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La biennale d’art africain contemporain de Dakar, Dak’art

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 194-200)

Après le festival mondial des arts nègres de 1966 et le FESTAC de 1977, peu de manifestations dřenvergure internationale permirent sur le continent africain de montrer dřune part la dynamique qui gravitait autour de lřart africain contemporain et dřautre part que la critique et lřart évoluaient et se professionnalisaient à la manière occidentale. Dans les années 1990, lřétat sénégalais émit le souhait de créer de façon régulière, une manifestation artistique et culturelle fixée à Dakar. Lřambition de la biennale à sa création, fut de pouvoir proposer un cadre dans lequel elle pourrait inviter les artistes africains à sřépanouir et à présenter leur art au grand public mais aussi à un public de connaisseurs.

La première édition de la biennale de Dakar eut lieu en 1992 et sřintitula : « Biennale des arts et des lettres ». Elle fut instituée à lřinitiative du président Abdou Diouf. Ce premier lancement sřinspirera de la biennale de Venise et fut selon Yacouba Konaté qui lui-même cite Iolanda Pensa582, « « une exposition internationale d’art contemporain, dans laquelle les artistes sont regroupés selon leur nationalité583 » ». Pour Jean Loup Pivin, « la biennale de Dakar s’inscrit dans une longue tradition de mécénat d’état du Sénégal, mise en œuvre dès l’indépendance et dans le droit fil d’une politique volontaire en faveur des arts584 ». Cette première édition, consacrée aux arts et aux lettres, avait, été satisfaisante. En réalité, il y avait derrière cette manifestation, une volonté ferme de, toujours selon Pivin, « donner corps à la notion « « d’intégration africaine » » par des actes et non seulement des paroles585 ». Cette idée avait également pour origine, une volonté de lřOrganisation de lřUnité africaine (O.U.A), qui en 1990, avait élaboré un plan de développement culturel à moyen terme qui invitait les états membres à entreprendre des actions concrètes afin dřaffirmer les identités culturelles du continent. Lřobjectif de cette initiative était également, de pouvoir pallier de nombreux manques qui existaient dans ce domaine notamment, lřisolement des créateurs, le manque de critiques dřart, le manque de soutien et lřabsence de débouchés pour les artistes.

Les objectifs de la biennale devaient donc abonder dans ce sens ; son organisation resta cependant assez longtemps strictement sénégalaise. Le président de la république M.

Abdou Diouf, ne manqua pourtant pas de préciser, le jour de la cérémonie inaugurale de la première biennale de Dakar, que cette dernière était dřabord et avant tout un bien, commun aux africains et que lřobjectif des participants devait en être « la survie… à travers une régularité sans faille 586». Il fut, dès lřorigine, convenu que la biennale dépendrait du ministère de la culture et le choix des participants serait réalisé grâce à un comité scientifique international.

3.2.1 La biennale de Dakar : conception dřun événement panafricain

La biennale de Dakar possède plusieurs particularités. Elle est dřabord le reflet des nombreux changements qui se sont opérés au cours des années 1970 Ŕ 1980, dřun point de

582PENSA, I., « Les biennales et la géographie ; les biennales de Venise, du Caire et de Dakar ». http://io.pensa.it/node/1417.

583 Yacouba Konaté (citant Iolenda Pensa), La Biennale de Dakar. Pour une esthétique de la création contemporaine Ŕ tête à tête avec Adorno. LřHarmattan, 2009, p 38.

584 Catalogue de la 5eme biennale de lřart africain contemporain, texte de Jean Loup Pivin, « Dakřart 2002 »,p 145.

585 Ibid.

586 Allocution du président de la république sénégalaise M. Abdou Diouf, le 12 Décembre 1990 au Colloque International

« Aires culturelles et création littéraire en Afrique ».

vue culturel en Afrique subsaharienne. Une exposition internationale, des expositions individuelles, un salon du design, des rencontres et échanges et un festival « OFF » qui bien que ne faisant pas partie de la biennale en est devenue lřaccompagnateur privilégié.

3.2.1.1 Lřexposition internationale

Elle constitue lřexposition à travers laquelle les artistes sélectionnés sont présentés. Ils sont les candidats retenus des appels à candidature. Leur travail y est présenté et quelque soit leur support. Le seul point commun que tous ces artistes puissent avoir, cřest le fait dřêtre africains. Au-delà de cela, il nřy a aucune restriction en termes de support ou de sujet traité.

Autrement dit, cette exposition est ouverte à tous et les sélectionnés le sont pourvu que leur œuvre soit selon les membres du conseil scientifique, dignes dřun intérêt plastique, esthétique.

Elle présente une trentaine voire une quarantaine dřartistes environ ; cela dépend des éditions.

Elle est le miroir de la production artistique africaine et donc certainement de sa créativité. La sélection fait suite au choix dřun comité scientifique qui, choisit les artistes qui sont selon lřavis du comité les mieux à même de représenter la créativité du continent africain. Ainsi, il sřagit de lřexposition la plus importante de la biennale. Cřest dřailleurs la principale ; elle donne un avant-goût aux professionnels du monde de lřart du réservoir plastique de lřAfrique.

3.2.1.2 Les expositions individuelles

Elles constituent la partie de la biennale la plus tournée vers le monde. En effet, les expositions individuelles sont le fruit du travail de commissaires qui invitent les artistes de leur choix pour un échange, une confrontation avec les artistes africains. Ces expositions permettent également de découvrir ce qui se fait ailleurs dans dřautres pays, ce que font les noirs de la diaspora. Elle a par exemple, lors de sa cinquième édition, invité à travers ses trois commissaires, neuf artistes dont trois de la diaspora noire se trouvant sur le continent américain, trois du continent africain et trois occidentaux. Lřartiste Ery Camara, fut commissaire des artistes de la diaspora il sřagissait de Mushana Ali, Mario Lewis et José Angel Vincench. Ce qui liait ces artistes à lřAfrique, cřétait leur rapport au continent, en effet, dřorigine américaine ou cubaine, ces artistes étaient les descendants de la mère Afrique. Le commissaire Bruno Cora directeur du Centre dřart Luigi Pecci en Toscane invita les artistes européens qui furent : Jannis Kounellis, Jaume Plensa et Frantz West. Enfin, concernant les artistes africains, les trois invités étaient : Berry Bickle, artiste originaire du Zimbabwe, Amahiguere Dolo, artiste malien et Aimé Ntiakiyica, artiste burundais. Ainsi à travers les expositions internationales, des points de vue se confrontent des artistes du monde sont présentés et cela permet une ouverture de la biennale au reste du monde.

3.2.1.3 Le salon du design

Le salon du Design contrairement aux expositions ne fait pas suite à un appel à candidature mais sur invitation. Ce salon a été initié en 1998. Il avait pour ambition dřêtre le cadre dans lequel des créateurs et leurs initiatives auraient la possibilité de mieux se faire connaître en révélant leurs potentialités ainsi que les perspectives du design africain. Il faut noter que ce salon suscite de plus en plus dřintérêt de la part des visiteurs de la biennale. Des designers confirmés ou prometteurs sont invités à cette célébration. On peut par exemple noter la participation de Balthazar Faye qui sera aussi présent à « Africa Remix » Valérie Okaou encore Kossi Assou. Il faut néanmoins signaler que les designers présents nřont pas la liberté de présenter les œuvres de leur choix. Néanmoins, cela nřentrave en rien le fait que ce salon soit lřun des flancs les plus dynamiques de la biennale. Selon Céline Savoye, commissaire générale de la biennale internationale de Design de Saint Etienne, «Ce design

résolument innovant, curieux et nourri des données alentours, doit constituer un regard sur l’Afrique actuelle et être riche de propositions 587».

3.2.1.4 Les rencontres et échanges

Les rencontres et échanges constituent la partie professionnelle de cette biennale. Il sřagit de colloques qui tentent dřanalyser lřart africain contemporain africain mais aussi lřart globalement. Il sřagit de trouver de perspectives intéressantes pour le devenir de lřart africain.

Les débats traitent donc principalement de lřart africain. Les sujets sont différents et traitent par exemple de la place de lřart africain dans le monde, de la façon dont lřart africain doit trouver sa place au sein du monde de lřart. Au-delà des activités que lřon pourrait qualifier de standard, il y a des innovations ponctuelles qui son intéressantes à analyser.

3.2.1.5 Le marché des arts plastiques africain

Cette initiative avait été effective dès 1998 et a duré deux éditions. Ce marché avait été créé afin de promouvoir auprès du grand public, les œuvres des artistes qui nřavaient pas eu la chance dřêtre sélectionnés afin quřeux aussi puissent présenter leur œuvre au sein dřun marché. Cet endroit devait être un lieu de communication entre acheteurs potentiels et vendeurs et pourquoi pas un lieu de découverte dřœuvres qui avaient échappé à lřœil du jury.

Cette tentative de création dřun marché a pourtant échoué. Les raisons furent nombreuses. Il sřagit dřabord dřun problème dřorganisation. Les artistes ont considéré quřil nřy avait pas assez de professionnalisme dans cette organisation. Les artistes avaient chacun leur stand mais rien nřétait prêt le jour de lřouverture du marché. Lřautre problème majeur fut que les acheteurs nřétaient pas au rendez-vous. Le public était venu voir les œuvres mais les transactions réelles furent rares. A cela sřajouta une confusion entre le marché et la biennale car bien que cette initiative ait été initiée par les organisateurs de la biennale, il ne fallait surtout pas faire dřamalgame entre le marché et les expositions. Le comité dřorganisation considéra par la suite que ce marché détournait quelque peu les objectifs de la biennale qui ne devait être ni un marché, ni une foire mais devait rester un pôle dřexposition et de promotion de lřart africain contemporain. Pour cela, elle ne devait donc pas être distraite par rapport à ses objectifs de départ.

3.2.1.6 Le Dakřart lab.

Il sřagit dřune expérience qui avait pour ambition dřêtre « un incubateur » où les artistes africains pourraient réfléchir à leur rapport à lřécriture de lřart numérique. Il sřagissait aussi dřy « réfléchir aux vides juridiques à combler « afin que « le compagnonnage de la technologie et de l’artiste soit un prolongement naturel588 ». A travers cette expérience, il fallait également souligner les diverses expressions culturelles au sein de la biennale, notamment celle de lřart numérique qui, au fil des ans prend de plus en plus de place. Ainsi, ce programme permit de présenter des artistes qui travaillaient dans ce domaine mais aussi de mener des réflexions quant à lřavenir du numérique en Afrique. Il faut préciser que bien que la biennale au fil des éditions ait gagné en stabilité, il y eut pour la septième édition qui se déroula entre le 5 mai et le 5 juin 2006 de nombreux changements qui vont marquèrent un tournant important pour la biennale de Dakar.

587 Catalogue de la biennale de Dakar Edition 2002, p 72.

588 Catalogue de la biennale de Dakarř édition 2004. p 178.

3.2.2 La biennale au fil des éditions

La première édition du Dakřart permit de présenter des artistes de toutes les régions dřAfrique. Elle permit la rencontre entre différents artistes, la confrontation des idées et des techniques et ce, afin de permettre à long termes une meilleure connaissance mais aussi une meilleure visibilité du monde de lřart contemporain africain. A partir de cette période, la reconnaissance de la création contemporaine africaine fut un des leitmotivs de la biennale de Dakar. Elle eut dès lors pour objectif, de servir de vitrine à la création plastique de toutes les aires géographiques de lřAfrique, de favoriser le développement dřune critique professionnelle et objective et surtout dřêtre le reflet de la création africaine. Ainsi du point de vue africain, elle devait :

 Rapprocher les artistes africains et favoriser les rencontres avec les partenaires africains.

 Déterminer les enjeux de la création culturelle artistique et souligner son importance spirituelle, sociale de même que sa place dans les stratégies de développement.

 Evaluer et confronter les politiques culturelles avant de jeter les bases dřune concertation permanente dans lřoptique dřun co-développement et la réalisation dřun marché de lřart.

 Formuler des recommandations concrètes qui permettront aux chefs dřétats africains dřharmoniser leurs actions.

Sur le plan national, cette biennale avait pour objectifs :

 Dřaméliorer les infrastructures culturelles.

 Dřassurer la promotion de lřart sénégalais.

 De réconcilier les artistes avec leur public.

 Faire de Dakar un pôle culturel sous régional, africain, international.

Le Ministère de la culture et de la communication précise que lřenjeu de cette biennale était « la multiplication et la modernisation des infrastructures culturelles nationales ainsi que la concertation internationale permanente, en vue de jeter les bases d’un dialogue et d’un co-développement culturels véritables589 ». De nombreuses manifestations se sont déroulées à travers la ville de Dakar ; cette première édition célébra autant les arts que les lettres. Un colloque international se consacra aux thématiques des « aires culturelles et de la création littéraire en Afrique». Lřobjectif de ce colloque était de : « soumettre les rapports entre culture et littérature à un questionnaire pertinent590 » mais aussi de « contribuer à la réflexion sur le dialogue et le co-développement culturels africains en tant qu’aspects et préalables d’une stratégie de développement privilégiant l’interdependance et la solidarité591 ». Le colloque fut organisé en même temps que des expositions, des expositions-ventes, des séances de dédicaces et des ventes promotionnelles. De grands noms furent présents ; Wole Soyinka ou encore Léopold Sédar Senghor. Bien quřayant à lřorigine été très portée vers la littérature, la biennale de Dakar allait au fil du temps, définir ce qui allait devenir, un rendez-vous incontournable pour lřart contemporain africain. Plus de soixante deux pays participèrent à cette première édition dont des pays occidentaux comme la

589 Biennale de Dakar 1990. Plaquette de présentation réalisée par le Ministère de la culture p 10.

590 Biennale de Dakar 1990. Op.cit., p 15.

591 Biennale de Dakar 1990. Op.cit., p10.

Belgique, le Portugal, lřEspagne, la France etc. Il faut néanmoins remarquer que les débuts de la biennale furent difficiles ; les orientations nřétaient pas clairement fixées, et la question du budget fut laborieusement réglée. Dřun montant dřenviron un million dřeuros Ŕ fait rare pour une manifestation en Afrique Ŕ le budget fut financé de moitié par lřétat sénégalais et lřautre moitié par les acteurs privés occidentaux. Cela permit à la biennale dřêtre plus ou moins libre et de ne pas, par une quelconque dépendance financière, dénaturer ses engagements. Cette manifestation devait associer les critiques dřart, les conservateurs, les galeristes, les artistes et toute la communauté artistique afin de promouvoir lřart contemporain sur le continent africain. Cette édition, comme toutes les autres fit lřobjet dřun engagement fort de lřétat avec au sein du comité de parrainage le président de la république de lřépoque M. Abdou Diouf mais aussi M. Federico Mayor, directeur général de lřUNESCO, Mamadou Diop, maire de Dakar, Jean-Louis Roy secrétaire général de lřACCT, M. Léopold Sédar Senghor, membre de lřacadémie française et premier président de la république du Sénégal et M. Salim Ahmed Salim, président de lřOUA.

3.2.2.1 Premières évolutions de la Biennale de Dakar

Cřest en 1993, lors dřun séminaire sur le devenir de la biennale, quřil fut décidé que la biennale de Dakar ne se consacrerait quřaux arts visuels. Elle sřappellera désormais « La panafricaine des arts » et bénéficiera du soutien des professionnels du monde entier. Il sřagit concrètement de célébrer lřart du continent africain mais aussi celui de la diaspora. Lřune des causes de lřaffirmation plus claire des objectifs de la biennale de Dakar fut sans aucun doute, lřapparition de la biennale de Johannesburg en 1992. Il fut dès lors vital de pouvoir définir clairement les priorités et lřidentité de Dakřart car jusque-là sa spécificité était de se définir comme étant résolument africaine. Au fil des éditions, la biennale tenta de se perfectionner et de faire ressentir au monde, le pouls de lřart contemporain africain qui est encore faiblement représenté dans les manifestations dřart à travers le monde.

La troisième édition eut lieu en 1996 et permit dřintégrer lřévènement dans une dynamique plus plastique et ne concerna plus que les arts visuels et le design. La thématique fut : « Création artistique africaine et marché international de l’art ». Elle dura du 9 au 15 mai et fut très attendu puisque lřédition de 1994 nřeut jamais lieu. Les objectifs de cette biennale durent clairement définis par le président de la république pour qui il était important de pérenniser cet évènement majeur. Dans son allocution prononcée lors de la cérémonie dřouverture de la biennale, Ousmane Sow Huchard592, affirme sa volonté de voir la biennale devenir un rendez-vous du marché de lřart et du mécénat dřart. Il affirme ainsi « Dak’art 1996 veut donc contribuer aussi au rapprochement de la culture et de l’économie. Aujourd’hui, à l’heure où les idéologies s’estompent, où le pouvoir, y compris technocratique, est remis en cause, la culture est devenue le centre nerveux de tous les enjeux593 ». Pour Ousmane Sow Huchard, la biennale doit « se nourrir d’une créativité en perpétuel renouvellement, et une plus large diffusion des œuvres d’art corollaire de l’émergence d’une véritable culture du mécénat et de son développement sur le continent Africain594 ». Le discours de M. Huchard atteste de la volonté de lřéquipe de la biennale de voir cet évènement devenir un tremplin pour

592 Président du conseil scientifique de la biennale, anthropologue, muséologue.

593 HUCHARD,Ousmane Sow, « Plaidoyer pour le mécénat », extraits de lřallocution prononcée à lřouverture de la Biennale, Special Dakřart 96. La panafricaine des arts plastiques, 1996, p 6.

594 Ibid.

les artistes et un centre grâce auquel le monde de lřart en Afrique peut trouver des références, être un lieu dřimpulsion pour la recherche, la critique mais aussi la diffusion de lřart au-delà des frontières africaines. A cet effet, le critique dřart Gerard Xuriguera affirme que « l’art s’accommode mal, de nos jours des espaces balisés. Il aspire à l’universel dans la diversité des cultures, hors des encrages castrateurs595 ». Il ajoute, « ce qui importe, pour l’artiste, c’est d’exprimer des choses simples, qui n’appartiennent qu’à lui. Ce sont aussi et surtout les rapports avec ses semblables, sans distinction ethnique, le droit au rêve, à la révolte et à la transgression, gages de liberté et de fraternité596 ». Les objectifs de la biennale se précisent au fil des éditions, et œuvrent pour une meilleure visibilité sur et en dehors du continent. La manifestation se professionnalise et de plus en plus dřartistes mais aussi de professionnels sřy intéressent.

En 1998, la biennale de Dakar avait pour objectifs de :

Soutenir et favoriser la créativité, la production, la diffusion, la formation et lřéducation artistiques en Afrique

Promouvoir les artistes plasticiens africains en Afrique et sur la scène internationale, à travers lřaction de lřétat et des privés.

Contribuer à la connaissance et à la promotion commerciale de lřart africain contemporain

Favoriser lřinformation et lřéducation artistique du public et faciliter lřaccès des populations aux produits artistiques.

Contribuer au développement de la critique dřart et des publications sur lřart et les artistes africains contemporains

Renforcer les capacités des institutions culturelles en général, celles chargées de la promotion des arts en particulier.597

Cette édition de la biennale accueillit une exposition internationale, cinq expositions individuelles (trois artistes africains et deux artistes de la diaspora), un salon de la créativité textile et de la tapisserie, un salon international du design africain, un marché des arts plastiques, un salon dřéducation artistique, des ateliers dřinitiation et dřexpression plastiques

Cette édition de la biennale accueillit une exposition internationale, cinq expositions individuelles (trois artistes africains et deux artistes de la diaspora), un salon de la créativité textile et de la tapisserie, un salon international du design africain, un marché des arts plastiques, un salon dřéducation artistique, des ateliers dřinitiation et dřexpression plastiques

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 194-200)