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Équivalences générales de la Chine

Unité. — Démocratie. — Philosophie des Chinois. — Qui ne connaissent ni le droit de propriété, — Ni les droits héréditaires, — Ni les institutions féodales de l'Europe. — Mais ils sacrifient tout à la monarchie. — Et ils restent sans liberté, — Sans responsabilité, — Sous le bâton, — Avec des codes absurdes. — Réduits à l'unique franchise du suicide.

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p.157 Considérons avant tout les avantages par lesquels la Chine confond notre orgueil. Cette réunion des peuples sous un seul pasteur que rêve notre religion, cette domination de la Terre que poursuivent les successeurs de César, cette suppression des guerres, des rebellions, des barrières qui séparent les royaumes, des langues qui isolent les nations, ces vœux de tous les utopistes modernes s'accomplissent dans le Céleste Empire, où tout le monde obéit à une législation uniforme, où la justice n'admet ni exceptions, ni privilèges, ni immunités, où une seule juridiction fait main basse sur toutes les prétentions, où enfin le passé ne lègue jamais aucune impertinence au présent. Là, pas de guerres féodales, pas de Fueros p.158 d'Aragon qui allument la guerre civile, point de châteaux italiens qui menacent les villes, aucune maison anglaise qui rende inviolable l'assassin ou le voleur, mais tous les sujets, depuis le Premier ministre jusqu'à l'homme le plus malheureux, obéissent à un chef qui parle une langue universelle, qui représente la science de l'empire, qui adopte toutes les inventions, qui ordonne des travaux gigantesques pour fonder des villes, endiguer les fleuves, canaliser la terre, fortifier les confins, et qui ne connaît que le mérite, sans que la naissance, la noblesse, les droits héréditaires, l'obligent à choisir ses ministres et ses fonctionnaires dans une caste. Aussi la science règne-t-elle en Chine sans oracles, sans miracles, sans fictions d'aucune espèce ; les savants décident de toutes les nominations, et leur académie suprême, loin d'être une réunion de beaux esprits ou de

grands seigneurs occupée à disserter sur des riens, règne au contraire sur les cultes et forme partie intégrante du gouvernement.

Rien de forcé, rien de militaire dans l'empire : n'est-il pas universel ? Donc il exclut d'avance le principe de la guerre et se fonde sur le principe opposé de l'autorité paternelle. L'empereur veille sur ses sujets comme s'ils étaient ses fils. Loin de lui conseiller l'emploi de la force, les écrivains ne cessent de lui prêcher la bienveillance, l'humilité, l'absence de toute mesure conquérante. Suivant eux, il ne cherchera pas à reculer les frontières de l'empire par les armes, et s'il rend heureux ses peuples, les barbares se soumettront d'eux-mêmes à sa domination.

« L'humilité, dit l'Y-king, surmonte tout ; soyez p.159 humble, et personne ne se méfiera de vous ; que votre orgueil soit haut et ferme comme une montagne, mais que cette montagne soit cachée sous la terre, et l'amour engendrera l'obéissance.

Les livres chinois multiplient les exemples, les contes, les maximes dictés par la plus sincère horreur de la force ; les héros mêmes de l'unité chinoise ne trouvent pas grâce quand ils marchent les armes à la main. Il y en a deux à qui la Chine doit ses plus rapides concentrations : Tsin-chi-Hoang-ti, qui réunit toutes les provinces en 249 avant Jésus-Christ, et Souy, qui enchaîne l'anarchie vers l'an 600 de notre ère ; mais on les censure tous deux à cause de leurs violences, et les historiens notent qu'ils passent comme l'éclair sans laisser la couronne à leurs descendants.

Dans leurs variations indéfinies à travers les siècles, les lois chinoises relèvent du principe unique qui impose le plus profond respect pour le père ; elles ne connaissent aucune autre religion que celle qu'inspire la nature à la famille. Là le père est le maître ; son fils doit le vénérer ; même coupable, il ne le peut dénoncer aux tribunaux sans subir une peine. À sa mort, il vénère son tombeau comme un autel devant lequel toute la famille se réunit chaque année pour célébrer sa mémoire. Cette religion inspire un calme, une fraternité, des attachements, des délicatesses qu'on ne soupçonne pas si on ne pénètre dans l'intérieur de la maison chinoise avec le guide du théâtre et du roman ; chaque personne y occupe le rang déterminé par la

nature, le garde avec les p.160 cérémonies traditionnelles, manifeste ses sentiments d'après les règles de l'étiquette ; les préséances, les révérences, tout est compté avec la précision qu'on trouve dans nos monastères.

L'égalité n'aurait été qu'un vain mot, si l'idée de faire de l'empereur le père de ses sujets n'avait conduit à le proclamer le maître unique du sol contre toutes les prétentions de la propriété personnelle. C'est ainsi qu'il se charge de protéger les pauvres contre les riches, que ce principe subsiste au milieu de toutes les vicissitudes de la législation, et d'après l'article 89 du code mantchou, (le dernier connu), les veuves, les orphelins, les orphelines, les infirmes, ceux qui manquent de secours sont nourris par le magistrat du lieu où ils sont nés, et s'il manque à cette injonction il reçoit le plus sévère châtiment. On ne reconnaît à personne le droit monstrueux d'user et d'abuser de la terre, de la laisser tomber en friche, de la stériliser à loisir, de la livrer à une végétation d'apparat, de la soustraire à ses fonctions naturelles. Le propriétaire travaille, l'empereur le contrôle, l'espionne, et l'article 91 du code mantchou rend le principal propriétaire responsable de l'agriculture de tout le district ; si on néglige des champs, si les mûriers et le chanvre ne sont pas assez bien cultivés, il subit une peine qui s'étend aussi au mandarin et à l'inspecteur trop indulgent. Et, si la Chine prospère, si ses plantations surpassent celles de nos plus riches nations, si le voyageur s'étonne de voir que pas un rocher n'échappe à l'infatigable industrie des Chinois, c'est que la législation p.161 exclut ce droit d'abus, qui stérilise nos terres et livre la masse au hasard de la charité privée.

Le règne de la science, de l'égalité et du mérite avec une langue universelle et une législation uniforme, voilà donc les avantages de la Chine. Notre infériorité ne saurait être plus honteuse. Qu'on compte les massacres que coûterait la destruction de la féodalité survivante depuis Lisbonne jusqu'à Saint-Pétersbourg, les guerres nécessaires pour effacer les barrières qui séparent les nations de l'Europe, les luttes indispensables pour supprimer la diversité de nos codes, de nos langues, de nos religions dominantes, qu'on suppute les victimes

immolées par la Convention pour donner les places au mérite, le gouvernement aux plus dignes, et qu'on les multiplie par le nombre des États de l'Europe, qu'on les proportionne aux forces aristocratiques de l'Angleterre et de l'Allemagne et aux préjugés de toutes nos Églises, et on verra l'immense route qui nous reste à parcourir avant d'égaler la Chine et combien nos gloires féodales nous coûtent cher.

Cependant, puisque les Chinois n'exercent aucune domination, aucune fascination sur nous, il faut bien que leurs avantages soient compensés par des sacrifices qui les replacent à notre niveau. Voyons donc à quel prix ils ont réalisé leurs propres progrès.

En fondant le plus grand des empires, ils lui ont immolé toutes les libertés, et, à cette condition seulement, ils ont pu fondre tant de peuples variés, divisés, hostiles les uns aux autres.

p.162 Qu'on suppose toutes nos capitales soumises à une seule capitale, à Varsovie, par exemple, tous nos royaumes réduits à l'état de provinces comme le Chen-si ou le Chan-si, tous nos rois abaissés au rang de mandarins, les mandarins pris indistinctement dans toutes les classes, nommés par un même conseil, contrôlés par la même bureaucratie, l'administration de l'Europe relevant d'un chef qui contre-signe tous les arrêts de mort et qui met seul en mouvement les armées depuis Lisbonne jusqu'à Moscou ; qu'on détruise les différences de nos lois, de nos finances, de nos cultes pour mettre à ses pieds toutes les traditions, on concentrera nécessairement sur la personne de ce chef unique la vénération des catholiques pour le pape, le respect des protestants pour leur roi et la terreur qu'inspire le czar à ses sujets.

Partout la monarchie deviendra une religion. Le palais impérial se transformera en un temple, l'étiquette en un culte avec ses mystères, sa politique et ses terreurs. Dans cet empire, voir le chef ce sera influer sur des décisions qui remuent des millions d'hommes. Le moindre mot, la plus humble prière pourra déranger, pour ainsi dire, la machine qui dirige le monde, et les lois les plus cruelles menaceront l'homme assez téméraire pour troubler son roi. On pourra dire de lui comme d'Aman surpris aux pieds d'Esther : Le malheureux pousse l'audace jusqu'à violer la reine en présence du roi. Aman fut crucifié pour avoir violé le

cérémonial. De même la Chine entoure l'empereur de cérémonies si difficiles à suivre dans leurs minuties compliquées, que le courtisan, le

p.163 lettré, le mandarin se trouvent toujours à ses genoux, à sa merci, dans les transes de la peur. Une révérence manquée, une préséance violée, une rencontre fortuite qui mette à même de voir une impératrice sont des crimes qui servent de prétexte à d'effroyables vengeances.

Quand l'empereur sort du palais, on ferme les boutiques, les profanes s'enfuient : c'est la foudre qui passe.

Une loi terrible détruit toute sécurité en punissant les fautes de l'individu dans toute sa parenté jusqu'à la cinquième génération. Ici encore il nous faut remonter aux Assyriens, aux peuples les plus barbares de l'antiquité pour trouver cet arrêt de malédiction qui viole tous les principes de la responsabilité humaine ; et si nous ne l'adorions pas dans le ciel tandis que la Chine l'applique à la Terre, si notre Dieu n'était pas Jéhovah, qui condamne éternellement le genre humain pour la faute d'un seul homme, si ce Dieu ne renouvelait pas tous les jours son anathème en acceptant le sacrifice de son fils qui se substitue à tant de victimes innocentes, nous n'aurions pas assez de mots pour flétrir la raison d'État du Céleste Empire. Mais nous avons dit qu'il nous montre notre image renversée, et tant d'innocents sacrifiés depuis des milliers d'années à la solidarité de la famille représentent le nombre des morts que demanderait à l'Europe le règne de l'égalité et de la science.

Bien plus, toute mécanique et extérieure, la loi chinoise ne s'enquiert même pas de l'intention de l'accusé, et si l'acte le déclare criminel, elle punit l'homicide par imprudence comme un assassinat, la blessure faite au p.164 hasard comme un crime prémédité ; elle refuse toutes les excuses, dans la crainte que, si elle les admettait, la famille, la parenté, les ententes domestiques, les faux témoignages ne sauvassent tous les coupables. Ce n'est certes pas l'intelligence qui manque à l'habitant de la Chine pour connaître les lois de la responsabilité. Si le nègre, le Papou et le singe distinguent le meurtre par accident du meurtre prémédité, le fils coupable du père innocent, on accordera au moins autant de capacité au peuple du plus grand empire du monde. Mais la civilisation, les arts, la science, l'égalité

l'obligent à donner cette nouvelle moisson de victimes pour arriver à l'égalité que refuse l'Europe avare de son sang.

Le despotisme se reproduit dans l'organisation même de la famille, par la loi qui accorde à l'homme le droit d'épouser quatre femmes. On ne saurait dire si la race justifie la polygamie des Chinois, si leurs femmes méritent la réclusion et les humiliations de l'appartement intérieur, ni d'où vient cette déviation des instincts qui les amène à doubler leur faiblesse en se tordant les pieds pour les faire entrer dans des souliers d'enfant. N'est-il pas évident que l'homme en dégradant sa compagne se mutile volontairement ? qu'il remplace une amie fidèle par une servante suspecte ? Dira-t-on que l'esclavage est juste tant que l'esclave ne se révolte point ? Par toutes les voies, on arrive à cette conséquence que les femmes chinoises supportent à leur tour ce sacrifice de la liberté repoussé par l'Europe, et à ce prix, la polygamie, partage exclusif des riches, dissipe leur fortune, dépèce leurs p.165 champs, disperse leurs biens et rend impossible la féodalité en multipliant les enfants. Une fois le principe de l'hérédité affaibli, le mérite se fait jour, et sa force est telle que le musulman époux de quatre femmes, comme le Chinois, nous résiste en dépit de son ignorance. Les descendants mêmes des familles impériales sont trop nombreux pour exercer une influence ; personne ne se soucie de vérifier leurs titres inutiles, et les princes mêmes du sang, accablés par les exigences du service, pauvrement rétribués, n'ont que la consolation de parader dans le palais le jour, pour se voir cloîtrés chez eux la nuit.

Enfin toutes les lois chinoises reçoivent la sanction du bâton, l'instrument le plus paternel, le plus monarchique, le plus despotique, le plus sûr contre l'héroïsme. Dès son premier article, le code mantchou définit le bambou destiné à frapper le patient ; en détermine le poids, la longueur, la forme, et son coup devient l'unité de mesure de la pénalité tout entière. Dix coups constituent le premier degré, vingt le second, et ainsi de suite on arrive jusqu'à cent, le dixième degré de la peine, qu'on dépasse ensuite, évaluant à cinquante coups un an de bannissement.

D'après ce calcul, un homme condamné à cent dix coups expie la peine avec soixante coups, plus un an de bannissement ; cent vingt coups se compensent par soixante-dix coups et un an de bannissement, et on

s'arrête à deux cent cinquante coups, c'est-à-dire à cent coups et à trois ans de bannissement. On ne se figure pas la diligence avec laquelle les coups sont numérotés, proportionnés aux fautes, diminués ou augmentés par les p.166 circonstances atténuantes ou aggravantes, et des tableaux synoptiques en facilitent l'évaluation, la traduisent en amendes proportionnées au rang du coupable, et donnent la notion la plus exacte du coup de canne au triple point de vue moral, politique et pécuniaire. Personne ne se soustrait au bambou : fait-on une fausse inscription hypothécaire, des coups ; la marque du timbre est-elle à moitié effacée par la négligence de l'employé, des coups ; un ouvrier est-il en retard, une adoption est-elle dédite, un mariage est-il contracté sous l'empire de causes dirimantes, manque-t-on à une promesse de mariage, encore des coups, toujours des coups, comme au plaideur téméraire, à l'impie qui commet un sacrilège, au courtisan qui ne se courbe pas assez, au ministre qui viole une forme de l'étiquette.

Quelquefois la marque ou le carcan s'ajoutent à la correction corporelle ; d'autres fois les soufflets ou d'autres tortures remplacent le bambou ; anciennement on mutilait, on châtrait les coupables et on leur impose encore l'esclavage. Au-dessus du vingt-cinquième degré, on trouve la décapitation, la strangulation, le supplice des couteaux par lequel on coupe le criminel en cent vingt-cinq morceaux. Mais la bastonnade est l'âme de la pénalité chinoise, tandis que les codes de l'Europe se fondent plutôt sur la prison, ce long supplice qui tue et qui respecte la liberté, cette torture qui pénètre au fond de la pensée sans effleurer le corps. Cependant, si on réfléchit que chez nous la suppression de la peine du bâton est récente, partielle, étrangère à tout notre passé (le seul qui nous occupe), bien p.167 inconnue à l'Égypte, à l'Assyrie, à la Grèce, à Rome, et même aujourd'hui à la Russie, à l'Autriche, à la Turquie, à l'État de l'Église, un mandarin pourrait nous dire que le droit de punir ne se discute pas avec les idées du duel, et qu'un châtiment rapide, douloureux et sans suite vaut bien la clôture qui abrège ou stérilise la vie. Accusé de barbarie, le mandarin pourrait répondre que la démocratie européenne a fait fausse route en voulant imiter les comtes et les marquis, et qu'au lieu de verser des torrents de

sang, elle aurait mieux atteint son but en soumettant les hommes des anciens régimes au niveau du bâton.

L'esclavage du Chinois éclate bien plus encore quand son tribunal subordonne le code civil au code criminel, en renversant ainsi notre jurisprudence, qui considère le code criminel comme une sanction des lois civiles. Quand en Chine on s'adresse au mandarin pour obtenir justice, on intente une action plutôt pénale que civile, et le demandeur lui-même ignore s'il ne s'expose pas à un simple échec ou à une reconvention criminelle. Ses preuves peuvent paraître fausses, ses déclarations malicieuses, combinées pour surprendre le juge, et son procès peut retomber à coups de canne sur son dos. Triste dérision de la liberté qu'à son tour notre jurisprudence trompe d'une manière opposée, par les interminables délais, les exceptions dilatoires, les frais accablants, les plaidoiries destinées à se jouer des droits les plus sacrés et à transformer les cours de justice en tournois, avec des chevaliers en robe et un auditoire galant. Pour créer les Papinien, p.168 les Ulpien, les Cujas, les Grotius, on crée l'art de contredire par métier, de multiplier les chicanes, et une légalité bâtarde, aveugle, matérielle, qu'on ne saurait détruire sans nous détruire, mais contre laquelle la philosophie et l'Église ont toujours protesté.

Par une dernière interversion, le code chinois définit la peine avant de parler du crime ; il s'adresse aux fonctionnaires, aux conseillers, aux assesseurs, aux exécuteurs plutôt qu'au citoyen ; il spécifie la correction qu'ils subiront, s'ils ne punissent pas le vol, l'escroquerie, l'assassinat, crimes dénoncés ; l'abus de pouvoir s'y trouve si minutieusement détaillé qu'une moitié des articles est consacrée aux dispositions qui le frappent. L'empire songe surtout à terrifier les hommes chargés de régner par la terreur. À tout instant, il les oblige à des comptes rendus, les fait inspecter ; parfois il les examine annuellement pour vérifier s'ils n'ont pas perdu la capacité requise, et quand ils se rouillent, on les réveille à coup de bambou. Un vice-roi s'avise-t-il de nommer un fonctionnaire de son chef, on le décapite (§ 61) ; nomme-t-il quelques surnuméraires, deux ans de bannissement, cent coups de bambou ; refuse-t-il une nomination, cent coups ; demande-t-il des honneurs qu'il ne mérite pas, il perd la tête, et il entraîne sur l'échafaud ceux qui l'ont

appuyé. Malheur à lui s'il trouve un panégyriste, si on lui dresse un monument, s'il achète des terres, s'il épouse une femme sous sa juridiction ! Malheur au commissaire de police qui ne découvre pas le voleur, l'incendiaire, l'assassin dans le délai prescrit ! à chaque mois

p.169 de retard sa peine augmente. On ne conçoit même pas qu'on puisse l'appliquer ; mais on voit que l'empereur, en représentant la plèbe, se méfie de tous ceux qu'il élève.

Les antinomies qui déchirent toute jurisprudence au moment où elle touche aux derniers confins du possible soulèvent chez nous les

Les antinomies qui déchirent toute jurisprudence au moment où elle touche aux derniers confins du possible soulèvent chez nous les