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3 Talents et capacités

3.1 Apprendre le métier

3.1.1 L’école du topographe

Au cours du long siècle d’histoire du Dépôt de la Guerre qu’on a pris en considération dans le chapitre précédent, l’attention prêtée à la formation des nouveaux ingénieurs semble avoir été variable. C’est seulement après la Révolution que le souci de réorganiser la formation emmène à créer de nouvelles écoles pour les ingénieurs géographes. La tendance est générale, mais les nouvelles méthodes et l’importance donnée à la théorie ne font pas pour autant l’unanimité1.

Nous avons plusieurs fois mis en évidence que la formation accoutumée des ingénieurs géographes sous l’Ancien Régime avait été la tradition familiale et l’apprentissage au sein de l’institution. Il s’agissait d’un mode de formation reconnu, non pas d’une déviation, ou d’un archaïsme : les ingénieurs étaient formés dans l’institution, qu’il s’agisse du Dépôt ou du groupe officiel des ingénieurs géographes, au temps où ces deux entités étaient encore assez nettement distinctes. Les apprentis se voyaient souvent reconnaître la position officielle d’ingénieur surnuméraire ; c’est seulement en 1793, sous Calon, que le statut d’élève ingénieur est créé. Les positions étaient héréditaires, non pas officiellement, mais de fait: à la mort de l’ingénieur

1 Pour un cadre général de la situation des institutions éducatives en France au XVIIIe siècle voir

Emmenot, en 1773, son fils fut directement admis pour le remplacer. Les enfants et neveux des topographes actifs étaient admis comme surnuméraires ; ils apprenaient le métier en recevant un salaire, quoique réduit, et c’est à eux que l’on confiait, s’ils étaient considérés aptes, les places d’ingénieur titulaire quand elles se libéraient (pendant l’Ancien Régime, le nombre de places d’ingénieur titulaire a varié selon les périodes, mais il était normalement réglementé). Il n’était donc pas rare que les jeunes aient à remplacer directement leur parent mort ou parti à la retraite, de telle façon que le revenu puisse continuer à être assuré à la famille. Des très nombreuses lettres d’anciens ingénieurs, ou de leurs veuves, témoignent que, jusqu’à l’époque impériale, on a continué de demander comme titre de reconnaissance pour les longues années de service du père que le fils soit embauché dans les rangs du Dépôt de la Guerre2.

La formation était donc essentiellement interne, et elle concernait certainement la géométrie, le dessin, les systèmes de fortification, la pratique militaire. Un document précieux pour la reconstruction de ces compétences est constitué par trois pages manuscrites du chef des ingénieurs J.B. Berthier, écrites en 1769 et intitulées simplement : Ingénieurs géographes. Conditions pour être admis3. Il s’agit bien des

conditions d’admission au service actif en tant qu’ingénieur, et non pas des conditions pour être admis à être formé. Berthier fixe donc les termes de la vérification de la formation, plus que ses procédés. L’année 1769 est d’ailleurs celle d’une réorganisation importante du corps, qui prévoit une réduction de l’effectif des ingénieurs de quarante à

1976 ; en particulier le chapitre VII : « Les "révolutions" pédagogiques ou l’équivoque des Lumières », pp.207-229.

2 Plusieurs exemples de ce genre de lettres peuvent être trouvés dans les archives du personnel

du Dépôt de la Guerre, ainsi que mélangés dans la correspondance générale. Voir par exemple SHAT, 3 M 288 « Personnel, états nominatifs, état des traitements VII, 1814 », ou 3 M 290 « États nominatifs, dossiers, lettres VII-1845 ».

3 J.B. BERTHIER, Ingénieurs géographes. Conditions pour être admis, BN, Département des Cartes et

vingt-huit, qui seraient mieux payés. On peut supposer qu’une telle réduction a provoqué une rupture dans le fonctionnement normal des remplacements, et sans doute, en conséquence, des conflits et des confusions. Le texte de Berthier, essentiellement technique, devait jouer un rôle de guide dans cette probable confusion. Au même moment où l’on réduisait le nombre des ingénieurs, on ajoutait d’ailleurs à leur corps un professeur de mathématiques, et un maître de langue étrangère, en plus d’un secrétaire rédacteur. Aucune école n’était créée à proprement dire, mais du personnel nouveau était intégré aux fins exclusives de la formation. Rien ne permet de dire d’ailleurs que seules les jeunes ont eu droit à une instruction donnée par les maîtres fraîchement recrutés. Les ingénieurs expérimentés pouvaient aussi jouir d’une sorte de formation continue.

Si le corps des ingénieurs géographes est doté d’un professeur de mathématiques, il n’en résulte pas pour autant que cette discipline prenne la place centrale dans les conditions d’admission énumérées par Berthier. Celui-ci nomme, il est vrai, la géométrie en premier : les ingénieurs doivent connaître « ce qu’il faut de géométrie pour être en état de déterminer géométriquement les points capitaux de toute espèce de carte »4. La phrase est en elle même orientée à l’application des connaissances

en question : les ingénieurs doivent connaître ce qui leur est nécessaire pour la pratique de leur travail topographique, ce qui les met en état d’exercer une fonction, ou une capacité, spécifique. Les connaissances ne sont pas explicitées en tant que telles, mais par rapport à la capacité d’opérer qu’elles permettent d’obtenir. Dans les trois pages restant Berthier n’évoque plus les mathématiques : aux ingénieurs, on demande de savoir lever avec précision, sans instrument, rédiger un mémoire avec les informations adaptées, dessiner aussi bien le paysage que l’architecture et le figuré. Une grande place

est laissée aux vertus éminemment militaires : la connaissance de la guerre et de ses différents systèmes, les techniques nécessaires pour pouvoir raisonner militairement, ainsi que la valeur et l’intelligence nécessaire pour opérer les reconnaissances auprès de l’ennemi. En général, les conditions pour l’admission au service énumérées par Berthier, et qu’on peut lire aussi comme une sorte de vérification de la formation des jeunes, sont constituées, pour plus de la moitié, par de capacités essentiellement pratiques, qui ne peuvent être acquises que directement dans le travail sur le terrain. Les connaissances en géométrie et en dessin font figure de préalable nécessaire à la formation qui fait le propre de l’ingénieur géographe militaire : le levé de tout genre de cartes, avec ou sans instrument, et les capacités pour rendre militairement utiles ces mêmes cartes et reconnaissances.

Pour comprendre les indications données par ce document, il est nécessaire de les replacer dans ce qui devait être la situation quotidienne du Dépôt de la Guerre et au sein du groupe des ingénieurs géographes. La formation en mathématiques, ainsi que toutes les autres activités sédentaires, qui trouvaient place au siège même de l’institution, à Versailles ou à Paris, ne devaient occuper qu’une partie relativement courte de l’année. Les ingénieurs passaient la plupart de leur temps actif dans le service sur le terrain, en campagne de guerre ou en campagne topographique, occupés aux levés. On a déjà pu constater que les mois dans lesquels le terrain était vraiment impraticable étaient seuls laissés entièrement aux travaux de cabinet. L’emploi du temps des élèves ne devait pas être très différent de celui des ingénieurs titulaires, au vu de l’insistance mise par leurs maîtres sur l’entraînement et la pratique comme base de la formation, et les fortes exigences de l’institution en matière de travail à accomplir, qui faisaient que les élèves travaillent comme des ingénieurs titulaires. En temps de guerre, d’ailleurs, l’urgence appelait à mobiliser tout le personnel disponible au service de

terrain, y compris les jeunes élèves dont la formation n’était pas encore terminée. Le temps des cours magistraux en classe devait donc être assez limité, et il est bon de se rappeler de cette donnée dans notre lecture des étapes de la formation des ingénieurs. Ce qui vaut pour l’Ancien Régime, continue pour les années de la Révolution, du Consulat et de l’Empire, le principe étant que, en temps d’urgence, la formation reste souvent un luxe.

Les années révolutionnaires voient la naissance et la relative affirmation de la seconde tendance pour la formation des ingénieurs géographes : à côté de la formation interne au Dépôt, que l’institution en crise n’est d’ailleurs plus en mesure d’assurer, s’affirme la voie des écoles externes, l’École Centrale des Travaux Publics d’abord, l’École Polytechnique, puis l’École des Géographes, qui, tout en étant députée spécifiquement à la formation de l’ingénieur géographe, reste indépendante du Dépôt. Patrice Bret a bien décrit, et de façon très détaillée, les étapes de l’affirmation de ces différentes écoles5. Dès sa naissance, l’École Centrale des Travaux Publics est indiquée

comme le lieu de première formation des topographes militaires. Les polémiques commencent aussitôt : au Dépôt de la Guerre, même dans l’état de crise qu’on a décrit dans le précédent chapitre, le droit à la formation directe des nouvelles recrues est revendiqué. L’argument principal du directeur, Calon, est, une fois encore, la nécessité de la pratique sur le terrain, qui semble être absente de l’apprentissage du jeune ingénieur à l’École des Travaux Publics. Après leur apprentissage théorique, ces jeunes ne seraient, selon Calon, que des « faibles écoliers sans utilité »6. En jeu dans cette

compétition, comme dans le conflit avec le Génie qui avait marqué les dernières années

5 Patrice BRET, « Le Dépôt général de la Guerre et la formation scientifique des ingénieurs-

géographes militaires en France (1789-1830)», in Annals of Science, vol. 48, pp. 113-157.

6 CALON, Observations à la Convention nationale sur le projet d’établissement d’une école Centrale des

de l’Ancien Régime, on retrouve la nécessité pour les ingénieurs géographes de se démarquer grâce à un savoir-faire qui leur est propre, et qu’ils peuvent revendiquer seulement dans la mesure où il est pratique, les autres armes étant théoriquement préparées aussi. Le Dépôt sous la direction de Calon souffrait, d’ailleurs, d’un manque d’effectifs chronique, dont certaines causes et conséquences ont déjà été décrites7. Le

directeur considérait comme relevant de la plus grande urgence que des mesures soient prises pour assurer à son institution des ingénieurs prêts à être employés sur le terrain. Les élèves que le curriculum d’études de l’École Centrale des Travaux Publics allait préparer ne pourraient pas être directement utilisés ; ils étaient donc, selon ses propres mots, sans utilité. La formation interne au Dépôt, quoique désorganisée, et souffrant de nombreux défauts, dont le manque des maîtres appartenant à la génération précédente, était encore considérée comme mieux adaptée aux travaux topographiques militaires.

La fondation de l’École des Géographes, programmée en 1795 et réalisée en 1797, ne modifie pas les fondements de cette opposition : le Dépôt reste méfiant, et recrute en moyenne plus de candidats externes que d’étudiants sortis de cette nouvelle école, qui fait fonction d’école d’application et à laquelle on accède après une année à l’École Polytechnique. La méfiance est due, en premier lieu, à la concurrence faite à la formation interne, mais aussi au fait que l’École des Géographes fait figure de débouchée facile8, après une seule année, pour les moins brillants des élèves de

Polytechnique. Le recrutement en est donc relativement médiocre, et une fois encore, les travaux pratiques sont presque absents du cycle d’études. Le recours au recrutement des externes, ingénieurs aux formations pour le moins diversifiées, souvent autodidactes, dont Rodolphe Schouani9 est l’exemple plus évident, est rendu nécessaire,

7 Voir 2.1.2.

8 Voir BRET, op. cit., p.125. 9 Voir 2.1.7.

selon Bret, par les carences de la formation interne, à quoi s’ajoute la méfiance pour les solutions alternatives proposées. À ces données, il faudrait peut-être ajouter un simple manque de vocations, qui fait que peu de jeunes, et surtout peu d’entre les mieux qualifiés, choisissent la carrière de l’ingénieur géographe.

La formation interne à l’institution suit les phases de la lente reconstruction du Dépôt de la Guerre, après les années de la Révolution. En réalité, il semble bien que la formation n’ait jamais été totalement interrompue : la présence de professeurs externes recrutés spécifiquement pour cette tâche est seulement occasionnelle, mais la fonction de formation semble être de quelque façon intrinsèque aux pratiques de travail des ingénieurs géographes. Faute de mieux, les jeunes sont associés à des ingénieurs d’expérience pour le travail sur le terrain, et apprennent le dessin dans les cabinets du Dépôt de la Guerre. Sous Andréossy et Sanson, on repère une tentative délibérée pour organiser la formation interne, pour concurrencer de façon plus ou moins évidente l’École des Géographes. Les professeurs manquent toujours pourtant, et c’est le personnel déjà présent, en particulier les ingénieurs plus âgés, ceux qui ne partent plus en campagne de guerre, qui est chargé de l’enseignement. L’ingénieur Hervet devient responsable des élèves ingénieurs, et se trouve obligé de soutenir leur cause en 1802 quand, dans une période consulaire financièrement catastrophique pour le Dépôt de la Guerre10, leur indemnité est supprimée. Les élèves recevaient effectivement une

indemnité d’études assez modeste, que le général Andréossy décida de leur retirer, car le fait de recevoir une instruction constituait déjà, à son avis, un payement de leurs services. Hervet protesta, avec des arguments très nets11: les élèves assuraient, en

dehors de leur propre formation, une quantité de travaux qui auraient dû autrement

10 Voir 2.1.3.

être confiés à des ingénieurs auxiliaires, payés bien plus cher. Si leur indemnité devait être supprimée, les élèves auraient naturellement le droit de se préoccuper de leur seule instruction, et l’activité de plusieurs services du Dépôt en serait très ralentie. Les travaux accomplis par les élèves étaient essentiellement des copiages et des réductions. Quand on parle de copiage, on fait référence au dessin, donc au copiage des cartes, mais aussi à l’écriture, donc à la copie des mémoires topographiques et statistiques. Un travail de réduction est une copie d’une carte à une échelle différente de l’original. On l’utilise surtout pour réunir plusieurs cartes ou mappes, et en faire un instrument possible de travail. Tous ces travaux sont demandés par les généraux en campagne. Si l’on ne réussit pas à établir une copie dans les temps demandés, le Dépôt de la Guerre se trouve à devoir envoyer les originaux des cartes, avec un grand risque pour la conservation du matériel. Le travail des élèves, tout en étant relativement simple, semble être fondamental au fonctionnement normal de l’institution.

Les élèves internes au Dépôt ne se limitent donc pas à apprendre le dessin, mais ils finissent par assurer une partie importante du travail nécessaire au Cabinet dans ce domaine. Ils exécutaient d’ailleurs des exercices pratiques de levé. En Germinal de l’an X (mars 1802), le général directeur ordonne un exercice sur le terrain ayant fonction de concours12, pour désigner les élèves propres à être employés en campagne. Le citoyen

Hervet désigne les cinq meilleurs éléments, auxquels leurs connaissances de trigonométrie permettent d’opérer sur le terrain.

« Il leur sera donné dans la Décade prochaine un terrein à lever tel qu’ils ayent à y mesurer une base, à y établir une première triangulation avec le Graphomètre ou le sextant, et à y trouver à résoudre dans les détails tous les problèmes de planchette et de boussole. Le Citen Moynet après avoir lui même levé et reconnu les principaux points

pour servir de vérificateurs, leur expliquera en détail les méthodes et les procédés dont

ils devront se servir, leur donnera les distances d’un ou plusieurs points à la Méridienne et à la Perpendiculaire de Paris, afin qu’ils y rapportent les sommets de leurs triangles ; mais il les laissera opérer, calculer et rapporter eux mêmes »13.

Un mémoire doit également accompagner le levé, comme il est normal pour tout travail en campagne. Aux informations habituelles (latitude et longitude, température, cultures, population, etc.), les élèves ajouteront un compte rendu détaillé des méthodes, procédés, instruments et calculs utilisés. Le travail se constitue donc comme la vraie reproduction d’un levé en campagne. L’aide relative apportée par Moynet, qui définit les points par rapport à la méridienne et à la perpendiculaire de Paris, n’est rien d’autre que la transposition à une autre échelle d’un partage du travail typique chez les ingénieurs : la définition astronomique des points d’où l’on fait partir le premier réseau de triangles est normalement confiée au chef de section et à son aide, ou tirée de précédentes opérations trigonométriques opérées sur le même terrain. Pour les levés en Piémont on utilise partiellement les points établis quelques dizaines d’années auparavant par le savant turinois Beccaria. En Égypte c’est l’astronome Nouet qui coopère directement avec les ingénieurs, pour donner les cordonnées de quelques points, très peu nombreux, sur la base desquels commencer les calculs et le réseau de triangles. Les élèves ingénieurs doivent accomplir exactement la même opération pendant leur concours : établir un réseau de triangles, lever le détail, exécuter une carte et un mémoire, tout cela à partir d ’« un ou plusieurs points » donnés. C’est sur la base de l’ensemble de cette documentation que les responsables, à l’occasion Hervet, Moynet et Bacler D’Albe, établissent le classement de l’épreuve. L’utilité du classement semble être directement liée au départ en campagne éventuel des meilleurs élèves, ou, mieux, à l’obtention de « droits » à être envoyé en campagne, selon l’expression d’Andréossy. Il

ne s’agit pas d’un départ immédiat, donc, mais d’une sorte d’habilitation acquise. L’épreuve de concours sera effectivement réalisée quelques semaines plus tard, sur un terrain compris entre Monceau et Montmartre. On ne sait si ce système de concours pratique est devenu régulier par la suite, ni s’il a joué une fonction officielle dans le choix des élèves à envoyer en campagne.

Les projets pour institutionnaliser plus fortement la formation interne au Dépôt, pour l’affirmer face aux écoles externes, continuent à se multiplier. On a déjà évoqué le projet14 qui voyait le célèbre cartographe italien Rizzi Zannoni prendre la direction

d’une école d’application des ingénieurs géographes, probablement plus fortement institutionnalisée que l’habituelle formation interne, tout en restant sous la direction du Dépôt de la Guerre. Le projet ne verra pas le jour, du fait des incompréhensions sur la nature du travail offert à Rizzi Zannoni, et donc en partie sur la nature de l’école même. La suppression de l’École des Géographes, survenue en 1803, rends pourtant de plus en plus nécessaire la création d’un nouvel établissement.

C’est seulement en 1809, au même moment de la réorganisation officielle du corps des ingénieurs, que les nombreux projets reçoivent enfin une réalisation. L’École impériale des ingénieurs géographes est officiellement fondée en octobre 1809 ; elle est interne au Dépôt de la Guerre et les enseignements y sont assurés par trois ingénieurs géographes, qui se partagent les matières fondamentales : les mathématiques appliquées, le dessin cartographique, le paysage et la gravure. La plus forte influence est exercée sur ces enseignements par l’un de ces trois ingénieurs, Louis Puissant, revenu au Dépôt précisément pour s’occuper de l’école nouvellement créée. Le programme de l’année d’étude se partage de façon assez équilibrée entre théorie et

pratique. Les matières théoriques sont la trigonométrie, l’astronomie, la géodésie, la physique et la géologie. Aucun enseignement spécifiquement militaire n’est prévu15. Les

exercices pratiques sont constitués par les opérations de levé sur le terrain, les calculs, le