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Au lycée, Les enseignants ne font que des cours de grammaire explicite, ou implicite aussi ?

Présentation de l’échantillon

2) Au lycée, Les enseignants ne font que des cours de grammaire explicite, ou implicite aussi ?

Réponses recueillies Pourcentage

Explicite 80%

Implicite 20%

139

Représentation graphique des réponses à la Q 2 :

-Pourcentage 2 - Justification :

Ceux qui ont répondu « Explicite »:

- La démarche dictée par le contenu de la grammaire explicite répond aux exigences des didacticiens.

- Parce que les apprenants ont besoin d‟exemples concrets qui leurs permettront d‟accéder facilement au sens.

- Parce que la déduction de la règle est importante dans la conceptualisation.

- Tout simplement parce que les enseignants font leurs cours en appliquant un programme bien défini.

Ceux qui ont répondu « Implicite » :

- Quelques enseignants ne font pas les cours de grammaire explicitement. Ils croient que le français en tant que langue étrangère doit être enseigné dans une situation de communication.

- Dans la conceptualisation, il y a le problème de la réduction de la règle et c‟est un élément très important qu‟il faut prendre en considération.

0 10 20 30 40 50 60 70 80 explicite implicite explicite implicite

140 Commentaire :

Les pourcentages prélevés à partir de leurs réponses sont les suivants :

La majorité écrasante d‟enseignants ont opté pour l‟enseignement explicite de la grammaire d‟un pourcentage de 80% en avançant l‟argument suivant : La démarche dictée par le contenu de la grammaire explicite répond aux exigences des didacticiens et des programmes officiels.

Le taux restant, 20% indiquant l‟enseignement implicite de la grammaire en avançant l‟argument suivant : Les enseignants ne font pas les cours de grammaire explicitement. Le français en tant que langue étrangère est enseigné dans une situation de communication (Textes supports, expressions orales et écrites ….).

Afin d‟illustrer cela pour notre point de langue étudié, nous faisons appel à la métaphore de Victor Hugo : « cette faucille d‟or » « faucille » renvoie au croissant de lune. Hugo opère un déplacement de sens en déplaçant un mot : « croissant », qui est remplacé par « faucille » et qui renvoie aux sèmes communs qui existent entre l‟astre et l‟outil, à savoir la forme en demi-arc de cercle. L‟interlocuteur a ainsi en conscience les deux mots renvoyant au sens de « croissant de lune », l‟un explicite, l‟autre implicite. La métaphore permet ainsi de présenter en un seul mot le sens de deux mots, par un phénomène de déplacement de sens.

Question (03) :

Pensez-vous que l‟enseignement de la métaphore est une tâche difficile ?

Réponses recueillies Pourcentage

Oui 50%

Non 50%

141 Représentation graphique des réponses à la Q 3 :

-Pourcentage 3- Justification :

Pour ceux qui ont dit «Non» :

- Sans perdre son charme étant un procédé de langue, la métaphore en tant qu‟un sens figuré devient un moyen et une compétence.

-Les élèves sont capables d‟assimiler ce savoir et de le transférer aux autres matières scolaires et plus tard dans la vie active.

Pour ceux qui ont dit « Oui» :

- Il n‟est pas évident que tous les élèves puissent reconnaître les figures de style et surtout la métaphore.

- la poésie est un support très important d‟apprentissage des figures. Mais ce type de texte est rarement programmé, à savoir, une fois par séquence.

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 oui non oui non

142 Commentaire :

Concernant cette question, 50% d‟enseignants ont répondu «Non» n‟y voient aucune difficulté, ce qui laisserait entendre que ces enseignants sont ambitieux pour pouvoir atteindre le niveau du sens figuré. Et se gardent d‟aborder l‟étude des figures avec leurs élèves.

Les 50% qui ont répondu «Oui» en justifiant leur réponse par le fait que les apprenants dans une classe n‟ont pas le même profil, la même culture, la même histoire de vie ... En conséquence, en contexte d'apprentissage, il convient pour les enseignants d'adapter l‟humour, l‟analogie et la métaphore à l‟auditoire et de les rapporter au sujet et ceci n‟est pas toujours évident.

Question (04) :

Pensez-vous que la maîtrise de la métaphore est indispensable à l‟acquisition d‟une langue?

Réponses recueillies Pourcentage

Oui 100%

Non 00%

143 Représentation graphique des réponses à la Q 4:

-Pourcentage 4- Représentation en pourcentage des données de la Q 4: -Si oui, dites quelle serait l‟utilité ?

Réponses proposées Pourcentage

Permettre de mieux acquérir le FLE. 10%

Bien écrire. 40%

Mettre en œuvre la « fonction poétique » du langage 50%

Tableau-4- 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 oui non oui non

144 -Pourcentage 4- Commentaire :

Les réponses fournies concernant l‟utilité de cette partie de langue. Ces 100% se répartissent comme suit :

- 10% d‟enseignants interrogés considèrent qu‟un processus d‟apprentissage du FLE ne peut se concevoir sans des cours de grammaire concernant cette partie de langue : métaphore. Car cela permet à l‟enseignant d‟utiliser une idée, un mot, une phrase, ou un objet à la place de l‟autre afin de suggérer une ressemblance entre eux. L‟usage pédagogique de la métaphore et de l‟analogie peut faciliter la mémorisation en ce qu‟il produit une plus grande résonance dans l‟esprit de l‟apprenant. Mais pour ce faire, la métaphore et l‟analogie doivent être construites autour de ce qui est déjà familier pour les élèves.

- 40% d‟enseignants considèrent que l‟utilité de cette partie de langue réside dans le fait qu‟elle sert à bien écrire. L‟usage des stratégies alternatives d‟enseignement crée un environnement d'apprentissage plus détendu et permet aux élèves de devenir de meilleurs auditeurs. Ce qui a amélioré, par la suite, leur niveau de compréhension et d‟expression.

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 permettrede mieux acquérir le FLE bien écrire mettre en œuvre ,,,,,

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- Pour les 50% d‟enseignants, l‟utilité de la métaphore découle du fait qu‟elle permet de mettre en œuvre la « fonction poétique » du langage. Comme le propose Jakobson dans ses travaux sur la métaphore ; en effet, il précise que cette dernière représente un processus de substitution effectif; c'est-à-dire qu‟elle réalise un effet stylistique comparable à une impropriété, puisqu‟elle lie deux termes sémantiquement disjoints. C‟est pourquoi, les expressions métaphoriques sont perçues comme des manipulations déroutantes de la langue et du sens. Cela s‟affiche clairement dans le cas des métaphores aboutissant à des personnifications (« Cet homme est un lion ») ou à des chosifications (« Cet homme a un cœur de pierre »)

Question (05) :

A quoi est due l‟incompréhension de la métaphore chez les apprenants?

Réponses proposées Pourcentage

1. produit-elle un sens différent et non conceptuel ? 20%