LES RESULTATS ET L’ANALYSE DU QUESTIONNAIRE DES
ROLE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
1.2. Analyse de l’enquête
1.2.2. Formation académique
La question suivante nous permet de connaître les différentes institutions où ont été
formés les enseignants :
Figure 2.2 : Résultat n°3
53,7% des enseignants libyens ont effectué leurs parcours dans un institut libyen
niveau moyen qui forme les
fréquenté l’université. Aucun n’a été formé à l’ét
Il ressort donc de ce graphique que la majorité des enseignants
formation universitaire. Nous pensons que
publics privilégient la formation de courte durée. L’Etat s’est rendu compte aujourd’hui de cette situation et a mis fin
l’enseignant, un diplôme universitaire délivré par la faculté de pédagogie. Cette act
résoudre partiellement le problème. Il reste que les
continuent de souffrir de la faiblesse du niveau d’arabe. Ce qui suppose qu’il reste d’autres
problèmes à résoudre. 6,2 Dans un institut libyen 58 6. Où avez 1.2.2. Formation académique
La question suivante nous permet de connaître les différentes institutions où ont été
n°3 présentant les lieux de la formation académique des futurs enseignants
es enseignants libyens ont effectué leurs parcours dans un institut libyen les enseignants pour une durée de 2 à 5 ans. 46
fréquenté l’université. Aucun n’a été formé à l’étranger.
donc de ce graphique que la majorité des enseignants
. Nous pensons que pour combler le déficit d’enseignants, les pouvoirs privilégient la formation de courte durée. L’Etat s’est rendu compte aujourd’hui de cette situation et a mis fin désormais à ces instituts moyens. Il exige aujourd'hui de l’enseignant, un diplôme universitaire délivré par la faculté de pédagogie. Cette act
problème. Il reste que les actuels enseignants de l’université continuent de souffrir de la faiblesse du niveau d’arabe. Ce qui suppose qu’il reste d’autres
6,3 Dans une autre université arabe (à
l’étranger) 0
. Où avez-vous eu votre formation académique ?
La question suivante nous permet de connaître les différentes institutions où ont été
des futurs enseignants
es enseignants libyens ont effectué leurs parcours dans un institut libyen de
enseignants pour une durée de 2 à 5 ans. 46,3% restants ont
donc de ce graphique que la majorité des enseignants n’ont pas reçu de
pour combler le déficit d’enseignants, les pouvoirs privilégient la formation de courte durée. L’Etat s’est rendu compte aujourd’hui de à ces instituts moyens. Il exige aujourd'hui de l’enseignant, un diplôme universitaire délivré par la faculté de pédagogie. Cette action
enseignants de l’université continuent de souffrir de la faiblesse du niveau d’arabe. Ce qui suppose qu’il reste d’autres
6,1 A l'Université en Libye
Pour nous permettre de savoir si les enseignant
académique en arabe standard, nous leur avons posé la question suivante
Figure 2.3 : Résultat n°4
Pendant les cours, 62%
standard que pour échanger avec leur professeur
Par contre 18,5% des étudiants
dehors de l’université. Ceux qui ne parlent pas
Cette situation montre
sont formés pour l’enseigner lacunaire. Sur le plan linguistique
orientation littéraire. Ceci ne facilite pas l’apprentissage de l'arabe à des fins communicatives, car la priorité est donnée à la grammaire et à l’écrit littéraire.
Dans ce cas, les compétences
plan pédagogique, ni les facultés de
enseignants, ne proposent de modèle
Avec les enseignants
7,1 67
7.Durant la formation académique, parliez
Pour nous permettre de savoir si les enseignants communiquaient dans leur cursus académique en arabe standard, nous leur avons posé la question suivante :
n°4 décrivant le pourcentage des futurs enseignants parlant la l
62% des étudiants de la faculté pédagogique
que pour échanger avec leur professeur. Il leur arrive cependant de parler le dialecte. des étudiants échangent entre eux en arabe standard.
qui ne parlent pas le standard représentent 15,7%. montre que les étudiants utilisent peu le standard entre eux
plus tard. Cette formation universitaire est aussi doublemen
linguistique, elle est insuffisante car les modules de langue ont une
orientation littéraire. Ceci ne facilite pas l’apprentissage de l'arabe à des fins communicatives, car la priorité est donnée à la grammaire et à l’écrit littéraire.
ompétences linguistiques acquises sont à remettre en cause. Sur le acultés de lettres, ni la faculté de pédagogie, où se forment les ignants, ne proposent de modèle pour l’enseignement de l'arabe.
Avec les étudiants Hors de l’Université ou de l’institut Je ne parle pas l'arabe standard 7,2 7,3 7,4 20 4 17 .Durant la formation académique, parliez-vous l’arabe standard
s communiquaient dans leur cursus
le pourcentage des futurs enseignants parlant la langue arabe
aculté pédagogique n’utilisent l’arabe
l leur arrive cependant de parler le dialecte. échangent entre eux en arabe standard. 3,7% l’utilisent en
15,7%.
entre eux alors qu’ils
Cette formation universitaire est aussi doublement
, elle est insuffisante car les modules de langue ont une orientation littéraire. Ceci ne facilite pas l’apprentissage de l'arabe à des fins communicatives,
acquises sont à remettre en cause. Sur le édagogie, où se forment les
Je ne parle pas l'arabe standard vous l’arabe standard
La figure ci-après nous indiq par les enseignants interrogés
Figure 2.4 :
Estimez-vous que le programme de votre formation académique était :
Pouvez-vous justifier votre réponse ? Programme non destiné aux enseignants Programme non communicatif
Ce programme vous a-t-il permis d'acquérir une maîtrise dans le domaine pédagogique ?
Ce programme était-il plutôt orienté vers des études générales de la langue ?
Ou vers des études linguistiques et pédagogiques destinées à initier les futurs
8 8 ,1 8 ,2 8 ,3 8 ,4 8 ,5 9 9 ,1 9 ,2 9 ,3 9 ,4 10 10 ,1 10 ,2 10 ,3 11 11 ,1 11 ,2 11 ,3 12 12 ,1 12 ,2 12 ,3
après nous indique la tendance du programme de formation suivi par les enseignants interrogés :
: Résultat n°5 se rapportant au programme de la formation
9 29 25 32 13 13 1 28 14 27 16 33 27 vous que le programme de votre formation
académique était : Très suffisant ? Suffisant Moyen ? Insuffisant ? Sans réponse vous justifier votre réponse ? Programme non destiné aux enseignants Programme non communicatif Programme complet Sans réponse il permis d'acquérir une maîtrise dans le domaine pédagogique ?
Oui Non Sans réponse il plutôt orienté vers des études générales de la langue ?
Oui Non Sans réponse Ou vers des études linguistiques et pédagogiques
destinées à initier les futurs-enseignants ? Oui Non Sans réponse
ue la tendance du programme de formation suivi
rogramme de la formation 42 52 66 65 48
8,3% des enseignants interrogés considèrent que le programme de leur formation initiale en l’arabe est très satisfaisant; 26,8% pensent qu’il est suffisant ; 23,1% disent qu’il est moyen alors que 29,6% estiment qu’il est insuffisant. Par ailleurs, 12% restent sans réponse. On peut conclure que la majorité des interrogés ne sont pas satisfaits de leur formation.
Pour pouvoir conforter les réponses précédentes, nous avons voulu plus de détails et plus de précisions.
A la question 9, à l’exception des 48,1% qui n’ont pas répondu, la majorité qui s’est exprimée à 38,8%, considère que le « programme est non communicatif ». Tandis que 12% ont répondu que le programme est suffisant.
A la question 10, les enseignants ont répondu à 61,1%, que le programme leur a permis d’acquérir la maîtrise pédagogique. 25,9% indique que ces programmes ne conduisent pas à la maîtrise de la pédagogie. Tandis que 12,9% n’ont pas répondu.
A la question 11 qui consiste à savoir si le programme est orienté vers des études générales de l’arabe, le nombre de oui s’élève à 60,1%; le non est de 25% et 14,8% ne répondent pas.
Par contre, à la question de savoir si le programme est orienté vers des études linguistiques et pédagogiques destinées à former les futurs enseignants d’arabe, 44,4% des enseignants ont répondu oui ; 30,5% ont répondu non ; 25% n’ont pas répondu.
Aux trois dernières questions, il nous semble que les enseignants n’ont pas compris les questions. Car, leurs réponses contiennent des contradictions par rapport aux critiques qu’ils ont émises lors de notre entretien 2005. Si nous prenons en considération l’échange qui suit, on serait tenté de croire que les enseignants ne sont pas satisfaits du programme dans son ensemble. Ainsi, nous pouvons citer le témoignage suivant :
Q. « Le programme de formation dont vous avez bénéficié à l’Ecole Supérieure est-il suffisant pour vous qualifier et vous donner ainsi les compétences nécessaires pour être enseignante ? ».
R. « Le programme de formation n’est pas suffisant. Il existe un décalage entre ce qu’on a étudié à l’Ecole Supérieure de l’Education et ce que nous enseignons au
lycée. Il existe uniquement une compatibilité
(Entretien 2005).
En tout cas, ce programme n’est pas suffisant pour former un enseignant capable d’appliquer une méthode communicative
Théoriquement, chaque f
en milieu scolaire, durant sa formation initiale.
voie dans le système éducatif libyen. Cela a été justifié par les réponses des enseignants dans
la figure suivante :
Figure 2.5 : Résultat n°6
43,5% des enseignants ont participé à des stages pratiques d’arabe pendant leurs
études académiques. Par contre, 51,8% ne l’ont
d’entre eux n’effectue pas de stage obligatoire
avec certains d’entre eux en milieu scolaire.
Q « Lors de votre formation avez
pratiques, liées à l’enseignement au niveau des établissements scolaires. (Ateliers de travail, conférences, rencontre avec des enseignants et des apprenants sur le
terrain, etc.) ?
47
56
Oui Non Sans réponse
13,1 13,2
13. Pendant vos études académiques, avez
de participer à des cours d’arabe en milieu scolaire ?
lycée. Il existe uniquement une compatibilité en matière de grammaire arabe
En tout cas, ce programme n’est pas suffisant pour former un enseignant capable d’appliquer une méthode communicative en classe.
Théoriquement, chaque futur enseignant doit participer à des stages pratiques d’arabe , durant sa formation initiale. Mais cette méthode n’arrive pas à trouver sa voie dans le système éducatif libyen. Cela a été justifié par les réponses des enseignants dans
n°6 relatif auxstages pratiques d’arabe pendant les études académiques
43,5% des enseignants ont participé à des stages pratiques d’arabe pendant leurs miques. Par contre, 51,8% ne l’ont pas fait. Ce qui dénote q
pas de stage obligatoire. Cela nous est confirmé lors de notre rencontre d’entre eux en milieu scolaire. On peut citer en exemple:
Lors de votre formation avez-vous effectué des stages ou
pratiques, liées à l’enseignement au niveau des établissements scolaires. (Ateliers de travail, conférences, rencontre avec des enseignants et des apprenants sur le
5
20 23
Sans réponse Si oui, comme observateur (-trice) ? ou comme participant (e) ? Observateur (-trice) Participant(e) 13,3 14 14,1 14,2
. Pendant vos études académiques, avez-vous bénéficié de la possibilité de participer à des cours d’arabe en milieu scolaire ?
grammaire arabe. »
En tout cas, ce programme n’est pas suffisant pour former un enseignant capable
utur enseignant doit participer à des stages pratiques d’arabe Mais cette méthode n’arrive pas à trouver sa voie dans le système éducatif libyen. Cela a été justifié par les réponses des enseignants dans
tages pratiques d’arabe pendant les études académiques
43,5% des enseignants ont participé à des stages pratiques d’arabe pendant leurs pas fait. Ce qui dénote que bon nombre
. Cela nous est confirmé lors de notre rencontre
es stages ou d’autres activités
pratiques, liées à l’enseignement au niveau des établissements scolaires. (Ateliers de travail, conférences, rencontre avec des enseignants et des apprenants sur le
4
Participant(e) Sans réponse
14,3
R. « Oui, le programme prévoit trois semaines de stage pratique durant la dernière année de formation. Un jour par semaine c'est-à-dire pendant toute la formation, nous bénéficions au total de trois jours de stage pratique (activités sur le terrain). Cela, n’est pas suffisant du tout. C’est pour cette raison que nous ne sommes pas bien préparés pour appréhender la fonction d’enseignant. » (Entretien 2005). Il existe pour cela trois raisons, selon les enseignants interrogés : la première raison est le sureffectif des futurs enseignants par rapport au nombre limité de classes offrant des stages. La deuxième c’est qu’il n’existe pas de coordination entre les instituts de formation et les écoles qui doivent accueillir les stagiaires. Parfois, certains stages sont programmés durant la période d’examen dans ces écoles. La troisième raison c’est que des diplômés d’autres secteurs tel que le droit, les sciences, l’agriculture …ont été appelés à enseigner l’arabe sans aucun formation pédagogique. Il existe d’autres causes telles que des enseignants spécialisés dans d’autres matières d’enseignement par exemple : (la géographie, français…) ont été orientés vers l’enseignement de l’arabe, comme le précise une enseignante ci-après:
« J’ai été une enseignante de français au lycée Après que cette matière a été supprimée du programme, j’ai été orientée vers l’enseignement de la langue arabe », (Entretien 2005).
Parmi les 43,5% qui ont effectué des stages, 48,9% d’entre eux y ont participé de manière active alors que 42,5% étaient présents en tant qu’observateurs.