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LES RESULTATS ET L’ANALYSE DU QUESTIONNAIRE DES

ROLE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES

1.2. Analyse de l’enquête

1.2.3. Formation continue et stages

La fonction d’enseignant nécessite une formation permanente adéquate aux besoins de l’enseignement/apprentissage de l’arabe. Pour cela et selon A. AL-HIRMAT (1996 : 114), le ministère libyen de l’enseignement organise des stages pédagogiques d’une semaine pour améliorer de la prestation des enseignants. Les programmes éducatifs suivis permettent de :

1. Planifier des stages sur une base scientifique.

2. Informer les stagiaires des nouveautés dans les programmes scolaires, les méthodes d’enseignement.

3. Réaliser des actions pour uniformiser les différents niveaux atteints par les stagiaires. 4. Proposer aux stagiaires des activités en fonction de leurs attentes et leurs besoins. 5. Rapprocher le contenu du stage avec la réalité des problèmes de l’enseignement.

6. Utiliser les nouvelles techniques

7. Mettre en place un système d’évaluation.

Pour cela nous avons voulu savoir les réactions des enseignants en leur posant les

questions suivantes :

Figure 2.6

Pour compléter la formation académique, pensez que les stages de longue, moyenne, courte durées sont :

Avez-vous déjà effectué des stages en Libye ou dans un autre pays ?

Si oui, que vous ont

Ressentez-vous actuellement le besoin d'une formation complémentaire?

Si oui, dans quel(s) domaines?

La communication en arabe standard

15 15 ,1 15 ,2 15 ,3 15 ,4 15 ,5 16 16 ,1 16 ,2 17 17 ,1 17 ,2 18 18 ,1 18 ,2 18 ,3 19 19 ,1 19 ,2 19 ,3

Utiliser les nouvelles techniques pendant les stages.

Mettre en place un système d’évaluation.

Pour cela nous avons voulu savoir les réactions des enseignants en leur posant les

Figure 2.6 : Résultat n°7 relatif à laformation continue et stages

9 18 9 8 33 19 14 33 1 28 2 Pour compléter la formation académique, pensez-vous que les stages de longue, moyenne, courte durées sont : Indispensables? Très souhaitables? Souhaitables? Inutiles? Sans réponse vous déjà effectué des stages en Libye ou dans un

autre pays ?

Oui Non Si oui, que vous ont-ils apporté ? Connaissances générales Formation méthodologique vous actuellement le besoin d'une formation

complémentaire?

Oui Non Sans réponse Si oui, dans quel(s) domaines? La didactique La communication en arabe standard Autre domaine :

Pour cela nous avons voulu savoir les réactions des enseignants en leur posant les

ormation continue et stages

64

75

74

La majorité des enseignants 84,2% indiquent que les stages sont nécessaires quelle-que soit leur durée. La plupart des enseignants 69,4% ont dit n’en avoir effectué aucun, quelle-que ce soit en Libye ou à l’étranger. C’est ce qui est illustré par les enseignants interrogés ci-après :

« Q. En tant qu’enseignantes, avez-vous participé à des journées d’études, des conférences ou d’autres types de stages organisés par la direction de l’éducation afin d’améliorer vos compétences professionnelles ?

R. Il n’existe pas ce genre de rencontres pédagogiques. » (Entretien 2005).

Parmi les enseignants interrogés qui ont effectué un stage qui sont au nombre de 33, 57,5% d’entre eux ont bénéficié de connaissances générales, excluant toute pédagogie. Une enseignante déclare sur le stage en question :

« Les journées et sessions sont détournées de leur objet par une sorte d’orientation politique qui n’a aucun rapport avec l’enseignement. C’est pourquoi ces sessions n’ont pour moi aucun intérêt. » (Entretien 2005).

42,4% ont considéré que le stage a un lien avec la formation méthodologique. Bien que les enseignants soient surtout convoqués à des stages méthodologiques. Un nombre considérable d’enseignants 68,5% éprouve le besoin d’une formation complémentaire. Une enseignante nous le confirme en répondant à la question suivante :

«Q. Les sessions de formation qui auraient pour but la remise à niveau des enseignants, sont-elles indispensables pour vous ?

R. Malheureusement, ces sessions ne sont pas crédibles et ne sont pas bien préparées. Ces journées seraient très bénéfiques pour l’enseignant, si on mettait l’accent sur un contenu ayant un rapport avec la didactique et les méthodes d’enseignement. » (Entretien 2005).

30,5% des enseignants disent ne pas avoir besoin de formation complémentaire, pensant que leur formation académique était satisfaisante. Un enseignant nous indique par exemple:

« Q. Est ce que vous avez effectué des stages lors de votre formation universitaire? R. Oui.

Q. A votre avis ce genre de formation est-il suffisant pour vous ?

R. Oui, bien sûr. Mais, il faut reconnaître qu’il existe des enseignants qui manifestent une faiblesse plus précisément en grammaire. Ils ont besoin d’une formation intensive en la matière. » (Entretien 2005).

Parmi les enseignants qui ont besoin d’une formation complémentaire, 59,4% souhaitent se former en communication en arabe standard, 37,8% cherchent à compléter leur

formation en didactique et 2,7% souhaite

été dévoilé.

Lors de notre rencontre avec des enseignants d’arabe dans la bibliothèque du lycée, nous avons remarqué que celle

situation ne permet pas aux enseignants de se documenter et d’améliorer leurs compétences pédagogiques. Ces enseignants sont obligés de rechercher les livres par leurs propres moyens, soit en achetant soit en empruntant auprès des proches. Nous pouvons citer la réponse de ce

enseignante :

« Q. Comment pouvez

R. Par des efforts personnels. En ce qui me concerne, j’ai une bibliothèque chez moi. Ce qui me permet de me documenter et consulter des livres et d’autres documents liés à m

Pour savoir si les enseignants se documen

la situation globale.

Figure 2.7 : Résultat n°8

5,5% des enseignants s’informe

tandis que 35,1% le font qu’occasionnellement et 11,1% le f

jamais de périodiques, 4,6% se sont

Lisez-vous des périodiques en arabe (ou en autre langue) concernant l'enseignement et l'évolution

didactique? 2 0 2 0 ,1 2 0 ,2 2 0 ,3 2 0 ,4 2 0 ,5

formation en didactique et 2,7% souhaite une formation dans d’autres domaines qui n’ont pas

Lors de notre rencontre avec des enseignants d’arabe dans la bibliothèque du lycée, nous avons remarqué que celle-ci n’en possède que des quelques ouvrages antiques. Cette pas aux enseignants de se documenter et d’améliorer leurs compétences pédagogiques. Ces enseignants sont obligés de rechercher les livres par leurs propres moyens, soit en achetant soit en empruntant auprès des proches. Nous pouvons citer la réponse de ce

Q. Comment pouvez-vous améliorer vos compétentes pédagogiques

Par des efforts personnels. En ce qui me concerne, j’ai une bibliothèque chez moi. Ce qui me permet de me documenter et consulter des livres et d’autres documents liés à mon domaine d’enseignement. » (Entretien 2005

Pour savoir si les enseignants se documentent dans leur domaine, la figure

répartissant les lectures chez les enseignants pour l’évolution

des enseignants s’informent régulièrement sur l’enseignement et la dida qu’occasionnellement et 11,1% le font rarement. 43,5 ne lisent

e sont abstenu de répondre.

6

12

5

vous des périodiques en arabe (ou en autre langue) concernant l'enseignement et l'évolution

didactique? Régulièrement Occasionnellement Rarement Jamais Sans réponse

ormation dans d’autres domaines qui n’ont pas

Lors de notre rencontre avec des enseignants d’arabe dans la bibliothèque du lycée, ci n’en possède que des quelques ouvrages antiques. Cette pas aux enseignants de se documenter et d’améliorer leurs compétences pédagogiques. Ces enseignants sont obligés de rechercher les livres par leurs propres moyens, soit en achetant soit en empruntant auprès des proches. Nous pouvons citer la réponse de cette

vous améliorer vos compétentes pédagogiques ?

Par des efforts personnels. En ce qui me concerne, j’ai une bibliothèque chez moi. Ce qui me permet de me documenter et consulter des livres et d’autres

Entretien 2005).

la figure n° 8 résume

pour l’évolution didactique

l’enseignement et la didactique,

rarement. 43,5 ne lisent

38

Nous avons voulu connaître avec plus de précision les différentes lectures auxquelles recourent les enseignants interrogés et que nous avons réunies dans le tableau suivant :

21. Si vous choisissez l'une des trois premières réponses, pouvez-vous en citer quelques-unes ?

21.1 Critique littéraire, méthodologie, Psychologie, Histoire. 8

21.2 Des revues culturelles en arabe qui contiendraient parfois des articles sur l'arabe. Des

émissions télévisées traitant parfois de l'enseignement de l’arabe. 6

21.3 Mémoires de magistères universitaires. 1

21.4 Des références récentes. 4

21.5 Les manuels de programme scolaires (voir anciens). 10

21.6 Méthodologie spéciale de l'enseignement de l'arabe. 1

21.7 Méthodologie générale de l'enseignement de l'arabe. 4

21.8 Recherches sur la langue arabe, 2ème partie. 1

21.9 Le Coran. 31

21.10 Différents livres sur l'enseignement de l'arabe. 1

21.11 Tout livre comprenant des sujets en rapport avec le programme scolaire. 2

21.12 Biographies. 1

21.13 Références de psychologie. 1

21.14 Bases de l'écriture arabe. 2

21.15 Le guide d’orthographe. 9

21.16 Manuels de dictée et d'écriture arabes. 1

21.17 Références et manuels sur la morphosyntaxe et la morphologie de l'arabe. 8

21.18 La grammaire suffisante : d’Abbas Hassan. 19

21.19 La grammaire fonctionnelle. 1

21.20 La langue arabe par Imad Hatem. 1

21.21 Sans réponse. 41

Tableau 2.4 : Résultat n°9 relatif aux lectures utilisées par les enseignants

Nous avons noté que la liste des manuels utilisés indique rarement le nom de l'auteur. C'est que certains livres sont très connus par les apprenants à l'Université ou dans les Instituts. En plus, elle comporte des titres génériques comme Références de …, qui sous-entendent plusieurs livres dont les enseignants ne mentionnent pas les détails, soit par oubli, soit par volonté d’éviter de répondre.

Bien que les programmes soient conçus pour atteindre un objectif d’amener l’apprenant à communiquer et en particulier

langue n'occupe pas la place qui

étude que 72% des enseignants interrogés utilisent le dialecte pour communiquer avec les apprenants, 26% d’entre eux utilisent le dialecte pour présent

claire sur le discours didactique des enseignants d'arabe, nous leur avons demandé quel type d’arabe ils utilisent le plus, le standard ou le dialectal. Nous avons obtenu le résultat suivant

Figure 2.8 : Résultat n°10 décrivant le pourcentage de l

Les avis sont partagés

dialectal dans leur classe, l’autre moitié utilise le standard. Ce résultat ne reflète Nous pensons que les enseignants

pas d’utilisation absolue de l’arabe standard dans les institutions pédagogiques, ce qui est confirmé par un professeur qui dit

« Q. A votre avis, les ens

utilisent-ils l’arabe standard dans leur conversation, q

leurs apprenants?

R. À ma connaissance, tous les enseignants, même ceux de l’arabe, utilisent le

dialectal dans leur co

2005).

Une autre enseignante confirme cette réalité

« Q. Quel type de langue est utilisé dans le dialogue et l’explication du cours entre les enseignants et les apprenants

R. Cela se passe en arabe dialectal, personne n’utilise le standard en classe. Nous même en tant qu’enseignant, nous n’avons pas étudié comme il se doit l’arabe standard durant notre formation supérieure

22,1 Surtout l'arabe dialectal

Bien que les programmes soient conçus pour atteindre un objectif d’amener l’apprenant à communiquer et en particulier à s’exprimer en arabe sta

langue n'occupe pas la place qui devrait être la sienne. I. CHARANI (1981) indique dans son étude que 72% des enseignants interrogés utilisent le dialecte pour communiquer avec les apprenants, 26% d’entre eux utilisent le dialecte pour présenter leur cours. Pour avoir une idée claire sur le discours didactique des enseignants d'arabe, nous leur avons demandé quel type d’arabe ils utilisent le plus, le standard ou le dialectal. Nous avons obtenu le résultat suivant

décrivant le pourcentage de l’arabe utilisé par les enseignants dans la classe

Les avis sont partagés sur ce graphique. La moitié des enseignants

dialectal dans leur classe, l’autre moitié utilise le standard. Ce résultat ne reflète Nous pensons que les enseignants mélangent le standard et le dialecte. En ce sens,

pas d’utilisation absolue de l’arabe standard dans les institutions pédagogiques, ce qui est confirmé par un professeur qui dit :

vis, les enseignants de toutes les matières enseignées en arabe ils l’arabe standard dans leur conversation, que ce soit entre eux ou avec À ma connaissance, tous les enseignants, même ceux de l’arabe, utilisent le

dans leur conversation entre eux ou avec leurs apprenants.» Une autre enseignante confirme cette réalité :

Quel type de langue est utilisé dans le dialogue et l’explication du cours entre les enseignants et les apprenants ?

se passe en arabe dialectal, personne n’utilise le standard en classe. Nous même en tant qu’enseignant, nous n’avons pas étudié comme il se doit l’arabe standard durant notre formation supérieure. » (Entretien 2005).

54 50% 54

50%

22. En classe, vous parlez

Surtout l'arabe dialectal 22,2 Surtout l'arabe standard.

Bien que les programmes soient conçus pour atteindre un objectif bien précis, celui

s’exprimer en arabe standard, cette

RANI (1981) indique dans son étude que 72% des enseignants interrogés utilisent le dialecte pour communiquer avec les er leur cours. Pour avoir une idée claire sur le discours didactique des enseignants d'arabe, nous leur avons demandé quel type d’arabe ils utilisent le plus, le standard ou le dialectal. Nous avons obtenu le résultat suivant :

’arabe utilisé par les enseignants dans la classe

déclarent utiliser le

dialectal dans leur classe, l’autre moitié utilise le standard. Ce résultat ne reflète pas la réalité.

d et le dialecte. En ce sens, il n’existe

pas d’utilisation absolue de l’arabe standard dans les institutions pédagogiques, ce qui est

eignants de toutes les matières enseignées en arabe ue ce soit entre eux ou avec À ma connaissance, tous les enseignants, même ceux de l’arabe, utilisent le apprenants.» (Entretien

Quel type de langue est utilisé dans le dialogue et l’explication du cours entre se passe en arabe dialectal, personne n’utilise le standard en classe. Nous même en tant qu’enseignant, nous n’avons pas étudié comme il se doit l’arabe

Quant aux enseignants utilisant le dialecte, ils nous ont cité plusieurs raisons ou circonstances pour justifier cet usage :

Pour la compréhension des apprenants :

Certaines raisons ont été signalées plus d’une fois et dans ce cas le nombre d’occurrences est indiqué.

Pour simplifier une notion, une idée ambiguë.

Le dialecte permet aux apprenants de mieux comprendre le cours. En plus, le dialecte est plus courant dans leur usage (8 occurrences).

Parler en standard incite l'apprenant à réfléchir sur le sens de certains mots risque de distraire par la suite.

Pour faciliter la compréhension des apprenants, surtout s’ils sont encore jeunes (2 occurrences).

Le niveau des apprenants ne permet pas toujours de parler en arabe standard. Pour la rapidité de la compréhension et parce que l’apprenant accepte le dialecte. Pour expliquer la langue littéraire ou le standard (12 occurrences).

Très rarement pour expliquer des situations hors du programme.

Je suis obligé d’utiliser le dialecte à cause du faible niveau de l’apprenant en standard.

Les apprenants n'arrivent pas à me comprendre quand je parle le standard. Parce que les apprenants ne parlent et ne comprennent que le dialecte. Communiquer l'information plus rapidement.

Juste pour expliquer le sens d'un mot que les apprenants ne comprennent pas et le mémoriser ensuite avec le mot en standard.

Les apprenants sont plus habitués au dialecte qu'à l'arabe standard (3 occurrences). Pour attirer l'attention des apprenants afin de comprendre le cours (2 occurrences). Les apprenants répondent difficilement en arabe standard, car le dialecte est

dominant.

Par manque de formation

Afin d'éviter de commettre des erreurs en arabe standard devant les apprenants, je me vois obligé d’utiliser le dialecte (10 occurrences).

Bien que j'essaie de parler en arabe standard, je ne suis pas habituée à l’utiliser. Je me trouve plus à l'aise en parlant le dialecte.

Parfois en se concentrant sur la bonne prononciation du standard, on oublie l’idée à expliquer. Ceci affecte la compréhension, et je suis contrainte d’utiliser le dialecte. L’enseignant a des difficultés pour expliquer le cours en arabe standard.

Ces données ont été recueillies par F. DARDOUR (2004).

La majorité des enseignants justifient l’usage du dialecte par la difficulté des apprenants à comprendre le standard et qu’ils ne peuvent s’en passer. Ces enseignants donnent une légitimité aussi à l’emploi du dialecte pour gagner plus de temps en classe. Cependant, ils oublient l’objectif qui est celui de faire apprendre l’arabe standard. Mais comment peut-on apprendre une langue sans que l’enseignant, lui-même, ne la maîtrise ?

Pour voir si les enseignants utilisent l’arabe ailleurs que dans les salles de cours, nous avons posé la question suivante :

Figure 2.9 : Résultat n°11 relatif à la communication en arabe standard en dehors de la classe

1 9 20 34 44 22 25 8 7 2

Avez-vous l'occasion de communiquer en arabe standard en dehors de la classe ? Très souvent Souvent De temps en temps Rarement Jamais Dans le cas de l’une des quatre premières réponses, pouvez-vous

préciser avec quel interlocuteur ?

Enseignant Conseiller Etudiants Autres Sans réponse 2 3 2 3 ,1 2 3 ,2 2 3 ,3 2 3 ,4 2 3 ,5 2 4 2 4 ,1 2 4 ,2 2 4 ,3 2 4 ,4 2 4 ,5

Le résultat obtenu fait a

d’utiliser l’arabe standard. 18,5% le parle

« rarement ». 40,7% des interrogés ont

communiquer en standard.

Quant à ceux qui utilisent le conseillers, ensuite entre enseignants,

1.2.4. Raisons du choix de la profession