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1.PRÉSENTATION

Michel, au moment de son interview en octobre 2007, est un instituteur de 33 ans qui enseigne depuis une dizaine d’années. La rencontre s’est déroulée dans sa classe. Il a suivi sa formation en Belgique et au Danemark puis a participé à la création d’une école libre confessionnelle à Bruxelles. Il a quitté l’enseignement entre 2003 et 2005 pour faire « tout autre chose » puis a repris une classe de 5ème-6ème primaire (enfants de 11-13 ans) dans une école privée confessionnelle. Il a toujours suivi régulièrement des formations continues autant sur des contenus didactiques que sur l’enseignement de la religion ou la relation avec les élèves en classe. Ce qu’il attend de ces formations, ce sont des éléments concrets et pratiques à appliquer en classe plutôt que des théories « difficilement assimilables ». Lors de ces formations, il déclare apprendre davantage en posant des questions et en interagissant avec le formateur et les autres participants qu’en écoutant des exposés théoriques85.

Sa foi religieuse est un moteur important dans sa vie et dans son travail quotidien d’enseignant. L’école privée dans laquelle il exerce est d’ailleurs centrée sur un enseignement chrétien86.

Ses compétences informatiques sont très bonnes, même s’il se définit lui-même comme un autodidacte. Lorsqu’il a des questions, il se tourne vers une collègue, directrice de son école, qui a une formation en informatique. Il a créé un                                                                                                                

84 Ce chapitre reprend en partie et augmente un chapitre de livre en voie de publication (Daele, A paraître).

85 À propos des formations continues qu’il a suivies, Michel déclare : « Donc, je crois vraiment qu’il y a les deux. Il y a des trucs que l’on va pouvoir appliquer parce qu’en fait on pose les questions qu’on a au quotidien et on reçoit des réponses tant avec le formateur qu’avec le groupe et puis il y a les autres où on se prend plein de théories et puis peut-être que dans 15 ans, quand on aura plus que ça à faire, on pourra digérer la théorie. »

86 « Il y a les principes bibliques que l’on veut vivre donc n’importe quel élève peut venir dans [notre école] mais au niveau des profs on veut des profs qui croient ce qu’ils enseignent. […] mais les enseignants sont [croyants] pour quelque part appliquer un projet plus qu’avec des mots, qu’il y ait une continuité entre ce qu’on met dans notre projet pédagogique et puis ce qu’on croit et puis la manière dont on le vit. »

site web en 1997 pour partager son travail d’enseignant essentiellement sous la forme de fiches de cours à télécharger. Il passe beaucoup de temps à travailler sur un ordinateur, soit en classe, soit à la maison. Il est abonné à la liste INSTIT depuis septembre 2002 et c’est la seule liste à laquelle il est abonné. Il lit les messages échangés tous les jours Il est le seul enseignant de son école à être abonné et il ne perçoit pas vraiment d’intérêt de la part de ses collègues même s’il leur fait passer de temps à autre un message de la liste qu’il trouve intéressant.

Son mode de participation à la liste a évolué au fil du temps. Il décrit cette évolution comme suit :

C’est difficile ça dépend des discussions qu’il y a dessus. […], il y a des choses auxquelles je ne réponds plus […] au début j’essayais de répondre à tout, […] j’ai un peu changé mon fusil d’épaule et puis au lieu de donner une information éventuelle à une question j’essaye plutôt de réagir quand j’ai une information disons valable que quelqu’un d’autre n’aurait pas forcément…

Le changement qu’il évoque dans sa façon de participer à la liste date vraisemblablement de février 2004 où un vif débat eut lieu à propos du contenu de son site web et de la définition qu’il y donnait de l’activité d’enseignement liée à sa foi religieuse. Sa définition avait été critiquée par un participant, Hervé, se déclarant athée et demandant que davantage de clarté soit apportée au site personnel de Michel quant à son lien avec une vision confessionnelle de l’enseignement. Michel avait accepté de mettre en évidence plus clairement sur son site qu’il exerçait dans une école confessionnelle. Après cet événement, il n’a plus participé qu’épisodiquement jusqu’en juin 2004. Puis il n’a plus posté de message pendant 14 mois, jusqu’en août 2005 où il annonce qu’il reprend une nouvelle classe et qu’il recherche quelques idées de leçons sur des sujets particuliers.

Cet événement, comme nous allons le voir plus loin, a marqué Michel.

Nous avons donc relu les messages originaux postés en février 2004 pour en faire un bef résumé. A cette époque (16 février 2004), Hervé, un participant régulier de la liste, poste un message où il s’interroge sur la définition du verbe « enseigner » donnée sur le site dont Michel est l’auteur. Dans ce message très court, Hervé porte simplement à la connaissance des autres membres qu’il a découvert cette définition sur ce site tout en se montrant un peu ironique : « Sur le site […], on trouve la défiition de ce qu'est enseigner. Je vous la donne en mille : […] ». Huit réponses sont postées suite à ce message. Les auteurs ont visité le site en question et soulignent la qualité pédagogique de celui-ci. Certains mentionnent que l’auteur du site a le droit d’avoir sa définition personnelle de l’acte d’enseigner même s’ils ne la partagent pas87. Cependant, ils regrettent que cette définition n’apparaisse pas clairement en visitant la page principale du site88.

                                                                                                               

87 « Définition déconcertante mais il faut savoir que ce site est destiné aux écoles chrétiennes.

Chacun est libre d'écrire sa définition d'enseigner. » (Message de JP, 16/02/2004)

88 « Même si j’admire le travail, la passion et la foi de notre colistier, je trouve aussi que le site […]

devrait afficher plus clairement son "identité chrétienne […]". » (Message de S, 16/02/2004)

Suite à l’intervention d’Hervé, Michel lui envoie un message privé pour expliquer sa position et éclaircir le fait qu’en créant son site, il ne pensait pas faire de prosélytisme mais simplement partager sa vision de son métier. À ce message privé, Hervé répond sur la liste en se disant athée et en exprimant son désaccord avec l’idée que l’activité d’enseignement puisse être définie au travers de la seule foi religieuse.

Suite à ces échanges, Michel modifie quelque peu son site web et publie sur la liste un message visant à appaiser le débat :

A la lecture des différents messages parus ces dernières heures, je ne veux pas rester passif ni non plus monter aux barricades.

Si je n'entends pas modifier mon opinion personnelle, issue comme cela a déjà été de ma foi […], je me fais un devoir de relever dans vos différents messages les erreurs de communication constatées sur mon site afin d'y mettre un maximum de clarté. En effet, il n'a jamais été mon but de duper qui que ce soit, ni de le faire entrer là où il ne le voulait pas.

(17/02/2004).

De ces échanges, Michel garde un souvenir quelque peu amer. Il dit s’être senti attaqué personnellement et n’avoir pas apprécié qu’Hervé réponde publiquement à son message privé. Par contre, il dit aussi s’être senti soutenu par certains autres membres de la liste et par le modérateur. Par la suite, Michel voit comme positif le fait que son site ait été visité par les autres membres de la liste et que sa vision de l’enseignement ait été clarifiée aux yeux de tous :

Donc après au moins quand j’envoyais des messages sur la liste on savait mon arrière-plan on savait tout et c’était bon. Ça c’est une chose. Deuxième chose, ça c’est [le modérateur] qui avait souligné en disant mais c’est un site comme un autre avec des propositions avec des idées pédagogiques […] (extrait de l’interview de Michel).

La façon dont il se représente la communauté (en 2007), son ambiance et les relations entre les membres est empreinte de cet épisode. C’est pourquoi nous le relatons pour bien comprendre l’expérience d’apprentissage de Michel au sein de la liste. Il apprécie l’ambiance générale mais trouve qu’un petit groupe de participants (ceux qui ont critiqué son site et dont fait partie Hervé) aurait tendance à essayer d’imposer leur point de vue aux autres, point de vue issu d’un mouvement pédagogique précis.

Alors je dirais tous les intervenants sauf quelques unités ça va très très bien dans le sens que l’on ose dire les choses et puis on reçoit des réponses correctes… Et puis il y en a quelques-uns qui certainement vivent dans un milieu scolaire très très différent et qui aimeraient quelque part que la terre entière fonctionne selon leur système qui est très minoritaire…

Michel a donc parfois le sentiment de ne pas avoir le droit de donner librement son avis et il semble se méfier de ce groupe de participants.

De façon générale, les objectifs de Michel en participant à la liste sont surtout de pouvoir poser des questions et échanger et débattre sur des sujets variés. Quand il a pris connaissance de l’existence de la liste, il a été très enthousiaste et s’y est inscrit tout de suite pour en devenir un des participants les plus actifs :

Quelque part c’était presque un rêve qui s’accomplissait parce que j’ai rêvé d’avoir ce genre de chose […]. C’était vraiment de pouvoir échanger… sur ce que l’on vivait et de pouvoir poser des questions et puis avoir des réponses. […] je trouve que c’est très intéressant […]. Poser une question, on a 5-10 réponses dans les 2-3 heures qui suivent voire les 24 heures […]. Je dirais que c’est intéressant et puis de pouvoir partager, échanger sur des thèmes.

Par la suite, ses objectifs ont quelque peu évolué. S’il voyait son activité du début comme recouvrant tout autant l’apport que la demande d’information sur la liste, il voit à présent davantage son rôle comme quelqu’un qui apporte des informations pertinentes aux autres.

Il a déjà rencontré deux autres participants de la liste : un lors d’un Salon de l’Education et un autre avec qui il a davantage sympathisé et qu’il rencontre de temps en temps car il est aussi auteur d’un site web pédagogique.

Dans le tableau suivant, nous présentons la fréquence de codage des différentes catégories d’analyse dans l’interview de Michel.

tableau 7 – Fréquence de codage de l'interview de Michel

Codes Totaux Totaux par csc-rpc1. Représentation personnelle de la communauté en tant

que groupe et en tant que lieu d’apprentissage 16 (10,2%) csc-ct1. Conditions techniques et représentations de ses

compétences techniques personnelles 15

(9,5%) csc-ps3. Sentiment d’appartenance à la communauté virtuelle 15

(9,5%) csc-rdd1. Représentations des caractéristiques socio-affectives des

discussions 14

(8,9%) csc-rpc2. Représentation de la composition de la communauté 13

(7,6%)

csc-cp1. Contexte de l’école 12

(7,6%) csc-cp2. Attitudes cognitives, sociales et réflexives 10

(6,4%) csc-rpc3. Valeur accordée aux interactions et aux résultats des

discussions 10

(6,4%)

csc-ps2. Projet personnel 9

csc-se1. Soutiens à la communauté 9

csc-cp3. Représentation de son développement professionnel 8

Codes Totaux Totaux par type d’analyse csc-rdd2. Curiosité suscitée par les discussions 4

csc-rdd3. Métacommunication 1

ANALYSE DE DISCOURS

Segments d’Orientation Thématique (SOT) 61

SOT polygérés 33

(54%)

SOT monogérés 28

(46%)

Segments de Traitement Thématique (STT) 114

STT C1. utilité perçue de la communication à distance 37 (32,5%) STT C2. réactions à la communication à distance 17

(14,9%)

STT B2. conditions de travail 15

(13,2%)

STT A1. définition de la pratique 13

(11,4%)

STT A3b. réalisation effective de la pratique 10

STT B3. métier d’enseignant 10

STT A2a. déterminants internes 5

STT A3a. préparation de la pratique en classe 3

STT B1. organisation du travail 3

STT A2b. déterminants externes 1

Types de discours 115

A1. discours interactif 82

(71,3%)

A3. récit interactif 32

(27,8%)

A2. discours théorique 1

Voix 104

B4. voix de l’auteur 70

(67,3%)

B1. voix du narrateur 25

(24%)

B2. voix des personnages 6

B3. voix sociales 3

Modalisations 115

C2. modalisations déontiques 43

(37,4%)

C3. modalisations appréciatives 29

(25,2%)

C4. modalisations pragmatiques 26

(22,6%)

C1. modalisations logiques 17

(14,8%)

Pour Michel, plusieurs conditions personnelles de participation à la communauté et d’entrée dans un processus de conflit sociocognitif semblent agir particulièrement :

• La présence sociale est la condition la plus perceptible dans l’interview : 21 occurrences, soit 13,4% du codage. Elle apparaît de différentes façons. Michel perçoit quelques groupes ou « clans » qui ont des idées ou opinions reconnaissables89. Il semble d’ailleurs se méfier quelque peu d’un certain groupe d’enseignants qu’il associe à une conception précise de la pédagogie90. En parlant de ce groupe, il fait d’ailleurs référence à l’épisode qu’il a vécu en février 2004. Cependant, il voit aussi la présence sociale d’autres personnes comme positive. Il les considère non pas comme un groupe mais comme des individus qui apportent des informations intéressantes dans les discussions91. Il précise même qu’il les considère comme des « connaissances virtuelles »92. Il a aussi rencontré personnellement au moins trois autres membres de la liste dont le modérateur en 2007.

Michel se montre aussi conscient que tous les participants à la liste ne poursuivent pas les mêmes objectifs93. Personnellement, il est intéressé par les questions et discussions qui portent sur les technologies en classe mais il sait que ça n’intéresse pas tout le monde et que d’autres listes de discussion sont spécifiquement dédiées à ce thème.

• Michel se représente la communauté INSTIT comme un lieu d’apprentissage (16 occurrences et 10,2% du codage). Pour lui, c’est un lieu où l’on peut trouver des informations rapidement quand on a une question précise mais où l’on peut aussi partager des expériences et échanger sur des thèmes précis94. Il voit même l’apport de la liste comme un bon complément aux formations traditionnelles d’enseignants95. Cependant, pour lui, ce qui                                                                                                                

89 A propos des questions techniques posées sur la liste et liées à l’usage d’un ordinateur « […] il y en a beaucoup qui trouvent c’est pas à ça que la liste devrait servir mais je trouve que c’est très intéressant ne fut-ce que de l’orthographe ou des trucs comme ça. » ou « et puis on sent que c’est toujours les mêmes courants. Certain je me demande même s’ils ont une classe vraiment. »

90 « Maintenant je ne veux pas dire que je lis leurs messages avec un certain à priori mais par contre une grosse question que j’ai, […] c’est que si la pédagogie Freinet donne des gens comme [Hervé] moi ça me poserait des questions parce que j’ai pas envie d’être comme lui et j’ai surtout pas envie que mes élèves soient comme lui… »

91 « […] il y avait M. il y a quelques mois qui envoyait toute une série de choses. » ou à propos d’un membre qui anime un site web d’exercices scolaires : « […] il a fait 34-35 ans de carrière dont au moins 15 peut-être le double en 5-6 donc toutes les activités qu’il met sur le site c’est des activités 5-6 donc quelque part il fait mon boulot. »

92 « Alors connaître, je dirais que tout le monde c’est des connaissances virtuelles. Donc c’est clair avec [le modérateur] on a échangé quelques mails hors liste aussi. Par contre, j’ai eu l’occasion d’aller […] voir MN. Bon on avait aussi pas mal de mails que l’on s’échangeait hors liste parce que je trouve qu’il fait un boulot excellent. »

93 « [Mon rêve] C’était vraiment de pouvoir échanger… sur ce que l’on vivait et de pouvoir poser des questions et puis avoir des réponses donc je dirais au niveau technique. Ce n’est pas un des objectifs de base ou disons il y en a beaucoup qui trouvent c’est pas à ça que la liste devrait servir mais je trouve que c’est très intéressant. »

94 « Poser une question, on a 5-10 réponses dans les 2-3 heures qui suivent voire les 24h parce que tout le monde n’a pas l’ordinateur dans sa classe et tout ça. Je dirais que c’est intéressant et puis de pouvoir partager échanger sur des thèmes. »

95 « Il y a tout… d’une certaine manière la liste peut être un palliatif à ce fossé qu’il y a entre l’école normale et la réalité d’une classe… »

semble être le principal vecteur d’apprentissage sur la liste est le débat argumenté96. Certains arguments échangés sont même de nature à le faire changer d’avis s’il les juge suffisamment pertinents. Il affirme même qu’ « une discussion n’est pas finie quand tout le monde est d’accord sur le même thème » : pour lui les débats peuvent perdurer et permettre des échanges approfondis qui peuvent aller jusqu’à un changement de conceptions97. Il souligne que pour un enseignant, c’est quelque chose qu’il n’est pas possible de réaliser seul98.

Michel explique aussi que certaines discussions en ligne, même anodines en apparence, peuvent l’amener à réfléchir à la façon dont il envisage son enseignement99.

• Les compétences techniques de Michel et son accès quasi permanent à un ordinateur connecté à Internet, à la maison ou en classe, constituent la troisième catégorie la plus représentée (15 occurrences et 9,5% du codage). Il se dit autodidacte en la matière même s’il a suivi une courte formation à l’usage d’un ordinateur au début de l’avènement d’Internet dans les écoles à la fin des années 90100. Il dit aussi avoir la chance d’avoir pour directrice une diplômée d’informatique à qui il peut poser des questions en cas de nécessité101. Il passe beaucoup de temps à travailler sur son ordinateur autant en classe qu’à la maison. Il déclare d’ailleurs travailler beaucoup de façon générale102.

Pour gérer sa lecture quotidienne des messages de la liste, il utilise dans sa messagerie électronique un filtre qui trie automatiquement ses courriers. Il les lit ensuite durant la journée quand il en a l’occasion, en classe ou à la                                                                                                                

96 « Mais sinon c’est la possibilité je dirais d’échanger des idées avec pour moi… […] une

discussion n’est pas finie quand tout le monde est d’accord sur le même thème […] donc je donne ma pierre qui peut être acceptée ou pas que je peux modifier au vu des autres avis qui sont donnés où je peux garder parce que je dirais les autres avis ne sont pas suffisamment pertinents à mon sens pour changer ma manière de faire. »

97 « […] donc je donne ma pierre qui peut être acceptée ou pas que je peux modifier au vu des autres avis qui sont donnés […] Il y a des vraies questions ouvertes, il y a d’autres questions où il faudrait qu’il y est beaucoup beaucoup de bons arguments pour que je change ma position de voir donc ça c’est plutôt au niveau philosophique. »

98 A la question « Donc vous mettriez en avant la diversité, la richesse peut-être de la liste si vous la présentez… ? », il répond : « Oui la possibilité d’ouverture en fait de voir autre chose parce que je suis convaincu qu’un enseignant n’a jamais tout vu tout seul. »

99 « Tout à fait, je cherche pas à avoir une unité au niveau de la liste donc ils pensent comme ça c’est bien. Il y a comme je disais tantôt des ingrédients qui peuvent être intéressants et que je prends. »

100 « En informatique, je suis tombé dedans. J’ai eu mon premier ordi quand j’avais 18 ans donc c’était un 2-86 légèrement boosté. Je n’ai jamais pris de cours donc j’ai passé des années à apprendre juste ce que j’avais besoin. J’ai toujours fait tous mes cours sur ordinateur […] »

101 « […] quand il y a des trucs que je ne comprends pas, plutôt que chercher 3 heures, je lui envoie un petit mail et puis voilà. »

102 « J’ai Internet à la maison, j’ai Internet là [en classe] en permanence. Les classes sont câblées.

Question : Si vous deviez plus au moins calculer le temps que vous passez à l’ordinateur et sur Internet pour préparer vos cours par exemple.

Michel : Je dirais en gros c’est le temps où je ne mange pas, le temps où je ne dors pas.

L’ordinateur c’est la première chose que j’allume le matin et puis la dernière chose que j’éteins le

L’ordinateur c’est la première chose que j’allume le matin et puis la dernière chose que j’éteins le