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La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts 159

Dans le document Jacques Laurent Gilly Général d Empire (Page 101-105)

La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts

159

GILLY (Jacques-Laurent, baron), général français, né à Fournès (Gard) le 10 août 1769, mort à La Vernède (Gard) en août 1829. Le 1er août 1792, Gilly s'engagea comme volontaire au 2e bataillon bis de son département. Il fit avec ce bataillon les campagnes des Alpes et des Pyrénées orientales (1792-95) et y conquit rapidement ses grades. Dès le 5 mars 1794 il était chef de brigade. Il prit part en cette qualité aux campagnes d'Italie (1799-98), à l'issue desquelles il devint général de brigade (1796-98). Après avoir commandé un moment la place de Lyon, il fut employé à l'armée des Grisons (1800) et à celle de Portugal (1801). Plus tard il fit les campagnes de 1807, 1808, 1809 à la Grande Armée. Sa conduite à la bataille de Wagram lui valut d'être nommé général de division (16 août 1809). L'année suivante il reçut le commandement des iles de la Zélande (14 mars 1810), poste important qu'il conserva jusqu'en 1814. Bien qu'il eût été traité avec faveur par Napoléon, qui l'avait créé baron de l'Empire (28 nov. 1808), il se rallia avec empressement à Louis XVIII. Aussi, lors du retour de l'ile d'Elbe, le roi crut-il pouvoir le charger d'une mission de confiance. Le duc d'Angoulême se trouvait alors dans le Midi, ou il réunissait à la hâte quelques milliers d'hommes afin de s'opposer à la marche de Napoléon. Gilly, qui commandait la subdivision du Gard, lui fut donné pour auxiliaire, avec ordre d'organiser en bataillons les volontaires royalistes qui s'offraient à prendre les armes.

Mais, dès qu'il vit la tournure des événements, il arbora la cocarde tricolore et, après avoir dispersé les rassemblements royalistes de Nîmes et de Montpellier, il se porta contre le duc d'Angoulême avec trois régiments insurgés. Le 8 avr. 1815, il contraignit ce prince à signer la convention de La Palud, aux 158 Ph. Le Bas - Paris 1842 – Firmin Didot frères éditeurs - page 802

159 La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des art. par une société de savants et de gens de lettres, Tome 18, Franco-Gonon – 1885-1902, H. Lamirault et Cie Éditeurs – Paris - pages 942 et 943

termes de laquelle les troupes royales durent se dissoudre immédiatement, tandis que leur chef s'embarquait pour l'Espagne. Cette conduite combla de joie Napoléon, qui en récompense nomma Gilly commandant de la 9e division militaire (Montpellier) avec les pouvoirs de commissaire impérial extraordinaire. Il le fit élire en même temps député du Gard. Après Waterloo, la position du général devint impossible dans le pays. Les royalistes se soulevèrent et l'obligèrent à prendre la fuite. Le 15 juillet, il s'embarqua pour les Etats-Unis, prévoyant que les Bourbons ne lui pardonneraient point sa défection. Proscrit en effet le 24 juillet, il fut condamné à mort le 25 juin de l'année suivante. Au bout de quatre ans, las de l'exil, il se décida à rentrer en France et vint se constituer prisonnier à Paris (2 avril 1829). Mais, à la demande du duc d'Angoulême, il fut considéré comme compris dans l'amnistie de 1815 et autorisé à rentrer dans ses foyers. Le 1er déc. 1824, il fut admis à la retraite. — Gilly est mentionné dans toutes les biographies avec le titre de comte. On prétend en effet que l'empereur lui conféra cette distinction après l'affaire de La Palud. Mais il parait établi que pendant les Cent-Jours Napoléon ne décerna à personne de titre nobiliaire, si ce n'est à Carnot. En tous cas, il n'existe aucune pièce officielle établissant que Gilly ait été l'objet de cette faveur. C. Grandjean.

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Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours

.... XX.

Geoffrin-Goerres160

GILLY (Jacques-Laurent, comte), général français, né à Fournès (Languedoc), le 10 août 1769, mort à La Vernède (Gard), le 5 août 1829.

Entré au service comme volontaire, dans le 2e bataillon du Gard (1er août 1792), il fut nommé (26 août) à l'élection chef de bataillon en second, et confirmé dans ce grade le 1er mai 1793. Le courage qu'il déploya (1792-1793) aux armées des Alpes et des Pyrénées orientales et de l'Italie lui mérita (30 juillet 1799) le grade de général de brigade. Envoyé à l'armée du Danube, il se distingua dans tous les combats que cette armée fut appelée à livrer. Après la journée du 18 brumaire an VIII, il prit le commandement de la ville de Lyon, qui venait d'être mise en état de siège, et il remplit cet emploi difficile jusqu'à l'établissement d'une préfecture de police dans cette cité. Les services qu'il rendit aux batailles de Ratisbonne et de Wagram, le firent élever (16 août 1809) au grade de général de division, et bientôt après (30 juin 1811) lui valurent la croix de grand officier de la Légion d'Honneur et (1814) le titre de baron de l'empire. Ayant fait, après l'abdication de Napoléon, sa soumission au nouveau gouvernement, Louis XVIII lui donna (8 juillet) la croix de Saint-Louis, et, le 29 du même mois, l'investit du commandement du département du Gard. À la nouvelle du débarquement de Napoléon au golfe Juan (1815), Gilly fut tout à la fois mis à la disposition du duc d'Angoulême et chargé d'organiser une armée destinée à arrêter la marche de Napoléon. Soit qu'il fût découragé en voyant les manifestations de l'esprit bonapartiste et le peu de succès de l'appel fait pour la cause des Bourbons, soit que l'amour du drapeau qui avait mené si souvent les Français à la victoire se trouvât subitement réveillé dans le cœur du général, Gilly oublia les promesses faites au nouveau gouvernement. II accepta le commandement en chef du 1er corps de l'armée impériale du midi, et marcha contre le duc d'Angoulême à la tête des levées qu'il avait faites pour le secourir. Ainsi abandonné, le duc d'Angoulême se retira sur Montélimar.

Alors eut lieu la convention conclue à La Palud entre le général d'Aultanne, au nom du prince, et le colonel Saint-Laurent, au nom de Gilly.

Elle portait en substance que l'armée royale se retirerait sur Marseille. Cette condition n'ayant pas été ratifiée par Gilly, une seconde entrevue eut lieu entre le baron de Damas et l'aide de camp Lefèvre, par suite de laquelle il fut convenu, malgré l'opposition du général Grouchy, que le duc d'Angoulême s'embarquerait à Sète.

Approuvant la conduite que le général Gilly avait tenue dans une circonstance aussi délicate, Napoléon le créa comte de l'empire, et lui confia le commandement de la 9e division militaire, avec le titre de commissaire extraordinaire. Pour récompenser les services immenses que Gilly avait rendus en organisant les colonnes mobiles qui avaient maintenu l'ordre et la tranquillité dans le pays, le département du Var (sic) le nomma son représentant à la chambre des députés ; mais pensant que sa présence était plus utile sur les champs de bataille qu'à la tribune, Gilly resta dans le midi, et ne se rendit pas à la chambre. Après le désastre de Waterloo, il passa à New-York. Compris le dix-neuvième dans l'ordonnance de proscription 160 Sous la direction de M. le Dr. Hoefer - Firmin-Didot frères, fils et Cie éditeurs – Paris 1857 - page 559

du 24 juillet 1815, il fut condamné par contumace à la peine de mort (25 juin 1816) par le 1er conseil de guerre de la 1ère division militaire. Pour ne pas rester sous le coup d'une condamnation devant laquelle il n'avait pu se défendre, Gilly vint (2 février 1820) se constituer prisonnier à l'Abbaye, et demanda la révision de son procès. La nouvelle procédure s'instruisait, lorsque le duc d'Angoulême, qui, mieux que personne était à même d'apprécier la conduite que Gilly avait tenue à son égard, obtint de Louis XVIII une ordonnance royale qui, reconnaissant que les faits imputés à ce général se trouvaient compris dans l'amnistie de janvier 1816, décidait qu'il n'y avait pas lieu à continuer les poursuites commencées.

Immédiatement mis en liberté, Gilly fut rétabli (14 février 1820) sur le contrôle des officiers généraux en non activité, avec rappel de sa demi-solde depuis son départ pour l'Amérique. Admis à la retraite (1er janvier 1825), il se retira dans sa terre de La Vernède (Gard), où il mourut. Le nom de ce général est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile, côté est.

A. SAUZAY. (Archives de la Guerre. — Fastes militaires. — Victoires et Conquêtes, tomes XIX, XXIII, XXIV.)

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Fastes de la Légion-d’Honneur

: biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 3161

GILLY (Jacques Laurent, comte), général de division, né le 10 août 1769 à Fournès (Gard). Le 1er août 1792, il entra au service comme volontaire dans le 2e bataillon du Gard, incorporé dans la 63e demi-brigade de ligne. Nommé a l'élection chef de bataillon en second le 26 du même mois, il fut confirmé dans l'emploi titulaire de ce grade le 1er mai 1793. Il fit avec beaucoup de distinction les campagnes de 1792 et 1793 à l'Armée des Alpes. Les 22 juillet et 4 août 1793, il contribua puissamment, à la tête de son bataillon, au succès des affaires de la Perche et d'Olette, où le général Dagobert, avec peu de troupes, battit 2 fortes divisions ennemies. Chargé du commandement de 2 bataillons et du camp d'Olette, il s'empara, le 15 septembre suivant, du château de Villefranche et du camp de Prades, et rétablit ainsi les communications de Perpignan à Mont-Louis qui avaient été interceptées. Le 22 du même mois, au moment où il venait d'exécuter l'ordre de se porter, avec 2 bataillons, sur les hauteurs de Thuir, pour observer et contenir le corps ennemi qui s'y était retranché, il apprend que le gros de l'armée était en pleine déroute et rejeté dans la plaine de Trouillas, avec perte de toute son artillerie.

À cette nouvelle, Gilly laisse un bataillon dans la position qu'il occupait, descend du col avec le second, se dirige rapidement vers les pièces abandonnées et parvient à les sauver, après avoir soutenu, avec une rare intrépidité, le premier choc de la cavalerie espagnole. Cette action permit à l'armée de se rallier et de reprendre l'offensive. Il fit les campagnes de l'an II et de l'an III à l'armée des Pyrénées-Orientales, fut promu au grade de chef de brigade provisoire le 8 vendémiaire an II, et à celui d'adjudant-général le 15 ventôse suivant. Le 8 thermidor an III, le brave Gilly fut fait prisonnier de guerre en détendant vaillamment, avec une compagnie de carabiniers de la légion des Pyrénées, le château de Puycerda, attaqué par des forces supérieures. Rendu à la liberté, il rentra en France dans le mois de vendémiaire an IV, resta quelque temps en disponibilité et fut ensuite dirigé sur l'armée d'Italie, où il fit les campagnes des ans V et VI, et se signala de nouveau dans les diverses rencontres avec l'ennemi. Nommé général de brigade le 12 thermidor an VII, et envoyé à l'Armée du Danube, il se distingua dans toutes les affaires auxquelles cette armée fut appelée à prendre part.

Après la journée du 18 brumaire an VIII, il reçut l'ordre d'aller commander la ville de Lyon, qui venait d'être mise en état de siège, et y resta jusqu'à l'établissement d'une préfecture de police dans cette cité. Il prit ensuite le commandement de la 19e division militaire, et fut envoyé, deux mois après, à l'armée de réserve, sous les ordres du général Moncey, qu'il rejoignit au passage du Saint-Gothard.

Gilly fit partie de l'armée des Grisons, commandée par Macdonald, et se rendit, après la paix d'Amiens, au corps d'observation de la Gironde, d'où il passa, le 23 floréal an IX, à l'armée de Portugal pour y prendre le commandement d'une division. Après avoir été successivement employé dans les 9e et 10e divisions militaires, du 28 ventôse an X au 23 fructidor an XIII, et avoir été attaché au collège électoral du département du Gard, il reçut, le 24 de ce dernier mois, des lettres de service pour l'armée d'Italie. L'Empereur l'avait nommé membre de la Légion-d'Honneur le 19 frimaire an XII, et commandant le 25 prairial suivant.

161 Par MM. Liévyns, Verdot, Bégat, au Bureau de l’Administration - Paris, 1845 pages 240-241

Gilly fit avec une grande distinction les guerres de la grande armée de 1807 et 1808. La campagne d'Autriche de 1809 devait lui fournir de nouvelles occasions de se signaler. L'habileté de ses manœuvres à la bataille de Tann, le 19 avril, décida du succès de cette journée. Le 25 du même mois, il fut nommé chevalier de la Couronne-de-Fer pour sa brillante conduite à la bataille de Ratisbonne, pendant laquelle il donna des preuves de la plus grande valeur. Il se fit également remarquer, le 6 juillet, à Wagram où il reçut un coup de feu. Le 16 août suivant, l'Empereur le nomma général de division. Le 11 mars 1810, il lui confia le commandement général des îles de la Zélande. Le 30 juin 1811, l'Empereur le créa grand-officier de la Légion-d'Honneur et baron de l'Empire en janvier 1814.

Au mois de mars, ralliant ses opérations à celles du général Maison, et voulant favoriser une grande sortie des troupes d'Anvers, tentée par Carnot ; croyant, en outre, seconder les vues particulières de l'Empereur, il descendit à Bruges avec les garnisons d'Ostende, de Dunkerque et de Nieuport, dissipa un corps de cavalerie, frappa une contribution de 100,000 francs sur la ville, et enleva le maire et l'intendant que l'ennemi venait d'y installer. Si tous les généraux qui se trouvaient au-delà de la grande armée des alliés eussent montré la même intelligence que Gilly en manœuvrant sur les derrières de cette armée, point de doute qu'il n'en fût résulté une diversion heureuse pour Napoléon.

Mais la lassitude des uns, la trahison des autres, empêchaient toute action énergique, tout élan généreux. Après l'abdication, Gilly fit sa soumission au nouveau gouvernement et reçut de Louis XVIII la croix de Saint-Louis le 8 juillet, et le 29 le commandement du département du Gard. Lorsqu'on apprit le débarquement au golfe Juan, en 1815, Gilly fut mis à la disposition du duc d'Angoulême, chargé d'organiser dans le Midi une armée destinée à arrêter la marche de Napoléon. Gilly commanda la réserve réunie à Nîmes, à laquelle devaient se joindre les volontaires qu'on appelait à la défense de la cause royaliste mais les volontaires ne répondirent point à l’appel, les troupes se débandèrent, les officiers et soldats dévoués à Napoléon comme au représentant de la nationalité française, formèrent des détachements et prièrent Gilly de se mettre à leur tête il accepta d'abord, quoique avec hésitation, le profit de ces détections populaires; ensuite, quand lui parvint le décret de Napoléon qui le nommait commandant en chef du 1er corps de l'armée impériale du Midi, et des 8e et 9e divisions militaires, ses indécisions cessèrent, il marcha contre le duc d'Angoulême. Par une première convention entre le général d'Aultanne pour le prince, et le colonel Saint-Laurent pour Gilly.

Le petit corps royal devait se retirer sur Marseille mais Gilly avant refusé de la ratifier, il en intervint une seconde avec le baron de Damas et l'aide-de-camp Lefevre, par laquelle le prince était tenu de s'embarquer à Sète. Sur ces entrefaites, le général Grouchy avait été nommé commandant supérieur dans le Midi. Il refusa son assentiment à la seconde de ces conventions et voulut consulter l'Empereur. Napoléon l'approuva, et le prince partit. Napoléon donna des éloges à la conduite du général Gilly, le félicita sur ses opérations militaires, le nomma comte de l'Empire et lui confia le commandement de la 9e division militaire, avec le titre de commissaire extraordinaire du gouvernement impérial. Gilly organisa immédiatement des colonnes mobiles qui maintinrent l'ordre et la tranquillité dans le pays. Le département du Gard le nomma son représentant à la Chambre des députés mais il ne s'y rendit point, sa présence étant indispensable dans le Midi Après les événements de Waterloo, le général Gilly quitta la France, se rendit en Amérique et fixa sa résidence à New-York. Compris, le 19e, dans l'ordonnance de proscription du 24 juillet 1815, il fut jugé par contumace par le 1er conseil de guerre de la 1ère division militaire et condamné à la peine de mort le 25 juin 1816. À cette nouvelle, Gilly prend le parti de revenir en France. Il arrive à Paris le 2 février 1820, se constitue prisonnier à l'Abbaye, et demande à être jugé contradictoirement. La nouvelle procédure s'instruisait, lorsque, à la sollicitation du duc d'Angoulême, Louis XVIII accorda [sa] grâce.

[…]

Le comte Gilly fut immédiatement mis en liberté, et rétabli, à partir du 14 février 1820, sur la liste des officiers-généraux en non-activité, avec rappel de sa demi-solde depuis son départ pour l'Amérique. Il était en disponibilité depuis le 1er avril 1820, lorsqu'une ordonnance du 1er décembre 1824 l’admit à la retraite pour en jouir à dater du 1er janvier 1825. Il se retira dans sa terre de La Vernède (Gard), où il mourut le 5 août 1829. Son nom est inscrit sur l'arc-de-triomphe de l'Étoile, côté Ouest

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Campagnes des Français en Italie, en Égypte, en Hollande, en Allemagne

, en Prusse, en Pologne, en Espagne, en Russie, en Saxe, etc., depuis l'an IV (1796) jusqu'au traité de paix du 20 novembre 1815. Tome 4162

N° 40. GILLY (Jacques-Laurent), Né à Fournès le 12 mars 1769. Volontaire et ensuite commandant du 2e bataillon du Gard, en 1792, il a fait toutes les campagnes de la révolution.

Blessé à l'armée des Pyrénées orientales en l'an IV, il parvint successivement jusqu'au grade de général de brigade, qui lui fut conféré le 12 thermidor an VIl.

Blessé de nouveau à la bataille de Wagram, le 6 juillet 1809, il fut nommé général de division le 16 août suivant. En 1810, il eut le commandement des îles de la Zélande. Il était resté depuis dans une sorte d'obscurité, lorsqu'il en fut tiré tout-à-coup par la part qu'il prit aux événements de 1815. Il se trouvait dans son département lors du retour de Bonaparte ; il se mit alors à la tête de quelques troupes, et marcha contre le duc d'Angoulême, qu'il força bientôt à capituler, et ensuite à s'embarquer à Sète. Bonaparte venait de succomber une seconde fois ; Gilly n'en opposa pas moins une résistance opiniâtre aux ordres du roi ; mais obligé peu de temps après de disparaître du territoire français, il se réfugia aux États-Unis d'Amérique. L'ordonnance royale du 24 juillet 1815 l'a déclaré traître à la patrie, et justiciable d'un conseil de guerre. Un jugement du 25 juin 1816, le condamna à mort par contumace ; depuis, il a été rendu à sa patrie.

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Dans le document Jacques Laurent Gilly Général d Empire (Page 101-105)