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LA NATURE DE L’ÉPISTÉMOLOGIE TRADITIONNELLE

1.2.2 L’ÉPISTÉMOLOGIE TRADITIONNELLE ET LE COMMON SENSE

1.2.2 L’ÉPISTÉMOLOGIE TRADITIONNELLE ET LE COMMON SENSE.

1.2.2.1 De quoi le sens commun est-il le nom ?

Pour Clarke, la tradition philosophique la plus représentative de ce qu’il désigne comme l’épistémologie traditionnelle est ce qu’il appelle la philosophie d’Oxford. Cette philosophie oxonienne souffre d’une illusion qu’elle a créé : elle est convaincue d’avoir su proposer une réponse au scepticisme épistémologique en expliquant de quelles façons nous pouvons avoir une connaissance empirique. C’est une conviction erronée selon Clarke. Pour ce dernier, Austin symbolise en partie cette philosophie oxonienne20. D’après lui, Austin montre et accomplit au sein de son expression philosophique singulière des exemples de la vie quotidienne. Lu et interprété dans cet esprit, le philosophe Austin semble pour Clarke comparable à quelqu’un qui dans le domaine de la physique décrirait simplement le

110 « mouvement d’une boule de billard 21». Il observe et note des faits tels que ceux que nous décrivons lorsque nous poussons une boule de billard, puis roule sur une courte distance et s’arrête. En conséquence, selon Clarke, Austin ne fait qu’enregistrer des faits sans véritablement en donner la moindre explication22. Clarke interprète la méthode philosophique d’Austin comme la formulation erronée d’une conception générale de la connaissance empirique23. Pour autant, elle comporte deux éléments remarquables et importants selon Clarke.

Premièrement, cette conception est approximative et fausse. Elle consiste à expliquer la propriété de ce que nous disons, en particulier, de notre demande de « raisons spécifiques » comme résultant du fait des règles de l’usage ordinaire. Selon Clarke, cette conception surinvestit la question de la signification ou la question des règles. C’est pourquoi l’épistémologie traditionnelle peut être interprétée comme l’expérience investigatrice qui montre une autre dimension, une dimension de non-règle qui doit être elle-même tenue comme responsable de cette quête de raisons spécifiques. Cela signifie pour Clarke que les revendications à dire voir et à dire savoir dans la vie quotidienne dépendent essentiellement pour leur exactitude de cette dimension de non-règle. Or, comme le souligne Clarke, à la suite de Wittgenstein, ce que nous disons dans la vie quotidienne est le produit de deux facteurs : les règles et cette dimension de non-règle24.

Secondement, cette conception entraîne une implication. L’explication proposée par Austin, si correcte dans la précision retirerait tout inconvénient philosophique à propos de la connaissance empirique. Du point de vue philosophique, nous sentirions ainsi que nous pouvons comprendre comment la connaissance empirique est possible25. Ceci nous conduirait alors à une réelle satisfaction et au consentement épistémologique. La raison principale de ce fait est simple et extrêmement importante d’après Clarke. Austin succombe à l’explication de la correction empirique du common sense, c’est-à-dire au fait de « respecter un certain devoir

de (re)sentir la nécessité »26. Aussi, si la quête de raisons spécifiques était assignable aux règles comme semble l’affirmer Austin, la connaissance empirique serait possible, indépendamment de la dimension qui paraît ne pas avoir de règle.

21 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, § IV. 22 Idem, p. 244.

23 Idem, p. 244-245. 24 Ibid.

25 Idem, p. 245. 26 Idem, p. 242.

111 Le type d’explication proposé par Austin séduit seulement en raison de la puissance de sa conception, construite sur les croyances du sens commun, ainsi que les désigne Clarke. Puissance de conception selon laquelle la connaissance empirique doit être affranchie de la dimension de non-règle. Selon Clarke, Austin semble ainsi fournir une explication à partir de ce principe, à l’interrogation suivante : comment la connaissance empirique est-elle possible 27? En conséquence, une telle étude ne propose aucunement une conception alternative à la connaissance empirique. Elle succombe à la conception du common sense, c’est-à-dire que seule l’appréhension d’un « donné » constitue le seul support à la connaissance. Néanmoins, elle échoue a être correctement sensible aux implications paradoxales de cette conception du sens commun. Selon Clarke, l’épistémologie traditionnelle montre que si la connaissance empirique doit être indépendante de la dimension de non-règle, alors nous sommes confinés à un monde de données sensibles28. Clarke en conclut que la philosophie d’Oxford symbolisée par la méthode d’Austin est dans l’impossibilité d’offrir une conception alternative. Il poursuit son argumentation en articulant la logique qui relie l’idée de common sense à celle de connaissance empirique. Selon ce dernier, la philosophie oxonienne nous offrirait seulement son échec à apprécier véritablement les implications drastiques d’une telle conception du sens commun articulée au concept de connaissance

empirique29. Dès lors, l’épistémologie traditionnelle ne pouvait être que la seule réponse correcte et idoine à cette conception30.

Selon Clarke, l’épistémologie traditionnelle ne présente pas de nouvelles normes aux « demandes spéciales » de savoir qui sont faites dans la vie quotidienne. Il existe une dimension constitutive de la vie quotidienne qui est responsable de la nécessité de faire intervenir des raisons spécifiques dans les revendications épistémiques31. Or, cette dimension n’est pas présente dans les exemples épistémologiques présentés par les épistémologues traditionnels. Les exemples mobilisés par les épistémologues sont responsables de la mise entre parenthèses de la nécessité qui régit les raisons spécifiques de connaître dans la vie quotidienne. Les exemplifications de ce qu’est savoir dans les cas des épistémologues traditionnels sont des déviations de ce que sont authentiquement les demandes de savoir dans la vie quotidienne32. Ce que l’homme ordinaire (plain man) dirait dans les cas choisis par

27 T. Clarke, The Nature of Traditional Epistemology, p. 246. 28 Ibid.

29 Ibid. 30 Ibid.

31 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, (NdT), § IV. 32 Ibid.

112 l’épistémologue pour exemplifier des revendications épistémiques, diffère de ce que l’homme ordinaire dirait dans la vie quotidienne. Ce que dit l’homme ordinaire dans la vie quotidienne est le produit de deux facteurs : les règles de l’usage ordinaire et « une dimension comme de

non-règle »33. Or, comme le souligne Clarke, ce que l’homme ordinaire est conduit à dire dans les exemplifications de l’épistémologue est le produit de règles uniquement. Seules les lois gouvernant les Mundans Epistemology Investigations (M.E.I.) sont opérantes dans les exemples de revendication au savoir des épistémologues traditionnels.34 Aussi, Clarke est-il conduit à s’interroger. En l’absence de la « dimension comme de non-règle », les règles qui gouvernent les M.E.I. régissent-elles les investigations épistémologiques basiques des philosophes ?35 Quelle est précisément la contribution faite par cette « dimension de

non-règle » dans la détermination de ce que nous dirions dans la vie quotidienne ?

1.2.2.2 À quelles règles est contrainte la connaissance du monde extérieur ?

La réponse de Clarke est que dans la vie quotidienne, les possibilités qui mettent en question la réalité d’un objet ne sont pas pertinentes, à moins qu’elles ne soient soutenues par « des raisons spéciales ». Or, cette nécessité à convoquer des raisons spécifiques de s’interroger sur l’existence ou non d’un objet dans la vie quotidienne résulte de la dimension de non-règle. Ce fait est important pour Clarke, car il montre ce qui sépare les exemplifications des revendications épistémologiques des philosophes traditionnels, de celles des revendications épistémologiques de l’homme ordinaire dans la vie quotidienne. Si, il existe des cas particuliers dans la vie quotidienne où l’homme ordinaire déploie des raisons spécifiques de s’interroger, l’épistémologue fait, quasiment à son insu, une généralisation « des demandes spéciales 36» à s’interroger sur la possibilité de l’existence d’un objet, par exemple. La généralisation des raisons spécifiques et particulières de s’interroger constitue la principale déviation opérée par les épistémologues lorsqu’ils prétendent rendre compte de la nature de la connaissance empirique. Au travers de cette constatation, Clarke pose ainsi le problème épistémologique de l’induction.

33 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, § IV. 34 T. Clarke, Id.

35 T. Clarke, Id. 36 T. Clarke, Id.

113 Pour Clarke, le raisonnement philosophique des épistémologues traditionnels se caractérise par un passage du particulier au général, de la connaissance de certains faits à celle de lois. Ce type d’induction mobilisé répond à la conception philosophique de la nature de la connaissance empirique. Elle est ainsi une généralisation dans la connaissance empirique des philosophes, de procédures particulières et de raisons spécifiques faites dans la connaissance empirique authentique des hommes ordinaires. Clarke vise l’inductivisme de Mill dans cette critique. Comme l’affirme Clarke, selon « Mill et sa méthode »37, tout raisonnement est empirique. D’un point de vue épistémologique, l’inductivisme logique de Mill38 correspond seulement, selon Clarke, à une induction énumératrice, une simple généralisation de l’expérience39. La conception milliènne du raisonnement logique conduit à faire dépendre la déduction de l’induction et à voir en toute connaissance une forme d’accomplissement de la méthode inductive. La connaissance empirique et les sciences empiriques sont alors fondées sur la possibilité de diriger l’attention sur certains aspects, marques, traits des objets ou de la phénoménalité. Pour cette raison, l’inductivisme millien donne la prévalence à l’observation de cas particuliers à partir desquels nous pouvons établir des lois générales à propos de la connaissance des objets. Autrement dit, Mill conditionne les principes du raisonnement déductif sur les principes du raisonnement inductif. Pour Clarke, cette prévalence donnée à l’induction conduit Mill à inférer l’inconnu du connu, à supposer un certain ordre des choses que nous expérimentons et à prétendre que cet ordre est pérenne au-delà même de toute possibilité d’expérience. Il en résulte un constat important. Il faut distinguer la conception du

common sens des philosophes et celle du sens commun des hommes ordinaires incarnée dans leurs revendications épistémologiques mondaines (M.E.I.). Cette distinction essentielle a une puissante signification. Elle n’est pas explicitement formulée dans The Nature of Traditional

Epistemology, mais elle le sera ultérieurement, dans l’article de 1972, The Legacy of

Skepticism40.

Selon Clarke, les règles de l’usage ordinaire peuvent dicter que chacune des possibilités de mise en question de la réalité d’un objet est toujours pertinente. La dimension de non-règle peut tempérer la sévérité de l’usage des règles de l’applicabilité conceptuelle et celles de nos revendications épistémiques. Pour cela, elle doit permettre, afin qu’une possibilité de mettre en question la réalité (de l’existence d’un objet, par exemple) soit

37 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, §IV.

38 John Stuart Mill, Système de logique déductive et inductive, (1843), trad. L. Peisse, Liège, Mardaga Editeur, 1988.

39 T. Clarke, Id.

114 pertinente, que les règles soient soutenues par des raisons spécifiques41. Si cette dimension de non-règle est vraie, alors les règles qui sont sous contrôle nécessitent que nous écartions toutes possibilités contrefactuelles42. Ainsi, la procédure de « l’enquête-illusion » mobilisée par les épistémologues traditionnels s’explique-t-elle. Elle serait dictée par les règles de l’usage ordinaire, selon l’interprétation des philosophes, et serait par conséquent valide. En d’autres termes, Clarke considère que les types d’enquêtes épistémologiques des philosophes prétendent se substituer à celui des enquêtes épistémologiques non philosophiques, au nom de l’idée d’un "sens commun" à l’oeuvre dans la connaissance de l’expérience. Or ce n’est pas une substitution qui s’opère, mais bien l’établissement d’un régime de vérité épistémique symétrique à celui des générations d’hommes ordinaires. C’est pourquoi le prétendu "sens commun" philosophique n’est pas le prétendu "sens commun" non philosophique ou ordinaire. Clarke caractérise ainsi l’aporie à laquelle se confrontent les épistémologues traditionnels. Comment rendre compte en termes "purement" philosophiques, de la nature de la connaissance non philosophique et de ses procédures afférentes ? L’examen clarkien critique ainsi les prétentions l’épistémologie traditionnelle et ce qu’elle présuppose : une position de surplomb par rapport à la connaissance en général qui reste largement problématique.

Quant à « la dimension comme de non-règle 43», elle fait plus qu’atténuer les règles. Elle peut fournir le critère de pertinence ou de non-pertinence des possibilités qui mettent en question la réalité44. Aussi, dans cette alternative, les règles pour certains ne diront rien au sujet de savoir, si de telles possibilités sont pertinentes, les règles laisseraient le contexte dicter ou déterminer cela. Comme si la vie quotidienne était un tel contexte et la mathématique, un autre45. Clarke caractérise ainsi la différence fondamentale qu’il y a entre le régime épistémique des philosophes et celui de non-philosophes comme le problème dont les philosophes et les hommes ordinaires se rapportent à l’applicabilité conceptuelle. Philosophes et non-philosophes franchissent apparemment des frontières dans le langage et s’affranchissent apparemment de règles dans leurs revendications épistémiques. Mais ils ne semblent pas le faire pour les mêmes raisons. Qu’en est-il précisément de ces raisons spécifiques à outrepasser des prétendues manières communes d’interroger la réalité ?

41 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, § IV. 42 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, § IV. 43 T. Clarke, Id.

44 T. Clarke, Id. 45 T. Clarke, Id.

115 S’affranchissent-ils de cette dimension régulée de manière inverse ou non ? Et de quelles règles et non-règles s’agit-il exactement ?

Dans les exemples des épistémologues, d’après Clarke, les possibilités de raisons spécifiques qui mettent en question la réalité ne seraient, ni pertinentes, ni non pertinentes. Il n’y aurait pas de réel critère de pertinence ou de non-pertinence46. En effet, les exemplifications des « revendications au savoir » sont obtenues en éliminant « la dimension

comme de non-règle » présente dans la vie quotidienne, sans la remplacer par une autre dimension (comme celle que pourrait être le contexte mathématique) qui procurait le critère nécessaire47. Par conséquent, dans la vie quotidienne, « la dimension comme de non-règle » n’atteint pas seulement les règles. Ces règles seraient incomplètes en elles-mêmes48. Elles devraient être complétées ou remplies par le critère fourni par cette dimension. C’est pourquoi, d’après Clarke, la conception d’une « dimension comme de non-règle » semble devoir être comprise comme une considération pragmatique à l’oeuvre dans les revendications épistémologiques de la vie quotidienne49. Selon cette conception examinée par Clarke, les règles de l’usage ordinaire gouvernent et dictent réellement les prétentions épistémologiques des philosophes, tout autant que leurs procédures (les différents types d’enquêtes) et nécessitent de manière impérative, que nous entendions ce que les possibilités contrefactuelles des philosophes veulent nous dire50. Au contraire, un exemple philosophique sera considéré comme incomplet et les enquêtes épistémologiques basiques ne seront pas valides, bien qu’elles aient été dictées par les règles gouvernant la « Mundus Epistemology Investigation »51. Telle est la démonstration Clarkienne. Elle souligne un certain affranchissement par les philosophes d’une dimension réglée du langage selon les possibilités contrefactuelles et les possibilités contre-intuitives. Ceci explique les raisons pour lesquelles les épistémologues peuvent soutenir la thèse selon laquelle dire voir un objet physique, c’est voir seulement une partie de sa surface52. Cet affranchissement ou transgression spécifiquement philosophique de la factualité et de l’expérience intuitive est foncièrement dissemblable des revendications spéciales qui peuvent être opérées dans la vie quotidienne par les non-philosophes. Pour ces raisons, selon Clarke, l’épistémologue traditionnel souscrit à « la dimension de non-règle »

46 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, § IV. 47 T. Clarke, Id.

48 T. Clarke, Id. 49 T. Clarke, Id. 50 T. CLarke, Id. 51 T. Clarke, Id.

52 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, § I & § II ; T. Clarke, Voir les surfaces et les objets

116 plutôt qu’à « la dimension comme de non-règle »53. Autrement dit, Clarke affirme que l’épistémologie traditionnelle s’affranchit intrinsèquement d’une dimension réglée par rapport aux enquêtes épistémiques ordinaires. Car elle opère des actions et ce qu’elle prétend être et projeter dans ces investigations épistémiques à propos du monde et de la phénoménalité, transgresse les seules dimensions ordinaires des revendications épistémiques des non-philosophes. Cette constatation explicite les raisons pour lesquelles traditionnellement l’exercice philosophique est interprété comme la possibilité d’un au-delà de l’ordinaire54, comme la manifestation intellectuelle d’une saisie cérébrale hors du commun, hors d’un certain et prétendument sens commun. Cette interprétation traditionnelle de l’exercice philosophique tend à nourrir l’idée selon laquelle les revendications épistémiques non philosophiques de la vie quotidienne semblent ne pas obéir ou être contraintes par des règles. Règles prétendument idéales afin de parvenir à la connaissance objective absolue selon les épistémologues. Afin de renforcer son argumentation, Clarke rapporte les propos55 de son maître C.I. Lewis qui affirme le point suivant : « Ergoter sur de possibles doutes tel que nous

pourrions avoir une hallucination ne serait pas dans la plupart des cas du sens commun.

Mais nous n’essayons pas de peser, le degré des doutes théoriques que le sens commun prend en compte, mais nous essayons d’arriver à une analyse précise de la connaissance.56» Cette citation nous paraît importante. Elle articule implicitement la question de la dimension de non-règle des épistémologues traditionnels dans leurs enquêtes épistémiques contrefactuelles, à l’instar de « l’enquête-illusion », au problème plus général du scepticisme épistémologique et à ses propos le plus souvent contre-intuitifs. Cette citation constitue l’une des articulations qui rattachent indéfectiblement le projet philosophique de La nature de l’épistémologie

traditionnelle à celui du Legs du scepticisme. Autrement dit, qu’en est-il véritablement du problème philosophique de l’applicabilité conceptuelle ?

Ces résultats conduisent alors Clarke à réévaluer la signification épistémologique des études du « langage ordinaire » sur « ce que nous dirions quand » et à affirmer dans sa thèse que « la dimension semblant de non-règle est cruciale dans la connaissance empirique »57. En d’autres termes, ces résultats conduisent Clarke à examiner de plus près ce que présupposent la phénoménologie linguistique austinienne et sa méthode.

53 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, § IV. 54 T. Clarke, Le legs du scepticisme, § Au-delà de l’ordinaire

55 T. Clarke, La nature de l’épistémologie traditionnelle, § IV, p. 184.

56C. I. Lewis, Analysis of Knowledge and Evaluation, La Salle, Illinois, The Open court Publishing, Co., 1946, p. 180.

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