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7. Résultats et analyses

7.1 Résultats et analyses des cas

7.1.2 L’enseignant no 2

Cet enseignant a vingt-cinq ans d’expérience en éducation, dont deux ans au deuxième cycle du primaire. Il n’a aucune formation particulière en art plastique, autre que les cours donnés au baccalauréat. L’enseignant a un intérêt personnel pour les arts, ainsi qu’un intérêt d’en apprendre un peu plus sur le sujet, mais n’en présente pas particulièrement pour les enseigner. En une année, il fait d’une à quatre visites dans les musées d’art, incluant les visites personnelles et les visites organisées par l’école, pour les élèves.

7.1.2.1 Conception de l’art

Nous présentons ici l’analyse du discours du sujet 2 sur l’art (voir tableau 9). Celui-ci sera commenté dans ses différents aspects. D’une part, de manière horizontale ; entre les thèmes et d’autre part, de manière verticale ; entre les œuvres.

Tableau 9 : Analyse du discours du sujet no 2, la conception de l’art

7.1.2.1.1 Analyse horizontale

Le sujet adopte majoritairement une conception contemporaine de l’art. Celui-ci a des propos axés sur la découverte du sens de l’œuvre, ceux-ci s’agençant avec un regard sur la symbolique de l’œuvre, donc une iconologie axée sur le symbole :

[C]’est ...  tout ce qui a derrière l’œuvre qui est intéressant de connaitre. Parce que quand on voit ça, on fait ok , mais qu’est-ce qui est intéressant, surtout quand on va au Musée des Beaux-arts, c’est de comprendre ce qui a amené l’artiste, quelle est la pensée derrière ? Parce que pour comprendre une œuvre comme ça, il faut vraiment comprendre pourquoi la personne, ça vient d’où ? C’est vraiment pas une œuvre qu’on regarde et [silence] c’est pas comme une peinture. C’est pas juste une appréciation, mais c’est de comprendre ce qui sous-tend l’œuvre. (VS2, l. 157)

On remarque que l’œuvre surréaliste fait un effet différent sur le sujet, puisque celui-ci ne s’attarde aucunement à sa symbolique. Toutefois, il se centre sur son ressenti, ses souvenirs et son expérience, car le sujet y rattache un souvenir. Ici, c’est le sens personnel qui est communiqué et non pas la symbolique de l’œuvre : « Mon ressenti, c’est que ça me fait penser à l’Espagne ! Parce que je suis allée voir son musée et j’ai vu l’œuvre en vrai » (VS2, l. 64). Le sujet a un discours sur le ressenti, ce qui correspond davantage à une

Sujet 2

Œuvres d’art

Axe

ART

Conception sociale Iconologie Mode de la

pensée

Cl Mo Ct Icô Ind Sym Any Ano

Réalisme 0 0 1 0 1 1 1 1 Figurative 0 0 1 1 2 1 2 1 Surréalisme 0 1 0 1 2 0 0 2 Expressionnisme abstrait 0 0 3 0 0 4 0 1 Art conceptuel 0 0 4 0 1 4 0 2 Notes : Conception sociale majoritairement contemporaine Iconologie majoritairement du symbole et évolutive Mode de la pensée évolutif

conception moderne, plutôt que contemporaine : « mais Dali on aime ou on n’aime pas là » (VS2, l. 66). Ainsi, cette conception s’accorde avec un regard sur l’icône et l’indice et non sur la symbolique de l’œuvre.

7.1.2.1.2 Analyse verticale

On remarque une évolution du mode de pensée, en fonction de l’œuvre présentée. Plus l’œuvre présente un niveau d’abstraction important, plus le sujet ne raisonne pas de manière analytique. Plus l’œuvre présente des détails réels, plus le sujet tente de raisonner en les nommant, en détaillant l’œuvre : « C’est un portrait qui est pas standard, parce que justement, elle a les yeux fermés. Deux, les cheveux sont mouillés, la bouche est entre- ouverte » (VS2, l. 29). Lorsqu’on s’éloigne du réalisme, les propos du sujet sont davantage centrés vers son expérience, vers son ressenti et vers un raisonnement plus analogique : « Mon ressenti, c’est que ça me fait penser à l’Espagne ! ... Donc euh [silence] c’est sûr que c’est abstrait, ça fait penser aux montres molles là, de Salvador Dali » (VS2, l. 64), « c’est probablement ça, quelque chose par rapport à une réflexion, peut-être au religieux » (VS2, l.188). On dénote également dans les propos du sujet qu’il s’attarde davantage à la symbolique de l’œuvre à partir de l’expressionnisme abstrait. La symbolique présente dans l’iconologie est moins bien définie lors des deux premières œuvres, malgré que le sujet s’attarde à la signification de l’œuvre ou à l’intention de l’auteur : « bien d’abord ça représente bien une scène d’hiver » (VS2, l. 37), « ma première impression c’est que [silence] ça, ça transmet une émotion » (VS2, l. 8). Pour les deux dernières œuvres, on peut clairement lire, dans les propos du sujet, toute l’importance du sens et de la symbolique de l’œuvre : « C’était de comprendre la motivation derrière chaque œuvre, qui rendait l’œuvre [silence] après on a un regard sur l’œuvre qui est totalement différent, quand on comprend pourquoi l’artiste a fait ça d’une telle manière » (VS2, l. 166), « c’est comme d’entrer dans la tête de [silence] en tous cas, pour moi là, c’est d’entrer et de voir sa perception des choses et comment il le traduit » (VS2, l. 181).

7.1.2.2 Conception du potentiel créatif

Nous présentons ici l’analyse du discours du sujet 2 sur la créativité (voir tableau 10). Celui-ci sera commenté dans ses différents aspects. D’une part, de manière horizontale ; entre les thèmes et d’autre part, de manière verticale ; entre les œuvres.

Tableau 10 : Analyse du discours du sujet no 2, la conception du potentiel créatif

7.1.2.2.1 Analyse horizontale

De manière générale, le sujet évite de décrire la créativité, toutefois il accorde un potentiel créatif à toutes les œuvres. Lorsque la question : « Est-ce le genre de toile ou le genre d’art qui amènerait un enfant à développer sa créativité ? Si oui, pourquoi et sinon, pourquoi pas ? » (VS2, l. 27) était posée, le sujet l’a abordée une seule fois en parlant d’émotions : « oui les enfants pourraient donc percevoir que lorsqu’ils font leur portrait, ils ne sont pas nécessairement obligés d’avoir une émotion neutre par exemple » (VS2, l. 31) ou il abordait la créativité en affirmant que les élèves pourraient la développer : « je sais que la créativité serait beaucoup plus au rendez-vous en utilisant une œuvre comme ça » (VS2, l. 86), sans toutefois détailler le concept.

Sujet 2

Œuvres d’art

Axe

CRÉATIVITÉ

Descriptif Potentiel

Ima Émo Lib Imp/

rest Cap /perf Nouv /app Uni /diff Pot/cré Aucun pot/cré Réalisme 0 1 0 0 0 0 0 1 0

Figurative Non abordé 1 0

Surréalisme Non abordé 4 0

Expressionnisme

abstrait Non abordé 1 0

Art conceptuel Non abordé 1 0

Notes : Conception de la créativité très peu abordée, mais le sujet l’aborde en parlant d’émotions

Accorde un potentiel créatif à toutes les œuvres

7.1.2.2.2 Analyse verticale

On ne remarque aucune évolution de la conception du sujet, en fonction des œuvres présentées.

7.1.2.3 Représentation du potentiel éducatif de l’art chez l’enfant

Nous présentons ici l’analyse du discours du sujet 2 sur le potentiel éducatif de l’art chez l’enfant (voir tableau 11). Celui-ci sera commenté dans ses différents aspects. D’une part, de manière horizontale ; entre les thèmes et d’autre part, de manière verticale ; entre les œuvres.

Tableau 11 : Analyse du discours du sujet no 2, la représentation du potentiel éducatif de l’art chez l’enfant

Sujet 2

Œuvres d’art

Axe

POTENTIEL ÉDUCATIF DE L’ART

Mode de représentation du savoir Niveau d’abstraction Mode ena Mode icon Mode symb Aucun mode C+ C- A+ A- Réalisme 2 1 0 0 1 0 0 0 Figurative 3 0 0 0 2 0 0 0 Surréalisme 0 1 0 0 0 0 2 2 Expressionnisme

abstrait 1 1 0 0 Non abordé

Art conceptuel 0 0 5 0 0 2 1 0

Notes : Mode de représentation du savoir évolutif

Considère les œuvres "concrètes" comme étant plus simples à utiliser, mais les œuvres dites "abstraites" comme étant plus enrichissantes pour l’enfant

7.1.2.3.1 Analyse horizontale

Le sujet accorde un potentiel éducatif au réalisme et au figuratif en fonction de l’aspect concret de l’œuvre, mais il considère également que le surréalisme et l’art conceptuel sont intéressants pour l’apprentissage de l’élève, puisqu’il les considère plus abstraites. Il

appuie grandement sur l’importance de proposer des œuvres dites abstraites aux élèves pour leur potentiel éducatif :

[J] e sais que beaucoup plus, parce que j’ai une amie qui enseigne les arts au secondaire et elle part toujours d’abstrait. C’est, c’est incroyable ce qu’elle monte. Donc je sais que la créativité serait beaucoup plus au rendez-vous en utilisant une œuvre comme ça. (VS2, l. 84)

Malgré que le sujet aborde l’aspect concret de manière négative à la fin, il considère plutôt péjorative l’utilisation actuelle d’œuvres trop concrètes, alors qu’il serait davantage intéressant d’user de l’art à un niveau d’abstraction plus grand : « on est souvent dans le concret, parce qu’on ne sait pas comment faire. Donc, on va montrer à la manière de Picasso et là on va montrer que Picasso fait des visages de côté, mais les œuvres vont sensiblement se ressembler » (VS2, l. 230).

7.1.2.3.2 Analyse verticale

Pour le potentiel éducatif de l’art chez l’élève, on voit une certaine évolution de la représentation du sujet. Celui-ci conçoit le potentiel de l’art davantage enactif et iconique pour les quatre premières toiles et uniquement symbolique pour l’art conceptuel. Pour ce qui est du niveau d’abstraction des œuvres, le sujet accorde un potentiel aux formes plus concrètes (réalisme et figuratif), puisqu’il considère plus simple d’utiliser ce genre d’œuvres avec les enfants : « je pense même que je vais l’utiliser, ...  parce que je trouve ça vraiment concret la perspective » (VS2, l. 208). Toutefois, le sujet considère les œuvres dites abstraites, comme étant plus enrichissantes pour l’élève : « je pense, à la limite, que la créativité, si à la limite on pouvait monter une activité à partir de l’abstrait là, il y aurait beaucoup plus de créativité » (VS2, l. 80).

7.1.2.4 Représentation de l’utilisation pédagogique de l’art dans sa pratique d’enseignement

Nous présentons ici l’analyse du discours du sujet 2 sur l’utilisation pédagogique de l’art dans sa pratique (voir tableau 12). Celui-ci sera commenté dans ses différents aspects. D’une part, de manière horizontale ; entre les thèmes et d’autre part, de manière verticale ; entre les œuvres.

Tableau 12 : Analyse du discours du sujet no 2, la représentation de l’utilisation pédagogique de l’art dans sa pratique d’enseignement

Sujet 2

Œuvres d’art

Axe

PRATIQUES D’ENSEIGNEMENT DES ARTS

Utilité Limites Tech Émo /sensi H/C/S Sémio Aucune util Arg/ Mat Conn /cpt Niv scol Réalisme 4 0 0 0 0 0 2 0 Figurative 4 0 0 0 0 0 1 0 Surréalisme 1 0 0 0 0 0 3 0 Expressionnisme abstrait 2 0 0 0 2 0 6 0 Art conceptuel 0 0 0 5 0 0 5 2

Notes : Utilité de l’art très technique, mais utilité de la sémiotique pour l’art conceptuel

Limite importante des connaissances et des

compétences professionnelles reliées à

l’art

7.1.2.4.1 Analyse horizontale

Le sujet accorde une utilité très technique aux œuvres, le plus souvent à cause d’une limite au niveau des connaissances ou des compétences reliées à l’art : « rendu là, ça ne demande pas seulement un cours là, ça demande un bac. là. Et peut-être même une maîtrise, pour comprendre ce que moi je ne vois pas à travers le tableau » (VS2, l. 110). Pour ce qui est de l’expressionnisme abstrait, le sujet y conçoit autant une utilité technique : « peut-être seulement pour les couleurs, pour comprendre le chaud, le froid, le vide, la partie du vide, parce qu’il y a du blanc, donc la partie absence » (VS2, l. 116), qu’aucune utilité à l’art : « non, ce ne serait pas une œuvre que j’utiliserais du tout là » (VS2, l. 122). Cette

conception de l’utilité s’agence directement avec la limite des connaissances ou compétences :

[M] oi toutes ces œuvres-là, je suis moins fan  de toutes ces œuvres-là, parce que je trouve que je n’ai pas assez de connaissances artistiques, à mon avis, pour [silence] puis Pollock, je l’ai vue quand je suis allée en Espagne, au musée de Madrid, puis je trouve que j’ai pas assez un œil technique, pour comprendre la complexité de l’œuvre. (VS2, l. 94)

Bref, malgré que le sujet conçoive une utilité de la sémiotique à l’art conceptuel, il y conçoit également une limite reliée au niveau scolaire des élèves : « mais si on regarde ça comme ça, et les enfants aussi ils vont le prendre au premier degré. Il ne faut pas voir ça au premier degré là. Donc, je pense qu’au primaire ce serait peut-être difficile » (VS2, l. 169).

7.1.2.4.2 Analyse verticale

On peut voir une évolution de la représentation du sujet concernant l’utilité de l’art dans leur pratique d’enseignement. Ne considérant qu’une utilisation technique à l’art, le sujet conçoit toutefois important d’user de la sémiotique de l’œuvre vis-à-vis l’art conceptuel :

[P] our tout ce qui est de faire comprendre à l’élève qu’une œuvre, en fait, c’est aussi une façon [silence] parce qu’il y a des gens aussi, qui font aussi des revendications, qui font euh [silence] par exemple, moi je suis pour le [silence] je fais la marche contre la pollution des cours d’eau ! , mais il y en a d’autres qui le font de manière artistique ! Ils parlent de ce qu’ils vivent, ils revendiquent, ils ont un regard sur la vie, ça peut être un auteur qui écrit un livre, mais les artistes, c’est comme ça qu’ils l’expriment. Puis c’est pour ça aussi que c’est une autre dimension d’expression, de s’exprimer, par rapport à un sujet. Donc, c’est certain que ce serait cette dimension qu’on travaillerait avec l’enfant. (VS2, l. 192)

7.1.2.5 Analyse interaxes

Pour cet enseignant (voir tableau 13), nous remarquons qu’il adopte une conception contemporaine de l’art, s’agençant avec une reconnaissance de la symbolique de l’œuvre. Malgré qu’il accorde un potentiel créatif à l’élève, pour toutes les œuvres présentées, celui-

ci ne considère qu’une utilisation de la technique pour les quatre premières. Cette utilisation va également de pair avec le potentiel éducatif enactif et iconique donné à l’œuvre. D’une part, le sujet considère qu’il y a un potentiel créatif lorsque l’élève est en action (il crée une œuvre) et qu’il développe certaines techniques en art plastique. Ce qui rend cette analyse particulière, c’est l’accent important mis sur la limite connaissances/compétences professionnelles. Le sujet conçoit intéressant de présenter des œuvres plus abstraites aux élèves, pour que ceux-ci puissent davantage développer leur créativité, malgré qu’il considère ses connaissances et ses compétences professionnelles sur la matière très limitées pour offrir ce genre de potentiel éducatif à l’élève : « Est-ce que ça développerait la créativité de l’enfant ? Évidemment, si j’étais compétente pour le faire » (VS2, l. 189). Cet enseignant se sent alors très limité à ce niveau, malgré qu’il conçoive à l’art un grand potentiel éducatif et créatif.

Tableau 13 : Tableau synthèse du discours du sujet no 2, pour l’analyse interaxes

Œuvres d’art

Axes

ART CRÉATIVITÉ POTENTIEL ÉDUCATIF PRATIQUE ENSEIGNANTE

Conception sociale Iconologie Mode de la pensée Descriptif Potentiel Mode de représentation du savoir Niveau

d’abstraction Utilité Limites

Cl Mo Ct Icô Ind Sym An

y

An

o

Ima Émo Lib

Imp/Rest Cap/perfo Nouv/app Uni/Diff Pot

/cré Aucun pot /cré Mode Ena Mode Icon Mode Sym Aucun mode C+ C- A+ A- Tech Émo/Sens i H/C/S Sémio Aucune A rg /Mat Conn/Cpt Niv scol Réalisme 0 0 1 0 1 1 1 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 2 1 0 0 1 0 0 0 4 0 0 0 0 0 2 0

Figurative 0 0 1 1 2 1 2 1 Non abordé 1 0 3 0 0 0 2 0 0 0 4 0 0 0 0 0 1 0

Surréalisme 0 1 0 1 2 0 0 2 Non abordé 4 0 0 1 0 0 0 0 2 2 1 0 0 0 0 0 3 0

Expressionnism

e abstrait 0 0 3 0 0 4 0 1 Non abordé 1 0 1 1 0 0 Non abordé 2 0 0 0 2 0 6 0

7.1.2.6 Conclusion partielle de l’analyse du sujet no 2

En guise de conclusion partielle, nous répondrons aux quatre questions spécifiques, selon l’analyse faite sur le discours du sujet no 2.

7.1.2.6.1 Quelle conception le sujet no 2 a-t-il de l’art, notamment de l’art conceptuel ? Pour ce sujet, on peut voir qu’il adopte une vision sociale de l’art assez contemporaine et qu’il perçoit ou tente de découvrir la symbolique de l’œuvre à plusieurs reprises. Il raisonne le plus souvent de manière analogique, mais on peut voir une légère évolution dans son raisonnement, puisqu’il est plus analytique pour les deux premières œuvres.

7.1.2.6.2 Quelle est sa conception de la créativité ?

Il aborde très peu la créativité, mais s’entend pour dire que chacune des œuvres présentées amènerait l’élève à développer sa créativité. Malgré qu’il évite de s’étendre sur le sujet, l’enseignant a relié la créativité à l’expression des émotions de l’élève, et ce, une seule fois dans son discours.

7.1.2.6.3 Quelle est sa représentation du potentiel éducatif de l’art pour l’élève ?

Le sujet a une représentation plutôt enactive et iconique pour les premières œuvres, c’est-à- dire que ces œuvres offrent un potentiel à l’élève qui est dans la réalisation concrète, ainsi qu’un potentiel visuel, qui amènera l’enfant à interpréter ou à apprécier une œuvre. Il n’aborde toutefois la symbolique de l’œuvre qu’à la dernière œuvre, l’art conceptuel. On remarque aussi que le sujet considère important d’amener une forme d’art plus abstraite aux élèves et que celle-ci leur permettrait de faire des apprentissages plus significatifs, mais qu’il est toutefois plus simple, pour les enseignants, d’user d’œuvres plus concrètes.

7.1.2.6.4 Quelle représentation a-t-il du potentiel pédagogique de l’art dans sa pratique d’enseignement ?

Ce sujet propose, le plus souvent, une utilité de l’art qui est très technique, toutefois on voit un changement de son utilité lorsqu’il parvient à l’art conceptuel, laissant la technique de côté, il conçoit plutôt user de la découverte du sens de l’œuvre. Pour toutes les œuvres

présentées, il précise également que ses connaissances, ainsi que ses compétences en art sont limitées et qu’elles ne lui permettent pas d’user du plein potentiel de l’art pour l’élève.