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4.3 Le portrait des personnes atteintes d’un trouble mental

4.3.1 La santé mentale ; l’équilibre, c’est fondaMental !

Le discours des participants fait ressortir qu’au même titre que la santé physique tout le monde a une santé mentale. Il est également mentionné que la santé mentale s’inscrit dans un continuum de saine à malsaine. Un participant affirme ainsi que « tout le monde a une santé mentale, tout le

monde a une santé physique aussi, sauf qu’il y en a qui ont une bonne santé et il y en a d’autres qui ont une mauvaise santé » (Gentec). Les « lecteurs » expliquent alors qu’on doit en prendre soin

pour la préserver en bon état en maintenant un juste équilibre, mais ils soulignent que ce n’est pas tout le monde qui s’en préoccupe. « Il faut y faire attention à notre santé mentale, car on a tous des

aspects autour comme les aspects sociaux, environnementaux puis c’est de trouver un équilibre à travers ça pour justement préserver une santé mentale qui est saine » (Nik). Certains nomment

effectivement qu’on doit trouver un équilibre « dans notre vie intérieure et notre vie sociale » (Phytorex). En ce sens, d’autres notent que la santé mentale et physique sont conjointement liées et qu’on doit prendre soin de son corps pour avoir un esprit sain.

Souvent la santé mentale va avec la santé physique […], je pense que le cerveau passe par le corps aussi, tout est relié ensemble finalement. Il faut autant que possible avoir un équilibre de santé physique comme le sommeil, l’alimentation, l’exercice, toutes ces choses-là aident à développer une santé mentale positive […]. Il faut s’aimer soi- même. Quand on aime notre corps, ça amène du positif pour la santé mentale aussi, ça peut être d’avoir des amis, d’avoir une relation […]. Ce sont toutes des choses qui […] aident à avoir une santé mentale positive (Plume).

Enfin, les « lecteurs » expliquent que le bien-être mental revêt un sens plus large que la présence ou l’absence d’un trouble mental. Les personnes qui vivent avec un TM peuvent s’épanouir et avoir une santé mentale, voire une bonne santé mentale. « Les gens peuvent avoir une maladie puis avoir

une très bonne santé mentale quand même quand ils sont stables, bien avec une dose de médicament adapté, un suivi adapté, ils peuvent avoir une très bonne santé mentale » (Cat).

Inversement, des personnes peuvent avoir une santé mentale fragile sans avoir de trouble mental.

« Tu sais on peut vivre un mal-être même si on n’a pas un problème de santé mentale qui peut être là à certaines périodes de nos vies » (Betterave).

4.3.1.1 Les troubles mentaux, personne n’est à l’abri

L’ensemble des participants s’étant prononcés sur cette thématique, les troubles mentaux, reconnaît que tout le monde peut en être atteint. « La maladie mentale c’est une maladie que n’importe qui,

moi comme toi, comme tout le monde peut un jour en être affecté. Il n’y a personne qui est à l’abri de ça » (Merveilleuse). En ce sens, des participants croient que ce n’est pas un choix d’être atteint

de ce trouble, ils disent « ça frappe n’importe qui, moi, je ne suis pas née et j’ai dit : moi, je veux

cette maladie-là. On n’a pas couru après » (Héro). Cette dernière précise aussi qu’il n’y aurait pas

de distinction d’âge ni de statut social. « N’importe qui même le plus âgé des psychiatres peut

tomber malade à 65 ans, tout le monde est fragile à ça » a-t-elle mentionné. Quant au sexe, une

participante a toutefois indiqué que les troubles de l’humeur comme la dépression affectent plus les femmes que les hommes. « J’émettrais l’hypothèse que la dépression touche davantage la femme » (Filou). Quelques participants ajoutent également que ce trouble concerne tout le monde, car tout le monde a au moins une connaissance atteinte. « Ça touche tout le monde, on n’est jamais à l’abri

puis on connaît [tous] au moins une personne qui a un problème » (Rouquine). Enfin, le discours

des « lecteurs » montre que les troubles mentaux peuvent se traiter. Le rétablissement de la personne atteinte requiert toutefois une volonté de se faire traiter. Les participants expliquent qu’elle peut bien vivre avec le trouble, mais cette dernière doit d’abord accepter cette condition et faire les démarches nécessaires pour y parvenir tout en s’y impliquant. L’amélioration de sa situation repose sur ses efforts fournis.

On peut vivre avec une maladie mentale puis très bien vivre le restant de notre vie sans aucun problème, mais ça [implique d’] avoir des suivis, de la médication aussi […]. Il faut aussi d’abord commencer par l’accepter, le reconnaître après que ça s’est fait on peut aller chercher de l’aide sans être offusqué […]. [Si] je suis ouverte à, que je l’accepte, je veux donc le changer, je veux apporter de l’amélioration. Ça va pour tout le monde. Quant à moi […], le plus gros du travail, ce n’est pas la psychothérapeute qui va tout faire à ta place ou le médecin ou le psychiatre, c’est vraiment toi-même, ta

volonté de vouloir changer ça. Si tu as un trouble de l’humeur, il y a de quoi à faire pour ça, accepte-le et change-le, sinon ça va être dérangeant pour toujours puis pas juste pour toi que ça va être dérangeant, mais pour les autres. Mêmes affaires pour le bipolaire, pour la schizophrénie (Rouquine).

Certains précisent que le rétablissement nécessite une prise de médication. Autrement dit, pour obtenir un fonctionnement optimal dans la vie courante, les personnes ayant un TM doivent adhérer à une thérapie médicamenteuse.

Ce sont des personnes comme tout le monde […] sauf qu’ils ont besoin d’une médication pour fonctionner (Merveilleuse).

Il y a certaines maladies mentales qui peuvent être contrôlées par la prise d’une médication adéquate et à ce moment-là, les personnes peuvent fonctionner normalement dans la société (Phytorex).

4.3.1.2 Les personnes plus vulnérables et les facteurs de risque ; la maltraitance infantile

Les « lecteurs » font ressortir plusieurs facteurs pouvant expliquer ces troubles d’origine biologique, génétique, économique et social. Les participants donnent bon nombre d’exemples où la cause est ces deux derniers facteurs, soit le contexte social et économique. Ils nomment effectivement que la pauvreté, le faible soutien social des proches, le deuil, la rupture amoureuse, l’intimidation ou le harcèlement et, notamment, la dynamique familiale dysfonctionnelle sont à l’origine des troubles mentaux.

Ça dépend beaucoup du contexte dans lequel on a grandi […]. Les gens qui ont eu une enfance plus difficile peuvent développer des réactions mentales négatives et des choses comme ça…Oui, ça dépend du contexte où on est né et où on a grandi principalement […]. Ce n’est pas le seul responsable, dans les bonnes familles, il peut y avoir aussi des maladies. Ça touche tout le monde, mais des fois on a plus de prédispositions pour que ça aille moins bien […] comme les gens pauvres, qui ont des parents violents ou qui ont une situation sociale ou même de santé à la naissance particulière sont plus propices à développer des maladies mentales (Gatineau).

En ce sens, les « lecteurs » notent que d’avoir été victime de violence dans l’enfance en ayant « été

maltraités psychiquement ou psychologiquement, physiquement » (Plume) ou « d’avoir vécu un traumatisme » (Zappa) a un impact non négligeable sur la santé mentale.

L’apparition des troubles mentaux peut être influencée aussi par les ressources psychiques et les comportements individuels de la personne. Les participants expliquent que la consommation excessive de substances comme la drogue ou l’alcool, la faible estime de soi, la difficulté à communiquer ou à surmonter le stress sont d’autres facteurs de risque au bien-être mental. En ce sens, des « lecteurs » reconnaissent que la résilience d’une personne peut jouer un rôle déterminant dans le surgissement ou non d’un trouble mental, notamment en ayant vécu un événement marquant.

Je ne dis pas que tout le monde qui a vécu ça va développer un trouble mental […]. C’est comme une amie qui vient du Rwanda. Ils ont vécu un génocide, ils ont eu un déséquilibre puis, après ça, ils ont cherché de l’aide. Maintenant ça va très bien tandis qu’elle connaît du monde qui a vécu la même chose puis chaque année au moment de la période où c’est arrivé, ils entrent en psychose, ils ont une crise. Ça n’arrive qu’à ce moment-là […] tandis qu’il y en a qui ne sont pas revenu de ça. Ça dépend donc [de la résilience des gens] (Betterave).

Concernant ce dernier déterminant, le stress, il est également saillant dans le discours des participants qui détaillent qu’en raison des pratiques sociales prédominantes où la performance est valorisée, cette quête à la réussite engendre, entre autres, une tension nerveuse néfaste pouvant se manifester éventuellement en un trouble mental.

Je crois que le mode de vie actuel fait en sorte qu’on développe des troubles [avec] le stress, la pression liée au travail, le travail. On dirait [qu’avec] le genre de vie qu’on a, il faut être rapide et efficace, je trouve que ça atteint notre santé mentale aussi […]. Le rythme de vie dans lequel on vit ne permet pas, [si] on a un deuil ou quelque chose de difficile, […] de faire le deuil puis de prendre le temps de se dire : OK, je ne vais pas bien aujourd’hui, je prends un break, demain, je vais aller mieux. On dirait c’est Go, vas-y ! (Betterave).

Ce facteur environnemental lié aux pratiques culturelles prédominantes, la performance, fait écho chez plusieurs « lecteurs » lorsqu’ils abordent l’occupation professionnelle de la personne comme un autre déterminant influençant la santé mentale. Ils nomment que les personnes devant travailler sous pression ou de nombreuses heures afin de répondre à des attentes élevées en donnant un rendement à son maximum à leur emploi sont plus vulnérables de développer un trouble mental.

« Les personnes qui sont à risque sont des personnes qui ont des emplois sous pression […] puis ils font des burn-out, une dépression, de la fatigue dû à cela […]. Ceux qui sont toujours poussés dans

le fond, qui travaillent tout le temps ‘’à planche’’ puis un moment donné ils ne sont plus capables, mais ils continuent quand même » (Zappa).

Enfin, la participante Plume ajoute que c’est un trouble latent qui ne se manifeste qu’en présence d’un déclencheur comme la consommation de substances. « Parfois, c’est quelque chose de latent

dans le cerveau puis qui pourrait ne jamais se développer si la personne n’a pas de déclencheur. Puis, il y a des personnes qui justement que ça se déclenche après qu’il ait consommé de la drogue ou des choses comme ça, cette faiblesse qui avait là s’enclenche, parfois ça entraine de la paranoïa, des psychoses » a-t-elle lancé. D’autres participants notent, quant à eux, qui ne savent pas

si c’est une situation particulière qui a déclenché le trouble ou si le trouble était déjà présent, mais ces manifestations sont devenues saillantes en raison de cette situation. « Est-ce que c’était là

avant ? Ou est-ce que c’est arrivé d’un coup ? On ne sait pas trop, est-ce la rupture qui a causé ça ? [Est-ce que cette personne-là avait déjà un trouble puis la rupture a causé l’irruption ? Ou est- ce que la rupture a causé le trouble ?] C’est de savoir l’œuf ou la poule, on ne sait pas du tout »

(Betterave). Dans tous les cas, cette dernière participante, pour sa part, explique que pour qu’une personne soit associée à un trouble mental, les symptômes doivent être continuellement présents et perdurer dans le temps de sorte à affecter son fonctionnement quotidien.

Pour moi, quand ça devient un problème c’est quand dans ton quotidien tu n’arrives plus à fonctionner. Ça dur vraiment à long terme. Tu sais quelqu’un qui est un peu mélancolique, mais qui est capable d’aller au travail, capable de fonctionner, d’être en couple, la personne avec qui elle vit accepte ça, pour moi, ce n’est pas un problème de santé mentale. Ça n’affecte pas sa vie quotidienne puis elle est capable de trouver des solutions pour pallier à ça […]. Donc, pour moi, les gens qui sont atteints de maladies mentales c’est comme une cassure qui s’est passée dans leur vie. Il y a quelque chose qui s’est passé dans leur tête qui n’arrive plus, c’est comme si le quotidien et le réel n’étaient plus le même (Betterave).

4.3.1.3 Concomitance des troubles mentaux et d’utilisation de substances

L’analyse des propos des participants à l’étude a permis de mettre en lien les troubles mentaux avec l’alcoolisme et la toxicomanie. Toutefois, elle ne permet pas d’expliquer distinctement le lien entre ces deux contextes. Les participants mentionnent qu’il s’agit de deux troubles pouvant exister de façon concomitante. Ils associent autant la consommation abusive de substances à l’apparition d’un trouble mental que les troubles liés aux substances comme secondaires aux troubles mentaux.

[La santé mentale] peut être bonne ou mauvaise […]. Dans le cas, de mauvaises conditions, ça peut être relié à l’usage de drogues, parce que comme je viens de le dire, [un trouble mental], c’est un débalancement chimique ou biochimique du cerveau. Alors, si les gens consomment des drogues, ça peut altérer la mécanique chimique ou biochimique du cerveau (Phytorex).

Certains participants soulignent, pour leur part, que la manifestation de la schizophrénie serait induite par la consommation de drogues. Ils lient ces deux problématiques de manière causale. Ils associent donc directement la schizophrénie à l’abus de substances.

C’est sûr [qu’il y a] du monde qui prenne plus de drogues puis des affaires comme ça, ils peuvent développer plus de la schizophrénie (Deal with).

Les troubles, c’est souvent déclenché par une enfance malheureuse ou une rupture alors que la schizophrénie s’est souvent déclenchée par la consommation de drogues (Plume).

[Une connaissance] faisait des psychoses puis de la schizophrénie à cause qu’elle a trop pris d’acides (Rouquine).

4.3.1.4 Les signes apparents ? Le monologue et la sensibilité

Les résultats de la question 8 du guide de l’entrevue indiquent que la plupart des participants estiment qu’une personne atteinte d’un TM ne se distingue pas d’une personne n’ayant pas un tel trouble. Ces personnes sont pour eux comme les autres : « ça reste une personne normale » (Rouquine). Certains « lecteurs » expliquent même qu’il n’y a fondamentalement pas de différence entre les personnes touchées et non touchées. Ce serait la société qui créerait une telle distinction.

Je te dirais que fondamentalement non, il n’a pas de distinction entre les deux. Tu sais […] si on est capable de voir la personne au-delà de la maladie, que je suis capable de la voir en tant qu’être humain et puis qu’on est capable de dépasser la maladie de l’autre, bien, non, il n’y en a pas distinction. Mais si on s’attarde uniquement à la maladie, oui, il y en a une, on en crée une à ce moment-là, on crée le problème…Il faut apprendre à regarder au-delà de la maladie […], car en fait elle n’est pas un problème la personne, elle est un être humain avant tout […]. Il y a un être humain identique à moi […]. Tu sais il y a juste les apparences qui nous distinguent, ces apparences-là, il faut les dépasser un moment donné (Zappa).

À cet égard, le trouble mental n’est pas apparent sauf en situation de crise ou en n’étant pas traité, il est alors observable par des comportements particuliers comme de soliloquer, soit parler à voix haute.

Ce n’est pas écrit dans son front. Bien ça dépend si la personne est en délire puis encore…Ça peut être soudain, mais c’est certain que des fois on voit des gens qui se parle tout seuls, j’ai un réflexe en me disant ça ne va pas bien. […]. Mais […] je connais des personnes qui ont des diagnostics, si tu ne me l’avais pas dit je ne le saurais pas. À moins qu’il soit en psychose puis qu’il dise que Dieu leur parle ou [qu’il opte pour des comportements] moins normés puis en même temps ça ne veut pas dire qu’elle a un trouble mental (Betterave).

Je dirais oui quand ils ne vont pas bien. C’est clair s’ils n’ont pas de traitement, oui, mais je pense aussi que les gens médicamentés avec une belle stabilité peuvent passer très facilement dans la société comme M et Mme tout le monde […]. Je pense que c’est ça, je pense que c’est plus quand la maladie n’est pas contrôlée, de voir quelqu’un se parler tout seul dans la rue…c’est différent (Cat).

En ce sens, l’ensemble des « lecteurs » qui se sont prononcés sur le sujet estime que ces comportements particuliers sont le premier indice pour déceler un trouble mental et qu’ils sont porteurs de préjugés.

La maladie mentale c’est quelque chose qu’on ne connaît pas très bien […]. Comme je disais dans mes mots c’est invisible. Une personne qui en est atteinte, les premiers indices qu’on en a quand on est de l’extérieur, ce sont des bizarreries probablement. Donc on peut facilement observer une bizarrerie puis tomber dans le jugement, alors que quand on a une explication, ça nous aide à comprendre (Filou).

D’autres participants font un parallèle avec un problème de santé physique en expliquant qu’il n’y a pas de distinction entre ce problème et celui d’un trouble mental à l’exception que ce dernier est difficilement observable et tabou.

Un problème de santé…puis à la différence qu’il y a peut-être de plus spécifique, c’est intangible, c’est difficile à observer [comparativement à une autre maladie physique] […]. J’ai l’impression qu’on en parle moins ouvertement qu’un problème de peau ou d’estomac (Filou).

Je dirais que la maladie mentale c’est un peu comme une maladie comme une autre que je vais comparer un peu au cancer, au diabète sauf que c’est une maladie qui a beaucoup plus de préjugés (Cat).

Enfin, certains « lecteurs » font remarquer que les personnes atteintes ne se démarquent pas nécessairement par leur trouble, mais par leur caractéristique personnelle tout comme chaque

individu, ils possèdent leur propre attribut. D’autres ajoutent que ces personnes auraient une plus grande fragilité émotionnelle qui se traduirait par un côté artistique développé, une sensibilité et une compréhension accrue envers les autres.

Dans ma tête c’est une personne comme une autre. Tu sais je veux dire, oui, elle vit avec une maladie ou un trouble, en tout cas si elle se distingue je ne pense pas qu’elle se distingue par sa maladie. Tu sais c’est sûr qu’il y a peut-être des comportements que je vais peut-être remarquée et que ce n’est pas ce qu’on verrait chez une personne qui n’a pas de trouble nécessairement, je veux dire quelqu’un qui a des hallucinations ou peu importe on voit que, mais je ne pense pas qu’elle va se distinguer juste à cause de ça. [Mais elle peut se distinguer autrement par sa personnalité] ou comme une autre personne peut se distinguer, peut ressortir d’un groupe, car elle est plus extravertie ou peu importe. [Chaque personne a des caractéristiques bien personnelles à elle] (Nik). Bien, à plusieurs égards, elles sont pareilles, dans le sens qu’on est tous uniques puis ça, ça peut être une différence comme une autre. Mais…puis c’est drôle, car ce qui me vient ce sont des aspects positifs […]. Je pense que ça vient avec une sensibilité, une conscience de soi et des autres peut-être…Ça doit amener une certaine ouverture…face aux difficultés qu’on peut vivre, que nous ou nos proches pouvons vivre, un côté créatif (Filou).