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Infrastructures d’accueil

2. LES INFRASTRUCTURES D’ACCÈS ET D’ACCUEIL

2.3 Infrastructures d’accueil

Les infrastructures d’accueil comprennent autant les structures favorisant l’observation de la faune que celles permettant la réalisation d’activités en milieu naturel. À cause de l’immensité du territoire de la Côte-Nord et des innombrables possibilités que la Côte-Nord offre pour la pratique d’activités en plein air, il s’avère impossible de dresser la liste exacte et complète de toutes les infrastructures d’accueil présentes dans la région, d’autant plus qu’il s’agit d’un secteur d’activités en pleine croissance. Ci-dessous sont énumérées les infrastructures présentées sur le site internet de Tourisme Côte-Nord. Les renseignements qui y figurent proviennent des ATR de Manicouagan et de Duplessis. Elles sont regroupées par MRC.

Figure 10. Unités d’hébergement à des fins personnelles

Carte couleur insérée en fin de document.

Haute-Côte-Nord

Ÿ La Ferme 5 Étoiles de Sacré-Cœur est une ferme familiale qui offre des visites guidées traitant du mode de vie des nombreux animaux sauvages et domestiques se baladant librement dans leur enclos. Plusieurs activités d’animation y sont organisées.

Ÿ Le parc du Saguenay, dans le secteur de Tadoussac, accueille les visiteurs à la Maison des Dunes, localisée à proximité du village. Une exposition permanente et une équipe de naturalistes présentent le phénomène géologique que constituent les dunes de sable. Des sentiers d’interprétation totalisant près de 2 km donnent accès à la colline de l’Anse à l’Eau et à la pointe de l’Islet (magnifique vue sur Tadoussac et l’embouchure du fjord du Saguenay). D’autres sentiers de randonnée permettent de découvrir le secteur de la Plage (6 km). Ce dernier est une source précieuse d’information sur ce milieu que constitue la rencontre de la terre avec la mer. Il s’agit aussi d’un site d’observation des rapaces en migration automnale.

Ÿ Le parc marin du Saguenay—Saint-Laurent offre des activités d’interprétation et d’observation de la nature aux centres d’interprétation situés à Cap-de-Bon-Désir, Bergeronnes, Pointe-Noire et Rivière-Éternité. Au Cap-de-Bon-Désir, on peut observer les baleines à partir du rivage. Pointe-Noire, promontoire naturel, révèle les phénomènes de l’embouchure du Saguenay ainsi que les bélugas et les petits rorquals qui évoluent à proximité. À Rivière-Éternité, on en apprend davantage sur les mystères de cette ancienne vallée glaciaire qu’est le fjord du Saguenay.

Ÿ Le Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM) de Tadoussac présente une exposition unique en son genre où l’on apprend tout en s’amusant. On y découvre le monde des baleines du Saint-Laurent. Les naturalistes du Groupe de recherche et d’éducation sur le milieu marin (GREMM) y partagent avec les visiteurs les renseignements acquis par les programmes de recherche.

Ÿ Également à Tadoussac, le Centre d’interprétation et de mise en valeur de l’île Rouge (Contre vents et marées) offre des visites sur l’île Rouge, à 20 minutes au large de Tadoussac. L’île propose une interprétation harmonieuse transmise par des guides animateurs qui abordent son histoire, ses trésors ornithologiques et botaniques, les périls de la navigation dans le secteur et la vie familiale dans une station de phare.

Ÿ À Bergeronnes se trouve le Centre d’interprétation et d’observation du Cap-de-Bon-Désir. Il s’agit d’un site privilégié pour l’observation des mammifères marins à partir du rivage. On y offre des activités d’interprétation sur la navigation, le littoral et le milieu sous-marin.

Ÿ Le Centre des loisirs marins des Escoumins est une fenêtre sur l’univers mystérieux qu’est le Saint-Laurent sous-marin. Le centre vous offre toute une gamme de services et d’activités, dont une activité inédite où une plongée sous-marine est projetée en direct sur écran géant.

Le site est aussi un excellent point terrestre d’observation des mammifères marins.

Ÿ Le Centre d’interprétation des marais salés de Longue-Rive présente Le grand marais... Aire de passage de l’outarde (la bernache du Canada). Activités et postes d’observation permettent de mieux connaître les secrets du marais salé de même que la faune et la flore qui entourent le marais.

Manicouagan

Ÿ Le Centre de villégiature de Papinachois, à proximité de Betsiamites, offre un paysage unique. De nombreuses activités récréotouristiques et ethnoculturelles font de ce site une invitation à la découverte de la terre innue, dont la familiarisation avec les pratiques traditionnelles de chasseurs-cueilleurs.

Ÿ Le Village forestier d’antan de Franquelin est un centre d’interprétation de la vie en forêt qui met en valeur l’historique forestière à l’origine de la naissance de la Côte-Nord. Les activités forestières de la coupe, du halage, de la drave et de la vie en forêt y sont représentées.

Ÿ Le Parc Nature de Pointe-aux-Outardes offre des randonnées guidées dans les sentiers aménagés qui sillonnent huit écosystèmes sur 1 km2, ce qui est un attrait unique en son genre.

Sept-Rivières

Ÿ Au Centre de la nature de Gallix, le long des sentiers aménagés, il est possible d’observer plusieurs espèces d’animaux sauvages représentatifs de la forêt boréale. La pêche à la truite est aussi possible en étang.

Ÿ À Port-Cartier, le Site d’interprétation du saumon de l’Association de protection de la rivière aux Rochers (APRR) permet la pratique de diverses activités : visite guidée du centre d’interprétation et du système de capture du saumon en pleine remontée, observation de la chute et des pêcheurs sportifs en action, randonnée pédestre, pique-nique. Également à Port-Cartier, en plein cœur de la ville, les sentiers aménagés sur les îles Patterson et McCormick mènent à un point de vue impressionnant au pied des chutes de la rivière aux Rochers.

Ÿ Une visite de la réserve faunique de Port-Cartier—Sept-Îles permet de découvrir d’impressionnantes vallées glaciaires, des paysages inoubliables, dont le majestueux lac Walker. Une passerelle a été aménagée pour accéder à la chute MacDonald. La réserve faunique de Port-Cartier—Sept-Îles offre aussi la possibilité de pratiquer une quinzaine d’activités reliées à la faune et au plein air dans un décor naturel et somptueux et ce, sur une base quotidienne ou en séjour dans les chalets, dans les camps rustiques ou en camping.

Ÿ À Sept-Îles, la Faisanderie des Îles est une ferme agrotouristique basée sur l’élevage de la volaille (faisan, caille, perdrix bartavelle et dindon sauvage). À l’intérieur, des enclos vitrés permettent une visite agréable tandis qu’à l’extérieur, une vaste volière laisse une plus grande liberté d’action à la volaille. La chasse à ces espèces est possible et un sentier pédestre complète la visite.

Ÿ Également à Sept-Îles, le parc de la Rivière-des-Rapides offre 3 km de sentiers pédestres menant à un village miniature pour le plaisir des jeunes et moins jeunes. L’hiver arrivé, on y pratique la pêche blanche et le ski de randonnée. Il s’agit d’un site d’observation des oiseaux avec tours aménagées.

Ÿ Le parc régional de l’Archipel-des-Sept-Îles est un lieu idéal pour une virée en mer, permettant l’observation des oiseaux et des mammifères marins. Sur l’île Grande Basque, des sentiers serpentent à travers une nature variée. Sur l’île du Corossol, en plus d’un phare,

on y retrouve, quant au nombre d’espèces observables, l’un des plus importants refuges d’oiseaux migrateurs au Canada.

Minganie

Ÿ La réserve de parc national du Canada de l’Archipel-de-Mingan offre des activités d’interprétation de la nature sur les îles et des causeries au centre d’interprétation de Havre-Saint-Pierre.

Ÿ Situé à Longue-Pointe-de-Mingan, le Centre de recherche et d’interprétation de la Minganie (CRIM) offre des services de renseignements généraux sur les activités et lieux à visiter dans l’archipel de Mingan, ainsi que de l’information sur les mammifères marins du golfe du Saint-Laurent. Ce centre conjoint est géré par le personnel de la Station de recherche des îles Mingan et de Parcs Canada.

Ÿ L’île d’Anticosti offre de nombreux sites aménagés pour la randonnée pédestre et plusieurs points d’observation sur des sites fabuleux révélant les beautés de la nature anticostienne.

Au village de Port-Menier, un sentier d’interprétation permet d’en apprendre un peu plus sur l’histoire du village ainsi que sur la faune et la flore environnante. L’Économusée fait aussi revivre l’histoire de l’île et présente ses milieux écologiques.

Caniapiscau et Basse-Côte-Nord

Ÿ Aucun attrait de ces deux secteurs de la Côte-Nord ne figure sur le site internet de Tourisme Côte-Nord. Cela souligne le fait que les infrastructures d’accueil y sont peu développées, malgré le potentiel qu’offrent ces secteurs. L’accessibilité limitée est sans doute une des causes expliquant l’absence d’infrastructures d’accueil.