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malades

Notre premier objectif est de pouvoir mettre à disposition des investigateurs l’ensemble des outils nécessaires à l’aboutissement de leurs projets malgré les contraintes administratives et fi nancières. Cela a été possible grâce à la mutualisation des activités entre les URC du GH Hôpitaux universitaires Paris Centre, l’URC du GH Necker - Enfants Malades et le CIC.

L’activité de l’URC s’exerçant dans le Centre hospitalier universitaire (CHU) que constitue l’AP-HP, notre deuxième objectif est de développer l’enseignement de la recherche clinique, tant théorique que pratique, en tant que structure de recherche clinique hospitalo-universitaire. En effet, il existe peu de structures capables de former les professionnels de la recherche clinique et les URC peuvent offrir cette opportunité. Cet objectif concerne tant les médecins et les scientifi ques que le personnel paramédical et les professionnels de la recherche clinique : ARC, TEC, data manager, chefs de projets, M1, M2, thèse de 3ème cycle.

Le mot du responsable de l’URC

Responsable : Pr. Jean-Marc TRELUYER Adjoint : Dr Caroline ELIE Localisation : Hôpital Necker (bâtiment IMAGINE)

Hôpital universitaire Necker - Enfants

malades

Recherche Clinique Paris Centre Cochin et Necker Responsable : Pr. Jean-Marc Tréluyer Coordinatrice : B. Barbier - Assistante : A. Ichaï Fonctions transversales

Organisation et suivi longitudinal des essais

Chefs de projets

S. Aït El Ghaz-Poignant : Médecine Interne, Addictologie F. Artiguebieille : Périnatalogie

C. Auger : Endocrinologie, Hépato Gastroentérologie, Nutrition, Urgences

P. Bakouboula : Pneumologie, Infectiologie, Odontologie B. Barbier : Neurologie, Dermatologie, Ethique A. Bellino : Cancérologie, Cardio-pneumologie, Périnatalogie

N. Briand : Périnatalogie

S. Colas : Urologie, Néphrologie, Pédiatrie V. Fauroux : Appareil locomoteur, Anesthésie Réanimation, Endocrinologie

M. Godard : Gériatrie, Neuropsychiatrie V. Jolaine : Pédiatrie, Hématologie

L. Lecomte : Périnatalogie, Anesthésie, Réanimation C. Simon : Rhumatologie, Imagerie

S. Sotou Bere : Pédiatrie C. Turuban : Périnatalogie

Plus de 160 personnes sont mutualisées entre l’URC du GH Necker - Enfants Malades et l’URC du GH Hôpitaux universitaires Paris Centre ainsi que le CIC P0901.

Moyens matériels :

L’URC du GH Necker - Enfants Malades est localisée dans le bâtiment Imagine en interaction avec le service de biostatistiques, le CIC, le CRB, les consultations maladies rares et l’ensemble des laboratoires de recherche d’Imagine.

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AGEPS – ECO – AVC-JVR-RMB – RDB – ABC-BCT-PBR – HEGP-CCL-VGR – APR-RPC-BRK-SPR – SLS-LRB – BCH-BJN-BRT-LMR-CRC – SAT-TNN-TRS-RTH – PSL-CFX – HMN-ERX-DPR-GCL – NCK – CCH-HTD-BRC

Un troisième objectif est de poursuivre le développement des interfaces avec les structures de recherche fondamentale du GH. L’URC a été étroitement associée au projet d’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU). Cette intégration de la recherche clinique dans l’IHU est facilitée par la localisation des locaux de recherche clinique (URC, CIC, biostatistique) dans le bâtiment Imagine où sont situés aussi les unités de recherche fondamentale, les centres de maladies rares et le Centre de ressources biologiques (CRB) du GH Hôpital universitaire Necker - Enfants Malades.

Chiffres clefs

Evolution du nombre de projets à fi nancement ministériel déposés et acceptés

2007 2008 2009 2010 2011 2012

0

Nombre de projets à fi nancement ministériels déposés et acceptés en 2013

Lettres d’intention

Evolution du nombre de nouvelles études suivies par l’URC

40

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Evolution du nombre d’études suivies par l’URC, tous promoteurs confondus

0

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Nombre d’études suivies par l’URC en 2013, tous promoteurs confondus

Etudes en cours en 2013 : 268 dont promotion AP-HP : 124

Etudes en cours en 2013 : 268 dont phase I/II : 70

Etudes en cours en 2013 : 268 dont multicentriques : 111

Etudes en cours en 2013 : 268 dont recherches biomédicales : 198

Etudes en cours en 2013 : 268 dont promotion AP-HP : 124

Etudes en cours en 2013 : 268 dont phase I/II : 70

Etudes en cours en 2013 : 268 dont multicentriques : 111

Etudes en cours en 2013 : 268 dont recherches biomédicales : 198 dont recherches en soins courants : 24 dont recherches non interventionnelles : 46

Répartition par type de recherche des études en cours en 2013

Thérapeutique

Evolution du nombre de patients inclus dans l’année

1 618 2 216

Nombre de centres recruteurs impliqués dans les études suivies par l’URC : 1 928

Nombre de projets par type de fi nancement en 2012

PHRC-I 19

Recherches phares en 2013

SAFE 21 (PSTIC 2012, Pr. SALOMON)

L’étude de l’ADN fœtal dans le sang maternel par séquençage haut débit (dépistage prénatal avancé non invasif – DPANI) permet de détecter 99%

des T21 pour 0,1% de faux positifs. Ces performances n’en font donc pas un test diagnostique, ni une solution de remplacement du caryotype classique (seule la T21 +/- T13 et 18 sont repérées, et le test n’est pas concluant dans 2-5% des cas). L’ajout du DPANI dans l’offre de soin doit permettre de conserver le bénéfice du travail accompli par l’ensemble des professionnels sur le dépistage combiné et nécessite prudence, évaluation, concertation et réflexion du fait des enjeux médicaux, économiques, sociétaux et éthiques.

L’étude SAFE 21 a pour but d’évaluer le DPANI chez les femmes à risque de T21 en comparaison au DPN classique (amniocentèse ou biopsie de trophoblaste). Seront analysés : l’impact clinique du DPANI (en particulier réduction des fausses couches), la préférence des femmes (entre diagnostic de certitude par DPN avec risque faible de complication, et DPANI sans risque pour la grossesse mais avec faible risque d’échec technique et de faux négatif), et l’impact médico-économique (réduction des gestes invasifs sans modification du suivi ultérieur de la grossesse).

Dans SAFE 21, une information détaillée est donnée sur les deux approches, les préférences des patientes sont colligées par questionnaire.

Puis, les patientes qui le souhaitent seront randomisées entre DPN et DPANI (pris en charge financièrement à 100% dans le cadre de SAFE 21).

Le PSTIC SAFE 21 vise à favoriser la diffusion rapide et harmonieuse des techniques de DPANI tout en les évaluant sur le plan médical, psychologique, sociologique et économique en comparaison avec le DPN classique. 2 500 femmes à risques doivent être incluses pendant un an à partir de début 2014.

ANTI TNF SN (PHRC-N 2011, Pr. BODEMER)

Le syndrome de Netherton (SN) est une maladie génétique cutanée rare (incidence estimée à 1 pour 100 000), transmise selon le mode autosomique récessif qui se caractérise par des poussées inflammatoires cutanées avec un érythème intense et des desquamations, douloureuses, prurigineuses, souvent généralisées et des épisodes d’érythrodermie.

Cette étude de phase II a pour but de déterminer l’effet de l’Adalimumab (Humira) dans le contrôle des manifestations inflammatoires cliniques de patients atteints de syndrome de Netherton, après un traitement de 3 mois.

La première étape prévoit d’inclure 9 patients et 13 autres patients seront inclus à la deuxième étape en cas d’efficacité suffisante.

L’utilisation thérapeutique de biothérapie, comme un anti-TNF apparaît prometteuse chez des patients atteints de cette maladie rare et sévère, orpheline.

CANHPARI (PHRC-N 2012, Dr RAMMAERT)

Cette étude vise à évaluer l’intérêt du TEP-TDM dans la stratégie thérapeutique des candidoses hépatospléniques (CHS), infections survenant lors des neutropénies profondes et prolongées, le plus souvent acquises lors des chimiothérapies d’hémopathies malignes.

100 patients seront inclus dans de nombreux centres en France et seront suivis pendant un an. Cette étude, la première réalisée prospectivement dans la CHS, est l’étape initiale indispensable à l’amélioration de la stratégie thérapeutique des CHS avec comme but ultime un bénéfice direct pour le patient par la réduction des retards de chimiothérapie, une meilleure adaptation du traitement à l’espèce de Candida en cause et la réduction de la durée des traitements antifongiques (et donc du coût, de leur toxicité et de leur impact écologique). Elle devrait permettre à la fois d’améliorer le diagnostic et le suivi des patients atteints de CHS et de pouvoir leur proposer une corticothérapie ou tout autre médicament anti-inflammatoire innovant sur des bases physiopathologiques solides.

TRIBUTE (PHRC-N 2012, Dr SNANOUDJ)

Après les premiers mois d’une transplantation rénale, le rejet chronique humoral actif correspond aux lésions induites par des alloanticorps développés par le receveur contre des antigènes portés par le greffon.

Ces anticorps sont dits spécifiques du donneur (ou ASD). Il n’existe aucun traitement de référence du RCHA.

L’essai multicentrique, randomisé, contrôlé ouvert TRIBUTE a pour objectif de comparer un traitement combinant des échanges plasmatiques, des immunoglobulines intraveineuses, des stéroïdes, l’optimisation du traitement immunosuppresseur de maintenance associé ou non à 2 cycles de bortezomib. Le critère d’efficacité à un an combine i) la diminution du titre du ou des anticorps spécifiques du donneur de plus de 50% et ii) la stabilisation ou l’amélioration des lésions histologiques de rejet humoral chronique observées sur une biopsie du greffon. L’essai débutera début 2014 et inclura 100 patients pendant 2 ans.

Il s’agit de la première étude randomisée dans le traitement du RCHA et compte tenu de sa fréquence et de son implication dans les pertes tardives de greffon, la mise au point d’un traitement efficace aura des retombées pour une large partie de la population des patients transplantés rénaux.

Faits marquants en 2013

L’année 2013 a été marquée par :

• la poursuite de l’augmentation des publications provenant de la structure (plus de 500 publications depuis 2006) ;

• le développement de notre site internet

(www.recherchecliniquepariscentre.fr) afin de mieux communiquer avec les investigateurs ;

• le développement de l’enseignement, tant magistral (organisation de plus de 200 heures de cours) que de compagnonnage (accueil de plus de 20 étudiants) ;

• la poursuite du développement des approches méthodologiques dédiées aux maladies rares.

Dossiers prioritaires en 2014

Les priorités de 2014 sont le développement des synergies URC/CIC/CRB/

biostatistiques grâce à une localisation sur le même lieu (bâtiment Imagine) et la structuration de la recherche paramédicale. Nous allons poursuivre l’évaluation des thérapeutiques dans le cadre des maladies rares en collaboration avec le CIC mère-enfant et le service de pharmacologie.

Nous souhaitons poursuivre notre effort sur l’enseignement tant par la formation des médecins cliniciens (accueil d’internes, Masters 2, doctorants) que par l’enseignement magistral.

PUBLICATIONS DE L’ANNÉE 2013

Ci-dessous, une sélection de 7 publications particulièrement significatives :

1. MORPHIT: an observational study on morphine titration in the postanesthetic care unit in children. Bernard R, Salvi N, Gall O, Egan M, Treluyer JM, Carli PA, Orliaguet GA. Paediatr Anaesth. 2014 Mar;24(3):303-8.

2. Diagnostic performance of multidetector computed tomography for foreign body aspiration in children. Manach Y, Pierrot S, Couloigner V, Ayari-Khalfallah S, Nicollas R, Venail F, Pondaven S, Baculard F, Tantcheu V. Int J Pediatr Otorhinolaryngol. 2013 May;77(5):808-12.

3. Anakinra pharmacokinetics in children and adolescents with systemic-onset juvenile idiopathic arthritis and autoinflammatory syndromes. Urien S, Bardin C, Bader-Meunier B, Mouy R, Compeyrot-Lacassagne S, Foissac F, Florkin B, Wouters C, Neven B, Treluyer JM, Quartier P. BMC Pharmacol Toxicol. 2013 Aug 5;14(1):40.

4. Parental comprehension of the benefits/risks of first-line randomised clinical trials in children with solid tumours: a two-stage cross-sectional interview study. Chappuy H, Bouazza N, Minard-Colin V, Patte C, Brugières L, Landman-Parker J, Auvrignon A, Davous D, Pacquement H, Orbach D, Tréluyer JM, Doz F. BMJ Open. 2013 May 28;3(5).

5. Efficacy and safety of open-label etanercept on extended oligoarticular juvenile idiopathic arthritis, enthesitis-related arthritis and psoriatic arthritis: part 1 (week 12) of the CLIPPER study. Horneff G, Burgos-Vargas R, Constantin T, Foeldvari I, Vojinovic J, Chasnyk VG, Dehoorne J, Panaviene V, Susic G, Stanevica V, Kobusinska K, Zuber Z, Mouy R, Rumba-Rozenfelde I, Breda L, Dolezalova P, Job-Deslandre C, Wulffraat N, Alvarez D, Zang C, Wajdula J, Woodworth D, Vlahos B, Martini A, Ruperto N; for the Paediatric Rheumatology International Trials Organisation (PRINTO). Ann Rheum Dis. 2013 May 21

6. Vitamin D deficiency and insufficiency in HIV-infected children and young adults.

Meyzer C, Frange P, Chappuy H, Desse B, Veber F, Le Clésiau H, Friedlander G, Blanche S, Souberbielle JC, Tréluyer JM, Courbebaisse M. Pediatr Infect Dis J. 2013 Nov;32(11):1240-4

7. Efficacy and toxicity of two schedules of bortezomib in patients with recurrent or refractory follicular lymphoma: a randomised phase II trial from the Groupe d’Etude des Lymphomes de l’Adulte (GELA). Ribrag V, Tilly H, Casasnovas O, Bosly A, Bouabdallah R, Delarue R, Boue F, Bron D, Feugier P, Haioun C, Offner F, Coiffier B. Eur J Cancer. 2013 Mar;49(4):904-10.

AGEPS – ECO – AVC-JVR-RMB – RDB – ABC-BCT-PBR – HEGP-CCL-VGR – APR-RPC-BRK-SPR – SLS-LRB – BCH-BJN-BRT-LMR-CRC – SAT-TNN-TRS-RTH – PSL-CFX – HMN-ERX-DPR-GCL – NCK – CCH-HTD-BRC – NCK – CCH-HTD-BRC

Moyens humains

> Personnel médical : 1 PU-PH, coordonnateur ;1 PH, coordonnateur adjoint.

> Personnels non médicaux : 1 cadre (cadre de pôle, fi nancé par le GH) ; 1 secrétaire ; 3 coordinatrices d’études cliniques (un départ en juin 2013) ; 2 data manager ; 3 statisticiens dont 1 dédié à la gériatrie.

> Attachés de recherche clinique (ARC) et techniciens d’études cliniques (TEC), 38 personnes, 31 ETP : 5 ARC/TEC sur poste pérenne (dont 1 FF CEC depuis juin et 1 assurant la coordination des TEC) ; 1,5 ETP TEC CeNGEPS ; 2 ETP EMRC ; 2 ETP TEC sur fi nancement INCa ; ainsi que 20,5 ETP TEC et ARC sur projets.

Organisation

Notre organisation pyramidale reste stable avec un comité directeur, un groupe de coordination des études et une plateforme de gestion et d’analyse des données. Les réunions hebdomadaires du comité directeur, qui réunit le coordonnateur, son adjoint, le cadre de pôle et le délégué à la recherche clinique permettent d’ajuster la politique de l’URC.

Présentation de l’URC

Responsable : Pr. Sylvie BASTUJI-GARIN Adjoint : Dr Sandrine KATSAHIAN Localisation : Hôpital Henri Mondor

DRCD-URC Hôpitaux universitaires