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La loi agraire sous les princes apanagés

La réforme du Tchéou-li améliore la loi agraire, — décentralise le pouvoir impérial, — multiplie les franchises, — donne libre essor à une nouvelle mythologie, —et utilise les esprits des monts et des vallées. — Erreurs des lettrés sur l'ère féodale de la Chine. — Force et vitalité qu'elle montre pendant les cinq périodes de sa décomposition.

(1122 - 878)

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p.246 La Chine est encore le phare qui éclaire l'histoire de tous les peuples depuis le douzième jusqu'au sixième siècle, grâce à la réforme décrétée par Vou-vang dans le grand livre du Tchéou-li, le plus singulier, le plus bizarre, le plus précis des monuments qu'on rencontre à trois mille ans de notre époque. Qu'on se figure un almanach impérial détaillé, avec toutes les places, les charges et les fonctions de l'empire ; en même temps un formulaire à demi ecclésiastique pour les cérémonies, les sacrifices et l'étiquette du palais ; une exposition complète des charges divisées d'après les six ministères, sans oublier les infimes tâches des domestiques minutieusement p.247 dénombrés, gradués, hiérarchisés ; un manuel d'industrie donnant des ordres aux inspecteurs, aux fabricants, aux laboureurs, avec les préceptes les plus techniques sur l'art de faire les tambours, les cloches, les chars, les épées, l'arc, la pique, le vin, le vinaigre, la soie, le chanvre : qu'on se figure une géographie, une statistique des métiers, avec des règles pour apprécier les mœurs, garder les archives, vider les procès, distribuer les terres, et que tout soit symétrisé, d'après un système dont la raison première se perd dans la nuit des temps, et dont les conséquences soumettent à des assonances fantastiques les dénombrements des objets les plus variés, tels que les six ministères, les six tons mâles, les six tons femelles, les six aliments, les six habillements, les six noms honorifiques ; que cette mosaïque soit sanctionnée par une pénalité où le nombre cinq donne cinq supplices, deux mille cinq cents crimes, cinq cents coups, et cinq manières d'examiner les accusés par la parole, la couleur, la respiration, les yeux

et les oreilles, et l'on aura une faible idée de ce code qui résume tout à coup la réforme de Vou-vang, et qui explique de nouveau le Céleste Empire après un silence de dix siècles. Étudié, commenté, analysé cent fois, le Tchéou-li traîne à sa suite toute une littérature qui subit de profondes modifications, et donne lieu à d'interminables recherches ; mais sans descendre aux détails, qui réclameraient des études bien pénibles, sa réforme se résume en disant qu'il remplace la centralisation impériale si universellement détestée, par des seigneurs fixés p.248 à la terre, immobilisés d'une manière héréditaire, transformés en comptables armés, en bureaucrates guerriers qui se trouvent en même temps responsables du contingent financier et militaire. Les chefs de l'insurrection, devenus autant de sous-empereurs, s'obligèrent à généraliser les lois que, depuis soixante ans, les chefs des Tchéou avaient proclamées dans leur principauté, et de demeurer chacun dans sa circonscription avec une capitale imposée, et des règlements, des rites, des missions exactement indiqués.

On conserva donc la loi agraire telle qu'elle existait, et que personne ne l'avait mise en doute, pas plus le tyran Chéou-sin que ses ennemis les plus acharnés. Là-dessus on se borna à des améliorations peu sensibles, on donna 100 méou de terre à chaque chef de famille ; ici les colons, groupés par dizaine, payaient le dixième, d'après la méthode des Hia dans les terres fertiles ; ailleurs, ils se groupèrent par huitaine en payant le neuvième, d'après la méthode des Chang. Ces changements ne furent guère considérables. Mais la réforme rangea les chefs immobilisés en cinq catégories dont on proportionna les juridictions et les redevances.

Les Kong et les Héou reçurent 1.000 li de terre à la charge de fournir 1.000 chars de guerre. On accorda 100 li aux Pé avec l'obligation de fournir 100 chars, et on accorda 50 li aux Tseu et aux Nan à la condition d'amener 10 chars. Dès lors, le gouvernement ne pesa plus sur les quelques misérables ares de terre octroyés aux laboureurs, mais sur d'immenses domaines, sur des provinces confiées à des seigneurs, à des

p.249 chefs, à des capitaines, parmi lesquels l'empereur figura pour un apanage de 1.000 li avec l'obligation de 10.000 chars de guerre. Les seigneurs se rendirent à la cour deux fois par an, afin de rendre compte

deux tournées annuelles dans chaque département pour entendre les plaintes des sujets et rétablir l'ordre si c'était nécessaire. Enfin Vou-vang assura la réforme en créant soixante et onze principautés où il plaça les descendants des plus célèbres empereurs Chin-nong, Hoang-ti, Yao, Chun, Yu, et trente-cinq membres de sa famille ainsi associés à tout le passé de l'empire pour empêcher la résurrection de l'unité. L'empereur conserva la même autorité, mais l'empire fut une fédération : il habita un palais grand comme une ville, mais il abandonna à jamais la capitale des Chang en s'établissant à Lo-yang ; enfin la configuration de l'empire fut modifiée et les six carrés concentriques qui le représentaient furent portés à onze, dont celui du milieu, à côté des mille li réservés à l'empereur, était entouré de zones ou dépendances appelées de surveillance, d'administration, de collection, de garnison, des étrangers ralliés, des étrangers voisins, d'occupation armée et d'enceinte.

Il est hors de doute que le peuple acquit une liberté dont on ne voit pas de trace auparavant. On le consulta sur l'application de la peine de mort et sur l'adoucissement de graves peines, dans les cas où il s'agissait de nommer un nouveau prince, et dans les grandes occasions des levées en masse contre l'invasion et des grands déplacements p.249 pour éviter les disettes. De plus, des inspecteurs parcouraient les provinces pour accueillir les plaintes contre les princes, et si ceux-ci jouissaient d'une sorte d'autorité fédérale, l'empereur était toujours prêt à les accabler.

« S'ils écrasent les faibles, dit le Tchéou-li, on les attaquera ouvertement, s'ils sont cruels à l'intérieur et usurpateurs au dehors, on leur fera un autel (on les déclarera morts civilement) ; si leurs champs sont stériles, si leur peuple se disperse, on réduira leur territoire ; s'ils se prévalent de leur force et s'ils n'obéissent pas, on les attaquera sans démonstration ; s'ils maltraitent ou tuent leurs parents, on les réprimera ; s'ils violent les ordres supérieurs, on les arrêtera ; s'ils fomentent l'anarchie et se conduisent comme des bêtes fauves, on les anéantira.

La religion, toujours réprimée de crainte de compromettre la vérité et de donner des franchises à l'erreur, obtint quelques concessions, et il fut au moins permis de rêver. Sans qu'on puisse déterminer la valeur de cette concession, il est certain que l'empereur, indulgent aux génies sublunaires, ne songea plus à les peindre sur les vases de l'empire avec des formes insensées, et les génies mirent à profit les réticences de la doctrine impériale, son silence équivoque sur le séjour des ancêtres, sur leur destinée après la mort, sur les offrandes qu'on renouvelle tous les ans devant leurs images, sur leurs rapports possibles avec le Tien, sur le pouvoir de l'empereur qui offre des sacrifices au Chang-ti, sur la valeur du chi, du pou, des moyens pour consulter les esprits, et ils firent irruption dans l'empire avec la triple forme des p.251 hien, des ken et des kouei. Les premiers formèrent les anges, les trônes et les dominations du ciel chinois ; les ken, leurs inférieurs, régnèrent sur la Terre, le Soleil, la Lune, les astres, les jours, les heures et tous les phénomènes de la création.

Soumis à l'empereur, ils furent chargés d'une foule de fonctions quasi bureaucratiques ; ils eurent leurs promotions, leurs destitutions, leurs mésaventures ; il y en eut d'habiles, d'étourdis, de distraits, qu'il fallait corriger et renvoyer à l'école. Dans les drames, on les voit monter la garde autour des magistrats, répondre aux interrogations des juges, des inspecteurs, sous peine de rester éternellement enchaînés sur des montagnes ou plongés dans des abîmes affreux. Mais leur fonction la plus importante fut de combattre les kouei doués d'une perversité profonde, d'un instinct diabolique qui les porte à se réjouir de tous nos malheurs, d'une activité malfaisante qui les pousse à errer autour des tombes, à prendre des formes humaines au milieu des exhalaisons des cadavres, et à se glisser sournoisement dans nos corps pour nous maléficier. On dit que les crimes de l'impératrice Tan-ki étaient dus à un kouei qui avait profité de l'évanouissement de cette princesse, jusqu'alors innocente, pour se substituer à son âme et semer la désolation dans l'empire.

En tolérant les dieux, Vou-vang dut tolérer leurs pontifes les magiciens. Ils sortirent de leurs solitudes et se mirent en rapport avec les esprits, les évoquèrent, les chassèrent, suivant qu'ils étaient utiles ou malfaisants, les forcèrent d'exécuter leurs ordres, les condamnèrent

l'ancienne doctrine, dont le dieu indolent et enseveli au sein de la nature n'était guère inquiétant pour les mortels, ils s'occupèrent surtout des démons, beaucoup plus intéressants ou redoutables pour la foule. C'est ainsi que nous interprétons un exposé du père Amyot inséré dans le quinzième volume des Mémoires concernant la Chine, où Vou-vang, après avoir triomphé des Chang, annonce que son général Tsé-kia est un génie de l'ordre moyen, que pour mériter un rang supérieur il n'avait pas craint de parcourir de nouveau les cercles de sa vie, que devenu homme, il s'était mis dès la première jeunesse sous la discipline des sages séparés du monde, qu'il avait passé avec eux quarante ans sur la montagne de Koun-sun-chan, que d'après leurs ordres il était enfin descendu dans la plaine pour combattre Chéou-sin et qu'il avait apporté les deux livres célestes qui contenaient l'un les nouvelles lois à publier, l'autre les noms et les offices des ken destinés à protéger le nouvel empire.

Nous connaissons le premier (le Tchéou-li) que l'empereur reçut des mains de son général, en présence de l'armée et d'une immense multitude, avec toutes les cérémonies indispensables pour persuader au peuple que la nouvelle dynastie était consacrée par tous les dieux orthodoxes et hétérodoxes de l'empire. Quand au second livre, le général se rendit seul sur la montagne Ki-chun, dans l'ancien État de la maison de Tchéou, et là, monté sur un trône, il convoqua tous les ken en leur p.253 enjoignant d'écouler respectueusement les ordres de l'empereur.

« Vous avez bien mal rempli vos emplois, dit-il aux ken en fonction, votre négligence a causé toutes les calamités qui sont venues fondre sur l'empire : la nouvelle dynastie ne saurait vous garder à son service, le ciel vous chasse désormais de vos places. Allez, retirez-vous où bon vous semblera, ou, si vous l'aimez mieux, tachez de rentrer dans le cercle de la vie humaine pour réparer promptement vos fautes et mériter les récompenses dues à la pratique constante de la vertu.

Les ken congédiés se retirèrent pleins de confusion et le général procéda à la nomination des nouveaux esprits chargés de prendre leurs

places. Ce furent des généraux, des ministres, des sages morts depuis longtemps avec une réputation de haute sainteté, des hommes que leur vie d'outre-tombe passée dans la solitude des études avait élevés au-dessus de leur passé. On nomma aussi les martyrs de la dynastie détrônée ; on n'oublia pas non plus ceux qui avaient rendu des services à l'État, même en combattant la nouvelle dynastie. L'un d'eux, hautain de caractère, brusque de manières, se souvenait trop de son ancien rang de général, et, deux fois appelé, il refusa d'avancer. Mais Tsé-kia lui fit durement comprendre qu'il n'était plus désormais qu'un ken sans emploi, qu'il était tenu d'obéir et l'amena enfin à accepter sa nouvelle place à la tête de ses anciens soldats. On donna à chaque ken sa brigade et sa mission. L'un veilla sur les épidémies, l'autre sur les incendies, celui-ci gouverna les p.254 montagnes, celui-là les fleuves ; la pluie, les nuages, le vent, le tonnerre reçurent leurs garnisons imaginaires, et le grand œuvre s'acheva par la punition des kouei qui s'étaient glissés dans les corps des plus perfides serviteurs des Chéou-sin.

Ce drame finit avec le dîner que l'empereur donna aux sept grands magiciens de l'empire. Il les combla d'éloges, il déclara qu'ils étaient sept ken immortels dans des corps humains, qu'ils étaient les plus sages des hommes, les constitua chefs de tous les magiciens, mais il leur ordonna de quitter les villes et les villages, d'aller vivre dans les montagnes, de les considérer désormais comme leur domaine naturel où ils pourraient fuir la corruption des multitudes et se livrer à la recherche des vérités les plus occultes pour la direction des hien.

— Partez, continua-t-il, le plus tôt possible, rien ne vous manquera sur la route, vous y serez abondamment pourvus de tout ; arrivé au terme, chacun de vous choisira pour y vivre ceux qui se seront faits ses compagnons. N'oubliez pas que votre principal objet, en vous consacrant à l'étude du Tao, a été de travailler à vous rendre immortels. Puissiez-vous faire chaque jour de nouveaux progrès. Liez-vous d'intérêt et d'amitié avec des ken protecteurs de l'empire. Exhortez-les à bien remplir leurs fonctions. Partez, je ne vous retiens plus.

Les magiciens devinrent ainsi des solitaires officiellement constitués, respectés et isolés par ordre supérieur.

À la vérité, la narration du père Amyot est loin de p.255 présenter les caractères de l'authenticité, mais si les historiens de l'empire n'en font aucune mention, c'est une raison pour ne pas croire aux hien, aux ken et aux kouei ; ce n'en est pas une pour contester leur développement en 1122, d'autant plus que la tradition officielle des historiens ne peut pas nous dérober les indices de leur influence croissante. D'après les Annales, le père de Vou-vang connaissait les destinées futures de sa famille ; emprisonné par Chéou-sin, il interprétait les signes mystérieux des koua ; son fils ne combattait le tyran Chéou-sin qu'après avoir évoqué les esprits dans la salle des ancêtres. Suivant Confucius, il recevait le Hong-fou, c'est-à-dire la règle fondamentale pour consulter le pou, le chi, la Grande tortue et tous les pronostics. Nous le trouvons donc en pleine magie, et le surcroît de cérémonie, de moralités, d'homélies qui accompagnent son avènement, les jeûnes et les prières qu'il offre au Tien, les ministres de la gaieté, de l'amusement, de la danse, de la joie, de l'astronomie dont il entoure son fils, toute cette parade de la vertu antique ralliée au mouvement des sphères, s'accorde avec le récit du père Amyot pour faire remonter à l'avènement des Tchéou celui des magiciens, auxquels il faut bien assigner une origine, une date et une occasion historique.

Après les explosions qui fondent les dynasties ou les républiques, les nations tombent dans une sorte de repos, les générations s'endorment, les hommes de génie disparaissent, car la médiocrité suffit au cours des événements. Puisque le fleuve a creusé son lit, l'eau coule p.256 naturellement ; et c'est ainsi qu'après Yao, Chun et Yu, l'histoire se tait sur leurs successeurs, qu'après Tching-tang, qui crée la dynastie des Chang, on traverse des siècles obscurs. Que sait-on en Occident après la mort d'Abraham, Isaac et Jacob ? Cela seul que les Juifs se multiplient en Égypte. De même après Vou-vang, la dynastie des Tchéou fonctionne régulièrement, le fractionnement de la Chine se développe peu à peu, il donne naturellement ses conséquences : il construit ses capitales, il constitue ses États, il trace leurs confins, il crée les guerres, il dicte les

paix nécessaires pour fixer les rapports ici avec les empereurs, là avec les princes, ailleurs avec les peuples ; tantôt il règle l'industrie, tantôt le commerce qui se fraye de nouvelles routes, qui déplace, qui envahit, qui abandonne ces vieilles foires pour en chercher de nouvelles.

Cependant, comme le fractionnement arrache la Chine au principe antérieur de la centralisation, il en résulte que les historiens, trop attachés au pouvoir de l'empereur, croient que la Chine déchoit, que, décomposée par les apanages, elle s'affaiblit. Son empereur perd chaque jour une prérogative, il essuie des affronts que son impuissance le condamne à dévorer en silence, on dédaigne ses ordres, on méprise son autorité. Comment ne pas gémir sur le sort de la Chine ? Les Annales représentent cette époque comme une honte pour la nation, et elles assombrissent le tableau en montrant la Chine exposée, au Nord, aux irruptions des Tartares, au Sud, aux attaques des Youei, partout aux guerres intérieures, où souvent les princes et l'empereur combattent avec le secours p.257 des armées étrangères, Il semble qu'on aille ainsi de catastrophe en catastrophe et qu'on se détache d'un paradis primitif pour tomber au fond d'un enfer moderne.***

Telle est la Chine des Tchéou dans les livres de Confucius, littéralement copiés par tous les historiens ; mais c'est là une Chine imaginaire, et la nouvelle dynastie, loin d'être déconsidérée, impuissante, malheureuse, règne pendant neuf cents ans, c'est-à-dire deux fois plus que les Hia et les Chang ; aucune famille postérieure n'atteint la moitié de sa durée, et ses règnes comptent la moyenne de vingt-six ans, durée qui dépasse d'une année la moyenne accordée aux rois des plus sûres monarchies de l'Europe. Ses chefs, loin de déchoir progressivement, se trouvent en 600 avant l'ère, rassurés, respectés, adorés et en mesure de survivre encore pendant 350 ans au milieu d'un empire qui les délaisse.

À son tour, la Chine dément cette décadence attachée d'une manière si factice à sa décomposition. D'abord elle n'a rien à redouter ni des Tartares du Nord ni des Youei du Midi, dont les irruptions sont repoussées par les princes apanagés. Aussi anciennes que la Chine, Hoang-ti n'a inventé l'arc et la lance que pour les combattre, et si autrefois on en parlait moins, c'est qu'alors l'histoire oubliait tout. Mais les conquêtes

chinoises supposaient des revers, et maintenant que l'on note mieux les événements, on voit mieux les parties se balancer sans que les frontières se rétrécissent. On découvre ensuite le progrès de la Chine en le suivant tel que Vou-vang l'a p.258 imaginé par le fractionnement, et on le voit dans les États naissants, dans les principautés qui construisent leurs capitales, dans les nouvelles dynasties à la physionomie originale, à la pétulante vitalité. Auparavant, on ne distinguait pas une province de l'autre, et toutes les différences disparaissaient sous la bureaucratie impériale.

Maintenant chaque royaume se montre avec ses chefs, son caractère national, sa tradition diligemment conservée. Les princes de Lou, pour citer quelques exemples, se présentent calmes, dissimulés, toujours dans les bornes de la légalité ; leurs révolutions de palais s'accomplissent

Maintenant chaque royaume se montre avec ses chefs, son caractère national, sa tradition diligemment conservée. Les princes de Lou, pour citer quelques exemples, se présentent calmes, dissimulés, toujours dans les bornes de la légalité ; leurs révolutions de palais s'accomplissent