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L'espace de déplacement 1) Circuit et déplacement voiture

Section 2. Les niveaux d'organisation des déplacements

B. L'espace de déplacement 1) Circuit et déplacement voiture

Quelle que soit l'étude, la voiture permet d'accéder aux espaces naturels. Si les fréquentations des espaces naturels possèdent des caractéristiques différentes, le déplacement voiture répond quant à lui à des régularités, que l'on soit en Normandie ou dans le sud, les visiteurs ont l'habitude de procéder à des déplacements limités dans le temps.

L'analyse des flux des déplacements automobiles s'est révélée très riche. Le premier enseignement que l'on peut en tirer est la pseudo-périodicité des flux sur le massif, ce qui laisse supposer des comportements de groupe des visiteurs en fonction des horaires d'arrivées sur les sites naturels.

Distribution journalière des flux routiers entre 9 et 20 heures sur la Route des Crêtes: D430 ( section D 27 limites 68/88) et D 61 - D 148 0 100 200 300 400 500 600 700 800 9: 00 -1 0 :0 0 10 :0 0- 1 1: 00 11 :0 0- 1 2: 00 12 :0 0- 1 3: 00 13 :0 0- 1 4: 00 14 :0 0- 1 5: 00 15 :0 0- 1 6: 00 16 :0 0- 1 7: 00 17 :0 0- 1 8: 00 18 :0 0- 1 9: 00 19 :0 0- 2 0: 00 N o m b re de v éhi cu le s

D 430 les dimanches et fêtes D 61 - D 148 les dimanches et fêtes D 430 les jours de semaine D 61 - D 148 les jours de semaine

Figure 19 : Trafic routier journalier sur les routes du massif des Hautes Vosges

Véhicules stationnés sur le massif Hohneck - Lac Blanc

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 09 :4 5: 00 10 :1 5: 00 10 :4 5: 00 11 :1 5: 00 11 :4 5: 00 12 :1 5: 00 12 :4 5: 00 13 :1 5: 00 13 :4 5: 00 14 :1 5: 00 14 :4 5: 00 15 :1 5: 00 15 :4 5: 00 16 :1 5: 00 16 :4 5: 00 17 :1 5: 00 17 :4 5: 00 18 :1 5: 00 18 :4 5: 00 heure nom br e de v éh ic u le s

Massif Hohneck - Lac Blanc ( D 430 et 61+lac Blanc) Massif Schlucht - Hohneck (Col et D430) Massif Tanet - Lac Blanc (D 61) Col de la Schlucht

D 430 (Hohneck - 3 Fours)

Figure 20 : Répartition sur une journée des véhicules en stationnement sur les parkings de la route des crêtes : secteur Hohneck – lac Blanc

L'étude sur les Hautes Vosges montre que les flux de visiteurs sont issus, pour les trois quarts, de points du territoire localisés dans un rayon de moins d'une heure depuis le parking accédant au site, il en est de même pour les visiteurs du Pont du Gard.

Figure 21 : Points de départ du déplacement des visiteurs du Pont du Gard

Les résultats sur les origines des points de départs d'un déplacement ont fait l'objet d'une attention toute particulière lors de l'étude de fréquentation des trois parcs normands. Nous voulions voir s'il existait un espace de déplacement particulier sur les espaces.

1 site 2 sites 3 sites 4 sites 5 et plus

Brotonne 42.05 30.68 13.64 6.82 6.82

Cotentin 72.88 15.25 11.86 _ _

Normandie - Maine 41.82 38.79 15.15 2.42 1.82

Tableau 5 : Nombre de sites visités dans la journée (en % des groupes interrogés)

Le relief n'étant pas une contrainte, on retrouve ici des espaces de déplacements similaires à ceux rencontrés sur l'étude du Pont du Gard.

Distance 0_10 km 10_20 km 20_30 km 30_50 km plus de 50

Brotonne 18.79 37.58 20.61 10.30 12.73

Normandie - Maine 50.42 26.05 10.08 10.08 3.36

Tableau 6 : Distances des sites enquêtés / autres sites visités (% des groupes interrogés)

Les déplacements liés à la consommation des espaces naturels apparaissent être circoncrits dans des centroïdes de 30 à 40 km de rayon. Cette observation rejoint une hypothèse faite précédemment sur des déplacements bornés et met en évidence l'importance que devrait avoir

l'accessibilité des espaces naturels à des points d'émissions de visiteurs, mais aussi au caractère de redistribution des flux de visiteurs sur l'espace environnant que pourraient posséder certains sites jouant le rôle de pôle ou d'attracteur.

2). Lecture des déplacements pédestres sur l'espace

a). Des impacts qui traduisent des comportements de

déplacements pédestres

L’étude comparative stéréoscopique des photographies aériennes infrarouges (échelle : 1/17 000, année 1989 et 1992 des missions IGN), accompagnée d’une vérification sur le terrain a mis en évidence trois types de points remarquables qui structurent en réseau les flux de fréquentations pédestres.

• les points de diffusion (parkings) qui sont à l’origine des flux de fréquentations sur les espaces naturels. Comme nous le verrons ultérieurement, ces points représentent l'interface entre le réseau routier et l'espace naturel, c'est un lieu de rupture de charge qui va conditionner la fréquentation pédestre sur l'espace naturel.

• les points de passage obligatoire, ces points sont des nœuds de convergence et de divergence de sentiers et / ou de cheminements spontanés. Ils sont situés en des “lieux stratégiques” (croisée des chemins, cols...), c'est-à-dire qu’ils sont des points sur lesquels il est nécessaire de passer pour aller dans telle ou telle direction ou sur certains sites.

• les points d'arrêt, ces points représentent des destinations vers lesquelles convergent des flux touristiques (points panoramiques, éperons rocheux, lacs, sommets, curiosités naturelles, cascades...). Ils se placent soit au centre d’un ensemble de points de passages obligatoires soit en “cul de sac” d’un cheminement. Il arrive que ces points, placés sur des circuits en boucle, peuvent se confondre avec des points de passages obligatoires ( cas d’un cheminement sur un balcon panoramique).

Massif Nombre deParkings Nombre depoints de passage Nombre de points d’arrêt Moyenne des mètres de sentiers / km2 Quantités de fréquentations Pressions

Crêtes Hohneck 9 10 8 7000 466 000 Très fortes

Versants Hohneck 3 4 3 5000 95 000 Moyennes

Crêtes Tanet 4 4 3 5000 164 000 Moyennes

Versants Tanet 4 9 4 6000 296 000 Fortes

La pénétration liée aux arrêts contemplatifs sur la route des Crêtes est relativement restreinte. Ce type de fréquentation concentrée autour de points forts des Hautes Vosges (Hohneck, Lac Noir et Lac Blanc) se traduit par une densité de cheminements qui se localise sur un espace circonscrit.

La lecture des déplacements pédestres peut se faire facilement par l'intermédiaire des impacts. Leur apparition se fait très rapidement et ils peuvent apparaître irréversibles (cf. Figure 22, page suivante), ce qui nous a permis de dégager trois grands types de fréquentations des milieux naturels en fonction de l’utilisation récréative de l’espace naturel :

• Une concentration ponctuelle d’un tourisme contemplatif induisant le piétinement et le tassement d’une surface mettant ainsi le sol à nu. Echelle des déplacements : décamétrique.

• Une fréquentation intensive des flux sur une aire de diffusion, ce type de fréquentations de promeneurs est lié à un tourisme contemplatif et de découverte dont l’impact est la multiplication des cheminements spontanés. Echelle des déplacements : hectométrique.

• Une fréquentation linéique, liée à l’activité découverte à travers la grande randonnée ( à la journée ) et la promenade sur des boucles (1/2 journée), dont l’impact sur un sentier est l’élargissement des cheminements avec une baisse progressive du taux de couverture végétale. Echelle des déplacements : kilométrique.

La lecture de l'intensité de la fréquentation se fait, sur les espaces naturels, par des impacts physiques et paysagers. On a ainsi pu constater que l'augmentation des flux de fréquentation semble s’être reportée sur des espaces périphériques. Tout en restant prudent, cette observation est fondamentale. Elle suppose en effet que les impacts présents sur un site évoluent très peu dans leur forme. Les impacts, qui ont enregistré l’augmentation des flux de fréquentations, se sont traduits par une croissance de l’intensité de ces derniers (élargissement des sentiers) et non par une extension du réseau131 (multiplication des sentiers).

131 Un autre type d’impact est consécutif à une forte pression touristique : perte de la biodiversité, prédation sur la

faune et la flore. Nous ne l’avons pas retenu car cette notion de biodiversité est difficilement quantifiable. La nature des impacts et des altérations produites sont souvent difficiles à établir, compte tenu des méconnaissances des processus d’évolution mais aussi de la complexité d’une mesure des phénomènes de dégradation et de régénération de toute biocénose.

Désireux d’apprécier l’évolution des impacts sur les milieux naturels pour évaluer l’évolution de la fréquentation dans le temps, nous avons comparé les photographies aériennes des missions de 1989-1992 avec celles de 1951 ( noir et blanc, échelle : 1 / 25 000, figure page précédente).

Les principaux impacts paysagers (nombre de cheminements spontanés, sentiers) présents en 1989-1992 l’étaient en 1951. L'évolution des impacts sur l'environnement montre que les processus de transformation sont liés à des comportements de déplacements réguliers sur l'espace, car il semblerait que les impacts canalisent les flux de visiteurs sur le milieu naturel.

b). Comportement de déplacements des visiteurs

La configuration de l'espace Hautes Vosges avec des crêtes qui surplombent les vallées permet de dominer des paysages à partir de balcons panoramiques mais aussi des milieux naturels peu accessibles et riches en faune (Faucon Pèlerin, Chamois...). Des études ont montré que les petits mammifères évitaient de s'aventurer sur des routes de plus de 20 m.

Une étude132 réalisée en 1992 sur l’influence des activités récréatives sur le chamois a

caractérisé la fréquentation humaine sur la partie sommitale des Hautes Vosges. L’aire d’étude s’étendait sur notre secteur de comptage ; Rainkopf - Rothenbach. A l’écart du site sur- fréquenté du Hohneck cette étude nous donne de précieuses indications sur la fréquentation d’un espace périphérique d’un site à très fortes pressions touristiques. En effet elle montre la diversité des pratiques récréatives des visiteurs que possèdent ces sites dont les flux sont orientés vers la découverte de la nature.

Période Heures Répartition en % Activités dominantes

Matin 6.00 h - 9.30 h 17 Orientées faune

69 Activités mobiles non orientéesfaune (promenade)

Plein jour 9.30 h - 18.30 h

7 Activités fixes non orientéesfaune

Soir 18.30 h - 22.30 h 9 Orientées Faune

Tableau 12 : Répartition journalière des activités de la fréquentation sur un site du Rothenbachkopf

Un autre processus est lié à la façon dont les individus consomment l’espace lorsqu’ils quittent leur voiture, c'est-à-dire la façon dont des groupes d’individus se répartissent sur l’espace naturel et le type de déplacement pédestre qu’ils pratiquent (boucle ou aller et retour).

132 Schaal (A.), Boillot (F.), "Influence des activités récréatives sur les comportements du chamois dans les Hautes Vosges"

L’étude de fréquentation faite sur les Hautes Vosges133 a mis en évidence une diffusion

radioconcentrique des flux pédestres134 autour des points d'accessibilité que sont les parkings.

Que l’on soit un touriste allemand, parisien ou résident local, d’une catégorie socioprofessionnelle supérieure ou non, tous ces individus se livrent à un déplacement pédestre autour du lieu de stationnement, soit un circuit en boucle soit un aller et retour135.

Nous avons pu déterminer trois types de visiteurs en fonction des aires de diffusion pédestre que les visiteurs étaient susceptibles de fréquenter : les contemplatifs, les promeneurs et les randonneurs. Cette classification permet de quantifier les pressions anthropiques et obtenir des informations indispensables en aménagement sur les potentiels des sites à accueillir des visiteurs.

De plus, nous avons remarqué que si les visiteurs, en stationnant sur les crêtes, ne se diffusaient par sur les versants et restaient en presque totalité sur les crêtes, le visiteur garé sur les versants possédait, quant à lui, un circuit en boucle plus diversifié qui incorporait les crêtes dans son parcours :

• sur les versants, un déplacement de promeneurs - randonneurs en boucle passant par un lac avec ou non une montée sur les crêtes,

• sur les crêtes, un déplacement sur le GR5 de promeneurs contemplatifs (en aller et retour), et de grands randonneurs,

• autour des lacs, un déplacement de contemplatifs.

Trois types de touristes Deux espaces et portes d’entrées Deux types de circuits Contemplatifs

Promeneurs Randonneurs

Crêtes

Versants Aller et retourBoucles

Tableau 13 : Trois types de visiteurs se déplaçant sur deux espaces

Les observations ainsi que les différentes mesures ont montré que les touristes se déplaçaient sur des aires de diffusion (des espaces de promenade) dans lesquelles s’organisaient les déplacements. Ces aires représentent l’espace de diffusion des différents types de consommateurs à partir de parkings centrés ou tangents aux "espaces de promenades".

133 Observations qui ont été vérifiées sur plusieurs études : le Pont du Gard en 1997 par la CCI de Nimes, les

parcs nationaux des Pyrénées (La fréquentation touristique Documents scientifiques du Parc National des Pyrénées, n°28, mai 1994) et des Ecrins (La fréquentation touristique, Documents scientifiques du Parc National des Ecrins, n°4, 1992).

134 Lors de l’étude fréquentation des Hautes Vosges, il a été fort intéressant de constater que des sentiers ne

servaient qu’à la descente ou qu’à la montée.

135 Les autres types de cheminements qui ne reviennent pas à leur point de départ sont négligeables en termes de

quantités. Ils concernent les randonneurs qui se font transporter à un point donné et sont repris ailleurs à la fin de la randonnée.

Type de touriste Aire de diffusion Longueur du déplacement

Contemplatifs R < 500 mètres < 1 km

Promeneurs - contemplatifs R < 500 mètres 2 à 4 km sur une boucle

Promeneurs - contemplatifs R < 1000 mètres 2 à 4 km en aller et retour

Promeneurs R < 1000 mètres 6 et 8 km en boucle

Promeneurs R < 3000 mètres 6 à 8 km en aller et retour

Randonneurs R < 3000 mètres 10 à 20 km sur une boucle

Randonneurs R > 3000 mètres 20 km <

Tableau 14 : Typologie des différentes aires de diffusion

Lorsque l’on compare le lieu du stationnement des touristes interrogés au Soultzeren Eck (point n°302) 136 et à la table d’orientation de la réserve naturelle du Tanet et Gazon du Faing

(point n°303), on constate qu’il existe sur ces deux espaces, séparés par quelques centaines de mètres, deux types de touristes fondamentalement différents :

• A la table d'orientation (point n°303), des contemplatifs ; 75 % des visiteurs sont garés au parking de l’auberge du Gazon du Faing (point n°103).

• au Soultzeren Eck (point n°302), des promeneurs ; 60 % des visiteurs sont garés sur les versants du massif c'est-à-dire en fond de vallée (point n°102, 201, 202, 203, 204).

Nous avons relevé le même type d'observation sur les pentes du Hohneck, 80 % des personnes interrogées à la table d’orientation du sommet du Hohneck (point n°113) étaient stationnées sur le parking du Sommet (point n°113), alors qu’au Col du Falimont (point n°315) distant de 600 m, la fréquentation est radicalement différente.

Lieux de stationnement % des flux pédestres au Col du Falimont

Col de la Schlucht (point n°106) 54.4

Trois Fours (point n°107 et 108) 15.2

Hohneck (point n°113) 16.0

Kastelberg (point n°327) 3.2

Gaschney (point n°205) 11.2

Tableau 15: Part en % du lieu de stationnement des touristes interrogés au Col du Falimont.

De plus, nous avons remarqué que si les visiteurs, en stationnant sur les crêtes, ne se diffusaient par sur les versants et restaient en presque totalité sur les crêtes, le visiteur garé sur les versants possédait, quant à lui, un circuit en boucle plus diversifié en incorporant les crêtes dans son parcours.

Il est très difficile de créer une typologie du touriste en fonction des activités pratiquées. Difficulté d’autant plus grande que les fréquentations estivales, contrairement à celles

hivernales, sont liées à des activités non comptabilisées par des forfaits ou quelconques redevances d’utilisation d’un espace récréatif.

Les individus n’ont pas tous le même rythme de marche, n’ont pas tous la même conception de la promenade ou de la randonnée. Pour certains, une promenade de trois heures avec un pique nique est une randonnée, pour d’autres c’est un « bol d’air » et pour les puristes c’est un parcours sur plusieurs jours avec bivouac. Nous avons créé une typologie des activités en fonction du comportement de consommation d’espace sur la base du temps de présence des véhicules en stationnement sur les parkings137.

Activités Type de déplacements Rayon de l’aire dediffusion Type d’espaces Temps de présence sur lesite Contemplation de

paysages dispersion autour du ou àproximité du parking R < 500 m Points panoramiques sur lescrêtes et les lacs accessibles Temps < 1h 30 Promenade contemplative

sur les balcons panoramiques

aller et retour

boucle R < 1000 mR < 500 m Versants + CrêtesCrêtes 1h30 < Temps <2h30 Promenade à la demie

journée post repas aller et retourboucle R < 3000 mR < 1000 m Versants + CrêtesCrêtes 2h30 < Temps < 5h00 Promenade - randonnée

avec pique nique aller et retourboucle R < 3000 mR < 1000 m Versants + CrêtesCrêtes 2h30 < Temps < 5h00 Randonnée parcours sur

une journée aller et retourboucle R < 3000 mR >3000 m Versants + CrêtesCrêtes (GR 5) 5h00 < Temps

Tableau 16 : Typologie de la consommation récréative sur le massif des Hautes Vosges

Si cette observation a été vérifiée explicitement sur le Pont du Gard (cf Figure 23, page 99 ), elle transparaît aussi sur les Parcs Nationaux des Pyrénées et des Ecrins dans certains comptages de flux de visiteurs sur les sentiers.

Figure 23 : Aires de diffusion pédestre des visiteurs sur le site du Pont du Gard

137 Temps déduits des calculs croisés entre le nombre de véhicules stationnés, les comptages sentiers et les

La classification des populations de visiteurs en fonction des types de diffusion spatiale sur les espaces naturels permet d’obtenir des groupes d’individus segmentés en fonction de comportements qui apparaissent communs à tous types de visiteurs : le déplacement pédestre. Cette typologie nous permettra, lors de la formalisation de nos hypothèses, de considérer les groupes de visiteurs comme étant des agents spatiaux possédant des pratiques récréatives sur les espaces naturels.

De plus, cette approche permet de prendre aussi en compte le temps de présence sur un site puisque ces déplacements possèdent une distance minimale parcourue sur les espaces naturels donc d'un temps de présence. Si l'on avait seulement pris le temps de présence, nous n'aurions pas eu d'information concernant les formes des pratiques spatiales sur les milieux naturels. Car l'objectif de telles hypothèses reste d'évaluer ultérieurement les conditions d'apparition des impacts et de les intégrer dans les études d'impacts lors d'opérations (ouverture / fermeture de site à la fréquentation...).