Comme
toutesles sécrétions physiolop,iques,lasécrétiondu
sucre dans le foie est soumise à certainesoscillationsfonctionnellesqu'ilest important de biencomprendre
afin de saisir les relations qui lient l'appai'eil hépatiqueauxautresappareilsorganiquesdu
corps. Il faut d'abord reconnaîtreque
lefoie constitueun
organeà fonctionsmul-tiples,car outrelasécrétion
du
sucre,que
nous avons découverte,ilpossède lasécrétionbiliaire,
connue
de toustemps, etilaprobable-ment
encore d'autres actions qui sont ignorées.Pour
lemoment,
nous auronsdonc
àrecherchers'ilyaun rapportentrelaformationdelabile et celledu
sucre.Ces deuxproduitsdu
foie,cheztouslesvertébrés,se tournent,pour
ainsidire,ledos dansleur excrétion; tandisque
labile est conduite dansl'intestinparlesvoiesbiliaires, lesucre,aucontraire, estmené
danslagrandecirculation par les veines hépatiques, quipeuvent
être considéréescomme
les conduits excréteursdu
principe sucré.Nous
examineronsensuites'ilestpossiblede déterminer aux dé-pens dequelsélémentsdu
sangchacune
decessécrétionsprend
nais-sance,etenfinnous terminerons par quelquesconsidérations générales sur les variations spécialesou
accidentellesque
peut éprouver cette fonctionglncogénique, chezlesanimaux
vertébrés.§[.ItcsoscllSaliocs<]cla fonctiosigliicogéaique«tufoieen rapport avecles clatâd'abstÎDCiiccoudedigestion.
La
production du sucredanslefoie n'estpas,àproprement
parler,une
fonction intermittente;car, à l'étatphysiologique,elles'accomplit toujours, et d'unemanière
continue,pendant
toutela durée de la vie.Cependant on
peut dire,engénéral,que
cettefonctionéprouveun
abaissementdansl'étatd'abstinence,etune
sortede recrudescence àchaque
périodedigestive.Abstinence.
—
Lorsqu'onexamine
le foie del'homme
et desani-maux
danslescirconstances ordinairesdelanutrition, c'est-à-dire aumoment
deladigestiyn,ou
dans l'intervalle dedeux
repas, onrea-65
contretoujoursdansletissu hépatique,etdanslesangquien sort,des quantitésnotablesdesucre. Maissialorson
soumet
lesanimaux
àune
abstinencecomplète, onvoitla matière sucrée diminuersuccessive-ment
danslefoieàmesure
qu'on seloignede
l'époque deladernière dififestion, et finirmême
pardisparaîtreentièrementsi l'abstinenceest suffisamment prolongée.Ilnefaudraitpas croireque
cettediminution etcette disparitiondu
sucre dans le foie sous l'influence de la pri-vationdalimentsdépende simplement
deceque
l'animal use etdétruit progressivement laquantitéde matièresucrée qu'il avaitformée
pen-dantsa dernière digestion.Je montrerai plus tard qu'il faut à peine quelques heuresàun
animalpour consommer
toute la quantitéde
sucre qu'il a dans le foie, desorteque
s'il n'en formaitplus, dèslelendemain
déjà, après vingt-quatre heures dejeûne,le tissu hépa-tique en serait dépourvu. Mais il n'en est point ainsi, parceque
dansl'abstinenceil se refaitencoredu
sucre auxdépensdu
sang qui traverseincessamment
le foie. Seulement, àmesuie que
le sanp s'use ets'appauvrit, par suite de l'absence de nourriture, la sécré-tion sucréedu
foiediminue
d'énergie, et finit, dansles dernières périodes de l'abstinence, par s'éteindrecomme
toutes les autres fonctions.Pendant
les premiers jours, la production sucrée dans lefoie semaintient encoreassezconsidérable, car surun
chien àjeun depuistrente-sixheuresj'aitrouvé i^',a55pour
loodesucredansle tissudu
foie,etsurun
autre chien àjeun depuis quatrejours le tissu hépatiquecontenait encoreo^',93pour
lOO.Dans
lesjours suivants, laquantitéde sucreformé
va en diminuant plus rapidement, pourne
cesser toutefois d'une manière complèteque
lorsque l'animal, après avoirperdu
lesquatredixièmes de sonpoids,éprouvelessym-ptômes de
l'inaniîion. Sur des chiens, des lapins ou des cochons d'Indemortsd'inanition,jen'aijamais rencontrédesucredansletissudu
foie; maissurdeux
chiens adultes à l'abstinencecomplète,l'un depuis quinzejours, et l'autre depuis douze jours (ce dernierchien buvaitdel'eau),j'ai trouvéencoretrèsévidemment du
sucre dansle foie.Chez
les chiens,la productiondu
sucre nes'arrête guèreque
troisjoursenviron avant la
mort;
seulement,quand on approche
de cettepériode de l'inanition, la quantitédesucrehépatiqueest exces-sivementfaible,etpour
fairelarecherchedu
sucredanslefoieàce mo-ment,on
devrasuivreleprocédé expérimentalque
j'aiindiqué,en ayanta
66
bien soin surtout de ne pas sacrifier les
animaux
par hémorrhagie, parceque
,danscegenrede mort,
lesangnon
sucré des organes ab^dominaux
voisins qui traverse le tissu hépatique,pour
s'écoulerau
dehors, lave, enquelque
sorle, l'organe, et luiemporte
la petite quantitéde
sucrequ'ilcontenait(i);ce quin'apaslienlorsqu'on sacri-fielesanimaux
parlasectiondu
bulbe rachidien ou parstrangulation.TjC
temps
nécessairepour que
laproductiondu
sucre dans le foie s'éteigne sous l'influencedel'abstinenceestvariable suivant l'âge et là Taille desanimaux,
leur classe, leurespèce,etleur faculté derésister plusou moins
longtemps à l'inanition.Parmi
les vertébrés, les oi-seaux sontlesanimaux
chezlesquels, dans des circonstances égales, la privation de nourriture éteint le plusrapidement
la productiondu
sucredansle foie. Ainsi,au bout de trente-sixou
quarante-huit heures d'abstinence, chez de petitsoiseaux, telsque
lesmoineaux,
le foie est déjàcomplètement dépourvu
de matière sucrée.Après
les oiseaux, viennentlesmammifères,
surtoutquand
ils sont jeunes.J'ai expérimentéà cepoint de vue surdes rats, des chiens,des chats et des chevaux.Chez
les rats et les lapins, il suffitde quatre à huit jours; chezleschiens, leschats et les chevaux,douze
à vingt jours pourque
le sucre disparaissecomplètement
dans le foie.Ce
laps detemps
peutdevenirmoindre
si,pendant
l'abstinence,on
faitprendrede
l'exerciceauxanimaux, ou
bien il peut êtreplus considérablesi,dansles
mêmes
circonstances,on condamne
lesanimaux
aurejios, enmême temps
qu'onleur fournitdel'eauàboire.Lesreptiles et les poissonssedistinguentdes
animaux
àsangchaud
parune
résistancebeaucoup
plus considérableaux
effets de l'absti-nence relativement à ladisparitiondu
sucre dansle foie. C'estainsique
des crapauds, des couleuvreset des carpes, présentaient encore cinqou
six semaines aprèsleurdernierrepas,du
sucre d'unemanière
trèsévidentedansletissudu
foie.Du
reste, l'augmentationdela tem-pératureambiante
actived'unemanière
évidente cette disparitiondu
sucre hépatique en accélérant, sans doute,lesphénomènes
nutritifs.L'abaissementdetempérature et l'hibernation agissentd'une
manière
inverse.(1)
On
pourrait,dansces cas,attribuerà Tabsticence l'absencedusucre dans le foie;c'estuneerreurquej'aicommisemoi-même
avant d'en avoir trouvélacausé.'67
Cette décroissauce successivedans rinlensitéde la fonction joluco-génique
du
foieentraîneavecelleune
diminution dans certaines fonc-tions, etparticulièrement dans larespiration.Nons
reviendronssur cette question àproposdu mécanisme de
ladestructiondu
sucredans l'orfranisme.Digestion.
— Lorsque
lesphénomènes
digestifs, etparticulièrement ceuxdeladigestionintestinale,s'accomplissent, quellequesoit,du
reste, lanature del'alimentation,laproductiondu
sucredanslefoie est exci-téecomme
touteslessécrétions intestinales, et elle éprouve à cemo-ment un
surcroîtd'activitéremarquable.Cette augmentation de lasécrétion
du
sucre dans le foie se fait d'une manière successive et graduée.Dès
le début de l'absorption digestive, lorsquelaveine portecommence
à charrieruneplus grande proportion de sang dans lefoie,lafonctionglucogéniquese réveille.Peu
àpeu l'activitéfonctionnelles'accroît àmesure
que la quantité de sang qui traversele tissuhépatique devient elle-même plus con-sidérable, et c'est environ quatre àcinq heuresaprès le début de la digestionintestinaleque
cette production de sucredans lefoie estparvenue
às,onsummum
d'intensité. Aprèscetemps,ladigestion ve-nant à cesser,l'absorptionintestinale se ralentit, et la formation de sucredans le foie diminue, pourreprendre denouveau
sasuractivité au premier repas, oupour
continuerà décroîtred'une manière gra-duelle, ainsi que nous l'avons déjà vu, si l'animal est laissé à l'abstinence.Ilexiste
donc une
espèce d'oscillation physiologique dansla lonc-tion productricedu
sucie qui faitque
celte fonction, bienque
con-tinue,éprouveune
suractivitéintermittente àchaque
période diges-tive.Si pardesexpériences rapportéesailleursnous avonsmontré que
lanature de Talimenlalion n'exerce pas d'influence surla productiondu
sucredansle foie, nous devons reconnaître icique
lapériode de la digestionenexerce, au contraire,une
très évidente(i).Cette exubérance de matière sucrée, qui se produit ainsi dans l'organismeau
moment
deladigestion,amène
àsa suite d'autresphé-nomènes
trèsimportantsà connaître,etsur lesquels il est nécessaire dinsisterici.(1)Cette surexcitationIbiictionnellese]comprend,dureste, très bienpai- laplus grandeactivité circulatoirequisemanifeste nécessairement danslefoie.
68
Lorsqu'uncertain
nombre
d'heuressesont écouléesdepuisledernier repas,etque
l'animalestdanscet étatqu'on appelle«/ew/z,laformationdu
sucre dans lefoieestcalméeet arrivée à ce point qu'il existeun
rapport équilibréentre\a.productionet la destructiondu
sucre, c'est-à-direque
lamatière sucrée expulsée parles veines hépatiques dans la circulation,étant alorspeu
considérable, disparaîtenentier aussitôt après lemélange du
sang hépatique avec lesang des veines caves, danslecœur
droit et àson entrée dans lespoumons.
J'ai constaté,par un
grandnombre
d'expériences, qu'à cemoment,
lesucre se ren-contre dansle tissuhépatique et danslesvaisseaux quivontdu
foieau poumon,
mais pas audelà.Iln'yenapasde
tracedanslesang des ar-tères,ou des veinesdu
systèmegénéral,nidansceluidelà veineporte.Lorsque
ladigestioncommence,
laquantitédu
sucreaugmente graduel-lement
danslefoie et dans le sang quisortpar lesveineshépatiques.Toutefois,durantles
deux
outroispremières heures quisuivent l'inges-tionalimenlaire, malgré l'accroissementdelasécrétion sucrée, toutle sucrepeutencore être détruit avantd'arriverau systèmeartériel; c'est aprèsce lapsdetemps que
lasuractivité delaproductionsucrée, dé-passantleslimitesdeladestruction,amène
ïexcèsmomentané de
sucre dansl'organisme.La
destructiondevientalorsinsuffisante, et la quan-titédesucrenon
détruit,transgressantlalimitedu poumon,
passedans lessystèmesgénéiauxartériel etveineux.Ce
quifaitqu'àcettepériode deladigestion,on rencontredu
sucredanstouslesvaisseauxdu
corps, etdansla veine porte elle-même, lorsmême
qu'il n'y ena pas dans l'intestin.Cette espèce dedébordement
sucrésemanifeste également avec lesalimentationsanimalesou
féculentes,etildure environtrois àquatre heures.Ce
n'estque
sixou
sept heures après lerepasque
l'excès
du
sucre danslesangcommence
à disparaître, etque
l'équili-breentrelaproductionetladestructiondu
sucre tendàse rétablir.Nous
avons dit qu'il étaitimportantde
connaître les conditionsde
cette oscillation physiologique de laformationdu
sucre danslefoie.C'est,eneffet,
pour
ne pas lesavoirconnues,que Schmidt
(i)a crudonner
des l'ésultats opposés auxmiens,
et a dit qu'il n'admettait pasla productiondu
sucre dansle foie, parce qu'il avait trouvédu
(1)CariSchmidt,Characteristik des epidemischen Choiera. LeipzigetMittau, 1850, p. 107ennote.
69
sucre danslesveines superficielles
du
corps etdanslaveine porte.On
comprend
maintenant pourquoilesangqui entredanslefoie estbiencomplètement dépourvu
desucre,quand
onasoin,comme
nousl'avons dit (p. 55), de ne pas faire l'expérienceau
delà dedeux
heures etdemie
outroisheures aprèsle repas. Si l'onattendait plus tard, l'excès desucrese seraitrépandu
danstout lesang, et alors on entrouverait danslaveine porte, sucre quineviendrait pas des intestins, mais qui auraitétésimplement
apportéparlesangdes artèresmésentériques.Tous
ces exemples prouveraient, sicela étaitnécessaire, que,pour
nepas s'exposer àtomber
dansl'erreurou dans defausses interprétations,ilfaut toujours, dansdesrecherches decegenre,faire
marcher
de con-certlachimie avecla physiologie, et qu'il fautsurtoutinstituer les re-chercheschimiquesd'aprèsdesétudes physiologiquesbienfaites.Nous
voyonsque
làoùlachimieseule trouverait desrésultatscontradictoires, laphysiologielesexpliqueenmontrant
la filiationdesphénomènes. En
effet, qu'ilyait
du
sucredansles artères, danslesveines, ouqu'iln'y enaitpas, laphysiologienousapprend que
c'esttoujours lefoiequi estson pointdedépart, etque
c'esttoujours à cetorganequ'ilfautre-monter pour
trouverl'originede
lamatière sucrée. Ces diverses cir-constances seront très importantes à considérer plustard, à propos dumécanisme
de la destructiondu
sucredans l'organisme animal.Lorsque
lamatière sucréeserépandetdéborde pour
ainsidiredans lesangaprèschaque
digestion,c'estlàun phénomène
régulier,quand
il est
modéré,
etdont l'exagérationamène
lediabètesucré.Mais dansl'étatphysiologique, cettematièresucrée
répandue
sans excès dans lesystèmecirculatoire yestretenueetne vapasordinairementjusqu'à passerd'unemanièresensible dansl'urine, nidansd'autres sécrétions.Cependant
ily aun
liquidede
l'économiedanslequellesucre passe toujours, lorsmême
qu'il arrive dans la circulation générale en très petite quantité.Ce
liquideest lefluide céphalo-rachidien.J'ai trouvédu
sucre d'unemanièreconstante,soit àjeun,soitendigestion,chezles chiens,leschatset leslapinsexaminés danslescirconstances ordinaires de santé; cela tient àce que,pendantl'intervalled'un repas àl'autre, lesucren'apasletempsdese
détruiredansleliquidecéphalo-rachidieu, avantqu'ilensoitapportéune
nouvellequantitéparladigestionsu!vante.Ilparaîtra sans doute singulieret intéressant
de
voir les centres ner-veux baignés dansun
liquide qui resteconstamment
sucré.Ce
fait70
s''accorde avec
une remaïque
déjà faite parM. Magendie
(i),que
le fluidecéphalo-rachidienestun
desliquidesdanslesquelspassentleplus facilementlessubstances introduites danslesang.Le
sucre estdonc
en quelquesortenormal
dans le liquide céphalo-rachidien. Cepen-dant ilne
faudrait pas en conclureque
lesucreestune
desesparties Constituantes.En
effet, sil'onsoumet
l'animal à l'abstinence,de façon àempêcher pendant
quelquetemps
cedébordement du
sucrequi ap-porte cettesubstance depuislefoiejusquedansleliquide céphalo-ra-chidien aumoyen du
systèmecirculatoire, onvoit qu'après quelques joursil n'y a plus desucredans le fluide céphalo-rachidien, parceque
celui qui y était s'estdétruit et qu'iln'en est pas revenu. Ainsidonc,
quelque
soit lepointdel'éconoraie dans lequelon
constatele sucre,ila toujours son origine danslefoie, leseulorganedu
corps qui ait lapropriétéd'en fabriquer.§II.Sj»fot-niationdiosucredanslefoiealieupar
un
mécanisme analogue àceluidessécrétions etauxdéfiensde certains élémentsdu sangqui tra-verseletissubcpatsqne.Les
questionsque
nous avonsàtraiter dansceparagraphe,comme
toutes cellesquiserattachentau
mécanisme
des sécrétions, sont entou-réesde difficultésphysiologiquesetchimiquespresque insurmontables dansl'étatactueldelascience.Pour
le cas particulier, les difficultés sont encoreaugmentées
parlacomplicationdelastructurede
l'organe hépatique, quiproduitune
doublesécrétion,lesucreetla bile,deux
substances dontlaconstitutionestégalement complexe.Enfin, l'influenceimmédiate
et trèsconsidérabledu
systèmenerveuxsurlesactes chimi-ques quise passentdans le foie, attacheun
intérêttrèsgrand
à ces ordres dephénomènes,
mais nous en rendlanature encoreplus impé-nétrable.Le
foie estun
organeglandulaireconsidérablequi,cheztousles ver-tébrés, est situéconnue une
sortedebarrière entre lesystème abdo-minaldigestifet lesystèmecirculatoire général.La
veineporte charrie danscetorgane une
quantitéconsidérablede sangqui,àchaque
période digestive,yarrive chargé desmatériaux nutritifs élaboréset rendus solublespar la digestion.C'est alors,sous l'influencedu
tissuhépatique,(1).RIagendie, Hec/ictc/ies p/ix.sio/ogi(jucs et cliniquessur leliquide céphalo-rachi-dienouctrébro-sjjinal,Paris, 4842.
71
ettlusystème nerveuxqui l'aoîme,
que
leséléments de cesang éprou-ventdesmétamorphoses
envertu desquellesilsservent,d'unepart,àla productiondu
sucre qui estemporté
par les veines hépatiques, et d'autrepart, àla formationdelabile quiest excrétéeparlesvoies bi-liaires(i).Les partiesanatomiques constituantes du foie sont, chez
l'homme
et les
animaux
vertébrés, descellulesgroupées lesunes à côté des au-tres,de manière à constituerpar leurmasseun
lobuleparfaitement visible chez certainsanimaux
, telsque
lecochon
, etmoins
évi-dentschezd'autresetchezl'homme
enparticulier.Dans
lecentrede cetteagglomération decellulesou dece lobule,prendnaissancelaveine hépatique, et,à sa périphérie, se distribuent lesramifications dela veine porteainsique
lesconduits hépatiques; cesderniers, parune
disposiiionexceptionnelleaux
autres glandes, se terminent librement à la périphérie des lobules, sans qu'on puisse établir exactementle genre de rapportqui existe entreeux et lescelluleshépatiques.Avant
de connaîtrelaformationdu
suciedans le foie, les auteurs avaientcherchéàmettre enharmonie
lastructureanatomique
avecla sécrétion et l'excrétion delabile. Kœlliker (q)admet que
labile est d'abordsécrétée danslecentredu
lobule qui contientle plusde sang,
et qu'elle est ensuite