie son double, son esprit (identique à lui-même)
erı̧́hi̧ka
(rad. -hı̧́ka (-L%)) n. 5/6 le foyer où l’on prépare la nourritureeri̧ hi̧kahi̧kána
(rad. -hi̧kahi̧kan-) v. intr. être au complet, convenir parfaitementeri̧ hi̧kána
(rad. -hi̧kan-) v. se convenir i̧ngye n’omu̧kály oyú̧ twámáhi̧kána cette femme et moi, nous nous convenonseri̧ hi̧keréra
(rad. -hi̧kerer-) v. dire les quatre vérités à quelqu’un d’une manière tranchante et assez sècheeri̧ hi̧kyâ
(rad. -hiki̧-) v. épouser, se marier Syn. : eri̧tahyâeri̧ hi̧kyâ
(rad. -hi̧ki̧-) v. recevoir des visiteurs eri̧hi̧ky'abagéni̧ recevoir des visiteurseri̧ hi̧máta
(rad. -hi̧mat-) v. trans. presser, masser,frictionner eri̧hi̧mat’okugúlu masser la jambe
erihímba
(rad. -himb-) v. intr. s’annoncer (se dit de la pluie qui s’annonce) émbu̧lá yámâhímba la pluie s’annonceeri̧ hı̧́mba
(rad. -hi̧mb-) v. trans. bâtir, construire.Voici comment on construit un mur en pisé : (a) on plante des pieux ou des sticks de bois dans des trous assez profonds (b) autour des pieux on lie des paires de roseaux de part et d’autre (c) dans l’espace vide entre les roseaux et les sticks de bois on met de la boue (d) on égalise toute la surface en enduisant le tout avec une autre quantité de boue plus molle (e) quand le tout est bien sec, on l’enduit avec du kaolin ou de la chaux bien blanche (f) on construit une petite clôture de roseaux de plus ou moins un mètre de hauteur pour empêcher les chèvres de venir se frotter contre les murs et les détériorer
erihimbíka
(rad. -himbik-) v. ressentir un début de maladie, un début de fièvreeri̧ hi̧mbu̧kála
(rad. -hi̧mbukal-) v. intr. se démolir enyú̧mba yage yi̧ri̧mu̧hi̧mbu̧kálaeri̧hi̧mbú̧la 65 eríhobóla ma maison commence à se détruire
eri̧ hi̧mbú̧la
(rad. -hi̧mbul-) v. démolir eri̧hi̧mbu̧l' enyú̧mba démolir une maisonerihína
(rad. -hin-) v. échouer olugendólwámâhína le voyage vient d’échouer, il n’aura plus lieu
eri̧ hı̧́na
(rad. -hi̧n-) v. trans. débarrasser les tripes de leur bouse (en pressant les intestins entre les doigts de haut en bas)eri̧ hı̧́na
(rad. -hi̧n-) v. avoir une figure triste, fâchéeeri̧ hı̧́nda
(rad. -hi̧nd-) v. trans. cogner, fermer, être le dernier (en fermant le rang) eri̧hi̧nd’okugulú kwokwi̧bwê cogner le pied contre une pierre eri̧hi̧nd’ olú̧yi̧: fermer la porte eri̧hi̧nd’ omulóndo fermer le rang, en étant le dernier
eri̧ hi̧ndána
(rad. -hi̧ndan-) v. trans. rencontrer, être au complet esyómbene syámáhi̧ndána les chèvres (de la dot) sont au completeri̧ hi̧ndanı̧́a
(rad. -hi̧ndani̧-) v. trans. obtenir lenombre requis nabírísalá nahi̧ndani̧a esyómbené sy’ omu̧tahyô j’ai finalement obtenu le nombre requis de chèvres pour la
erihindúka
dot (rad. -hinduk-) v. intr. devenir, changer enyamá yámáhinduka múndu l’animal devient un hommeerihindúla
(rad. -hindul-) v. trans. retourner, mettre dans l’autre sens Syn. : eríbindúlaeri̧ hi̧ndú̧la
(rad. -hi̧ndul-) v. trans. ouvrireri̧hi̧ndu̧l' omulángo ouvrir la porte
erihínga
(rad. -hing-) v. trans. échangererı̧́hi̧nga
(rad. -hı̧́nga (-L%)) n. 5/6 une dent superposée suite au fait que l’on a eu peur d’arracher la dent de laiteríhínga
(rad. -híng-) v. aller au champ pour cultiver ou pour récolter, aller exécuter n’importe quel travaileríhínga
(rad. -híng-) v. faire sien. Se dit des poisons ou des médicaments homéopathiques eríhing’obúti chercher un poison eríhing'obú̧baly’ óbw’ ekı̧́kú̧ba chercher un médicament pour traiter la poitrineeríhingána
(rad. -híngan-) v. être condamné à cause de námáhingana ná mú̧kalı̧́ wage je suis condamné à cause de ma femme. On m’en veut, par exemple parce qu’elle est très belleeri̧ hi̧nganı̧́a
(rad. -hingani̧-) v. trans. s’échanger tu̧kándi̧hi̧ngani̧ esyómbene nous allons échanger des chèvres eri̧hi̧ngani̧ olukímba échanger un habiterı̧́ hi̧nganı̧́a
(rad. -híngan-i̧-) v. condamnereríhingíra
(rad. -híng-ir-) v. aller au champeríhingir' emólı̧̂ aller au champ
eri̧hi̧ngohı̧́ngo
(rad. -hi̧ngohi̧ngo) n. 5/6 un grand troupeau awíty’ eri̧hi̧ngohi̧ngó ly’esyómbené n’esyondê il possède un grand troupeau de chèvres et de bovinserihingukála
(rad. -hingukal-) v. se tenir à l’écart un momenterihingúla
(rad. -hingul-) v. disculpererihiníra
(rad. -hinir-) v. intr. faire un faux pas en marchant, marcher clopin-clopanteri̧ hi̧noléra
(rad. -hi̧noler-) v. trans. piétiner, écraser sous les pieds ou sous les doigts, écraser quelque chose avec n’importe quoieri̧ hi̧nongóla
(rad. -hi̧nongol-) v. trans. écraserentre deux masses
erihíra
(rad. -hir-) v. intr. tonner obú̧tu̧kú̧bwámâhíra le ciel tonne
erı̧́hi̧ra
(rad. -hı̧́ra (-L%)) Var. : amáhi̧ra n. 5/6 le pus ekirondá kyámâsá mó máhi̧ra la plaie produit du puserı̧́ hı̧́ra
(rad. -hı̧́r-) v. mettre, placer, déposer erı̧́hi̧r’ enyúngú y'okó lı̧́ko mettre la marmite sur le feu Syn. : erítékaeríhiri
(rad. -híri (-L%)) n. 5/6 le crabe. Les Nande ne mangent pas en général ce crustacé et on a tendance à considérer les ethnies de la plaine, comme les Mbuba, Talinga, Pere, Pakombe, arriérées car elles se nourrissent de ces crustacéserihiríka
(rad. -hirik-) v. trans. essayer, oser, tenter de erihirik’ eri̧hı̧́mba essayer de construireerı̧́ hi̧ri̧ki̧rı̧́ra
(rad. -hı̧́rikirir-) v. soutenir, empêcher de tomber en mettant un appui erı̧́hi̧ri̧ki̧ri̧r’ enyúngu mettre quelque chose contre la marmite pour l’empêcher de tombereríhiririkána
(rad. -híririkan-) v. être empresséde faire quelque chose
erı̧́ hi̧ri̧ri̧kanı̧́a
(rad. -híririkani̧-) v. presser quelqu’un de faire quelque chose rapidement Syn. : eríhalíkaerı̧́ hi̧syâ
(rad. -hı̧́si̧-) v. trans. brûler, avoir de la boisson ahi̧sı̧́rye bisyá bíngáhi combien de calebasses de bière a-t-il obtenu ? (litt. :‘combien de calebasses a-t-il brûlé’) erı̧́hi̧sy’
óbwabu̧ avoir de la boisson
erı̧́ hi̧syâ
(rad. -hı̧́si̧-) v. trans. être en ovulation, en parlant des animaux comme la chèvreerı̧́ hi̧syâ
(rad. -hı̧́si̧-) v. trans. chasser un sorciererı̧́hi̧sy’ omu̧loyı̧́ w'oko mulhongo chasser un sorcier du village. Pour cela, on brûlait tout simplement sa case
erı̧́hi̧ta
(rad. -hı̧́ta (-L%)) n. 5/6 un grand coup de venteríhíta
(rad. -hít-) v. intr. avoir la diarrhéeeríhitána
(rad. -hítan-) v. se fâcher, être en colèreerı̧́ hi̧tanı̧́a
(rad. -hítan-i̧-) v. trans. mettre encolère
erihitúka
(rad. -hituk-) v. intr. monter, escalader, grimper Syn. : erihetúkaerı̧́ hi̧tyâ
(rad. -híti̧-) v. donner gratuitementeríhóba
(rad. -hób-) v. mendier de la nourriturede porte à porte Syn. : erihóba, eríhópa
eríhobóla
(rad. -hóbol-) v. trans. frapper. Lasignification originelle du mot est : retirer le
erı̧́hodokyâ 66 erihubikiríra prépuce du pénis ubyáhó ngándikúhobóla
reste là, je vais te taper
erı̧́ hodokyâ
(rad. -hódoki̧-) v. faire le creux de l’abdomenerihóha
(rad. -hoh-) v. être humideerihohóla
(rad. -hohol-) v. décortiquererı̧́ hohyâ
(rad. -hóhi̧-) v. rendre humideeríhokomóla
(rad. -hókomol-) v. jouer de la flûte avec beaucoup d’adresseeríhóla
(rad. -hól-) v. mourir, trépasser, décéder.On croit que l’on ne meurt pas réellement mais que l’esprit continue à vivre à côté du corps. La preuve en est qu’au cimetière on dépose les objets que le décédé utilisait (casseroles, assiettes, autres instruments ou objets). On lui offre aussi à manger
eríholána
(rad. -hólana) v. intr. s’apaiser. Se dit de la guerre ulinde mupáka olúhi luholánê attends jusqu’à ce que la guerre s’apaiseeríholéra
(rad. -hól-er-) v. trans. aimer beaucoup(litt. : ‘mourir pour’) námáholer’ oko musík’
oyu̧ j’aime vraiment beaucoup cette fille (litt. : ‘je meurs pour cette fille’)
eríholóka
(rad. -hólok-) v. devenir froid, devenir tiède Syn. : eri̧hu̧hi̧rı̧́raerı̧́ holokyâ
(rad. -hólok-i̧-) v. trans. refroidir, attiédirerı̧́ holyâ
(rad. -hól-i̧-) v. tuer, faire mourireríhóma
(rad. -hóm-) v. fermer à clé, fermer en utilisant le cadenas eríhomer’ ómwaná y’omonyú̧mba enfermer l’enfant dans la maison
eríhóma
(rad. -hóm-) v. trans. coller la boue eríhom’ epotó y’okonyú̧mba coller la boue sur le mur de la maisoneríhomahomána
(rad. -hómahoman-) v. intr. serrer (les plantes)eri̧ hombyâ (améso)
(rad. -hombi̧-) v. trans.tenir les yeux baissés par honte ou timidité
eríhomokála
(rad. -hómokal-) v. intr. se décollerenyú̧mba yabíríhomokalá kw’ epoto la maison a perdu la boue qui lui est collée
eríhomoléra
(rad. -hómoler-) v. détachereríhomoler’embwâ détacher un chien et le laisser partir
erihónda
(rad. -hond-) v. intr. pourrirerihondéra
(rad. -honder-) v. traiter un malade avec des pratiques et des méthodes traditionnelleseri̧hóndo
(rad. -hondó) n. 5/6 une varieté de crabeeri̧ hondyâ
(rad. -hond-i̧-) v. faire pourrirerihónga
(rad. -hong-) v. intr. se fâner, se flétrirerihongéra
(rad. -honger-) v. être fatiguéeríhongóka
(rad. -hóngok-) v. commencer unvoyage móngámúhongokererâ je suis venu très tôt le matin à cause de lui
erı̧́ hongokyâ
(rad. -hóngok-i̧-) v. faire partir, faire lever quelqu’un pour le voyageerihongóla
(rad. -hongol-) v. trans. enlever lapeau à une bête égorgée
eríhongóla
(rad. -hóngol-) v. mettre la bière dans des cruches très tôt le matineri̧ hongyâ
(rad. -hong-i̧-) v. faire fâner eri̧hongy’ olúkómá lw’oko mulíro faire faner une feuille de bananier sur le feuerı̧́ honı̧́a
(rad. -hóni̧-) v. trans. créer une crevasseou un pli sur un outil comme la houe, la serpette ou la machette
erı̧́ honı̧́a
(rad. -hóni̧-) v. intr. désirer sans nécessairement obtenir abandú banámú̧honery’ oko byályâ il y a des gens qui désireraient avoir de la nourriture (litt. :‘des gens sont en train de désirer sur la nourriture’)
eríhonóka
(rad. -hónok-) v. se blesser légèrement en produisant une égratignureeríhonokála
(rad. -hónokal-) v. perdre lacroûte de la blessure ekirondá kyámáhonokála la blessure perd sa croûte
eríhonóla
(rad. -hónol-) v. enlever la croûte surune plaie, relever le prépuce pour les incirconcis
eríhonongóka
(rad. -hónongok-) v. avoir des égratignures eyı̧́su̧ká yabíríhonongóka la houe a maintenant des égratignures, elle n’est plus tranchanteerı̧́ honongyâ
(rad. -hónongi̧-) v. trans. rendre peu tranchant erı̧́honongy’ eyı̧́sú̧ka rendre la houe peu tranchante omuhámba abíríhonongok’ omomabwê le couteau est devenu peu tranchant suite au fait qu’on l’a employé sur des pierreserihoromóka
(rad. -horomok-) v. parler d’une manière précipitéeerihoróra
(rad. -horor-) v. égratigner wámányíhoror’ omó nyala syagu tu m’égratignes avec tes ongles Syn. : eríharúraeríhóta
(rad. -hót-) v. intr. avoir de la jalousieeríhotóka
(rad. -hótok-) v. intr. dégonflereríhotóla
(rad. -hótol-) v. danser Syn. : erisátaerı̧́hotolê
(rad. -hótolee) Var. : amáhotolên. 5/6 la danse Syn. : amáhotole
erı̧́hotsyô
(rad. -hótsi̧o) n. 5/6 la laitue ; sorte d’herbe que l’on donne aux femmes ayant récemment accouché pour qu’elles aient beaucoup de lait Syn. : erı̧́botsyôeríhubahúba
(rad. –húbahub-) v. intr. fouinereri̧ hu̧bhelelyâ
(rad. -hu̧bheleli̧-) v. intr. regardercomme un malheureux, regarder avec le regard d’une personne malheureuse qui attend une aide quelconque u̧lwahó u̧káhu̧bhelelaya nábi sors de là, avec ton regard d’un malheureux qui attend de l’aide
erihubíka
(rad. -hubik-) v. trans. crier fort,chanter fort.
erihubikiríra
(rad. -hubikirir-) v. trans. se précipiter pour expliquer une chose sans en être informéerihubikiríra
(rad. -hubikirir-) v. crier fort,eri̧hu̧du̧dú̧ka 67 eri̧hu̧mbı̧́ka chanter fort erihubikirir’ olwímbo chanter
fort
eri̧ hu̧du̧dú̧ka
(rad. -hu̧duduk-) v. s’enfoncer dans un marais, s’enlisererı̧́ hu̧du̧dú̧ka
(rad. -hú̧duduk-) v. s’affaisser ekitaká kyámáhu̧du̧dú̧ka la terre s’affaisseeri̧ hu̧du̧du̧kála
(rad. -hu̧dudukal-) v. intr.s’enfoncer de soi-même
erihugúta
(rad. -hugut-) v. intr. s’enfuirerı̧́ hú̧ha
(rad. -hú̧h-) v. intr. avoir chaud (dans son lit)eríhúha
(rad. -húh-) v. se dit de la rivière, ou éventuellement de la pluie qui fait du bruit avec ses eauxeríhúha
(rad. -húh-) v. fuir, s’enfuireri̧ hu̧hi̧rı̧́ra
(rad. -hu̧hirir-) v. intr. être froid (se dit des liquides ou de l’atmosphère), être renfermé, réservé, timideeri̧ hu̧hú̧ka
(rad. -huhu̧k-) v. être empressé de faire quelque chose et cela, de manière précipitée et irréfléchie eri̧huhu̧ki̧r’ ebyályâ se précipiter sur la nourritureerihuhúla
(rad. -huhul-) v. drainer, traîner derrière soi pour débarrasser un lieueríhuhúla
(rad. -húhul-) v. trans. exécuter, faire avec courage eríhuhul' omu̧bı̧́ri̧ exécuter un travail avec courageeri̧ hu̧hú̧ma
(rad. -hu̧hum-) v. gonfler obu̧hóti̧bwámáhu̧hú̧ma les haricots gonflent
bwámáhu̧hú̧ma les haricots gonflent