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La création d'entreprise ex nihilo : le problème du temps

Création d’une entreprise franchisée

2. La création d'entreprise ex nihilo : le problème du temps

Le temps (temps créateur, temps du changement) vient complexifier le phénomène. Cette dimension, le plus souvent absente de la recherche dans notre domaine, a pourtant des implications pratiques et théoriques pour la délimitation du phénomène de la création d'entreprise ex nihilo, ou pour ce que Katz et Gartner appellent les organisations émergentes306.

a) Le processus de création d'entreprise et l'entreprise nouvelle

Quand un processus commence-t-il ? Quand s'achève-t-il ? C'est un problème classique que tous ceux qui étudient des processus rencontrent307, mais qui se pose avec une particulière

acuité pour le phénomène qui nous intéresse308.

* Quand le processus commence-t-il ?

C'est une question difficile. Mais comment étudier un phénomène sans pouvoir le repérer309 ?

Pour la création ex nihilo, le processus commence dans l'esprit de l'entrepreneur, sans qu'il en soit toujours totalement conscient. De plus, il ne s'agit pas d'un processus initié par une cause ou des causes nécessaires et suffisantes, ni par des causes nécessaires (qui seraient, elles,

306 KATZ Jerome et GARTNER William B. (1988). 307 VAN DE VEN Andrew H. (1992),.

308 Lorsqu'il s'agit de processus répétitifs se déroulant dans de grandes organisations tels que les processus de

décision d'investissement, il est souvent possible d'en repérer les traces écrites.

309 Sinon en ne l'étudiant qu'ex post facto, comme le fait la plupart des chercheurs du domaine.

N o u v e a u t é

Indépendance

Aucune Totale Totale Création ex nihilo

repérables), mais par des faisceaux de causalités enchevêtrées inscrites dans une dynamique systémique. Un événement joue parfois un rôle déclencheur310. L'expérience des structures

d'appui à la création d'entreprise montre qu'une partie importante311 de ceux qui tentent de

créer une entreprise y renoncent, après avoir entrepris des actions plus ou moins importantes312. Un processus de création d'entreprise ne débouche pas nécessairement sur la

création d'une entreprise nouvelle, au sens juridique du terme, bien que le projet d'une entreprise ait existé du moins pour l' "aspirant"313 créateur d'entreprise et, éventuellement,

pour ses partenaires.

Ainsi, le processus ne devient repérable, pour le chercheur, qu'à partir du moment où le processus est suffisamment engagé314 et, même, parfois, lorsqu'il est achevé.

* A partir de quand une entreprise existe-t-elle ?

Les limites sont floues, les avis différents et plusieurs critères peuvent être utilisés.

L'existence juridique ou la reconnaissance administrative est le critère qui est généralement

retenu par les chercheurs et par les règlements administratifs315. Il est, pour des raisons

pratiques, le seul qui soit incontestable316 et facile à mettre en œuvre.

310 Tel qu'un licenciement, des difficultés dans le travail et un conflit avec son employeur, une rencontre...

SHAPERO Albert (1975) ; BRUYAT Christian et CARNET Gérard (1976).

311 Nous ne disposons pas de données générales. Mais, si nous examinons le bilan de ces organismes d'appui à

la création d'entreprise qui sélectionnent des porteurs de projets dits sérieux, il apparaît qu'un nombre non négligeable (de 30 à 50%) d'entre eux n'aboutissent pas à une création.

312 Voir également le sondage réalisé par l'IFOP, à la demande de l'ANCE, qui semble indiquer que moins d'un tiers

de ceux qui disent avoir le projet de créer dans l'année le font vraiment.

L'Entreprise, Juin 1988.

313 Il n'y a pas de terme stabilisé pour qualifier l'individu en phase de création. Il est, le plus souvent, qualifié de

créateur d'entreprise bien qu'il n'ait pas encore pu faire aboutir son projet. Tout au long de ce travail, nous continuerons d'utiliser le terme créateur d'entreprise pour qualifier tout individu concerné par un processus de création, même s'il ne débouche pas sur l'apparition d'une entreprise nouvelle.

314 Lorsque les futurs créateurs engagent des actions les conduisant à se mettre en contact avec des organismes

d'appui à la création d'entreprise.

315 Par exemple, pour l'exonération de l'impôt sur les bénéfices ou pour l'attribution de primes spécifiques. Cette

pratique présente des inconvénients. Les entreprises technologiques innovatrices qui doivent faire face à de longs délais de mise au point et d'introduction sur le marché de leurs produits, sont celles qui, souvent, en cas de réussite, ne commencent à dégager des résultats positifs que lorsque la période d'exonération des impôts sur les bénéfices est dépassée ! Elles bénéficient cependant de nombreux autres avantages.

316 Ce qui ne manque jamais de susciter les protestations véhémentes de ceux qui, souvent à juste titre, se

considèrent comme étant les victimes d'une bureaucratie aveugle, pour ce qui concerne l'attribution des aides ou de l'exonération de certaines charges.

Faire des actes de commerce peut être un critère envisagé. Souvent, le créateur accomplit de

nombreux actes de commerce au nom de la future entreprise en cours de création (achat de machine, signature d'un bail, signature d'un contrat avec un client, dépôt de brevet, réalisation d'un prototype...). Ces actes de commerce seront, par la suite, repris au compte de l'entreprise. Bien que l'entreprise n'ait pas encore d'existence juridique, son futur dirigeant agit pour elle, mais il peut encore renoncer, le projet peut "avorter". Nous ne parlerons pas ici du secteur dit informel317.

Réaliser les premières ventes318. Une entreprise existe-t-elle vraiment alors qu'elle n'a pas

fait encore ses premières preuves sur le marché319 ?

Mini-cas PC

Pour des raisons de santé, PC avait été conduit à abandonner ses études de médecine. Avec son frère, il avait alors "monté" une petite affaire dans un domaine en plein expansion : une salle d'entraînement et de musculation. Au bout de quelques années, l'entreprise vivotait, essentiellement du fait de son implantation, le marché local ayant un faible potentiel. Cette expérience avait, peu à peu, conduit PC à penser que des opportunités existaient dans le domaine du matériel équipant ces salles d'entraînement et de mise en forme. Il conçut alors l'idée d'un matériel de "haut de gamme" qui pouvait avoir aussi des applications dans le domaine médical. Il s'inscrivit dans un programme d'accompagnement à la création d'entreprise, tout en continuant à exploiter son affaire qui périclita et qu'il dut abandonner. Il déposa des brevets et créa sa société, après avoir consacré deux ans à mettre au point un premier prototype. Du fait de son inexpérience technique, le projet n'avançait pas vite. Il fallut encore plus de trois ans d'efforts pour arriver, enfin, à la mise au point d'un produit. Aucun chiffre d'affaires n'avait été réalisé, l'entreprise fit appel à toutes les solutions disponibles pour financer ses activités, et le créateur dut faire appel à sa famille pour survivre. L'entreprise fut contrainte de déposer son bilan et fut liquidée près de quatre ans après sa création, sans avoir vendu un seul produit...

A notre connaissance, il n'existe pratiquement pas de données précises concernant ces phénomènes d' "avortement"320 ou de "mortalité périnatale"321, sans doute en raison des

difficultés pratiques de mise en oeuvre de ces recherches empiriques.

317 Secteur qui peut représenter une part importante de l'activité économique d'un territoire. Reynolds, citant De

Soto, indique qu'au Pérou l'économie informelle représente, dans certains secteurs, l'essentiel de l'activité économique.

REYNOLDS Paul D. (1991), p. 58 et 59.

318 Ces premières ventes peuvent être effectuées avant que l'entreprise ne soit créée juridiquement. 319 Il est facile et relativement peu coûteux de créer juridiquement une entreprise.

320 Mis à part le remarquable travail qu'à effectué Ronstadt et les remarques faites par Vesper qui souligne l'intérêt

qu'aurait l'étude de ces cas de mortalité (near-missed organizations) pour le domaine. RONSTADT Robert (1983) ; VESPER Karl (1983).

Atteindre l'équilibre économique pourrait être un critère plus exigeant : la preuve étant

apportée de la viabilité économique de la nouvelle entreprise et de sa pérennité322.

* A partir de quand le processus peut-il être considéré comme achevé ?

Autrement dit, quand une entreprise peut-elle être considérée comme adulte ? Il semble désormais admis que la création d'une entreprise ne s'arrête pas à la seule création juridique. Deux thèses concurrentes/complémentaires sont susceptibles d'être avancées.

Du point de vue de l'entrepreneurship, tel que nous l'avons présenté à l'aide du schéma sémantique générique, le processus entrepreneurial serait achevé lorsque la dialogique créateur/entreprise323 et/ou la création de valeur nouvelle cesseraient. Dans cette perspective,

certaines entreprises pourraient être considérées comme en création ou comme entrepreneuriale pendant une durée importante (plusieurs dizaines d'années)324, alors que

d'autres atteindraient la maturité très vite (au bout de quelques mois).

A contrario, le point de vue de la création ex nihilo souligne que durant la période de

décollage de l'entreprise (start-up), l'entrepreneur doit faire face à des problèmes spécifiques325 et apprendre le métier de chef d'entreprise... Les chercheurs, comme les

321 Cette mortalité périnatale n'est pas toujours facile à repérer car une entreprise, surtout si elle est juridiquement

constituée sous forme de société, peut être "mise en sommeil".

322 "Pérennité" toujours temporaire !!! L'actualité nous rappelle que des "success stories" peuvent rencontrer

des difficultés (Wang, Amstrad...), voire aboutir à des échecs (RMO...).

323 Certains émettent l'idée qu'une organisation n'existerait qu'à partir du moment où elle aurait établi des

frontières lui permettant de se distinguer de son environnement et de son créateur. Ceci rejoint une remarque d'un entrepreneur, recueillie par l'auteur : "une entreprise existe vraiment que quand ses clients ou en général ses partenaires, s'adressent à elle et non plus seulement à son patron". Ainsi, si nous nous intéressons à la création d'entreprise, c'est-à-dire à la création d'une organisation qui pourrait avoir une pérennité au delà de son créateur tout en conservant une identité (en évolution) qui lui serait propre, le processus s'achèverait lorsque les barrières de l'organisation concernent aussi les relations qu'elle entretient avec son fondateur ou son propriétaire dirigeant. La dialogique créateur/entreprise disparaissant, le phénomène cesserait d'appartenir au champ de l'entrepreneurship. Si, pendant le processus conduisant à la création, une intention peut être décelée (volonté de la part du créateur), il n'en demeure pas moins que la réalité de cette création ne peut être connue qu'ex post facto.

KATZ Jerome et GARTNER William B. (1988).

324 De ce point de vue, il n'y aurait pas de différence fondamentale entre la période de décollage de l'entreprise et

son développement entrepreneurial. C'est la thèse que soutient Stevenson dont nous avons évoqué les travaux précédemment. Les problèmes de management des entreprises de petite taille seraient des modèles réduits de ceux des entreprises plus importantes. Ceci est à rapprocher de la notion d'entrepreneur persistant, de Davidsson, que nous avons examinée à la fin du chapitre précédent.

325 Moyens financiers et logistiques limités, manque de crédibilité par rapport à l'environnement...

praticiens, semblent s'accorder pour considérer qu'après deux à cinq ans d'existence juridique, une entreprise ne peut plus être considérée comme nouvelle326.

Il peut sembler, à première vue, que ces problèmes soient mineurs et, donc, négligeables pour la recherche. Il n'en est rien dès lors qu'elle tente de mettre en évidence ce qui explique la réussite ou l'échec des entreprises nouvelles, leurs performances en terme de rentabilité, de création d'emplois ... Quand faut-il mesurer les paramètres pertinents au regard de ces problématiques ? Un an après la création ? Trois ans comme cela est souvent fait327 ? Phillips

et Kirchhoff328 montrent, à l'aide des informations issues de la base de données USELM de la

Small Business Administration des E.U., que la plupart des jeunes entreprises329 ne

grandissent pas durant les quatre premières années de leur existence (90%), alors que près d'un tiers d'entre elles grandissent durant les deux années suivantes, et un peu plus de la moitié après huit années330. Les auteurs émettent l'hypothèse que les quatre premières années sont

consacrées à tenter de survivre. Une étude du CEE331, au contraire, semble indiquer que tout

se jouerait en matière de création d'emplois au moment de la création, mais les paramètres ont été mesurés au bout de cinq ans d'existence juridique. Stuart et Abetti, ayant tenté d'isoler les facteurs de succès des jeunes entreprises technologiques (moins de sept ans d'existence), en arrivent à conclure "In fact, it may well be that initial financial success is not a good correlate with ultimate success"332. Woo et al333 montrent que, même si la plupart des jeunes

entreprises ne changent pas de stratégie, de gamme de produit, etc., durant leurs trois

326 Sous certaines conditions, les entreprises nouvelles sont exonérées de l'impôt sur les bénéfices les deux

premières années pour, ensuite, d'une manière dégressive durant les trois années suivantes, tendre vers le régime commun. Les structures d'appui à la création d'entreprise considèrent le suivi des entreprises comme devant durer de deux à trois ans.

BRUYAT Christian et HUMBLOT Patrick (1990) ; ELAN (1990).

327 Dans une perspective de recherche classique, certains paramètres devant être mesurés avant la création,

notamment ceux qui seraient censés expliquer les performances.

328 PHILLIPS Bruce D. et KIRCHHOFF BRUCE A. (1989).

329 Il s'agit des entreprises survivantes au bout de 8 ans. Aux E.U., comme en France, les données statistiques

concernant les jeunes entreprises sont sujettes à caution. Certaines créations ne sont, en réalité, que des changements de structure juridique...

330 Des différences apparaissent selon les secteurs d'activité. 331 MOURIAUX Marie-Françoise (1991).

332 STUART Robert et ABETTI Pier A. (1986), p. 38.

333 WOO Carolyn Y., COOPER Arnold C., NICHOLLS-NIXON Charlene et DUNKELBERG William C. (1990).

premières années d'existence, la proportion de celles qui changent de manière significative n'est pas négligeable334.

Là encore, il serait nécessaire de faire des catégories, même si leurs limites sont floues. Une micro-entreprise ou une TPE atteint son équilibre ou sa maturité plus vite qu'une entreprise à fort potentiel de croissance, surtout si elle est innovatrice...

b) Au cours des processus de création, les logiques régissant l'apparition des entreprises nouvelles peuvent varier

Tout au long du processus conduisant à l'apparition d'une nouvelle entreprise, de nouveaux acteurs peuvent entrer en scène et d'autres disparaître. A l'instar de ce que nous avons déjà vu pour l'entrepreneurship, nous allons illustrer ces dynamiques potentielles à l'aide de quelques mini-cas.

Mini-cas SK

SK était depuis quelques années le responsable de production d'une petite unité de moulage plastique appartenant à une entreprise importante. La maison mère en était le seul "client". L'usine était située dans une toute petite ville de la région Rhône-Alpes qui était restée un peu à l'écart du développement industriel. Parti au bas de l'échelle, SK en avait peu à peu gravi les échelons et, à près de 50 ans, il avait le sentiment d'avoir obtenu son "bâton de maréchal". Il s'était installé dans cette petite ville où il avait acquis une maison dans laquelle il pensait prendre sa retraite lorsque le moment serait venu. Confronté à la crise économique et dans un soucis de recentrage de son activité, son employeur l'informa confidentiellement qu'il souhaitait se séparer de cette activité et faire désormais appel au marché. Plusieurs modalités avaient été envisagées, depuis l'arrêt pur et simple de l'activité jusqu'à sa revente. La maison mère ne souhaitait pas provoquer une agitation sociale qui pouvait gagner tout le groupe, aussi elle procéda en plusieurs temps. SK qui bénéficiait de l'entière confiance de son personnel, accepta de prendre, à terme, l'entière responsabilité de cette activité. Une filiale fut créée, 60% du capital étant détenus par la société mère et 40% par SK, la nouvelle société reprenant les actifs et le personnel de l'activité, les locaux devenant la propriété d'une SCI dont les dirigeants de la société mère étaient les actionnaires. Le seul client de la nouvelle entreprise demeurait la société mère. Tout semble militer pour considérer cette opération comme une création de filiale et non comme une création d'entreprise (d'ailleurs, la nouvelle structure juridique ne bénéficiera pas des avantages accordées aux entreprises nouvelles). Cependant, 18 mois après la création de la SA, nous constations que le dirigeant avait racheté, avec quelques amis et un cadre de l'entreprise, la totalité des actions et que, d'autre part, il avait réussi à diversifier son portefeuille de clientèle, son ancien employeur ne représentant guère plus de 20% de son activité.

334 Durant les années 2 et 3 de leur existence, 23% des entreprises ont apporté des changements dans la gamme

de leurs produits, 75% d'entre elles ont modifié leurs stratégies concurrentielles, 34% ont fait entrer ou sortir des partenaires et 44% des dirigeants ont apporté des modifications dans la manière dont ils allouaient leur temps de travail.

Complément du mini-cas JCM

L'idée de produit qui a fait la réussite de l'entreprise créée par JCM, avait été, dans un premier temps, développée dans un contexte de diversification par la grande entreprise qui l'employait précédemment. A l'époque, il semblait évident que la principale activité de cette entreprise allait entrer dans une phase de déclin et qu'une diversification était la seule alternative possible. Pour différentes raisons, cette idée fut abandonnée, bien que des efforts significatifs aient été faits (brevets...). JCM négocia, non sans mal, le rachat de ces brevets, la mise au point industrielle du produit fut, cependant, réalisée par la nouvelle entreprise.

Mini-cas JT

JT avait mis au point un procédé de travail des métaux permettant d'orner ou de marquer, d'une manière à la fois originale et esthétique, des surfaces planes. Le procédé était artisanal, cependant, il était susceptible d'être mécanisé. JT avait créé son activité, mais il était davantage un technicien qu'un gestionnaire ou un commercial. Aussi, très vite, il s'aperçut que son affaire n'était pas viable. Un client qui représentait une grande partie son chiffre d'affaires, lui proposa d'assurer la gestion et la prospection commerciale et d'exercer son activité dans ses locaux, à la condition que JT lui cédât la majorité du capital de la SARL qu'il avait créée. JT accepta, un peu soulagé, satisfait de pouvoir totalement se consacrer aux aspects techniques de son métier. Pour son partenaire l'opération était aussi intéressante car elle lui permettait de compléter son activité et de mieux servir sa clientèle, tout en s'assurant les services d'un collaborateur compétent.

Si nous admettons que le processus de création d'entreprise comprend les phases de mise au point et de développement du projet, de lancement et de création au sens juridique du terme, ainsi que les deux ou trois premières années de la vie de la jeune entreprise, nous pouvons représenter la trajectoire de ces trois cas dans notre schéma de la manière suivante :

Figure 25. Dynamiques potentielles des logiques de créations d'entreprise

N o u v e a u t é

Indépendanc

e

Aucune Totale Totale

S.K

.

J.T.

J.C.M.

Ainsi, bien que nous ne disposions pas de données chiffrées permettant de mesurer l'ampleur de ce phénomène, des créations d'entreprise nouvelle, partant de logiques croissance interne, PMIsation juridique ou acquisition, peuvent aboutir, au cours du processus, à des situations analogues à celles des créations ex nihilo, l'inverse étant aussi possible.