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Les discours d’Hitler

Dans le document Vichy et les juifs (Page 58-66)

Les Juifs dans L’Éclair

2. Les discours d’Hitler

« Une proclamation du Chancelier Hitler à la nation allemande » (le samedi 31

janvier et dimanche 1er février). A l’occasion du dixième anniversaire de la

prise du pouvoir par le parti national socialiste, le Führer a adressé une pro- clamation au peuple allemand, lue par le Dr. Goebbels au cours de la réunion qui a eu lieu à Berlin le samedi 31 janvier. Encore une fois le judaisme interna- tional est stigmatisé : « ... Insistant sur le rôle joué par le judaïsme internatio- nal qui tenta d’exploiter la nation économiquement et politiquement en vue de la rendre mûre pour le bolchevisme, le chancelier Hitler rappelle que l’Al- lemagne était divisée, que des partis politiques avaient décomposé la nation, que le chômage sévissait durement…».

« Le Dr. Goebbels souligne la gravité du péril bolchevique » (le samedi 20

février). Compte-rendu d’un discours où des allusions malveillantes sont faites à l’encontre des Juifs.

« Le Führer adresse un important message au peuple allemand » (le vendredi

26 février). Voici comment, après avoir souligné la mission historique de son parti, il présente le « rôle des Juifs » : « Le Führer expose ensuite qu’une pa- renté étroite unit la ploutocratie et le judaïsme. Il rappelle le rôle joué par les Juifs exploiteurs des peuples. Autrefois, au cours de la lutte intérieure en Allemagne, les Juifs exultaient à chacun de nos revers apparents. Aujourd’hui,

tout comme au cours de l’hiver passé, ils s’imaginent encore s’être rapprochés du but qu’ils poursuivent depuis des milliers d’années, mais comme l’année dernière, ils seront une fois de plus sérieusement déçus… Le Führer déclare ensuite que nous devrons participer à cette lutte à mort…».

« Le Führer déclare » (le dimanche 21 et lundi 22 mars). Une nouvelle déclara-

nous transformerons nos succès actuels en une victoire totale. Les peuples ne peuvent désormais subsister qu’en prenant une attitude nette” … Après avoir fait le procès de l’ancienne Allemagne, le Führer poursuit : « Le judaïs- me éternel nous a imposé une guerre sans pitié et sans merci, qui transforme- rait le continent européen en un monceau de ruines, s’il n’était pas possible d’interdire aux éléments de destruction les frontières de l’Europe. Mais alors, la conséquence la plus grave de cette guerre, ne serait pas tant l’incendie des villes et la destruction des monuments de la culture, que le massacre brutal de foules livrées à la marée asiatique, comme on l’a vu au temps des Huns et des Mongols… »

3. L’antisémitisme et les Juifs à l’étranger

« Les Juifs américains au secours de l’URSS » (le dimanche 18 et lundi 19

juillet 1943). Article qui met en avant la prétendue collusion entre les Juifs capitalistes et le communisme soviétique : « Moscou, 18 juillet. Selon le cor- respondant de l’Agence « Tass » à New York, « un succès considérable » a été obtenu par le meeting tenu à New-York au « Polo Grounda » en l’honneur des délégués du Comité israélite de l’U.R.S.S., Michelson et Ferrer. Ce meeting, « le plus important et le plus brillant qu’aient jamais organisé les Juifs amé-

ricains », réunit près de cinquante mille personnes. Toutes les organisations juives importantes y étaient représentées. MM. Michelson et Ferrer ont exalté l’armée rouge et Staline avec une visible approbation de l’assistance. Parmi les orateurs, il faut signaler M. Weiss, président du Congrès international ; M. Newhold Moriz, maire-adjoint de la ville de New York ; M. Goldman, pré- sident du Comité administratif du Congrès Juif international, etc. L’assistance juive a salué d’une ovation enthousiaste le nom de Staline. MM. Michelson et Ferrer ont été avisés que la Société d’aide juive a décidé au cours d’une conférence spéciale, de lancer une campagne en vue de recueillir les fonds né- cessaires à l’achat et à l’envoi en URSS de mille ambulances automobiles ».

« Le Président, les Juifs et la guerre » (le 21 juillet). L’auteur J. Delebecque

dénonce les Juifs qui seraient responsables de la poursuite de la guerre. Voici la fin de ce long article : « Pour ramener et entraîner une opinion à l’origine assez récalcitrante, il a fallu trouver des prétextes, appuyer sur des cordes sensibles. On a mis en avant le grave péril couru par les démocraties, on a persuadé le public que les États-Unis et l’hémisphère occidental tout entier étaient menacés par les ambitions démesurées du « fascisme ». Dans une cer- taine mesure, l’épouvantail a produit son effet. Il est d’ailleurs maintenant re- légué au magasin des accessoires hors d’usage. Avec le temps, avec les succès d’Afrique, les ambitions de M. Roosevelt se sont affirmées et elles s’étalent au grand jour. Il s’agit – on ne le dissimule plus guère – d’obtenir pour l’Améri- que la place dans le monde à laquelle lui donnent droit son étendue, l’immen- sité de ses ressources et le degré de civilisation supérieure auquel, en face de l’Europe retardataire, elle se croit parvenue. Bref, le masque est jeté. La thèse

du « vingtième siècle américain », avouée d’abord par quelques publicistes dits « irresponsables », est à l’heure présente implicitement adoptée par les milieux officiels de Washington. C’est là un fait capital, dont nous n’avons certainement pas fini de voir se développer les conséquences. La guerre de M. Franklin Roosevelt a été également celle des Juifs, si puissants aux États- Unis, si nombreux et si indifférents dans l’entourage immédiat du Président, parmi ses ministres, ses ambassadeurs et ses conseillers. Le ministère des Affaires étrangères du Reich a récemment publié à ce propos, une curieuse dé- pêche du comte Potocki, ambassadeur de Pologne à Washington et adressée à son Gouvernement le 9 février 1938. Le diplomate y note avec insistance « la pression des Juifs sur le Président et « sur le Département d’État » et y décrit les remarquables lignes suivantes : « De mon entretien avec Hull et Dance j’ai tiré la conviction que les Juifs sont actuellement les champions de la tendance qui précipitera le monde dans la guerre et provoquera une catastrophe géné- rale. Cette tendance est de plus en plus sensible. Elle s’applique à diviser le monde en deux grands blocs, le bloc fasciste et le bloc démocratique. Dans le premier, les Juifs et ceux qui font cause commune avec eux rangent l’Italie, l’Allemagne, la Roumanie et d’autres États, parmi lesquels la Pologne ; dans le second, l’Angleterre, la France, les États-Unis et sur le même plan la Russie soviétique. Dans des conversations avec des journalistes juifs, je me suis en outre heurté à ce point de vue, soutenu avec âpreté et obstination que la guer- re était inévitable. Pour cette propagande, la Juiverie internationale emploie tous les moyens, cependant qu’elle connaît tout ce qui pourrait contribuer à la consolidation des relations et à l’entente entre les États. Sous la pression conjuguée de son premier magistrat et d’Israël, comment l’Amérique n’eût- elle pas été entraînée ? ».

4. La situation en Palestine

« La peste en Palestine » (le 12 janvier) : « Des dispositions ont dû être prises

pour vacciner en hâte contre la peste 100. 000 habitants de Jaffa et d’Haïfa [sic]. Tous les immeubles en bois susceptibles de faciliter l’extension de l’épi- démie ont été détruits».

« En Palestine, les Juifs accaparent le commerce » (le jeudi 1er juillet). Une brève

annonce avec ce contenu : « Jérusalem, 30 juin. L’association des commerçants arabes de Jérusalem a protesté auprès du Haut-Commissaire britannique en Palestine contre l’accaparement du commerce extérieur par les Juifs ».

§5. L’ANNÉE 1944

Entre le 1er janvier et 21 août 1944, lorsque L’Éclair cesse de paraître, nous

avons trouvé un total de vingt-cinq articles relatifs aux Juifs que nous avons classés en quatre thèmes.

1) L’antisémitisme et les mesures antijuives en France

a) Propagande antisémite : film et discours

« Le Juif Süss» (6/7 février). Annonce concernant la présentation du film

antisémite au cinéma Le Capitole de Montpellier :« Demain 15h, 20h15, au Capitole “Le Juif Süss”. Cartes d’invitations pour la soirée à l’Office de Place- ment Allemand. C’est un gala signé : O.P.A. ».

« Le Juif Süss » (8 février). Même annonce que la précédente mais avec

cette précision « Plus de places pour la soirée», ce qui prouverait le succès de ce film pour une certaine catégorie de la population montpelliéraine.

« La soirée de gala de l’O.P.A. » (9 février). Mentionnant le succès de la mani-

festation organisée la veille au Capitole, par l’Office de placement allemand, le journaliste écrit : « Le programme était de choix. En sus du « Juif Süss » [fin humour !] qui, quoique vu pour la 2e fois a continué à intéresser nos conci-

toyens, il a été projeté un excellent documentaire “En longeant la vallée du Main” qui a permis aux spectateurs de connaître une des plus pittoresques et artistiques vallées de l’Allemagne : en bref un gros succès qui confirme les précédents».

« Les visées dominatrices du capitalisme judéo-américain » (4 mars). Une infor-

mation de l’O.F.I. concernant la volonté d’hégémonie des États-Unis après la fin de la guerre : « Les doctrinaires de la domination des puissances démo- cratiques en cas d’une victoire judéo-bolchevique et les émules du fameux maréchal Smuts, ne cessent de donner de nouvelles preuves de leur idéal d’hégémonie. C’est ainsi que le Daily Express vient de reproduire les trois revendications posées par le sénateur républicain Brewster » (dominer les systèmes de communications, utilisation de tous les aérodromes du monde, transporter au moins la moitié de la totalité du commerce extérieur américain à bord des appareils de l’aviation commerciale américaine)31.

« Une allocation du Gauleiter Sauckel» (19/20 mars). Lors d’une allocution

sur la nouvelle Europe, qu’il a prononcée à Paris, en présence de l’Ambassa- deur d’Allemagne, le Gauleiter Sauckel a stigmatisé les Juifs en déclarant no- tamment : « Pour nous nationaux-socialistes, il va de soi que chaque peuple européen doit jouir du droit conforme à son idéal national et social […] Le pire ennemi du vrai socialisme a toujours été le Juif. Pour lui, il n’y a que l’ar- gent et la jouissance sans scrupule des biens de cette terre qui comptent. Pour les Juifs – qu’ils se nommaient Karl Marx, Blum ou Kurt Eisner – le socialis- me a toujours été un mensonge, un moyen de diviser les peuples, de semer la haine et de provoquer des guerres civiles et des guerres mondiales […] “Les charlatans juifs” voulaient, en 1918, répandre chez les ouvriers allemands, ce slogan : « Je ne connais pas de patrie, je ne connais pas d’Allemagne ». Ces mêmes Juifs ont tenté de faire dire aux ouvriers français : « Je ne connais pas de patrie, je ne connais pas de France ».

b) Mesures antijuives

« Avis aux Israélites» (18 avril). Un communiqué du C.G.Q.J. annonce l’in-

ternement administratif des Juifs « qui n’auraient pas effectué le paiement de la cotisation individuelle instituée au profit de l’Union Générale des Israélites, par l’arrêté ministériel du 11 mai 1943».

« En Normandie, les Gaullistes lèvent les mesures frappant les Juifs et les Sociétés secrètes». (14/15 juillet) Il s’agit d’une brève information donnée par l’agence

Reuter.

c) L’arrestation des « terroristes juifs »

« La répression du banditisme et du terrorisme» (5 février). Texte de l’O.F.I.

paru aussi dans Le Petit Méridional annonçant que la milice française, en col- laboration avec la police, ont déjoué un complot visant l’assassinat de Joseph Darnand, secrétaire général au maintien de l’ordre, et que « l’un des princi- paux chefs de la bande était un Juif », tandis que « parmi ses complices, il y a d’anciens officiers, des fonctionnaires, et quelques communistes »…

« Une Cour martiale allemande juge 70 terroristes» (19 février) (Cf. Le Petit Méridional du même jour). L’enquête menée, tant par la police française que

par les autorités allemandes, a abouti, à la mise en accusation de 24 « terro- ristes», dirigés par Missak Manoukian, né en Arménie turque, entré en juillet 1943, dans le M.O.I. (“Mouvement Ouvrier Immigré”), dirigé « exclusivement par des Juifs» et au sein duquel fut fondé « un groupe terroriste, appelé F.T.P. », c’est-à-dire « Francs Tireurs et Partisans » dont l’objectif était de lutter contre l’armée d’occupation.

« Une cour martiale juge des terroristes » (20/21 février). Le même texte re-

mis par l’O.F.I. est publié dans Le Petit Méridional. La Cour martiale du tri- bunal auprès du commandant du Grand Paris, a examiné 32 attentats repro- chés au détachement IV de « dérailleurs », composé des terroristes suivants « tous juifs sauf les trois derniers » : Mosca Fingerzwerg, Wolf Waisbrot, l’étu- diant Thomas Elek, Emeric Glasz, Lajs Goldberg, Salomon Schapira, Michel Martyniuk, Amédée Usseglio, Joseph Boczor et « d’autres complices non identifiés ». Le procureur réclama une condamnation générale à la peine capi- tale, le jugement devant intervenir le lendemain.

« Une cour martiale juge des terroristes » (22 février) . Le même texte remis

par l’O.F.I. est publié dans Le Petit Méridional. Les vingt-trois accusés suivants sont condamnés à la peine de mort : « L’Arménien Kissak Manouchian ; le Polonais Robert Witchitz ; l’Italien Rino Della Negra ; l’Italien Spartaco Fontano ; le Français Roger Rouxel ; l’Italien Antoine Salvador ; le Français Georges Cloarec ; l’Italien César Luccarini ; l’apatride Marcel Rajman, juif de Varsovie ; l’Espagnol Célestin Alfonso ; le Hongrois Joseph Pomor ; le Hongrois Emeric Glasz, juif de Budapest ; Michel Martyniuk, originaire de Ludrzimier (Pologne) ; Mosca Fingerzweig, juif de Varsovie ; Wolf Waisbrot, juif de Krasnick (Pologne) ; le Hongrois Thomas Elek, étudiant agronome, juif de Budapest ; Lajs Goldberg, juif de Lodz (Pologne) ; l’apatride Salomon

Schapira, juif de Skala (Pologne) ; l’Italien Amédée Useglio ; l’Arménien Russe Armenck Manoukian ; la Roumaine Golda Bancic, étudiante en philosophie,

juive de Chichinau ; Stanislas Krubacki et Szlama Grzywacz, originaires de Pologne, le dernier, juif de Dobre ». Le magistrat souligne « le dévouement de la police française», et cite Darnand, le nouveau chef de la sécurité française « particulièrement résolu à combattre aux côtés des Allemands ».

« La répression du terrorisme » (15 mars). Annonce de l’O.F.I. sur la condam-

nation à mort et l’exécution d’un « terroriste juif » qui, à Grenoble, avait bles- sé grièvement deux inspecteurs de police.

« Les forces du maintien de l’ordre réussissent à Lyon une opération décapitant l’état-major du terrorisme » (16 mars). Le journal se réjouit de l’arrestation des

hauts responsables liés à l’ex-parti communiste, constituant « l’état-major du terrorisme en zone libre », responsables de divers attentats commis en France : « Deux Juifs étaient à la tête du mouvement terroriste en zone sud. L’un portait le nom d’une ville et l’autre le patronyme connu dans les milieux français internationaux ».

« Six bandits repris de justice condamnés à mort» (16 mars). Annonce de

l’O. F. I. concernant l’arrestation de « neuf bandits», membres de l’organisa- tion terroriste F.T.P. dont six « pour la plupart des Juifs étrangers, repris de justice, évadés des camps de concentration» ont été condamnés à mort par la Cour martiale de Lyon et exécutés pour avoir commis des « attentats, sabota- ges et assassinats ».

« La lutte contre le terrorisme » (22 mars). Deux annonces de l’O.F.I. parues

aussi dans Le Petit Méridional (texte plus long) concernant l’arrestation à Pernes (Vaucluse) et à Lyon de respectivement « un terroriste dangereux » et de « six dangereux bandits », parmi lesquels « figure un Juif polonais qui, au moment de son arrestation, était porteur d’une grenade à main et d’un pétard ».

Une troisième annonce toujours de l’O.F.I. intitulée « Des terroristes pillent

des églises et assassinent des prêtres » est relative à la ville de Périgueux : aucun

renseignement n’est donné sur les « bandits juifs et communistes » qui, « sous couvert d’une résistance nationale», « violent partout où cela est possible » et « ne reculent pas devant la destruction et le pillage des églises et le meurtre

des prêtres… » (texte absent du Petit Méridional).

2. Les discours d’Hitler

« Deux Messages du Chancelier Hitler. Un message à l’armée allemande… et au peuple allemand » (1er/3 janvier ). Texte de l’O.F.I., repris en plus long dans Le Petit Méridional du 3 janvier. D’après le Führer, la guerre ne profite pas à

l’Angleterre mais « au bolchevisme et au judaïsme ».

« Un discours du Chancelier Hitler à son peuple» (30/31 janvier). Texte de

l’O.F.I., paru dans Le Petit Méridional à la même date. Dans un discours tenu à l’occasion du 11ème anniversaire de la prise du pouvoir par les nationaux-

socialistes, le Führer s’en prend encore aux Juifs : « Après avoir démontré la responsabilité des Juifs dans cette guerre sanglante et la volonté du Reich d’en finir avec le judaïsme dissolvant et belliciste, le Chancelier Hitler a exprimé sa conviction nationale-socialiste de voir la guerre se terminer par une victoire allemande et européenne sur les assaillants criminels de l’Est et de l’Ouest ».

« Le Führer et le Duce se sont rencontrés les 22 et 23 avril » (26 avril). Même

texte paru le même jour dans Le Petit Méridional. Dans le discours du Führer tenu à cette occasion, les Juifs sont toujours présents : « La résolution des puissances du pacte tripartite de terminer victorieusement la guerre contre les Bolcheviques de l’Est et les Juifs et les ploutocrates de l’Ouest et d’assurer aux peuples une vie basée sur un nouvel ordre équitable ».

3. L’antisémitisme et les Juifs à l’étranger

« Petites Nouvelles » (samedi 19 août) Tandis que de nouvelles mesures à

l’encontre des Juifs sont prises par le gouvernement hongrois, un journal de Budapest déclare à ce sujet : « Nous ne dévierons pas du chemin qui mène à la solution définitive de la question juive ».

« La repression contre le banditisme dans les Balkans » (27 avril). Annonce de

l’O.F.I. concernant le succès des combats des troupes allemandes qui ont tué dans une seule journée 1. 080 « bandits » et fait 146 prisonniers : « Au cours de ces combats, une formation de SS, composée de volontaires musulmans, s’est emparée de 277 blockhaus ennemis en Bosnie occidentale. Parmi les morts, se trouvent 9 médecins juifs au service des partisans ».

4. La situation en Palestine

« L’imbroglio palestinien » par J. Delebecque (24 février). Long article sur la

situation en Palestine où les Juifs réclament la libre immigration. Hostile au sionisme, à la déclaration Balfour, l’auteur finit ainsi :

« En face de ce double péril, l’Angleterre est visiblement perplexe. La Jui- verie internationale représente une force formidable qu’il serait imprudent de s’aliéner. D’autre part les peuples arabes paraissent résolus à affirmer éven- tuellement leur solidarité avec leurs frères de la Palestine et il est bien difficile à l’Angleterre d’ignorer, leur état d’esprit, surtout à l’heure où elle s’efforce de former sous son égide, une fédération des états. A quel parti s’arrêter ? Comment concilier les irréconciliables ? on voit que l’initiative de lord Balfour porte ses fruits et qu’ils sont plutôt amers à ses successeurs ».

« Le maréchal Smuts fait une nouvelle déclaration en faveur des Juifs » (6 mars).

Texte de l’O.F.I. paru aussi dans Le Petit Méridional.

« Les troubles en Palestine » (29 mars). Annonce de l’O.F.I. concernant l’éva-

cuation du personnel des bureaux du gouvernement britannique à Tel Aviv, suite à une alerte téléphonique.

« Petites nouvelles » (27 avril). Un consulat de l’URSS serait prochainement

ouvert à Jérusalem, tandis qu’à Tel-Aviv des rabbins ont entamé une grève pour des questions de traitement.

« Lord Gort, gouverneur de Malte, serait nommé haut-commissaire pour la Palestine et la Transjordanie » (21 juillet). Après lord Plumer (1925-1929), c’est

le deuxième maréchal à assumer cette fonction. Notes

1. Cf. Arié Grabois, « La dynastie des “rois juifs” de Narbonne, IXe-XIIIe siècles », in Narbonne – archéologie et histoire, Montpellier, 1973, t. 2, p. 49-54.

2. Cf. Journal Officiel, 18 octobre 1940. 3. Ibid.

4. Cf. Annexe B, E 1940, n°1.

5. Cf. Journal Officiel, 18 octobre 1940 et Annexe A 1. 6. Cf. Annexe A 3.

7. Cf. Annexe A 4. 8. Cf. Annexe B, E 1941 n°2. 9. Ibid.

10. Cf. Journal Officiel, 14 juin 1941 et Annexe A 3. 11. Ibid. Cf. Journal Officiel, 14 juin 1941 et Annexe A 4.

12. Cf. C.D.J.C., Les Juifs sous l’Occupation, recueil de textes officiels français et allemands, 1940-1944, FFDJF, 1982, p.53.

13. Cf. Annexe B, E 1941, n°3. 14. Cf. Annexe B, E 1941, n°4. 15. Cf. Annexe B, E 1941, n°5.

16. Cf. Carol Iancu, La Shoah en Roumanie. Documents diplomatiques français inédits, Montpellier, Université Paul Valéry, 2000, p.21-23.

17. Cf. Annexe B, E 1942, n°6. 18. Cf. Annexe B, E 1942, n°7. 19. Cf. Annexe B, E 1942, n°9. 20. Cf. Annexe B, E 1942, n°10. 21. Cf. Annexe B, E 1942, n°11. 22. Ibid. 23. Cf. Annexe B, E 1942, n°12. 24. Cf. Annexe B, E 1942, n°13. 25. Cf. Annexe B, E 1942, n°15. 26. Cf. Annexe B, E 1942, n°14. 27. Cf. Annexe B, E 1942, n°8.

28. Cf. André Kaspi, La deuxième guerre mondiale, chronologie commentée, Perrin, 1990, p. 276. 29. Aujourd’hui un musée “Le Strouma” à Beer-Sheva (Israël) perpétue avec sensibilité le sou-

venir des victimes.

30. Cf. Renée Dray-Bensoussan, Les Juifs à Marseille (1940-1944), Les Belles Lettres, 2004, p. 309.

Dans le document Vichy et les juifs (Page 58-66)